Chapitre 6
L'ombre commence à se répandre sur le lac, la noirceur s'installe. Je reste pourtant là, à regarder le soleil disparaître derrière les montagnes avoisinant le château. Les couleurs se mélangent puis le ciel devient complètement noir. Aucun nuage au dessus de moi, les étoiles commencent à s'illuminer. Couchée dans l'herbe, je pense et me laisse bercé par le bruit des minuscules vagues sur le lac. Un vent d'automne s'installe. Mon souffle se transforme en fumée au contact de l'air froid. Je n'ai ni manteau, ni veste, une simple chemise à l'effigie de l'école. Mon regard se perd dans les étoiles. Je repense à Ron, un frisson me parcours. J'ai mal. Mon cœur se resserre sur lui-même, simplement à la pensée de ce garçon, autrefois mon meilleur ami. J'ai de la peine mais je ne veux pas le laisser paraître. Une ombre se dessine dans le coin de mon regard, c'est une silhouette qui s'approche. Elle détermine un corps enveloppé d'un manteau pour se protéger du froid. Je ne sens plus mes oreilles ni mes pieds ni le bout de mes doigts. La silhouette s'est assise à mes côtés. Elle ne bouge pas mais me regarde attentivement, relookant chaque recoin de mon corps. J'ose finalement tourner les yeux dans sa direction. Il me regarde de ses yeux gris et froids, pourtant il me sourit. Un sourire malicieux mais heureux. Il me salut de la tête. Je m'assois à mon tour.
-Je croyais ne pas te voir se soir.
-Je ne pensais même plus à ce « rendez-vous » que tu m'as donné. En fait, j'aurais aimé mieux rester seule, pour être honnête.
Il sembla offusqué sur le coup mais ne le laissa pas paraître longtemps.
-Veux tu que je m'en aille ?
Je ne savais pas quoi répondre.
-Non.
Je voulais rester seule mais je voulais qu'il reste avec moi. Nous nous regardons longuement, dans le plus profond de l'âme. Depuis cet après-midi, je me sens plus légère, un poids que je pesais chaque jour sur mes épaules s'est soudainement volatilisé. Je suis calme et sereine, il n'y a plus rien qui m'inquiète. Je marche différemment, je pense différemment, je parle différemment. Mais ça ma apporté quelque chose de bien tout ça. Ma peur s'est volatilisée.
-De quoi parlions-nous hier matin, déjà?
Il met un certain temps à répondre. Il fait semblant de chercher un moment puis me répond :
-Tu as refuser de me parler parce que je t'avais un peu humilié au cours de potion puis tu m'as crié après pour que je m'en aille. J'aurais voulu ne pas m'en aller mais Estévan est arrivé.
-Pourquoi es-tu partis simplement à sa présence.
J'ai parlé doucement, presque silencieusement, un peu sensuellement.
-Tu n'as pas vus son regard ou quoi? On aurait dit qu'un ogre avait pris a possession de son corps. Essentiellement de son regard.
-Alors tu as eu peur? Demandais-je en ricanant.
-Non! Je n'ai peur de rien!
Il partis à rire. Moi aussi. Nos visages allaient éclater, nos estomacs se contractaient, les larmes nous montaient aux yeux. Lorsque l'atmosphère s'est calmée, nous nous sommes levés et avons marchés silencieusement dans la nuit étoilée. En contournant le lac, une petite plage s'est dessinée devant nous. Elle était cachée du château, mais offrait une vue magnifique.
-C'est beau, non?
-Oui, magnifique. Soufflais-je.
Un long silence s'en poursuivie. Une certaine magie s'était installée. L'heure avançait, la lune se levait. Elle était pleine, merveilleusement ronde et parfaite.
-Savais-tu qu'il était aussi mauvais pour les yeux de regarder la lune que le soleil?
Paf! Le moment emplit de magie était brisé. Je lui souris, je ne voulais pas lui avouer qu'il venait de tout gâcher.
-Il faudrait rentrer, minuit approche. Si on se fait attraper par Rusard, on est foutu. Même si on est préfets. Finit-il par dire.
Je me lève et nous marchons tranquillement vers le château. J'ai froid et il s'en rend compte. Il prend son manteau et me recouvre les épaules. Sa chaleur étant resté collé au vêtement me réchauffe instantanément. Nous parcourons les couloirs silencieux sans dire un mot. Nous ne croisons pas Rusard. Quelle chance! Le tableau pivote et nous laisse entrer. Il me laisse passer la première. Je lui redonne son manteau et nous restons face à face dans la salle commune, ne sachant que dire. Je ne sais pas quoi faire. Est-ce que je dois resté là à attendre où partir directement dans ma chambre? Lui dire salut ou l'ignorer complètement? Le remercier, mais pour quoi? Je décide finalement de faire les premiers pas, je l'embrasse sur la joue, me recule puis souris. Il me sourit à son tour et je pars en reculant vers l'escalier qui mène à ma chambre. J'ignore encore si j'ai fait le bon choix mais je m'allonge sur mon lit, sans prendre la peine de mettre mon pyjama, le sourire aux lèvres. Mon esprit est encombré de merveilleux moments de cette soirée que le sommeil enveloppe tranquillement. Mon esprit s'assoupit, il laisse place aux rêves. Pourtant, je ne me rappelle d'aucun d'eux à mon réveil...
Je ne veux pas ouvrir les yeux sur la nouvelle journée qui m'attend. Je n'ai pas le goût d'aller assister à des cours ennuyeux et sans intérêts. Mais je finis par me lever difficilement, prendre mon uniforme au passage et descendre l'escalier, les yeux mi-clos. Quelqu'un siffle lorsque j'arrive tout en bas. Mon regard lance des éclairs, je n'ai pas du tout l'humeur à blaguer à cet instant. Fé commence à rire, je me retiens d'aller le frapper. J'ouvre la porte de la salle de bain, sans cogner puis j'aperçois Malefoy nu, une simple serviette autour de la taille. Je ris, je ne peux m'en empêcher. Je me rends bien vite compte que je reste planté là, la porte toute grande ouverte à sourire devant lui. Je suis gênée, terriblement gênée. Je ferme la porte en glissant un simple mot au passage : « dépêche! ». Je dépose mon linge sur la table de travail juste à côté et vais m'allonger sur le divan.
Mes yeux se referment peu à peu, je suis bien installé, plusieurs coussins m'entourent, la lumière est tamisée. Le sommeil voile mes paupières, voile mon esprit déjà assoupit. Une soudaine vague d'eau froide me gicle le visage. La surprise me laisse sans voix. J'ai le visage trempé, je vois tout embrouillé. Ça me prends plusieurs minutes avant de comprendre se qui m'arrive. J'essuie, d'un revers de manche, l'eau qui me dégouline sur le visage. Mon regard s'attarde sur Fé qui ris haut et fort. Mais il est beaucoup trop loin pour que se soit lui. Je parcours la pièce des yeux et vois la porte de la salle de bain se refermé. Il va le regretter longtemps. Malefoy ne paie rien pour attendre. Je marche rapidement, la colère m'envahit. Je m'empare de la poignée mais elle est barrée. Ma baguette est restée sur ma table de travail, dans ma chambre.
- Fé, déverrouille moi cette porte sinon c'est toi qui va manger une volée.
Je n'ai pas demandé, j'ai ordonné. Il ne rit plus. Il s'approche et déverrouille la porte grâce au sortilège ... . Mais le spectacle à lequel je m'attendais ne se produit pas. Estévan se cache du mieux qu'il se peut, aucune serviette n'est à sa portée. Il est plus que surpris. Encore la poignée de porte dans ma main, mon corps ne répond plus. Mon cerveau a beau envoyé un paquet de messages, celui-ci ne veut pas répondre.
Au bout d'un certain temps, qui m'a parut une éternité, je referme la porte en riant. Ma colère m'habite toujours mais je pourrais laisser tomber ma revanche. Je lui cris de se dépêcher à travers la porte en chêne. Dix minutes plus tard, j'ai enfin la salle de bain pour moi toute seule. Je déboutonne ma chemise et l'enlève. Je fais glisser ma jupe sur mes cuisses puis elle tombe par terre. Je sens une présence derrière moi. Je me retourne brutalement et il est là. Ses yeux gris sont pleins de désir, de fougue. Je me sens comme un animal pris au piège, devant mon agresseur. Il pose sa main dans mon dos, s'approche plus de moi, fais glisser sa main dans le bas de mon dos puis plus bas encore. Je le repousse. Je le bouscule même. Il semble tellement surpris qu'il bascule et se cogne contre la porte. Son regard est méchant, surpris et paniqué, mais surtout en colère. Ce qui ne me rassure pas du tout. Je me sens subitement gênée, j'avais complètement oubliée que j'étais en sous-vêtements! J'ai envie de lui crié dessus mais je garde mon sang froid et tiens compte de la décision que j'ai pris hier. Je mets une serviette autour de moi et va ouvrir la porte. Il sort, à contrecœur. Je referme la porte tout doucement et la verrouille cette fois-ci. J'accote mon oreille gauche sur la porte et essaie d'écouter.
« -Alors? Elle n'a rien voulu savoir?
-La ferme Fé! Je croyais que c'était dans la poche après notre soirée. Je ne comprends pas pourquoi elle m'a repousser. J'ai tellement eu l'impression d'y être enfin arrivé pourtant...
-Non mais à quoi tu t'attendais, imbécile? Mione, c'est une fille un peu coincée. Va falloir la séduire et la faire tomber amoureuse de toi si tu veux coucher avec elle.
-Je veux qu'elle tombe amoureuse de moi, pas seulement couché avec elle! Quand vas-tu finir par comprendre? »
Je me décolle de la porte et repense à tout ça une fois sous l'eau chaude. Après 1 minute je sens comme une vague d'eau tiède sur mon corps. Maintenant, c'est de l'eau glacée qui sort du tuyau. Pris de court, je laisse échappé un cri et arrête l'eau le plus vite possible. J'ai froid. Je tends la main hors de la douche pour atteindre une serviette. Comment se fait-il qu'il n'y ait déjà plus d'eau chaude? J'ouvre le rideau et tombe sur deux paires de yeux moqueurs et rieurs.
-Qu'est-ce que vous faites-là?
-On t'a entendu crié, on est venu voir ce qui se passait. Me répondit Fé, retenant un rire.
-Il ne reste plus d'eau chaude, c'est normal que j'aie crié! Vous voulez bien me laisser m'habiller?
-Pas de problème, laissa échapper Malefoy, en refermant la porte.
Voyons! Cette salle de bain porte malheur ou quoi? J'ai enfin finis de m'habiller, de me brosser les dents et de me peigner les cheveux. Je sors et descend prendre mon petit-déjeuner. Harry y est déjà. Je m'assois en face de lui. Il a la mine sombre. Quelque chose ne va pas. Il ne m'a pas encore regardé.
-Salut harry. Dis-je doucement.
Pas de réponse.
-Qu'est-ce qui ne va pas? Continuais-je encore plus doucement.
Toujours rien.
-Harry, répond moi! Dis-je normalement.
Il sursaute. On dirait qu'il s'aperçoit de ma présence pour la première fois. Je me sens un peu insulté. Je lui repose la question.
-Qu'est-ce qu'il y a? Répétais-je doucement.
-ho...rien de bien important...
-Je veux le savoir quand même!
-Non, tu n'as pas besoin de le savoir.
-Harry, tu peux tout me dire, tu sais.
-Je t'ai dit que c'était mieux que tu ne le saches pas.
Il part. Il me laisse là, perplexe. Je n'ose pas bouger, un peu choqué du comportement de harry. Une présence vient s'asseoir à mes côtés. Ginny est aussi perdue que Harry.
-Bon qu'est-ce qui ne va pas, toi?
-Moi? Rien. Alors, tu as bien dor... bien dormi?
Depuis quand Ginny béguetait-elle? Elle doit être bien anxieuse.
-J'ai bien dormi, merci. Mas toi, pourquoi es-tu aussi stressé?
-Moi? Je ne suis pas str...stressé. Qu'est-ce qui te fais cr...croire ça?
-Tu bégaies.
-Je suis si désolée...
-pourquoi?
-Mange, s'il te plait. Je n'ai pas le droit de t'en parler. C'est à lui de te le dire lorsqu'il y sera prêt. Tu ne peux pas savoir comment mon frère peut être imbécile des fois. Non, imbécile n'est pas le mot. Il n'y a pas de mot pour décrire son geste. Ho mais quel égoïste, il n'a vraiment pas pensée à toi. Comment vas-tu réagir? Ma pauvre Hermione.
-Je peux savoir se qui se passe? Qu'est-ce qu'il a fait Ron?
Ginny ouvrit grandement les yeux, ils étaient gros et exorbités. Elle avala sa bouchée de travers, se leva et partit sans dire un mot. Est-ce que je fais fuir le monde? Mais Ron a fait quelque chose lui, et je ferai tout pour savoir ce que c'est. Je mangeai rapidement, seule dans mon coin. Tout le monde autour de moi chuchote. On dirait qu'une rumeur se répand. Je ne sais pas laquelle. Je ne veux pas la connaître.
La journée a passée. Je n'ai pas vu Ron. Même pas aperçut sa silhouette au loin, ni son ombre monter péniblement les escaliers du hall. Mon regard c'est arrêté plusieurs fois sur sa place vide. Je ne sais pas où il est. On dirait que tout le monde le sait sauf moi. J'ai senti un regard sur moi tout au long de cette longue journée. Un regard froid et gris, sombre et colérique... Je suis une fois de plus couchée dans l'herbe, regardant les étoiles. Mon regard s'attarde sur une en particulier. On dirait qu'elle brille plus que les autres. Soudain, je vois qu'elle forme le menton de celui que j'aime...Elle s'efface et laisse place à une nouvelle image. Le visage de Suzan. Mes bras se tendent vers le ciel pour attraper cette constellation et la tordre pour qu'il ne reste que des poussières. Mais l'image s'efface à nouveau. Le visage de ma meilleure amie se dessine peu à peu. C'est un visage sombre, comme je n'en ai jamais vu auparavant. Ses lèvres bougent, elles me lancent un signal mais je n'ai le temps que de lire le dernier mot : Ron. Puis elle s'efface pour laisser cette petite étoile unique dans le ciel. Plus aucune constellation ne m'apparaît. Le ciel est soudainement très noir. Mais il n'y a pas que le ciel. Je suis couchée dans une pièce sombre, ma chambre. Mes yeux s'habituent peu à peu à la noirceur de la pièce. Une faible lueur se filtre entre mes rideaux. Je passe le revers de ma main sur mon front mouillé. Je mets mes pantoufles et ma robe de chambre. J'avance à la fenêtre, ouvre mes rideaux et vois la lune, encore ronde, mais décroissante. Elle est magnifique. Je regarde plus bas et vois le lac. Quelques vagues s'agitent, la calamar géant ne pas dormir. Mais soudain, elle s'agite encore plus. Je n'en crois pas mes yeux. Il est sorti de l'eau et marche à sa surface. Que fait-il là? Au beau milieu de la nuit. Je reconnais sa posture, sa démarche, sa chevelure rousse. Arrivé à la rive, il attend. Je ne sais pas quoi, mais il est arrêté au bord du lac et regarde à la place d'où il est sortit, quelques minutes plus tôt. Le lac s'agite à nouveau. Les vagues laissent place à une silhouette féminine de la même grandeur que Ron. Elle a un sac dans le dos. Le lac laisse place à une autre silhouette, encore une fille. Elle est beaucoup plus petite que l'autre, mais la même chevelure rousse que Ron. Qu'est-ce que Ginny fait là? Avec Ron et Suzan? Comment sont-ils sortis du lac? Je ne comprends pas. Je cris son nom mais il ne m'entend pas. J'ouvre la fenêtre et cris encore. Il me regarde mais ne m'écoute pas. Je cris plus fort, mais il disparaît de ma vue. Je ferme les yeux, je veux me réveiller. Mais soudainement, il est derrière moi. Il me secoue de toutes ses forces. Sa main me gifle la joue. Je ferme les yeux à nouveau puis les ouvres. Je suis encore dans ma chambre mais Ron à disparu, c'est Malefoy qui me tient par les bras. J'ai froid, la fenêtre est grande ouverte. Il semble soulagé. Il n'arrête pas de répéter : « merci, mon dieu que tu m'as fais peur! ». Drago me serre dans ses bras. J'étouffe mais il ne me lâche pas. Il a eu peur, ça c'est sûr. Puis il desserre son étreinte mais je me retrouve dans les bras de deux autres garçons. Fé et Estévan sont également soulagés de me voir.
-Quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe? Dis-je, la voix a moitié endormie.
-Mais qu'est-ce qui t'as pris? Tu nous a fais peur! Tu veux te tuer ou quoi?
-Pardon?
-Ce qu'il veut dire c'est que tu nous as réveillé en sursaut. On entendais quelqu'un crié puis on a réalisé que c'était toi. On a couru mas tu étais sur le point de te jeter par l fenêtre. Ça t'est déjà arrivé d'être somnambule? M'explique calmement Estévan.
-Quoi? Je ne suis pas somnambule!
-Et bien tu l'es maintenant! Répliqua Fé.
Je ne sais pas pourquoi mais je partis à pleurer. Les larmes coulaient abondamment. Je ne pouvais les arrêtés. Les garçons ne savaient pas quoi faire. Aucun ne voulait bougé, de peur de faire ce qu'il ne fallait pas. Finalement, Malefoy décida de partir. Fé me lança un dernier regard puis partit à son tour. Estévan, lui, ne se leva pas. Il resta assis sur mon lit jusqu'à ce que mes larmes cessèrent finalement de couler. Je m'assis en face de lui, le dévisageant.
-Pourquoi es-tu resté?
-Je ne sais pas. Peut-être parce que je m'inquiète pour toi et que je veux être là pour toi.
-Merci. C'est très gentil de ta part.
-Bon, est si tu me disais ce qui ne va pas?
Je commençai donc mon récit, dans les moindres détails. Il m'écouta sans dire un mot. Lorsque j'eu finis, il se leva et alla fermer la fenêtre. Je ne le lâchais pas des yeux. Attendant son verdict. Mais la seule chose qu'il fit me laissa sans voix. Il déposa un doux baiser sur le dessus de ma tête et se dirigea vers la porte.
-Qu'est-ce que tu fais?
-Je te laisse dormir et je vais en faire de même.
-Mais tu ne dis rien?
-La seule chose que je pourrais te dire c'est de régler tes problèmes uns à uns. Ne te laisse pas marcher sur les pieds. Exige une réponse. Bonne nuit.
Je resta bouche bée. Mais je ne dormis pas cette nuit là. Je faisais la liste des problèmes que j'avais à régler :
-Qu'y a-t-il entre Ron et Suzan?
-Qu'est-ce qu'a fait Ron?
-Qu'est-ce que j'éprouve pour Malefoy?
-Qu'est-ce que j'éprouve pour Ron?
-Quelle est cette rumeur que tout le monde connaît et que j'ignore?
J'irai au bout de chacun d'eux. Je réussirai à avoir les réponses à mes questions. Commençons par la personne problème ; Ron.
