Disclaimer….. tout le monde sait que c'est JKR qui a inventé tout le joli petit monde de Poudlard ! Par contre les P.O.U.F.S….. ce n'est pas d'elle ni à elle ! NA !

Spoiler : on s'en fout !
Rating : Bof, on va dire T car il n'y a pas de scène explicite… mais seulement du gros et gras délire…. Amis de la poésie, au revoir, vous n'êtes pas à la bonne adresse ! Retournez aux Fables ou allez lire En sortant de Poudlard !

Et je tiens à remercier Fanette31 pour avoir donné de son précieux temps pour intelligea-reader ce chap également, sans le massacrer malgré ce que je lui ai fait subir au chap précédent…
Je tiens également à remercier mes lecteurs pour leur patience. Si vous allez faire un tour de temps en temps sur mon LJ, vous savez que j'ai subi le syndrome de la page blanche pendant près de 3 semaines…. J'essayais pourtant, mais rien de bon ne venait. Cette période semble finie….YOUPI ! Et le chap 4, qui sera le dernier, est déjà attaqué !

Les RAR sont en ligne sur mon LJ Zazaone RAR normalement dans les 24 à 48 heures qui suivent la rédaction de la review. Lien à mon profil. C'est pas beau le progrès ! Et qui plus est, vous êtes prévenu par reply dès la parution de la RAR… Mieux que FFnet !

Encart publicitaire : Feagalaxia (tel est son nom) a eu l'idée rocambolesque d'écrire un délice de délire... Elle va arriver à rendre Severus sage femme si ça continue. Quelle heureuse femme bénéficiera des mains si douces de notre maître préféré ?
Mais ce n'est pas possible qu'il accepte de faire ça à une femme, pensez vous...
Et d'abord, vous avez tout faux ! Car la fic s'appelle : Merlin ! je suis enceint !
Ne cherchez pas, je n'ai pas oublié le E au dernier mot...
Elle commet encore quelques hispanisme dans son écriture mais ceci devrait disparaître avec le prochain updated, vue qu'elle s'est trouvée une bêta ... de choc ! (lol gare aux chevilles)

Bonne lecture j'espère !


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Miss Poudlard

chapitre TROIS


Sur les neufs jeunes filles ou femmes, il ne devait en rester qu'une. La troisième et dernière épreuve, celle en robe de soir, permettrait de l'élire. Mais un rude problème se posait à nouveau…..

« Mais qu'est-ce que vous êtes encore en train de nous inventer ? s'irrita Dumbledore. Pondez-nous rapidement une fin que je puisse récolter mes gallions ! »

L'auteuse baissa honteusement la tête avant de lancer un S.O.S. à ses fidèles lectrices/lecteurs. En effet, elle sèchait lamentablement sur les questions à poser aux candidates. Et si elle ne voulait pas se faire écharper, avadadedavrariser ou étriper par ses persos, il devenait urgent de l'aider !

Craignant que cette fic et d'autres ne trouvent jamais de fin du fait de la mort prématurée de la pourtant si talentueuse autrice, les lecteurs répondirent à la pelle à l'appel.

Dame Zaza adressa un ferme avertissement à Flitwick dont elle voyait les yeux moqueurs : professeur Flitwick ne songez pas un seul instant à remettre mes qualités en doute si vous ne tenez pas à vous retrouver sur le podium en sous-vêtement, ou pire, avec ceux de Dumbledore….

– Vous n'êtes décidément pas raisonnable pour deux mornilles, Dame Zaza. J'ai quelque tendresse pour vous, mais je vous réitère mes conseils de prudence et de modération sur l'utilisation de vos apartés. Le mieux serait de n'en écrire aucun, conseilla Dumbledore.

– Ce qui ne manquera nullement à cette histoire d'une stupidité navrante et sans queue ni tête, ajouta le sombre et râleur professeur de potions qui semblait dépourvu de ces deux attributs….

Mais prudemment l'auteuse se contint. Pourtant, elle tenait tant à remercier ses lecteurs qui l'avaient soutenue moralement dans cette dure épreuve. Elle était particulièrement touchée par toutes les réponses. Ainsi la fic put reprendre.

– Le moins qu'on puisse dire c'est que ça urge, s'impatienta Rusard qui en avait par dessus la moumoute de tenter de retenir le professeur Snape de sauter sur la pauvre Zaza qui, pourtant, ne demandait que cela.

– Lâchez-moi ! Lâchez-moi immédiatement ! Je vous dis que les sorts impardonnables lancés depuis ce monde vers l'autre ne sont pas comptabilisés ! s'énervait-il en tentant de se dégager de la poigne de Rusard et des griffes de sa chatte, plantées dans le bas de son pantalon. Heureusement pour l'animal, le lancer de chat n'était pas inscrit au programme des réjouissances. Et voyant encore une fois les candidates virer de couleur sous l'effet du froid, l'autrice se décida à reprendre le fil de son histoire.

– Il était temps, pensa Hermione en claquant des dents.

Dumbledore monta prestement sur la scène et, appliquant sa baguette contre sa gorge, prononça le rituel Sonorus afin d'être entendu de tous.

– Dommage qu'il ne pointe pas sa baguette sur son crâne en lançant cette incantation, chuchota le professeur Lupin à sa voisine pour la dérider… au sens figuré car pour le professeur MacGonagall le sens propre arrivait trop tard. Nous pourrions ainsi savoir quelles secrètes pensées abritent ce grand front.

– Hurgl, hurgl hurgl, ne put s'empêcher de glousser Minerva avant de jeter un regard irrité et menaçant à l'auteuse… Et une de plus ! Je ne vous le conseille pas, reprit-elle. C'est à la fois fort instructif, distrayant, édifiant et effrayant.

– Vous m'étonnez, Minerva. Effrayant ? Etes-vous certaine ? Sans doute les souvenirs de son combat contre Grindelwalt ?

- Pas du tout. Laissez-moi vous raconter une anecdote. Il y a quelques temps de cela, le professeur Snape avait donné comme devoir à ses élèves la fabrication d'une potion de Veritaserum, en vue de leur examen. Notre cher directeur, jamais à cours de bonnes idées, avait justement choisi ce jour et ce moment pour un exercice d'alerte aux mangemorts. Les élèves évacuèrent rapidement leur classe, y laissant toutes leurs affaires. Albus et Rusard passèrent alors partout pour vérifier l'efficacité de l'évacuation. Nul ne sait comment il en est arrivé à cette extrémité, mais dans la réunion en salle des professeurs qui suivit, nous pûmes tous constater que notre cher directeur avait goûté au contenu d'un chaudron du cours de potions… Nous nous en sommes donnés à cœur joie.

– Qu'a-t-il donc avoué ? quémanda Lupin dont les yeux pétillaient de malice.

– Oh, toutes les goinfreries sucrées qu'il refusait de reconnaître habituellement, l'utilisation inopportune des dernières farces et attrapes qu'il avait achetées chez Zonko. Rusard avait bien tort d'accuser les jumeaux Weasley, continua le professeur de métamorphoses.

– Rien de bien surprenant ou effrayant dans ces révélations, constata Remus déçu.

– Mais ce n'est pas tout. Notre cher directeur a quelques vices plus inavoués et étonnants. Je ne sais qui eut l'idée de le questionner sur ce thème, le professeur Snape sans aucun doute, mais nous fûmes tous atterrés en apprenant qu'il avait non seulement la collection complète de Playwizard et Missbigtit, mais que, depuis peu, il s'était abonné à Playwitch et Gaydickwiz ! se mit à chuchoter Minerva voyant certains lecteurs tendre l'oreille.

- Par les c... de Merlin ! Je ne puis y croire ! s'écria Lupin piquant un fard particulièrement impressionnant.

Sa collègue le contempla longuement. Elle se posait des questions sur ce jeune professeur. Ben, voui, jeune par rapport à elle, ou par rapport à la moyenne d'âge des enseignants de cette illustre école. Les professeurs Binns et Flitwick faisaient dangereusement tanguer le sablier des ans du mauvais côté. Mais elle n'eut guère le loisir d'approfondir cette pensée. Dumbledore venait de finir de présenter les finalistes et d'expliquer le déroulement de la dernière partie du concours de beauté de Poudlard, premier de ce nom.

Restaient en lice et représentant la maison de Gryffondor, les charmantes et jeunes Ginny Weasley, Hermione Granger et Parvati Patil.

Etait également présente la seule survivante de la maison de Poufsouffle, la sémillante Amducias, dite Milla Jojobitch.

Ainsi que deux élèves de Serpentard, Pansy Parkinson et la mystérieuse blonde. A la vision de cette dernière dans une longue et pesante robe de soir verte en velours moiré du plus bel effet, un certain Survivant sentit son sang se concentrer dans deux parties de son individu dont l'une était le visage. Son teint rouge brique indiquait combien il appréciait cette concurrente, pourtant d'une maison honnie, dont on n'apercevait toujours pas le visage dissimulé par l'ombre de son ample capuche.

Enfin les anciennes. Mais jamais appellation ne fut plus mal employée. Entre la torride Angelina Johnson, l'audacieuse dominatrice anonyme et la sensuelle Nymphadora Tonks, les yeux masculins ne savaient plus où donner de la langue.

Mais les choses sérieuses commencèrent. Chaque concurrente tira un numéro de passage d'un chaudron arraché au professeur Snape tandis que chacun des professeurs piochait également dans deux autres. Le mini parchemin plié en forme de berlingot, devinez par qui, leur indiquait sur l'un, le nom de la jeune femme/fille à qui il poserait une question, et sur l'autre, la fameuse question.

Si, à la lecture de cette dernière, certains professeurs ne manifestaient aucune surprise, il n'en était pas de même pour tous. Remus maîtrisait difficilement son fou rire et Rusard dut apporter en catastrophe un seau à Flitwick. Vomi, vous demandez-vous ? Que nenni. Bave tout simplement.
Tandis que toutes les beautés se placèrent dans l'ordre de passage, Dumbledore conjura un micro à papote (piqué à Rita Skeeter) pour amplifier les voix des profs et concurrentes qui se présenteraient au milieu du podium.

Les premiers à s'avancer furent le professeur Vector accompagnant une Angelina Johnson resplendissante dans sa robe de mousseline vaporeuse et colorée de motifs floraux exotiques. Son ancien professeur était effarée par l'audace de son decolleté. Les seins ronds et fermes qu'il dévoilait en partie perturbait Vector dans son élocution.

« Quel dessert seriez-vous prête à manger jusqu'à la fin de vos jouir… jours, finit-elle par demander. »

Le sourire radieux d'Angelina resta accroché à ses lèvres. Elle arquait cependant l'un de ses fins sourcils. Qui avait bien pu pondre une question aussi ridicule ? Et il fallait que ça tombe sur elle ! Déjà que passer la première ne l'avait pas particulièrement enthousiasmé. Les juges auraient le temps de l'oublier avant la dernière. La concurrence était rude. Cependant, elle réfléchit rapidement et c'est d'une voix rauque et suave qu'elle répondit :

« Du chocolat, que je réchaufferais, qui fondrait lentement, doucement entre mes cui…doigts, puis que je fouetterais longuement, amoureusement lors de sa confection, afin qu'elle monte, monte, mousse avec délice. Je goûterais cette bonne grosse … mousse au chocolat délicatement, portant un peu de ce délice du bout du doigt sur ma langue frémissante. Rien n'est plus savoureux, plus fondant qu'une bonne grosse mousse au chocolat à mes yeux. Je pourrais en savourer jusqu'à la fin de mes jours. »

Ni plus torride non plus si on en jugeait de part les râles provenant d'une partie du public… partie essentiellement masculine pour sûr. En se déhanchant effrontément, la belle jeune femme regagna sa place dans le rang.

Se présentèrent ensuite deux figures qui se connaissaient bien et s'appréciaient. Aux hurlements rouquins s'élevant dans le public, chacun put deviner qu'il s'agissait de Ginny Weasley, souvent surnommée la tornade rousse, non sans raison. Son tempérament emportée n'avait d'égal que son inclinaison pour un certain Survivant. Mais ce dernier l'avait toujours considérée comme sa petite sœur. Un sentiment qui ne convenait absolument pas à la rouquine. Elle était bien décidée à changer cet état. Ce concours était une des étapes du plan devant amener Harry à ses pieds. De préférence à genoux… et imaginant ce qu'il pourrait faire dans cette position.

La longue robe mauve moulante était fendue sur le côté extérieur droit. Elle avait elle-même prolongé la fente dans les coulisses en apercevant les tenues des autres filles. Un coup sec en écartant les deux pans de la jupe avait suffit à la découdre. Etant donné la hauteur de l'ouverture, nul maintenant ne pouvait ignorer qu'elle ne portait pas de culotte. Quelques mèches de cheveux échappées du lourd chignon venaient frôler les fines bretelles de sa robe.

Même avec sa vue basse due à son âge, le professeur MacGonagall découvrait encore la preuve que l'adolescente avait cédé la place à la jeune fille. C'est d'une voix légèrement émue qu'elle posa à son élève la question inscrite :

« Que seriez-vous prête à accomplir pour que la paix règne dans le monde ? »

Un silence plana dans l'assemblée. Tous étaient suspendus aux lèvres (ou à la cuisse en désespérant d'apercevoir l'entrecuisse) de la jeune fille. Tous pensaient également à la même chose, au même Personnage-Qui-Ne-Doit-Pas-Etre-Nommé. Ce qui ennuie beaucoup toutes les auteuses ; son surnom est vraiment trop pénible à taper. Quand les persos vont-ils finir par se décider à l'appeler par son nom ! Voldemort, ce n'est ni compliqué ni si terrible après tout !

Un grand AHA !. ! de stupeur et crainte mêlées retentit. Minerva fronça des sourcils, hocha la tête émettant un petit Tss Tss Tss de réprobation. Elle se tourna vers son élève, attendant sa réponse. Elle inclina sa tête doucement vers son épaule droite. C'était son geste habituelle pour montrer à son auditeur qu'elle était toute ouïe. Surtout quand cette personne était Dumbledore et qu'il était encore parti dans ses longs soliloques sur ses essais comparatifs entre les dragées surprises au goût de vomi et les chewing-gums pur cérumen. C'était également son attitude préférée pour se concentrer lors d'une phase particulièrement délicate… ne pas fermer les yeux sous l'amoncellement de propos insipides sans queue ni tête du directeur…. Enfin, sans queue ni tête des propos, car Minerva était certaine de la présence de ces deux extrémités chez Albus. Même si pour l'une, elle n'avait pas vérifiée personnellement depuis un certain temps.

Ginny était toujours la bouche et la robe ouvertes, attendant sans doute que la réponse lui soit déposée par hiboux express… Seulement dans les contes de fées ma jolie, répondit l'autrice en jouant sadiquement avec la grosse clef de la volière fermée à triple tour par ses soins ….

Se grattant la tête pour agiter ses neurones et détruisant ainsi l'harmonie de sa coiffure, la rousse finaliste ouvrit la bouche davantage. Le public se pencha pour voir ce qui allait en sortir, enfin, seulement ceux qui ne s'étaient pas endormis en attendant : mis à part une petite goutte de bavouille… Rien. Minerva eut un sursaut dû à la torpeur.

Finalement, la Wealey trouva quelque chose à répondre :

- Je serais capable d'affronter Vous-Savez-Qui les yeux bandés et sans baguette, annonça-t-elle sottement.

– Ma petite, la reprit sa directrice de maison en lui tapotant la main comme on le fait aux grand malades, vous vous trompez. Je ne vous ai pas questionnée sur votre suicide le plus spectaculaire et stupide, mais sur la paix dans le mondeeeuuuuhhh, insista-t-elle.

– Bin, …. Euh…. J'irais casser la gueule à Vous-Savez-Tous-Qui avec l'aide de tous mes frères…

Un sifflotement subite retentit du côté rouquin du public. Molly Weasley demanda discrètement à son mari quelles étaient les formalités et les formulaires à remplir pour reniier un de ses enfants. Arthur lui répondit en sortant sa baguette discrètement, qu'il connaissait une méthode plus rapide.

Quant aux frères, leurs pensées tournaient autour de la même préoccupation… se débarrasser de la petite sœur gênante. Tout serait bon, balai explosif, dragon…. Le choix était vaste.

Afin d'éviter le fratricide, ou plutôt le soeuricide, Minerva cacha rapidement Ginny derrière les autres candidates. Elle venait de perdre toutes ses chances de victoire.

La place étant libre, le professeur Sinistra convia Parvati Patil à s'avancer dans son soyeux et minuscule sari vieux rose. La recherche du titre encourageait toutes les audaces vestimentaires.

– Quel vœu souhaiteriez-vous faire ? l'interrogea abruptement le professeur d'astronomie.

– Un vœu ? Quel vœu ? Pourquoi un vœu ? paniqua la jeune fille.

– Pas de chasteté en tout cas, ricana l'un des jumeaux qui était bien placé pour en parler.

– Ma chère enfant, je vous demande quel vœu vous souhaiteriez faire…

- Euh… gagner le titre de Miss Poudlard ? Non, non ! J'ai rien dit ! C'est pas ça ! Ça compte pas comme réponse…. Euh…

Son strabisme convergeant prouvait l'intensité de sa concentration. Un lueur de satisfaction se croisa devant son nez. Elle allait imiter la concurrente précédente, comme elle le faisait chaque fois en classe quand elle ne savait pas répondre.

– Je voudrais la paix dans le monde ! annonça-t-elle fièrement.

– Rhhhooo la copieeuusseeeuuhhh ! entendit-on dans la foule.

Le jury faisait la moue. Encore une qui aurait mieux fait de concourir à Miss Muette.

Les Gryffondors n'avaient plus qu'une représentante pour défendre leurs couleurs,

Un frisson traversa le public en découvrant l'étrange couple. La finaliste suivante, Hermione Granger n'était rien de moins que rassurée. Le sort s'écharnait sur elle. Et à voir le sourire sadique ourlant les lèvres de son professeur le plus détesté qui l'accompagnait, elle craignait le pire. Quelle question Snape allait-il pouvoir lui poser pour illuminer ses traits d'une joie perverse ?

Des murmures accompagnaient les quelques pas qu'ils firent pour s'avancer sur l'estrade. La tenue d'Hermione était des plus déroutantes. Pas de robe du soir. Non. Elle semblait être en tenue d'écolière, comme si elle avait décidé de renoncer à concourir. Chaussures plates et socquettes blanches apparaissaient sous la longue robe réglementaire de l'uniforme de Poudlard. Sa cravate rouge et or dépassait du haut. Un maquillage léger adoucissait ses traits énergiques.

Non, décidément personne ne comprenait le choix vestimentaire de Miss Granger. Snape s'en réjouissait visiblement et le regard qu'il lui jetait en la détaillant de haut en bas affichait clairement son mépris pour cette faute de goût. Mais il avait oublié qu'il faut se méfier d'une Mione qui dort…. Elle a plus d'un tour dans son sac !

Alors que son professeur dépliait le minuscule parchemin sur lequel était noté la question, la Gryffondor déboutonna discrètement sa robe pour la lancer négligemment à la tête de Snape transformé en portemanteau improvisé. Empêtré sous cette tenue, il fut donc le seul à ne pas apercevoir la suite.

Si quelques gloussements échappèrent du côté public et, il faut bien l'avouer, du côté professoral également à la vue du nouvel épouvantail snapien planté là, ils s'étranglèrent vite dans les gorges soudain asséchées à la vue de la candidate. Socquettes toujours là, chaussures itou, ainsi que la cravate. Pour le reste, mazette ! Elle ne pouvait certainement pas tirer sur sa jupe plissée fort courte pour cacher davantage ses cuisses…

« ...De nymphe, pensa Flitwick. La taille basse laissait apercevoir le petit nœud de sa culotte.… Ou peut-être string, réfléchit encore le professeur d'enchantements enchanté par le spectacle. Vivement qu'elle se retourne ! »

Apercevant l'auteuse occupée à piller sauvagement ses pensées pour les donner en pâture aux lecteurs, le minuscule prof sentit son sang se glacer.

- Monsieur le directeur, au secours ! Elle recommence ! Vous ne pouvez pas la laisser faire ! Je risque ma carrière avec de tels propos ! intervint-il anxieusement.

– Et oui. N'est pas Occlumens qui veut, envenima Severus Snape toujours enfoui dans l'uniforme de Granger. Seul un bras était réapparu, échappé de la prison de tissu. Vous ne savez guère dissimuler vos pensées. Ce noble art ne s'accommode guère des demi-mesures ou portions. Il exige de la hauteur.

– Et une vision réduite manifestement, rétorqua Flitwick à son collègue aveuglé tant par sa suffisance que par l'étoffe qui le recouvrait en partie encore. En effet, n'est pas épouvantail qui veut.

– Je vous en prie, Messieurs, un peu de dignité ! intervint le directeur qui avait réussi à arracher ses yeux du spectacle du chemisier d'Hermione qui attendait encore sa question, légèrement agacée.

Chemisier presque réglementaire : longueur…rien à dire, manche…deux, présentes et longues, col…. Oui et boutonné. Albus avait décidé de quitter ses lunettes pour regarder Hermione. Quelqu'un lui aurait-il joué un tour en lançant un sort de Transmirtof à ses lunettes, lui permettant ainsi de voir à travers les vêtements ? … Mais non. Le chemisier était COMPLETEMENT transparent et c'est tout juste si l'on pouvait dire qu'il était blanc. Par contre, aucun détail du ravissant soutien-gorge pigeonnant n'était ignoré. Il était d'une ravissante dentelle arachnéenne, laissant bien plus voir qu'il ne cachait.

La très sage élève en uniforme se montrait bien perverse en fait. Certaine du pouvoir qu'elle exerçait dans cette tenue, elle se tourna vers son maître des potions, tira sur le dernier pan de tissu qui lui recouvrait encore le haut du corps. Effrontément, elle lui réclama sa question.

Severus réussit à retrouver un peu de salive. Son gosier délicat avait souffert d'un assèchement subit, sans parler d'un engorgement sur bite, lorsqu'il avait compris que le silence régnant au sein du public n'était pas dû à ses déboires mais à la vision des seins d'Hermione… et du reste, par tous les Saints !

Tâchant de se protéger de la vision émoustillante de son élève détestée en se cachant derrière le minuscule parchemin, il finit par ânonner la question attendue :

« Pourquoi faites-vous toutes ses études ? »

La question typiquement Miss-Je-Sais-Tout, pensa un Snape prêt à se délecter. Il s'en serait pourléché les babines s'il avait osé. Elle allait elle-même organiser la mise à mort de l'insupportable Miss-Je-Prétends-Tout-Savoir-Sur-Tout …. Le bûcher des vanités flamberait tous ses espoirs de victoire. Elle ne pourrait pas s'empêcher de pérorer encore une fois sur ses prétendues capacités intellectuelles et le brillant avenir qui s'offrirait à elle. Chemisier transparent et jupe ras la touffe ou pas, tous ne verraient que son ego sur dimensionné et en seraient dégoûtés comme lui. Bien fait pour elle, NA !

Mais la journée des surprises n'était pas terminée pour le pauvre professeur Snape. L'intelligence d'Hermione n'existait pas uniquement dans ses rêves. Elle savait pertinemment où elle se trouvait et pourquoi elle était là : un concours de beauté pour greluches et elle devait le gagner pour prouver à tous ces machos de mes deux qu'intelligence et beauté pouvait harmonieusement cohabiter. Malgré la question ressemblant étrangement à celle d'un entretien en vue d'obtenir l'entrée d'une université prestigieuse, elle ne se trompa aucunement. Elle avait reconnu THE question piège. Elle se demanda même si son détestable professeur n'avait pas transformé l'innocente question du directeur en ce chef d'œuvre de machiavélisme. Tellement différente des précédentes…

Mais elle ne se ferait pas avoir. Snape se la prendrait dans les gencives celle-là ! Elle inspira un grand coup, provocant un dangereux écartement des pans du chemisier. Quelques boutons menaçaient de céder sous la pression mammaire. La poitrine généreuse de la Gryffondor ne fut pas la seule à se gonfler. A cette vision ravissante, quelques multiplettes survivantes ni résistèrent pas et fondirent.

« Je souhaite poursuivre mes études, commença-t-elle d'un ton guilleret, pour pouvoir prendre votre place pardi ! A défaut, je deviendrais votre dévouée assistante. » Première partie du plan Pan-Dans-Les-Dents exécuté : l'humour toujours. Seul l'animal snapien n'est pas sensible à l'humour… Le reste du jury, si.

Le métier de professeur de potions venait brusquement d'enregistrer une forte attraction dans les esprits. Nombreux sont ceux qui souhaitèrent à cet instant, embrasser cette carrière…. Et l'assistante avec, … Et plus, si affinités.

« Et qui sait, poursuivit Hermione, les années et l'expérience venant, je pourrais envisager de briguer le poste de sous-directeur de cette école. J'aime tant que je ne souhaite pas la quitter, mais au contraire, la préserver du temps et des souffrances. » Deuxième partie du plan Pouf-Dans-Les-Boules achevée : après l'humour, allusions salaces et tendresse mêlées. Marmots et mères de famille rassurés, jeunots et pères de famille excités. Jury embobiné, victoire assurée.

Il n'y a pas à dire, elle avait fait fort. Très fort même. D'un seul souffle, d'un seul, elle avait balayé le piège avant de pousser son avantage auprès du jury et du public. Elle avait prouvé que le ramage valait le plumage et que Severus Snape pouvait se garder le claquos de Fanette ! Il n'y avait qu'à voir le teint rougeaud de Dumbledore à l'allusion du poste de sous-directeur… La faute d'accord (sous-directeur à la place de sous-directrice) était douteuse. Dans quel sens entendait-il cette position ? Etait-il même capable d'entendre quelque chose encore ? Son teint virait à la brique cuite et ses globes oculaires semblaient vouloir repousser ses lunettes. Ses poings serrés étaient crispés sur la table. Le malaise n'était pas loin et Remus s'approcha de lui très inquiet. Minerva, toujours efficace et prompte aux solutions économes, ses racines écossaises sans doute, saisit un saut placé non loin de ses pieds et balança le contenu liquide à la tête du directeur cramoisi.

Il refroidirait certainement le pauvre Albus. L'initiative était bonne, mais…. malheureusement pour Albus, le liquide n'était pas de l'eau, encore moins du whisky… C'était le seau qu'avait apporté Rusard au professeur Flitwick pour contenir ses débordements baveux… Pauvre, pauvre Albus.

Ce dernier, ayant retrouvé suffisamment ses esprits se tourna, raide comme un piquet, en direction de l'auteuse, et lui tint à peu près ce langage :

- Maintenant ça suffit ! Commence à y'en avoir marre de toutes vos conneries ! Je vous assure que vous ne perdez rien pour attendre !

- HIHIHIHIHIHI, elle en prend pour son grade l'obsédée, ricana le professeur Flitwick qui ne devait pas avoir de miroir chez lui. Le dernier qui a énervé Albus s'appelait Grindelwalt. Vous voyez où ça l'a mené.

– En effet, on n'a même pas retrouvé son corps, renchérit le professeur MacGonagall, se vengeant des allusions perfides sur son âge mûr.

– On entend cependant encore ses cris les nuits de pleine lune dans le fin fond de la Forêt Interdite, poursuivit Remus.

– Certains estiment à juste titre que les sorts lancés par notre cher directeur continuent d'achever son âme. Elle se consume à petit feu dans d'atroces souffrances, acheva le professeur Snape, ressemblant plus que jamais à un oiseau de mauvaise augure.

Tous les professeurs, menés par le directeur s'avançaient, menaçants, en direction de l'auteuse. Elle était en danger. Déjà, certains saisissaient leur baguette et la fureur que la pauvre Zaza lisait dans leur regard ne présageait rien de bon pour elle. Vite ! Une idée, un cheval qu'elle s'enfuit… Elle avait beau reculer son fauteuil le plus loin possible, rien n'y faisait, ils avançaient inexorablement.

Elle tenta frénétiquement de taper sur son clavier des phrases qui lui permettraient d'échapper au sort cruel que lui réservait un Dumbledore fulminant de rage…

A la demande des mots frappés frénétiquement sur le clavier, l'arrivée brutale d'un gros orage noya le concours sous un déluge tel, que tout le monde courut s'abriter.

Mais d'un simple tirage de poil d'oreille Dumbledore annula les effets de cette phrase. Après les sorts lancés à haute voix avec usage de la baguette, après les sorts muets et ceux sans baguette, ce grand magicien avait inventé un nouveau type de sorts. Il ne les utilisait qu'en cas d'extrême urgence. C'étaient eux qui lui avaient permis de vaincre Grindelwalt. Il s'agissait des sorts par tirage pileux. Chaque poil avait son potentiel magique… Les moldus, comme l'auteuse et vous, prétendent que c'est de l'électricité statique… Quelle trollerie ! Chaque type de poils permettait d'obtenir des effets différents et tous pouvaient être utilisés. Pourquoi croyiez-vous que Dumbledore laissait pousser ainsi barbe et cheveux ?

L'auteuse tenta ensuite de narrer la sortie intempestive du calamar géant….

Rebuté de ne participer à aucun des évènements importants de cette école, il avait décidé de témoigner de son courroux. Ayant une petite envie depuis quelques décennies et sur les conseils avisés de Dame Zaza, il décida que ce serait le jour idéal pour goûter la chair humaine. Devant ses tentacules rampant sur le sol à la recherche d'une proie moins rapide que les autres, tous s'enfuirent… Tous ? Non pas car, à ce jeu, Dumbledore était le plus fort. D'un mouvement précis et sec, un de ses poils de nez prit le même chemin que celui de l'oreille. Aussitôt un énorme bouchon apparut et se planta dans le bec de l'animal aquatique. Le calamar géant devrait accepter de faire la planche pour se reposer au lieu de sonder le fond du lac comme à son habitude. Les strangulots pourrait danser en rond sans craindre d'être attrapés puis dévorés.

Les persos dont la fureur avait été attisée par les tentatives boiteuses de la Zaza en détresse n'étaient plus qu'à quelques pas…

…. La situation devenait critique… L'auteuse allait y passer et les lecteurs ne liraient jamais la fin de cette fic.