Disclaimer….. tout le monde sait que c'est JKR qui a inventé tout le joli petit monde de Poudlard ! Par contre les P.O.U.F.S….. ce n'est pas d'elle ni à elle ! NA !
Spoiler :
on s'en fout !
Rating : Bof, on va dire T
car il n'y a pas de scène explicite… mais seulement du
gros et gras délire…. Amis de la poésie, au revoir,
vous n'êtes pas à la bonne adresse ! Retournez
aux Fables ou patientez jusqu'à la parution de En sortant de
Poudlard !
Encart publicitaire : Honneur aux copines et à moi sur FFWanky, côté déjanté du FFW, pour notre fic au titre évocateur… Les DSA : Dépendants du Sex Anonym. Allez plutôt la lire pour vous en faire une idée ! Lien à mon profil.
Cette grosse bêtise m'est venue à l'esprit ce soir… nous sommes le samedi 3 décembre 2005 et devinez ce qu'il avait à la télé sur TFI ? Je tiens à préciser que je ne regarde JAMAIS ce genre de « choses », mais j'étais invitée et la télévision était allumée chez mon hôte. A tout malheur une chose est bonne… J'ai par contre la douloureuse mission de vous apprendre que le OS est mort dans l'œuf. Ce ne sera pas même un two-shot, mais une fic à chapitres. Pas trop j'espère !
Et je tiens à remercier, par ordre alphabétique, Amducias, Ayla (ma bêta d'amoureuuh de VchercheF), Fanette31 ( ma bêta d'amoureuuuh de Miss Poud') et Silmaril666 de m'avoir laissée utiliser leur pseudo et leur webidentity pour les délires de cette fic… les pôvs…
Les RAR sont en ligne sur mon LJ Zazaone RAR normalement dans les 24 heures qui suivent la rédaction de la review. Lien à mon profil. C'est pas beau le progrès !
Bonne lecture j'espère !
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Oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&ooooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&ooo&
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Miss
Poudlard
chapitre DEUX
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Aucun des professeurs n'avaient réussi à dépasser cette deuxième épreuve.
Qu'allait-il advenir des autres concurrentes ? Qui sera élue Miss Poudlard ? Dumbledore réussira-t-il à détourner l'argent récolté ? Comment fait-il pour tenir sans bonbons au citron ?
La grande Zaza s'enfuit à toute vitesse poursuivie par la meute des persos en furie, surtout ceux qui allaient devoir attendre en maillot de bain au mois de décembre qu'elle reprenne son clavier.
…L'auteuse amochée refaisait son pansement sur la pommette gauche, repassait du Doudouloris sur sa fesse droite, de la Pafine sous son sein gauche contre la brûlure d'un sort mal ajusté… Mais euh ! Vous voulez regarder ailleurs ! … L'auteuse en détresse s'assit à nouveau devant son clavier sous la menace des baguettes brandies (hélas ! uniquement les baguettes !) par les persos, certains ressemblant de plus en plus à des schtroumpfs grelottants (l'effet maillot de bain au mois de décembre). Mais la menace la plus terrible était représentée par la serpillière que tendait Rusard. Un seul coup entre les deux yeux, et c'était la salmonellose assurée.
Et c'est ainsi que l'épreuve numéro deux, le défilé en maillot de bain se poursuivit.
Les premières à apparaître après le fiasco professoral étaient les presque courageuses Serdaigles. Entre les rideaux du fond de l'estrade dépassait la serpillière qui les avait poussées à avancer… Elles se serraient toutes les trois l'une contre l'autre. Le public reconnut facilement l'attrapeuse vedette de l'équipe de Quidditch de Serdaigle, Cho Chang-la-Fontaine… aucun rapport avec le fabuliste cependant, mais plutôt avec les vagues cousines des vespasiennes. Des larmes commençaient à poindre aux coins de ses grands yeux écarquillés d'appréhension. Sa démarche en devenait mécanique et avancer les pieds en dedans n'a jamais mis la plastique de quiconque en valeur.
Silmaril qui avançait à ses côtés, la voyant le dos voûté et les larmes prêtes à inonder l'estrade, hésita entre la serpillière de Rusard et le coup de coude dans les côtes de l'éplorée perpétuelle. Il fallait préserver leurs chances. A Miss Grandes Eaux, elle gagnait haut la main ! Sans doute pour s'harmoniser à la couleur de ses larmes prévisibles, elle avait choisi un maillot de bain bleu ciel à reflets argentés… Charmant… sans la trace d'humidité placée plus bas… Problème urinaire… Il fallait bien que toute cette humidité contenue ressorte quelque part… Si ce n'était par les yeux… Les juges lui octroyèrent des notes comprises entre quatre et six par pitié. Sauf nos deux grognons de sévices… (pardon, lape-suce très révélateur…. ). Le professeur Rogue ne décroisa pas les bras. Le professeur MacGonagall avait tracé une bonne fois pour toute un zéro sur son ardoise et ne comptait pas l'effacer. Au fur et à mesure des passages, elle l'avait agrémenté de deux sourcils froncés surmontant des yeux rageurs, ainsi que d'une mince bouche tirant une très longue et large langue. Heureusement pour les concurrentes, il ne lui restait pas assez de place de chaque côté du zéro sur l'ardoise pour ajouter deux petits bras maigrichon dont l'un d'entre eux aurait présenté un doigt très significatif…
Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, nos professeurs boudaient… Rogue ne vit même pas la fuite de Cho, encore en larmes pour changer. Les deux autres élèves de Serdaigle, Silmaril et Ayla restèrent seules, plantées sur le podium, ne sachant que faire malgré la musique entraînante. Un sentiment de malaise s'installa, et un brouhaha confus parvint du public. Les juges s'entre regardèrent étonnés. Personne ne semblaient les connaître. Pourtant, elles étaient inscrites toutes deux en septième année à Serdaigle. Elles étaient arrivées depuis peu de France, bénéficiant d'un programme d'échange d'élèves entre écoles de sorcellerie, le programme Ratatimus. Il n'y a pas deux semaines qu'elles étaient à Poudlard et peu d'enseignants avaient pour l'instant bénéficié de leur présence car elles passaient leur temps à se perdre dans le labyrinthe des couloirs. Elles n'avaient suivi que deux cours, ceux de potions, les préférés d'Ayla prête à camper toute la nuit devant la porte de la classe pour ne pas le louper, et ceux de DADA. Silmaril aurait préféré un bisou de Greyback plutôt que de manquer les travaux pratiques du professeur Lupin.
Elles avaient dormi une nuit avec Peeves, ne pouvant retrouver l'entrée de leur dortoir. Ce seraient-elles souvenues du mot de passe ? C'était encore une autre histoire… Pénurie de neurones….
L'auteuse écarta ses ravissants doigts longs et fins (pratique pour se curer le nez) du clavier pour réfléchir… Penser à écrire la fic « A la recherche du neurone perdu ». Pas besoin de préciser le propriétaire. De toute façon, elles se le partageaient… Le public présent pensa unanimement que la Zaza allait retrouver une forme olympique à s'enfuir aussi vite devant les persos furieux…
Heureusement, le neurone d'Ayla et Silmaril ne leur permit pas de réagir suffisamment vite. Il ne les handicapa pourtant guère lorsqu'elles aperçurent là, devant elles, à leurs pieds, le jury. Leur neurone encore valide pour quelques instants seulement leur permit de reconnaître les deux professeurs tant convoités, fantasmés, hantant leurs rêves érotiques nuit après nuit. Une brève et étincelante lueur d'intelligence traversa leurs yeux lorsqu'elles tournèrent rapidement la tête l'une vers l'autre. Dans la seconde qui suivit, elles exécutèrent les plus parfaits plongeons synchronisés carpés jambes écartées, avec atterrissage sur les genoux de leur prof tant désiré.
Elles furent sur l'instant éliminées. Ayla, posée sur les cuisses de Snape, reçut même un coup d'ardoise bien senti sur le crâne en guise de notation. Lupin aurait été plus galant s'il n'avait été aussi surpris. Il se releva presque instantanément sous le choc. Silmaril glissa jusqu'au sol où elle s'écrasa les jambes en l'air, telle une laitue pas fraîche.
Les Serdaigles étaient toutes éliminées, l'intelligence n'étant que de peu d'utilité dans ce type de concours.
Vinrent ensuite les Gryffondors, marchant d'un pas déterminé. Elles ne respectaient pas le rythme de la musique, mais qu'importe. Ginny, sa longue chevelure cuivrée étincelant au soleil, et Hermione venaient devant. Leur maillot de bain, d'une nuance de jaune pour Mione, vermeil rehaussant encore l'éclat de ses cheveux pour Ginny, moulaient leurs formes qui n'avaient plus rien d'adolescentes. Parvati fermait la marche, essayant de ralentir celles qui menaient un train d'enfer. Il faut dire qu'Hermione avait été particulièrement difficile à convaincre. Seule une dispute singulièrement virulente avec Malfoy sous l'œil goguenard de leur professeur de potions l'avait convaincue de participer. Ils semblaient mettre autant en doute son sex appeal que son intelligence ! Ils allaient voir ce qu'ils allaient voir ! Elle courrait presque pour affronter l'un de ces impudents.
Arrivant devant les juges et apercevant le co responsable de sa présence à cette ridicule manifestation, elle ferma les yeux deux secondes pour raffermir son courage, bomba le torse, se redressa de toute sa hauteur et cambra la taille, un regard effronté et déterminé dans les yeux. Toutes trois se placèrent pour se présenter sous leur meilleure profil, arborant des sourires plus charmants les uns que les autres. La foule manifesta son appréciation du charmant tableau par divers cris d'animaux dont le plus fréquent était bien connu de Lupin.
Elles se séparèrent pour venir saluer à tour de rôle les membres du jury jetant, l'une une œillade, l'autre une langue polissonne entre les lèvres pulpeuses, la dernière une bretelle glissant sur la rondeur de l'épaule. Et pour affoler encore davantage tous les mâles présents, elles avaient vaporisé sur leur corps un mélange d'huile et d'eau pour donner l'illusion de sortir d'une douche que plus d'un aurait souhaité partager.
Le résultat fut à la hauteur de leur espérance. Le professeur Flitwick faillit tomber de son escabeau tant il brandissait avec énergie son ardoise. A chaque fois apparut la note maximum. Un sort de Wingardium Leviosa avait atteint une infime partie de son être, et il en était heureux et confus tout à la fois. Tous les professeurs s'enthousiasmèrent pour les aguichantes Gryffondors… Tous ? Non. Deux irréductibles profs grognons résistaient envers et contre toutes les envahisseuses de podium. Minerva fixait le vide, droit devant elle, feignant d'ignorer qu'elles appartenaient à sa maison. Severus boudait tout en lorgnant en douce la plastique irréprochable de ses élèves détestées, surtout une ! Et dire qu'elle était là à le narguer. Si elle croyait qu'il n'avait pas remarqué son petit manège avec sa langue… Certaines pensées ont des effets secondaires contraires à ceux souhaités ; le professeur Rogue n'échappa point à cette règle. Son teint prit quelques rougeurs que certains attribuèrent, à tort, à de la fureur. Dumbledore ne s'y trompa pas et adressa une regard goguenard à son prof grognon pris en flagrant délit de lubricité.
Mais la sélection n'était pas finie ! Et si toutes les Gryffondors étaient retenues, en seraient-ils de même pour les autres concurrentes ? Car il restait trois groupes : les Serpentards, les Poufsouffles et les anciennes. Attention, par anciennes, il n'était pas question de désigner des antiquités ou quelques momies desséchées du type de MacGonagall. ….
– Dame Zazaone, intervint à cet instant Dumbledore soucieux, je ne saurais que trop vous conseiller d'éviter ce genre de commentaires si vous tenez à achever l'écriture de cette fic dans cette vie. Sinon, c'est vous qui risquez de l'être, ma chère, achevée, par un sort ou à coups d'ardoises.
– Elle va nous enquiquiner longtemps ? s'énerva Gilderoy, je dois repasser chez mon coiffeur et ma manucure avant de retourner à Sainte-Mangouste, moi. Je n'ai pas que cela à faire !
- Sans compter que les petites vont prendre froid à attendre à tout bout de champ que l'autrice se décide à poursuivre, ajouta Flitwick.
Il escomptait sans doute les réchauffer avec son bout, en attendant…
-
Albus ! Elle recommence !
piailla le minuscule professeur outré par l'annonce de cette
évidence.
Et elle en rajoute une couche !
– Ne vous énervez pas ainsi, le réconforta le directeur, elle a les crocs, c'est l'heure. Donnez-lui quelques carottes et elle en fera bon usage. N'oubliez pas l'oignon.
A ces mots, tous les profs pouffèrent de rire, postillonnant généreusement alentours. L'auteuse, le feu aux joues (et pas ailleurs, non !) prit les légumes susmentionnés (et non, là, ça ne s'écrit pas autrement, na !) et partit dans la cuisine préparer un délicieux repas rien que pour son zome et pour elle, laissant les persos se ronger les ongles de dépit en guise de repas.
Un ange passa, dans l'attente générale, pourchassé par une bande de sombrals affamés eux aussi. Le directeur profita de cette interruption dînatoire pour conjurer la buvette et autres collations. Il se frottait les mains d'anticipation. A lui gallions, noises, mornilles et sucreries convoitées ! Il adressa un clin d'œil complice à l'auteuse qui n'en demandait pas tant tandis qu'elle faisait blondir son oignon… Précisons pour les néophytes culinaires, que c'est un terme de cuisine (pas une obscénité !).
L'histoire put reprendre une fois tout ce beau monde sustenté … et l'auteuse intègre refusa, dans un élan de pruderie inhabituelle chez elle, d'écrire le jeu de mots osé que lui soufflait Minerva MacGonagall à l'oreille… sustenté en deux mots pour celles qui n'auraient pas compris. Vexée, elle retourna s'asseoir avec son ardoise en main, se promettant d'assommer quelqu'un avec avant la fin du concours. Gilderoy introduisit les coccurentes suivantes…. Et l'autrice menaça trois lectrices aux idées vraiment trop mal placées ! Non ! pas de jeu de mots là encore !
Malgré toutes ces distractions, les Serpentardes se présentèrent sur scène. Cette fois-ci, juges et public se grattèrent la tête et autres lieux capillo-habités. Certes, les élèves de cette maison n'avaient jamais vraiment été réputés pour leur intelligence ! Mais de là à confondre un concours de beauté avec un de Carnaval… il y avait une différence ombragesque ! Les deux premières se tenaient la main tout en avançant lentement, on aurait presque pu dire lascivement. Leur accoutrement détonait de leur attitude… Le directeur, lors de la rédaction du règlement du concours avait bien précisé que la deuxième présentation se faisait en maillot de bain. Il avait juste omis de préciser de quelle année devait dater ces derniers.
Or, ceux que portaient Pansy Parkinson et Daphné Greengrass n'étaient pas sans rappeler les folles baigneuses de Plymouth, durant les années folles. Si, si, je vous assure ! Les rayures les apparentaient aux tenues des prisonniers d'Azkaban et leur longueur à la mode de la Prohibition ! Et pour pousser encore plus loin le similitude avec un déguisementl, elles portaient toutes trois un loup. Non, elles n'étaient pas membres de la SPA, Soutien aux Poilus Aurphelins.
Comment aurphelin ne s'écrit pas comme cela ? Mais, nous sommes dans le monde magique d'Harry Potter où le moyen de transport usuel est le balai… Ça vous arrive souvent d'aller en balai à l'école, vous ? L'autrice vous assure qu'on risque de vous fournir un autre moyen de transport tout blanc avec une croix rouge, et une jolie veste avec un boutonnage dans le dos avant la fin de la semaine ! Donc, une histoire où un vieux godillot sert de moyen de transport collectif permet quelques liberté avec l'ortogaffe.
Mais retournez plutôt à la fic au lieu de saisir votre p'tit Bob… Donc, nos trois Serpentardes déguisées arrivèrent au niveau du jury. La troisième, marchant en retrait, se dissimulait derrière une grand peignoir dont la capuche masquait en partie le visage. Seules des mèches d'un blond cendré et de minces lèvres rouges étaient parfaitement visibles. Cependant, l'ensemble général des traits, la silhouette, les longs doigts fins montraient une élégance racée. Dans le secteur des Gryffondor, un certain Survivant ne peut s'empêcher d'admirer l'originalité et la prestance de cette inconnue. Ni de formes sur gonflées, ni de déhanchements vulgaires ne venaient troubler l'élégance. Voilà qui était tout à fait à son goût. Il n'avait rien à reprocher à Ginny ou Hermione, mais il préféra, et de loin, cette concurrente entourée de mystère.
Les juges étaient perplexes. Devaient-ils éliminer ces candidates pour non respect du règlement ou les noter quand même ? Dumbledore se saisit des soixante-neuf rouleaux de parchemins du règlement et les éplucha rapidement.
L'auteuse lui tendit son épluche-légumes pour qu'il aille plus vite mais il déclina l'offre. Pendant ce temps, la directrice de Gryffondor narguait le directeur de Serpentard. Ces élèves à elles, au moins, ne s'étaient pas ridiculisées et avaient passé haut la main l'épreuve. Le professeur Snape aurait bien, lui aussi, placé haut sa main, mais plutôt sur la joue de sa consoeur, mot qu'il avait très envie que l'auteuse écrive de façon détachée. Non mais euh ! Depuis quand les persos prennent-ils des libertés orthographiques !
- Depuis que Dame Zaza en prend elle-même, répondit sobrement Dumbledore, toujours occupé à rechercher le passage du règlement permettant de savoir quoi faire.
– Aurphelin… Je n'en attendais pas moins de votre manque d'imagination, renchérit le maître des potions.
Mais uniquement des potions, faudrait pas l'oublier.
– Et sévyces, rappela MacGonagall.
– Et lape-suce, ajouta Flitwick.
- Cette façon ridicule d'affubler des élèves ne pouvait évidemment pas arriver aux Gryffondors, mais à celles de ma maison ! Je vous assure Albus, l'auteuse est de partie pris ! Le concours est truqué. Les dés sont pipés.
– PPPFFUUU, postillonna généreusement Flitwick du haut de son échelle, au point que Dumbledore dut ouvrir son parapluie pour que les parchemins ne soient pas gâtés. Malheureusement, les dés ne le sont pas plus que le reste ! arriva à articuler le demi prof entre deux rires.
- Oh vous ! s'insurgea Minerva-la-Prude-en-Public (seulement en public…), vous pouvez donner la main à l'auteuse avec votre esprit salace ! Pas moyen que les évènements se passent sérieusement avec vous deux !
- Ce n'est pas moi qui est dessiné un bonhomme tirant la langue sur mon ardoise, la railla Severus.
– C'est pas bientôt fini ! râlèrent les conccurentes qui commençaient à se frigorifier sur le podium. On se les caille dur, ajouta la troisième.
A ces mots, le professeur Snape ne se sentit plus de courroux et pour montrer sa mâle voix, ouvrit un large bec, montrant son râtelier jaunâtre. A cette vision, Gilderoy Lockart que tout le monde avait oublié, tourna de l'œil. Rusard le poussa hors de la scène à coups de serpillière dans l'indifférence générale. Les Serpentardes, stupéfixées par la vision et l'odeur émanant de leur directeur de maison, attendirent sans broncher. Bin vous pensiez que les dents de Snape étaient jaunes à cause du tabac à chiquer ou de l'abus de bonbons au citron ? Pas du tout ! Il cherchait depuis des années la formule miracle pour le dentifrice hebdomadaire, mais jusqu'à présent, en vain.
Enfin le directeur avait trouvé. Il rabaissa ses éternelles lunettes en demi-lune et annonça que leur accoutrement pouvait être accepté, ce qui éviterait que MacGonagall et Snape tentent de s'étriper en public. Cette dernière se contenta de mitrailler du regard son collègue lorsque celui-ci plaça un 1 devant le zéro de son ardoise… Encore une fois, il affichait sa partialité. Malgré ou grâce à son aide, seules Pansy et la mystérieuse blonde encapuchonnée réussirent à passer l'épreuve. Miss Greengrass fut éjectée.
L'avant-dernier groupe, celui de Poufsouffle, se présenta rapidement. Ce n'est pas sans de nombreux frissons que leurs anciens professeurs le virent s'avancer. Il faut dire que la maison des Poufsouffles avait eu beaucoup de mal à recruter des candidates. Il avait fallu ratisser plus large.
Une dérogation avait été octroyée à deux ex-élèves : Fanette et Amducias. Elles avaient profité comme Silmaril et Ayla, du programme d'échange. Etant donné la taille d'Amducias, de méchantes langues avaient surnommé le programme Rataminus. Mais elle n'en avait cure. Son physique éveillait facilement la jalousie de ses condisciples féminines. Les jeunes sorciers, eux, l'avaient appelée la Milla Jojobitch-de-l'autre-côté-du-Manche. Elle était accompagnée de son ombre, son alter ego, Fanette qui attirait peut-être un peu moins les regards par son physique, mais beaucoup par son esprit, qu'elle avait fort mal tourné.
L'une était passée maître dans les gestes et positions infâmes, l'autre dans les propos. C'est pourquoi elles s'étaient fait virer avant la fin de l'année, à la demande de leur directrice et malgré le soutien de certains professeurs masculins, Flitwick entre autres. Pour une fois qu'il y avait quelqu'un de potable à sa taille…. Et qui n'avait froid ni aux yeux ni au reste en plus !
Elles avaient décidé de représenter fièrement leur pays. Amducias était vêtue d'un maillot bleu blanc rouge rayé verticalement échancré et décolleté. En fait, très échancré et très décolleté… Chaque bande de couleur était séparée de la voisine par un espace plus ou moins grand de vide, sauf à des endroits très stratégiques. Il fallait sauvegarder la réputation nationale du bon goût, que diantre ! Les multiplettes des jumeaux montrèrent des signes de surchauffe. Beaucoup de… choses indiquèrent également une su-bite hausse ….. de température.
Fanette n'avait pas eu les scrupules de sa complice. Son maillot de bain n'avait rien de remarquable, un Ras-sur-elle quelconque. Ce n'est pas ce qui attirait les regards, masculins comme féminins. Si les langues et autres chose s'étaient étirées du côté des sorciers à la vue des formes dévoilées d'Amducias, tout reprenait sa place à la façon d'un escargot dans sa coquille, à la vision de Fanette. Pourtant elle aussi représentait indubitablement son pays. On le comprenait immédiatement en apercevant le béret dont elle était coiffée, et la boîte de camembert accompagnée d'un vol de mouches encore vivantes malgré le fumet du fromage. Et sous son bras, ce n'était pas une batte de Baiseball qui dépassait comme le crurent à tort certains dans un premier temps. Non. C'était l'incontournable baguette.
Baguette de pain, voyons, quarante-cinq centimètres de long, contenant une ficelle du saucisson qu'elle avait dévoré il y a bien longtemps déjà. L'objet au potentiel magique douteux était bien carré sous son aisselle poilue et transpirante.
Le professeur Snape avait, plus vif que l'Eclair de Feu du Survivant, remis les larges lunettes de soleil de Trelawney. MacGonagall se cachait les yeux derrière son ardoise. Dumbledore jeta quelques gouttes de polynectar sur un bonbon à la camomille qu'il avait volé dans le bureau de Severus (1). Instantanément, la sucrerie calmante se transforma en sucette au citron. La situation était rendue critique par le manque trop important, et l'accroc au saccharose lemoneux n'avait cure de dévoiler son secret. Y'avait urgence ! Et puis, de toute façon, personne ne l'avait vu hormis l'auteuse et les lectrices. Il saurait monnayer leur silence.
La mâchoire inférieure de Flitwick était tellement pendante qu'on pouvait voir toutes les attaches de son dentier. Quant à Lupin, il cherchait frénétiquement une poche dans laquelle vomir, mais en vain. Il dut se résoudre à utiliser le sac à main de sa voisine, Minerva. Seul Rusard semblait intéressé par le spectacle qu'offrait Fanette. Il pensait avoir afin découvert le moyen infaillible de chasser définitivement Peeves de Poudlard : le claquos de Fanette, et tant pis pour les quelques inconvénients olfactifs.
Pendant qu'elles inspiraient des pensées contradictoires aux personnes présentes, nos P.O.U.F.S. (2) s'avançaient, se déhanchant sur les paroles d'une Marseillaise revue et corrigée par les bons soins pervers d'Amducias (3). Elles commirent une erreur stratégique. Fanette fut la première à passer à l'abat… notation. Lorsqu'elle commença à lire sur les ardoises les zéros suivis (et non précédés) d'un un dans le meilleur des cas, son sang ne fit qu'un tour. Même Severus Snape, le professeur qu'elle préférait, l'avait trahi. Elle aimait pourtant tout de lui. Rien, de la tête aux pieds en passant par la baguette, ne la rebutait ; pas même ses cheveux graisseux. Et pourtant il lui avait collé un zéro pointé. Brandissant sa boîte de camembert, elle menaça de l'ouvrir et de lui écraser le contenu sur son long nez si lui, ainsi que ses collègues, ne revenaient pas sur leur notation inique.
Il blémit. Lupin expulsa le peu de
nourriture qui lui restait dans l'estomac. Flitwick tourna de l'œil
et tomba dans les bras de Minerva qui sut se contenter de ce que le
ciel lui envoyait…
Dumbledore faillit avaler sa sucette, bâton
compris. Seul Rusard apprécia le stratagème.
Heureusement
Maugrey veillait au grain et il eut vite fait de transformer la
Fanette en fouine pour mieux l'expulser, elle et ses puanteurs.
Tout le monde applaudit sauf Amducias, fidèle amie. Elle ne
put même pas aller la consoler car les notes qu'elle obtint
la propulsèrent dans la troisième partie du concours.
Une de plus d'expulsée !
Scrimgeour bailla en regardant le sablier qui lui servait de montre accroché à son poignet. Plus qu'un groupe. Fort égoïstement, il espéra que toutes les concurrentes le composant seraient promptement éliminées. Il se trompait lourdement.
Elles avancèrent d'abord toutes les trois de front, les trois anciennes. Si les Gryffondors, puis Amducias avaient bien relevé la température ambiante, ce fut la canicule qui s'installa à ce moment dans bien des boxers et autres caleçons. Que dire ? Toutes les trois rivalisaient de beauté. A la demande d'Angelina Johnson qui finit par devancer les deux autres, Rusard avait remis la musique jazzy. D'une démarche dansante, sur ses petits pieds nus et parée de son maillot deux pièces exotique effrangé, la sombre beauté s'avança jusqu'au juges. Ils levaient certainement quelque chose, mais pas l'ardoise qu'ils avaient en main. Ils étaient presque tous trop distrait par l'ex Gryffondor. Seuls nos deux grognons persévéraient dans leur attitude. Angelina n'attendit pas la confirmation de sa sélection pour afficher un sourire d'une blancheur telle, qu'il était évident que Snape ne l'avait pas utilisée comme cobaye pour son dentifrice.
Se présenta ensuite une inconnue, méconnaissable derrière le masque de cuir noir qui cachait le haut de son visage et sa chevelure. Seuls ses yeux immenses soulignés au khol et les lèvres pulpeuses et purpurines qu'elle se lèchait étaient nettement visibles. Ainsi qu'une grande partie de son corps. Ses cuissardes à hauts talons étaient la pièce la plus couvrante de sa tenue car, ce n'était assurément pas le maillot semblant fait de bandes de cuir rouges et noirs entrecroisées et entrelacées qui la couvraient le plus. Son sourire était ironique et se voulait dominateur envers tous ces mâles en train de baver devant elle. Les premières multiplettes commencèrent à péter. Des braguettes sans doute aussi mais il n'y eut pas de réclamations pour ces dernières.
Ce n'était pas le cas des yeux de professeur MacGonagall. Albus lui avait interdit de concourir, il lui avait interdit sous prétexte que ses tenues seraient indécentes et qu'elle devait conserver son intégrité morale et professorale. S'il savait où il pouvait se la carrer son intégrité morale ! Son regard le lui expliquait clairement. Elle réussit l'exploit de faire rougir le vieil homme. Sa récompense ne fut pas des moindres : le regard et un hochement de tête appréciateur de son rival, le professeur Snape. Un mince sourire étira les lèvres de Minerva. Après tout, la journée n'était pas si infecte que cela….
La mystérieuse dominatrice acceptée sous les sifflets admiratifs (pour ceux qui avait encore du souffle) la dernière candidate s'avança sous les applaudissements.
La plupart avait reconnu à la chevelure rose soutenu la sympathique Nymphadora Tonks. Il lui avait semblé que passer la dernière n'était pas un si mauvais choix, ce en quoi elle ne se trompait pas. Elle avançait doucement, presque timidement, les yeux rivés au sol et légèrement rougissante des réactions enthousiastes qu'elle provoquait. Elle et Dame Zazaone avaient fomenté leur coup. Sa tenue tenait à la fois du maillot et du déguisement. Elle aussi portait des bottes mais courtes et sans talons et surtout, recouvertes entièrement de fourrure d'un joli gris louvet. Le maillot deux pièces semblait fait de la même matière et n'aurait pas paru incongru sur Mme Pierrafeu. Ses longues mitaines et le sert tête toujours en poils, finissaient harmonieusement l'ensemble. Miss Age des cavernes semblait s'être invitée à ce concours.
Tous ceux qui la connaissaient savait à qui Zaza et Tonks avaient pensé en choisissant ce costume. En auraient-ils eu le moindre doute que la rougeur ayant envahie le visage de Remus Lupin leur en aurait ôté les derniers. Il avait tout du loup de Tex Avery, de la langue aux yeux. Et il n'était pas le seul. Même Severus et Minerva abandonnèrent pour quelques secondes leur air bougon pour afficher d'un côté un léger sourire et un acquiescement approbateur, de l'autre une bouche légèrement ouverte laissant couler un mince filet de bave. Dumbledore était trop absorbé encore une fois à ne pas avaler sa sucette magiquement modifiée pour durer longtemps, pour railler son professeur.
La sélection de Tonks fut incontestable et elle fit un clin d'œil aguicheur à l'homme qui hantait ses rêves, avant de s'en retourner vers les coulisses. Il sourit bêtement comme seuls les mâles amoureux savent le faire, sourire qui se figea baveusement. Le demi-tour de Tonks provoqua le plus grand embouteillage qu'aient connu les urgences de Sainte-Mangouste depuis la dernière bataille contre Voldemort. Si le devant était aguichant, le dos était un concentré de Viagra ambulant, mouvant langoureusement les hanches. Le bas n'était qu'un string fourré et chacun put apprécier les formes rebondies et joliment musclées de la jeune femme. Le professeur MacGonagall profita de l'état d'hébétude des hommes pour se venger en cassant son ardoise sur la tête de Dumbledore, avant de partir là où les dames disent qu'elles se repoudrent le nez. Il put ainsi sortir de sa transe et annoncer d'une voix enrouée les résultats de cette deuxième épreuve. Etaient sélectionnées :
- Les trois Gryffondores : Ginny Weasley (hurlements dans une partie des tribunes fortement envahies par des rouquins), Hermione Granger et Parvati Patil.
– Amducias seule survivante de Poufsouffle.
– Deux Serpentardes : Pansy Parkinson et une mystérieuse blonde.
– Les trois anciennes : la torride Angelina Johnson, l'audacieuse dominatrice et la sensuelle Nymphadora Tonks.
Neufs jeunes filles ou femmes, et il ne devait en rester qu'une. La troisième ou dernière épreuve, celle en robe de soir, permettrait de l'élire. Mais un rude problème se posait à nouveau…..
« Mais qu'est-ce que vous êtes encore en train de nous inventer ? s'irrita Dumbledore. Pondez-nous rapidement une fin que je puisse récolter mes gallions ! »
L'auteuse baissa honteusement la tête avant de lancer un S.O.S. à ses fidèles lectrices/lecteurs. En effet, elle sèchait lamentablement sur les questions à poser aux candidates. Et si elle ne voulait pas se faire écharper, avadadedavrariser ou étriper par ses persos, il devenait urgent de l'aider !
Alors, siouplait, vous auriez pas des p'tites idées ? Plus vite j'en aurai et plus vite je pourrai écrire le chapitre 3 ! En attendant, chapitre 16 de V cherche F en vue ! les RAR du chapitre 15 sont faites par Rogue et Dumbledore et en ligne depuis longtemps !
(1) Cf Petits tracas de vie quotidienne d'un moldu d'une certaine Fanette31… Allez les lire, c'est hilarant !
(2) pour comprendre le sens de ces initiales, allez voir le profil de FFWanky !
(3) Perversions musicales sur Severus Snape, regroupe des détournements de chansons par Amducias et Fanette31 sous le compte de cette dernière.
