Disclaimer….. tout le monde sait que c'est JKR qui a inventé tout le joli petit monde de Poudlard ! Par contre les P.O.U.F.S….. ce n'est pas d'elle ni à elle ! NA !

Spoiler : on s'en fout encore et toujours !
Rating : Bof, on va dire T car il n'y a pas de scène explicite… mais seulement du gros et gras délire…. Amis de la poésie, je ne vois vraiment pas ce que vous venez faire ici ! Retournez aux Fables ou allez lire En sortant de Poudlard !

Et je tiens à remercier Fanette31 pour avoir donné de son précieux temps pour intelligea-reader ce chap également.
Je tiens également à remercier Amducias qui m'a laissée libre torture de son pseudo et de sa personne. Il faut dire que le délire, elle connaît.. Sa fic Quand Sevy rencontre Mary en est la preuve ! Allez-y faire un tour ; délire garanti !

Les RAR sont en ligne sur mon LJ ZazaoneRAR normalement dans les 24 à 48 heures qui suivent la rédaction de la review. Lien à mon profil. C'est pas beau le progrès ! Et qui plus est, vous êtes prévenu par reply de la parution de la RAR… Mieux que FFnet ! Et un p'tit zoubi à Joli Noix de Coco pour sa review.

Nous voici donc rendus au dernier chapitre de cette mini-fic. Il serait sage, dorénavant, d'éviter de me placer devant un poste de télé lors d'une émission de ce style ou de TV réalité.

Bonne lecture j'espère !


Oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&ooooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&oooo&ooo&


Miss Poudlard

chapitre QUATRE


Les persos dont la fureur avait été attisée par les tentatives boiteuses de la Zaza en détresse n'étaient plus qu'à quelques pas…

…. La situation devenait critique… L'auteuse allait y passer et les lecteurs ne liraient jamais la fin de cette fic.
Déjà elle apercevait Dumbledore retrousser délicatement sa manche en approchant sa main de ses sourcils. Quel effet avait donc un poil de sourcil ombrageux ? Terrible sans aucun doute, pour sa victime, à l'image de la « presque charmante » Dolores Jane du même nom. La baguette de Flitwick commençait à vibrer tandis que le bout de celle de Snape devenait rouge.

Aux gloussements émis par quelques lectrices perverses et d'anciennes candidates, type gloussements de pintades, les sorciers marquèrent un temps d'arrêt. Quel était ce nouveau troupeau de femelles en folie ? Severus se mit à clignoter en mode pâle/rubicon alternatif ; pâle quand il comprenait le double sens des mots du paragraphe précédent, rouge en visionnant l'image mentale. Puis à nouveau pâle en imaginant la réaction de l'autrice, et derechef rouge en pensant à la sienne…. Et la liste pourrait se poursuivre encore longtemps car l'imagination de l'auteuse est fertile….

Pendant ce temps, toutes les concurrentes s'étaient précipitées à la rescousse, hormis Ginny et Parvati. Elles en voulaient beaucoup à Zaza de les avoir évincées en les ridiculisant. Mais pour les autres, pas question de toucher un quart de poil de cheveux du crâne de Dame Zaza ! Elles y tenaient à leur fin ! Et pas à celle de l'auteuse, bien sûr. Chacune d'entre elles avait à cœur de remporter ce titre tant convoité de reine de beauté, Miss Poudlard. Laquelle vaincrait ? Seule Zaza le savait, il fallait la protéger. C'est pourquoi Hermione, n'écoutant que son courage, dégaina sa baguette la sortant… on ne sait pas trop d'où étant donné la taille ou la transparence de ses vêtements. Mais dans le monde magique, tout est possible. Tonks l'épaulait.

Elles se placèrent entre l'auteuse en danger et la horde des professeurs en furie. L'air crépitait de tension magique. Les poils de tout ordre se dressaient. La dissension avait atteint son point culminant. Ils étaient face à face, baguettes brandies. Ce fut le moment que choisit le soutien-gorge d'Amducias pour claquer. A la vue du lâcher de bimbos qui en découla, quelques baguettes glissèrent des mains et churent au sol. D'autres furent précipitamment braquée… tandis que la rougeur qui régnait sur les joues professorales n'indiquait plus maintenant la fureur mais la confusion.

Sauf pour Minerva MacGonagall qui voulait à toute fin en découdre. L'auteuse, à ses risques et périls, tient à vous rappeler que cette dernière n'est nullement professeur de couture mais de métamorphoses. Elle ne désirait aucunement raccommoder le sous-vêtement de la gracieuse Pouf. Heureusement, Maugrey souleva délicatement l'enseignante hystérique par le col de sa robe et les grandes enjambées de cette dernière ne brassaient plus que l'air. Elle ne touchait plus terre. Quand tous furent calmés, sans mot dire, sans aucune réflexion ou … excuse, le directeur fit demi-tour et réintégra sa place sur l'estrade.

Tous se regardaient interloqués… Le courroux de Dumbledore semblait s'être affaissé plus vite qu'un soufflé au citron à la sortie du four. Mais c'est encore les sourcils froncés qu'il apostropha les sorciers et sorcières sidérés par son revirement :

« Alors ? C'est pour aujourd'hui ou pour la Saint Godric ? Je n'ai pas que ça à faire. J'ai un prix à remettre, moi. Si vous ne vous pressez pas de revenir, je suis tout à fait certain que Mme Ombrage, Bibine, Trelawney, ainsi que Melle Fanette, Silmaril et Ayla seront toutes ravies de vous remplacer. »

A ces mots, ce fut une envolée de robes, jupons et autres chiffons. Pas question ! Il n'était absolument pas question qu'aucune d'entre elles ne cède sa place à… enfin, ne cède sa place. En quelques secondes elles regagnèrent leur position d'attaque, légèrement essoufflées, les joues rougies par la course, mais toutes prêtes à en découdre et à séduire à tour de bras ou d'autres parties du corps. Les professeurs arrivaient également, même la ronchonnante Minerva qui finissait pourtant de faire quelques points sur la bretelle cassée d'Amducias.

Le grand concours pour l'élection de Miss Poudlard, première de ce nom, pouvait reprendre.

Le professeur Chourave accompagnée de Pansy Parkinson, s'avança. Les spectateurs, qui avaient retrouvé leur place après leurs fuites devant l'orage puis le calamar géant, furent déçus par la tenue de la jeune Serpentarde. Cette dernière avait décidé que le noir était tout à la fois à la mode et d'un classicisme à toute épreuve ; il devrait donc séduire la plupart. Le noir amincissait ; c'était très bien pour ses petits bourrelets. Mais de là à se présenter dans une tenue digne de Morticia Adams… Grande famille sorcière, certes. Mais très macabre également. Et le public n'avait pas pour Pansy, les yeux de Gomez pour Morticia.

C'est pourquoi un sourd murmure de désapprobation s'éleva dans l'assistance, couvrant presque les paroles prononcées par le professeur de botanique. Elle préféra répéter :

« Quel est pour vous l'homme idéal ?

Le professeur Chourave tenait le morceau de parchemin sur lequel était inscrit ces quelques mots comme s'il s'agissait d'une pousse de Mandragore dépotée depuis deux semaines et aussi fraîche que l'haleine d'un troll. Même les autres concurrentes pouffèrent à l'énoncé de cette question dont tous connaissaient la réponse.

Pansy pinça les lèvres, ce qui ne l'avantagea guère ; le côté Morticia en colère n'était guère prôné dans la plupart des concours de beauté. Elle savait pourquoi ils ricanaient tous sottement. Mais son papa lui avait toujours promis. Il lui avait répété maintes et maintes fois que les Malfoy ne reviendraient pas sur l'engagement signé à leurs naissances. Mais elle ne devait surtout ne rien dire à Draco ; c'était une des clauses de résiliation. Les enfants n'étaient pas sensés être mis au courant de ce contrat prénuptial. Si son père avait craqué pour sa fifille chérie adorée à lui en lui racontant tout, personne ne devait apprendre ce moment d'égarement… et Pansy savait où était son intérêt. C'est pourquoi, lorsqu'elle prit la parole, elle étonna grandement. Elle allait noyer le strangulot…

- Pour moi, l'homme idéal se doit d'être aimant et attentionné, il doit assurer une vie confortable, douillette, pour tout dire aisée, à sa charmante et douce qui pourra ainsi se consacrer à ses plus nobles taches : tenir sa maison et élever ses enfants….

– Pour ça, faudrait qu'elle trouve déjà un candidat à la procréation, chuchota Remus dans l'oreille de Minerva qui pouffa.

– Et qu'en est-il de Mr Draco Malfoy ? lui répondit-elle l'œil canaille. Elle lui court après depuis des années. Elle finira bien par le rattraper un jour.

– Et vous vous ferez une joie de lui faire un croc en jambe pour lui faciliter la tâche j'en suis certain, ironisa Lupin.

– Un digne professeur se doit de favoriser l'avenir de ses élèves par tous les moyens.

- … et être à l'écoute du pouvoir en place, poursuivait-elle tandis que le public avait l'impression qu'elle récitait les horaires du Poudlard Express, afin de tenir au mieux sa place dans la société….

– A quelle pouvoir croyez-vous qu'elle pense ? s'interrogea Le professeur MacGonagall à mi-voix.

– Pas au même que vous, je suis prêt à le parier. Savez-vous si son père a eu le culot de demander à Vous-Savez-Qui- s'il voulait être le témoin du mariage ou du moins, l'honorer de sa présence ? ajouta Lupin.

– Si ce n'est lui, ce sera Malfoy. Mais Melle Parkinson pourra être rassurée.

– A quel propos ? lui demanda-t-il.

– Il ne cherchera aucunement à exercer un quelconque droit de cuissage si elle se présente ainsi fagotée à son mariage, acheva Minerva pince sans rire tandis que Remus toussait pour masquer son hilarité.

– C'est ne pas bientôt fini vous deux ! ronchonna le directeur, avec vos ricanements, je n'entends même plus la réponse de Miss Parkinson.

– Etes-vous sûr que cela vous manquera, Albus ? lui demanda le professeur MacGonagall en penchant la tête sur son épaule en position CauseToujoursTuM'intéresses n°3. Voulez-vous que je vous fasse un résumé général de ce qu'elle est en train de déblatérer depuis presque cinq minutes ? Je serai certainement plus rapide.

– Je n'en doute pas un instant, vous êtes toujours très prompte dans tout ce que vous entreprenez. Parfois, malheureusement, même dans des situations nécessitant… plus de langueur, de doigté dirons-nous, répondit le directeur d'un air canaille tandis que sa collègue piquait un fard, au grand amusement du sieur Lupin qui n'en perdait pas une miette. Mais chut ! reprit-il, elle va finir.

- ….et voilà comment devrait être pour moi l'homme idéal, acheva Parkinson. »

Un OUF général s'échappa. Elle avait enfin fini. Chacun, concurrentes, jury et spectateurs était persuadé de deux choses,. Tout d'abord, elle venait de perdre toute chance d'être élue, ne serait-ce que quarantième dauphine sur les neuf candidates. Ensuite, elle allait finir ses jours vieille fille et déjà une corbeille circulait dans les rangées occupées par la parenté et les amis pour soutenir financièrement ses parents qui devraient la garder prêt d'eux jusqu'à la fin de leur jour. Quel calvaire !

Pendant la débâcle de Pansy regagnant sa place dans le rang, le professeur Flitwick s'était parfumé à nouveau d'un peu d'Ô de Centaure et repositionnait pour la quarante-septième fois son chapeau des grands jours sur son crâne. Ce couvre-gnome lui permettait de paraître plus grand de cinq centimètres et trois millimètres et demi. Depuis qu'il avait lu le nom de la concurrente qu'il devait escorté et questionner, il ne se tenait plus de joie : Miss Amducias, la Poufs, la si bien surnommée Milla Jojobitch de Poudlard. Tous les centimètres, voire millimètres étaient bons à prendre pour se hisser à sa hauteur. Le chapeau avait été mis à contribution, tout comme les talonettes.

Fidèle à sa réputation, la jeune femme était moulée dans… Mais sa tenue pouvait-elle être nommée « robe » ? Ce qui la recouvrait si peu était zébré jaune et noir, agrémenté d'un collant résille et de hauts talons aiguilles. Elle ressemblait à un zèbre qui se serait pris les pattes dans un filet et qui tenterait d'avancer malgré tout d'une démarche hasardeuse et chaloupée. Si le comique de l'accoutrement n'échappait pas à certaines personnes féminines de l'assemblée, aucun des mâles présents ne semblait s'en apercevoir. Leur regard faisait la navette entre le collant et le décolleté très, trop prononcé. Ils donnaient l'impression de vérifier que rien ne s'échappait ni en haut, ni en bas. Ne perdait-elle rien en cours de route ? En tout cas elle ne perdait rien pour attendre…

Seul Flitwick fut déçu par les chaussures de l'ex élève. Elles lui faisaient perdre tout le bénéfice de son chapeau. Malgré tout, c'est le feu aux joues qu'il prit la main d'Amducias pour la conduire sur le devant de la scène. Il ne pouvait pas admirer le décolleté pigeonnant car son regard se situait plutôt au niveau du nombril. Malheureusement pour lui, cette partie était parfaitement couverte. La grand-mère de Neville ayant quitté ses lunettes quelques instants pour les nettoyer, crut qu'une jeune professeur était accompagnée d'un élève tendant désespérément le doigt en l'air pour demander à aller au petit coin, le sautillement en prime. Le professeur d'enchantements. Il devait tendre le bras en l'air pour tenir la main de la POUFS sans tirer (la main ! Voyons…). Il avait du mal à suivre ses longues foulées. Il ne se pressa cependant pas pour rester à son niveau afin de pouvoir admirer sa carrosserie arrière. Il n'avait nul besoin de baisser les yeux.

Arrivée au bout du podium, la Poufs se mit en position, jambes légèrement écartées, main sur la taille déhanchée, cambrant le haut du corps afin de faire ressortir poitrine et croupe. Elle rejeta sa souple et longue crinière d'un mouvement de tête, telle une pouliche se pavanant à l'entrée d'un haras. Tout les hommes des premiers rangs ressentirent les effets d'un Wingardium Leviosa personnel sans que le moindre sort n'ait été lancé. Seul un one man (ou main) chaud pourrait résoudre leur problème car la Milla Jojobitch de Poud' était déjà accaparée par THE question susurrée par son plus grand admirateur. Enfin, grand, au sens figuré vous vous en doutez…

- Chut Mémézaza ! Tu peux pas un peu la fermer avec tes réflexions débiles, s'emporta la concurrente. Ils sont tous en train de me mâter et toi tu vas détourner leur attention encore sur toi et ta langue de vipère.

– Vous êtes plus bornée qu'une Ombrage tentant de trouver un cavalier au bal, déguisée en tétard ! Et vous semblez en avoir l'intelligence limitée, renchérit le professeur Snape venant au secours de la blondasse se permettant d'interrompre le bon déroulement de l'histoire...Elle préfèrait peut-être que tout se passa mal pour elle…

- Oh, c'est pas la peine de me menacer la vieille ! Si tu crois que tu me fais peur... Le sous-tif ne tient que par un fil. Je tire un peu sur la bretelle et tu pourras déblatérer tout ce que tu voudras, ils n'en auront plus rien à foutre, précisa-t-elle.

– Je peux poser ma question ? pépia le petit professeur. Snape avait failli le piétiner dans son empressement d'en découdre avec l'auteuse à défaut de pouvoir s'attaquer à la bretelle incriminée.

– Je vous en prie, Professeur, je suis tout trui… toute ouïe.

– Alors, charmante Miss Amducias, dites nous quel serait pour vous… Il prit plaisir à marquer un temps d'arrêt. Le suspens était à son comble. Toutes les oreilles se tendaient vers lui, mais seulement les oreilles car le reste était pour Amducias. Malgré son excellente réputation, il n'avait jamais eu une telle qualité d'écoute durant ses cours. La jeune femme dut lui tapoter l'épaule pour le rappeler à l'ordre.

–Je disais donc quel serait pour vous, … le fantasme suprême ?

A ces mots, le professeur de potions, le feu au moins aux joues battit en retraite dans une ample envolée de robe et retourna parmi les autres professeurs. La plupart étaient dans le même état que lui.

Amducias, elle, ne se démonta pas pour si peu. Elle était depuis près d'un an déjà, parfaitement au clair avec ce sujet, ayant rencontré l'objet de son fantasme suprême dans cette école. Sans pouvoir l'assouvir jusqu'à ce jour malheureusement…. Et la jeune femme qui n'avait froid nulle part, ne prit que le temps de s'éclaircir la gorge avant d'attaquer devant l'ensemble des spectateurs et jurés ce qui resterait comme l'un des plus grands scandales de Poudlard….

– Si Merlin me prête assez longue vie, je souhaiterais par-dessus tout revenir à Poudlard. Je m'introduirais discrètement…

- Mais je vous questionne sur votre vie sexuelle, tint à préciser Filius, pas sur votre scolarité !

- Mais les deux sont étroitement mêlées. Je reviendrais au sein de cette école pour y surprendre l'un de mes professeurs dans la profondeur de son antre…

A ces mots, tous les professeurs tournèrent encore davantage la tête dans sa direction en tendant le cou entre autres. Sauf Remus. Tout d'abord, il craignait la jalousie de Tonks, ensuite car ses appartements étaient situés à l'étage.

- … pour l'y surprendre. Là, je prétendrais que Vous-Savez-Qui est très, très, fâché contre lui. Il trouve qu'il est un très vilain garçon et mérite une punition.

Certains visages passèrent du rose plus ou moins soutenu au vert plus ou moins vomitif, surtout du côté severusien.

– Je prétendrais que l'Affreux-Qu'il-Ne-Faut-Pas-Nommer m'aurait mandaté pour le punir. Je l'attacherais soigneusement avec ceci, et cela.

Comme par magie, mais ne sommes nous pas dans le monde magique de Harry Potter, Amducias sortit une paire de menottes en fourrure rose qui ne la quittait jamais, ainsi qu'un rouleau de lien de bondage coordonné à sa tenue. Pour parfaire l'ensemble, elle présenta également divers objets de couleurs, de textures et de longueurs différentes.

– Et m'amuserais avec ces toys innocents sur sa personne dévêtue. Lorsqu'il sera temps, ou plutôt, juste avant, je le détacherais afin qu'il me rejoigne sur le lit, ou le canapé, ou le tapis, ou encore le bureau à sa convenance.

Rusard dut rapporter en catastrophe le seau au professeur Flitwick. L'état de ses messieurs était indescriptible. Dumbledore battit son propre record de consommation de pseudo sucettes au citron par minute. C'était pour s'occuper les mains et la langue. Remus tentait d'hypnotiser ses chaussures ; c'est tout au moins l'impression qu'il donnait. Seule Minerva ricanait parfaitement à l'aise. Ces hommes, si prévisibles !

- A ce moment là…. Je le laisserais ME PRENDRE COMME UNE BETE !. !. !. ! commença à dérailler Amducias qui se laissait, elle aussi, prendre au jeu…. SAUVAGEMENT EN LEVREEETTTTEEE ! . !. !

Sa déclaration s'acheva sur un cri hystérique, rompant le charme de sa déclaration. Les jurés contemplèrent longuement cette jeune femme décoiffée, débraillée, la bave aux lèvres, aux yeux roulant dans leur orbite pire que le professeur Trelawney lors d'une de ses rares prédictions et s'apprêtant à sauter sur le professeur Snape. Elle s'y efforçait d'ailleurs, cherchant à l'agripper. Ils se demandèrent comment elle avait pu avoir le moindre charme à leurs yeux. Maugrey traîna la concurrente vers les coulisses pendant que le grand maître des potions se dissimulait prudemment derrière son directeur à sucette. Quelle honte ! Quelle déshonneur pour l'école ! Une élève perverse exprimant dans un langage beaucoup trop cru pour les chastes oreilles d'une partie du public, ses fantasmes malsains sur un innocent professeur bien connu pour son abstinence…. Hélas. Dumbledore saurait mettre en avant son appartenance à l'école de Beaux Bâtons et son renvoi pour atténuer l'affaire auprès des médias. Rita Skeeter s'en léchait déjà la plume à papote toute frétillante sur le bloc-notes.

Le temps que les esprits se calment, Remus était auprès de la mystérieuse blonde vêtue de vert pour la mener à son tour. Sous l'émotion, Harry saisit le bras de Ron assis à ses côtés et le serra fortement. Le rouquin surpris dévisagea son ami dont le regard étincelant montrait tout l'intérêt qu'il portait à cette concurrente. Mais comme il était vêtu, il ne put en voir davantage.

– Mais Harry, elle est de Serpentard !

- M'en fous, répliqua le survivant sans quitter sa dulcinée des yeux. Quelle élégance ! déclara-t-il. Quelle distinction ! Rien à voir avec la Poufs précédente.

Le visage toujours masqué par l'ombre de la capuche de sa robe, la jeune femme attendait immobile, sereine, que le professeur Lupin daigne la questionner à son tour. Ce qu'il ne tarda pas à faire.

– Avez-vous déjà envisagé d'être un homme ?

- Mais qu'est-ce que Dumbledore a bien pu fumer, boire ou ingurgiter pour rédiger ces débilités de questions crétines ! Envisager d'être un homme ! Il en a des bonnes le lycanthrope… pensa la personne à qui s'adressait cette question.

Justement, le lycanthrope mentionné, Remus, observait la mystérieuse concurrente avec circonspection. Son absence de réactions à l'énoncé de la question, il aurait dû afficher pour le moins la surprise. Voire le rire comme une partie du public. Mais là, rien, néant, denada. Pourquoi ? N'avait-elle pas compris ? Certes, ces concours sont tous plus ou moins débiles mais si la donzelle était arrivée jusqu'en septième année à Poudlard, c'est qu'elle n'était pas complètement dépourvue de matière grise. Quoique… il y avait bien eu Miss Parkinson… Mais les appuis ministériels de son père pouvaient expliquer bien des choses. Non, décidément non. Cette concurrente avait quelque chose de différent des autres. Son allure svelte, longiligne, presque dénuée de formes proéminentes la plaçait à part. Mais ce n'était pas que cela….

Les sens plus aiguisés de Lupin l'alertaient. La prochaine pleine lune n'était que dans quelques jours et influait sur ses capacités sensorielles. Même s'il ne parvenait pas à voir son visage dans l'ombre, car elle prenait grand soin à le dissimuler le plus possible, son parfum était différent… comme plus musqué, plus acre… Il avait hâte d'entendre sa voix… et il n'était pas le seul. Sa réponse se faisait attendre et tous s'impatientait.

« Non. »

La réponse la plus courte de ce concours venait d'être prononcée. Claire, nette et précise. Mais au delà du mot de trois lettres…. Quelqu'un fait-il mieux ? Non ? Personne… Donc, au delà du mot, c'est la voix qui le portait qui avait le plus étonné Remus : comme enrouée, transformée. Il tenait absolument à l'entendre davantage.

– Voilà qui est court, dit-il en commençant par une des plus grandes banalités de ce concours ; décidément, ce « couple » allait battre tous les records, après concision et platitude, qu'allaient-ils nous servir d'autre ? Mais entendant le grincement sinistre du lycanthrope, l'auteuse prudente lui céda la parole.
Pourriez-vous maintenant nous expliquer comment vous envisageriez ce changement, quelles seraient vos préoccupations, vos désirs ?

- Foutu Concours de crotte d'hippogriffe. Il va falloir que je parle. Mais pourquoi ai-je écouter Crabbe et Milicent ? Comment ai-je pu songer ne serait-ce que durant une fraction de seconde, qu'ils aient pu avoir une quelconque idée ! Ils sont incapables de penser, dépourvus de cerveaux ou lobotomisés à la naissance ! Inscris-toi ! Inscris-toi qu'ils disaient. Avec toi Serpentard va pouvoir gagner et en plus, tu vas ridiculiser ce vieux schnock qui soutient tout le temps son Saint Potty… J'aurais mieux fait de devenir sourd. Le pompon c'est quand cette fichue Sang de Bourbe m'a hurlée qu'il n'y avait personne à Serpentard qui puisse l'égaler ou encore moins la supplanter, que ce soit en intelligence ou en beauté. J'avoue, j'ai vu rouge…
Mais pourquoi n'ai-je pas lu jusqu'au bout le parchemin d'inscription avant de signer ? Pourquoi n'ai-je pas lu le descriptif des épreuves ? Et il faut que je tombe sur un des profs les moins faciles à duper… Mais que vais-je pouvoir lui répondre ? …. Que si j'étais un homme, je pourrais me servir de mon drap comme toile de tente tous les matins au réveil, que je pourrais évacuer mon stress grâce aux travaux manuels ? (Nda : tel père, tel fils ; cf V cher. F chap 15)
Bon, faut que je lui réponde… Allez lance toi Malfoy, Sang Pur ne saurait mentir !
Hum…hum, si j'étais un homme, je crois que je ferais attention à….

Mais il n'eut pas à poursuivre davantage. Pour la plupart, la voix éraillée s'élevant de cette bouche fine était tout simplement décevante ; le ramage n'égalait pas le plumage. Pour Lupin, l'affaire était déjà plus claire et un néon rouge clignotant venait de s'allumer en gros au-dessus de cette bizarre concurrente. Il annonçait : Warning couillonage de première présent. Il ne savait pas encore en quoi il consistait mais songeait déjà à la méthode lui permettant de le découvrir quand il n'eut pas besoin de chercher d'avantage. Se dressant de toute sa hauteur, hum, enfin, se dressant aussi haut que sa taille réduite le lui permettait, le survivant venait de se lever au milieu du public et de s'écrier haut et fort :

« Malfoy ! »

Six lettres. Ce n'était pas mieux. Il ne remportait donc pas la palme de la concision mais celle de la stupeur engendrée. Harry avait cru se trouver mal en reconnaissant la voix que « la concurrente » tentait maladroitement de travestir. Combien de fois l'avait-il employé pour lui susurrer des menaces pendant un cours ou au détour d'un couloir ? Il en avait perdu le décompte. Cependant trop de fois pour ne pas en reconnaître son possesseur quelque fut son déguisement. Il se mit à pâlir et commença à se sentir mal en repensant à toutes les sensations qu'il avait éprouvées depuis son apparition, tous les fantasmes qu'il venait d'imaginer et qui l'avaient placé dans une situation gênante vis à vis de Ron et de son pantalon. Foutremerlin ! Il avait fantasmé sur Malfoy ! Draco l'avait séduit habillé en femme ! Et voilà qu'il se mettait à l'appeler par son prénom en le regardant encore la bouche ouverte. Sans compter que les soucis de son pantalon ne s'amélioraient aucunement… Harry Potter, dépassant sa stupeur et son incrédulité, se mit à envisager la vie sous un angle nouveau….

Quant à Lupin, il ne fit ni une ni deux et rabattit la capuche qui dissimulait les traits de Monsieur Malfoy junior. Son léger maquillage lui allait à ravir en adoucissant la dureté de son expression lorsqu'il articula un seul mot comme un cri de reproche et de haine :

« Potter ! »

Six lettre aussi. Pas mieux. Egalité, un point partout, la balle au centre.

C'est ainsi que fut éliminée l'une des deux mystérieuses candidates à ce concours. Mais justement, l'avant dernière concurrente était l'autre, la dominatrice sexy appartenant à la catégorie anciennes élèves de Poudlard. Ancienne mais en rien décrépie, comme l'avait prouvé la deuxième épreuve du concours. Et pour elle, nul doute à avoir. C'était bien une femme. Le « maillot de bain » pour lequel l'utilisation en piscine était plus que douteuse, tout comme sa nouvelle tenue ne laissaient aucune place à l'imagination. Jusqu'à présent, elle s'était tenue légèrement en retrait, derrière les autres concurrentes. La majorité du public ne l'avait qu'entre aperçue lors de son arrivée, et comme toutes étaient également attirantes et séduisantes, elle avait pu préserver son apparence des regards.

Dumbledore songeait que le deuxième scandale de la journée, Draco Malfoy trichant pour participer à un concours de beauté féminin, avait malheureusement toutes les chances d'être étouffé dans l'œuf. Il était certain que Monsieur Malfoy senior userait de toute son influence, ministérielle comme financière, pour intimider et soudoyer.
Il sourit en pensant que son journal préféré, Gaydickwitch, aurait la primeur de l'événement, photo à l'appui… une lettre anonyme contenant article et photographies le leur permettrait. Il suffisait qu'il trouve un hibou suffisamment discret pour remplir cette mission. pas question d'y mêler son nom ou celui de l'école. Mais il donnerait bien quelques gallions des bénéfices à venir pour voir la tête de Malfoy père à la lecture du magazine. Il prit en note mentale de penser à lui poster un numéro lors de la parution de l'article.

Pendant les pensées « éducatives » du directeur, le brouhaha du public s'était quelque peu calmé permettant à la nouvelle candidate de s'avancer, conduite par Alastor Maugrey lui-même. Il cachait son œil de verre derrière un bandeau de cuir pour n'effrayer ni les concurrentes farouches, ni les marmots présents parmi les spectateurs. Farouche n'était décidément pas le qualificatif que l'on pouvait attribuer à cette mystérieuse femme. Perchée sur les hauts talons de ses bottes qui grandissaient encore ses jambes minces mais musclées, elle avançait, se déhanchant au rythme de ses pas. Chaque foulée en avant lui permettait de faire saillir les muscles de ses cuisses. Chacun pouvait les apercevoir par les larges déchirures du très moulant fuseau de cuir ou latex. Maugrey aurait bien tâté la marchandise pour la nature exacte du revêtement. Pour le haut, il était encore plus inexistant que le bas. Le soutien-gorge pigeonnant en …Vinyle, latex ou cuir…. Le choix s'élargissait, comme les yeux de ses messieurs… Le soutien-gorge disais-je donc, n'était que le prétexte à des bandes de la même matière se croisant sur son ventre plat et musclé, catégorie tablettes de chocolat. Bien que Noël fut passer et avec lui l'écœurement des grosses bouffes et des indigestions, nombreux furent ceux qui se seraient bien resservis un petit RAB de léchage de tablettes en tout genre…

Seul son visage était encore une fois dissimulé, moulé dans son masque. Un petite fente délicate pour le nez, des lèvres rouges pulpeuses et deux grands yeux en amandes à l'éclat gris acier, aux paupières lourdes, une lourde masse de cheveux d'un brun tellement sombre qu'il en paraissait noir, s'échappant du haut du masque en queue de cheval, finissaient de dépeindre la concurrente.

Malgré sa plastique irréprochable, sa démarche qui se voulait sensuelle, sa tenue provocante, quelque chose en elle attirait et glaçait tout à la fois. Quelques uns espéraient que l'écoute de sa voix permettrait de la reconnaître, tout comme Draco précédemment. Tous étaient suspendus aux lèvres de Maugrey Fol Œil, non pour son apparence sexy. Ils attendaient THE new question. Soulevant le bandeau de cuir pour mieux déchiffrer les mots gribouillés par le directeur en manque saccharoïde sur le minuscule parchemin, l'ex Auror ravagé prit le temps de se tourner vers l'auteuse pour lui poser cette simple question :

« Aimez-vous les fouines ? »

Le cerveau en ébullition de Dame Zaza n'avait pas eu besoin d'attendre les rires sardoniques de Minerva imitant l'animal en question, les crachottis bavouillants de Snape, la toux opportune de Remus qui avait manifestement besoin d'aller se faire soigner, les gloussements de Dumbledore qui avait enfin lâché son succédané citronné ou le rire crétin de Flitwick pour comprendre la menace aussi grossière qu'un poème de troll pour la Saint Valentin. Bizarrement les moqueries cessèrent instantanément. Les mines patibulaires n'auguraient rien de bons et l'auteuse songea à nouveau à prendre ses quartiers d'hiver en quatrième vitesse….

– Ah non ! Vous allez pas nous refaire le coup ! s'interposa Tonks.

– Le comique de répétition, laissez ça aux auteurs, aux vrais ! renchérit Hermione.

– Déjà qu'on s'est gelée en maillot de bain avant d'être trempées sous l'orage et poursuivies par le calamar géant, ça SUFFIT, s'énerva Angelina, à juste titre, il faut bien l'avouer.

– Un peu de sérénité pour finir cette fic ferait le plus grand bien, tenta Almygda Vector pour calmer le jeu.

– Vous vous bercez d'illusions, railla Snape, si vous croyez qu'elle renouvellera son style avant la fin. Elle semble totalement incompétente dans une écriture moins inepte. Ce n'est qu'un écrivaillons de bas étage. Son style n'a d'égal que la fange d'où elle extrait ses propos.

Les hochements dédaigneux des autres personnages martyrisés indignèrent grandement l'auteuse opiniâtre. Toute raison regagnée, l'auguste traqueur de mages noirs apostropha la déesse de luxure qui le toisait. Sereinement, elle ouït la demande du céant seigneur et maître de ce domaine scolastique, afin d'esquiver la géhenne présente en cette heure….

– Mais c'est elle qui nous gé haine ! . !. !. ! s'indigna Rusard dont l'audition avait été inusitée jusqu'à cet instant. On comprend rien à ce qu'elle raconte. C'est quoi qu'elle dit ? Quoi qu'je dois faire encore ?

- Ne vous inquiétez aucunement mon cher Argus, le rassura le doyen tenancier de l'antre suscité, elle pique une crise de grandiloquence. Titillée par ce cher Severus, elle n'a pas résisté, elle débagoule ses insanités, humecte ses écrits de pédantismes, dégouline de frivolités…

- Albus ! l'arrêta sèchement Minerva, court, concis et rapide… comme au lit !

- D'autant que, si vous vous y mettez aussi, intervint Flitwick… et pas au lit je tiens à le préciser, on y est encore demain. Car du lit, vous en sortez plus rapidement j'imagine… Et puis, titillée, ça faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas connu, la Zaza, faut s'efforcer de la comprendre, se moqua celui qui devait piocher dans ses souvenirs personnels pour se gausser de tel sorte.

– Severus, reprit Minerva en se tournant vers son collègue, souhaitez-vous en finir rapidement ?

- Le suicide ? Jamais de la vie. Je ne suis pas désespéré à ce point. C'est elle qui me désespère et m'exaspère expliqua-t-il en désignant la Zaza de son appendice manuel (car pour l'autre, elle devrait se morfondre bien au delà des calendes grecques pour qu'il la lui montrât).

– Votre esprit brillant aurait-il pris congé ? Je ne vous proposais que d'en finir avec cette situation ridicule et cette fic navrante le plus rapidement possible, pas avec la vie !

– Pour la première fois, je dois vous concéder tout l'intérêt que je porte à l'une de vos idées. Apprenez-moi le moyen de nous débarrasser de ÇA, fit-il en continuant de montrer du doigt, ce qui est fort malpoli au demeurant.

– Il vous faudra faire quelque effort cependant.

– Nul sacrifice n'est exagéré devant la hauteur du bénéfice, s'extasia Snape songeant déjà à la douceur de bouter l'autrice hors de cette fic.

– Mais y zont pas bientôt finis ! pleurnicha Rusard dans la robe de Dumbledore. Je comprends toujours rien à ce qui disent.

– Prenez patiente, le rassura le directeur, il n'y en a plus pour très longtemps…

- Dès que Severus se sera excusé auprès d'elle, et étant donné l'heure maintenant tardive, je suis persuadée qu'elle aura à cœur d'achever prestement sa narration….

– Mais kes kel dit ? . ?. ?. ? dérailla le professeur de potions. Vous rêvez ! Que dis-je, vous délirez ! Faut arrêter le whisky à votre âge, ça atteint les neurones !

- … ou à défaut, poursuivit Minerva, Severus peut également la titiller mais cette fois-ci, d'une toute autre façon !

jifuce$#kme'h bx GLOUPS ! jf£cuµ$$¤iu(é(à$& JE VEEEUUXXX ! eut le temps de frapper l'auteuse baveuse avant de se sentir mal ou beaucoup trop bien…… Douces pensées ! Divine anticipation ! Bave… bave… bave….

Gloups ! fit le verdâtre maître des potions envisageant, à son tour, le tableau. Il ne semblait pas du tout partager le même point de vue. Et devant le double danger, il choisit le moindre :

« Jevouspriedem'excuser. »

Toute tentative de lui demander de répéter en articulant davantage aurait été superflue. Les éclairs de son regard l'indiquaient trop clairement pour passer outre. Ce fut donc en des tournures moins alambiquées…hum, Zaza veut dire dans un langage un peu plus clair que la fic se poursuivit. Les lecteurs poussèrent un grand ouf de soulagement ! Non seulement ils en avaient plus qu'assez de feuilleter leur dictionnaire aux pages écornées, mais en plus, ils craignaient qu'elle ne leur refasse le coup du « Je-m'arrête-en-plein-milieu-et-la-suite-dans-trois-mois ».

– C'est pas trop tôt ! s'exclama la concurrente mystère. Puis-je avoir ma question ?

- Certainement, articula Fol Œil quand il réussit à sortir de la stupeur où l'avaient plongé les derniers évènements et, par-dessus tout, les premières excuses du professeur Snape de mémoire d'homme. Donc voici ma p'tite dame ; elle est très simple : Pourquoi êtes-vous là ?

L'éclat de rire qui échappa à la jeune femme étonna. Assurément, la question était surprenante, mais guère plus que d'autres, et de là à en rire… Surtout dans sa position. Manifestement, elle n'avait pas froid aux yeux, ni au reste comme ne put s'empêcher le professeur Flitwick. La candidate tout de noir moulée ne laissa pas une autre controverse s'installer :

- Si vous entendez ce que je fais sur cette estrade, aujourd'hui, je vous répondrais simplement que je cherche, comme toutes les autres concurrentes à remporter la victoire, à devenir la Miss Poudlard de cette année. Par contre, Si le sens est plus général, si vous souhaitez savoir pourquoi je suis là, sur Terre, la réponse est plus vaste.

– Mais je vous en prie, dites nous, nous avons tout notre temps, répondit Maugrey malgré les grands gestes de dénégations de Dumbledore désignant son sablier portatif au poignet.

– Mais je tâcherais d'être concise. Je suis là, pour tenter d'épouser l'homme que j'aime depuis des années et dont je fus séparée longtemps. Je sais, cette réponse est un peu clichée mais c'est pourtant l'exacte vérité. Mais que j'y parvienne ou non, je poursuivrais l'aide dévouée que je lui apporte depuis toujours dans sa quête.

– Et que cherche ce « brave homme », demanda Maugrey, faignant de ne pas remarquer qu'elle avait tiqué aux mots brave homme.

– Oh, c'est une longue histoire encore une fois. Disons simplement qu'il cherche à améliorer la conjoncture actuelle. Il estime que certaines dispositions politiques doivent être prises. Le gouvernement actuel semble avoir besoin d'un coup de main. C'est une très vaste entreprise.

– Un PDG en somme.

– Plutôt un général d'infanterie si vous tenez absolument à trouver un parallèle moldu. Je suis donc là pour seconder l'homme que j'aime.

– Voilà qui est admirable, tout à fait admirable. Mais le ton railleur qu'empruntait Maugrey était pour le moins surprenant.

Pendant cet échange, tous avaient tendu l'oreille dans l'espoir de reconnaître la voix de la concurrente masquée, mais en vain. Le mystère semblait perdurer. Pas pour tous cependant ! A ma stupeur générale, l'ex Auror dirigea sa baguette en une seconde vers la jeune femme en s'écriant : « Petrificus Totalus ! ». Elle tomba à la renverse, raide comme la justice avant que quiconque n'ait eu le temps d'esquisser le moindre geste pour la retenir. Maugrey s'agenouilla à ses côtés en ricanant tandis que jurés et candidates s'approchaient en hâte. Ils connaissaient la paranoïa plus ou moins latente de Fol Œil, mais jamais, jusqu'à présent, il ne s'en était pris à une femme désarmée et manifestement innocente.

Mais lorsqu'Alastor eut fini de retirer le masque dissimulant ses traits, chacun put réviser son jugement. C'était Bellatrix Lestrange. Que venait-elle donc faire dans cette galère à deux mornilles, prix de l'inscription, et qui ne rapportait que dalle ? Elle était dans l'incapacité de répondre aux questions dont la pressait Dumbledore, rendue muette par le sort jeté. Ses yeux ne semblaient pas indiquer que les propos qu'elle aurait tenus auraient été d'une nature aimable. Et c'est un Alastor Maugrey se pavanant comme un paon en faisant léviter sa capture qui partit vers les coulisses. Un mystère était levé, en dévoilant un nouveau… mais ceci est une autre histoire.

Maugréant, s'étonnant, fulminant, rigolant, selon les points de vue et les personnes, chacun reprit sa place. La fin du concours approchait.

La présentation de la dernière concurrente commença.

Nul autre que l'auguste Dumbledore ne pouvait accompagner la dernière concurrente. Auguste, dans le sens altier du terme, tint à préciser l'auteuse. Elle craignait que des lectrices en perte neuronales ne confondent avec un clown de cirque, et comme le très sage directeur de cette école hautement réputée se trifouillait les poils du nez, elle craignait pour ses vieux jours à elle aussi.

- Dame Zaza, la lèche ne vous convient pas davantage que l'ironie, la stoppa Albus guidant la ravissante Tonks.

– Vous prétendez avoir testé ses talents de fellatrice ? s'étonna Minerva, se moquant manifestement d'eux. Je la crois plus performante dans ce domaine qu'en littérature.

L'auteuse rubiconde quitta le clavier des yeux pour se tourner vers ses persos, s'étonnant qu'ils en sachent autant. Elle n'avait pourtant exercé ses talents sur aucun d'entre eux… hélas…. Mais seuls les ricanements soulignèrent cette idée, surtout ceux d'un professeur idéalisé…. Encore hélas. Profitant de sa bouderie, Dumbledore put reprendre la suite des événements. Il se tenait face à une Nymphadora Tonks éblouissante dans sa fausse robe de bergère, aux longs pans aériens presque transparents et au corsage sagement lacé sur sa poitrine rebondie. Il ne manquait plus que les petits agneaux l'accompagnant pour faire sortir le loup du bois… Quoique… La présence de ces derniers ne seraient pas nécessaires. C'est ce que semblait prétendre le regard du professeur Lupin.

– Ma chère enfant, reprit un directeur dont le regard pétillant le faisait de plus en plus ressembler à un patriarche pervers, j'ai le plaisir et l'avantage de vous poser votre question.

– Alors faites-le ! Et plus vite que ça ! râla le Professeur Snape.

– Entre vous et l'auteuse, on n'est vraiment pas sorti de l'auberge ! renchérit Minerva, bras croisés et lèvres pincées.

– S'il vous plaît, Albus ? tenta Tonks, si vous poursuiviez ?

- Mouaif, ce différent diffamatoire sera réglé plus tard. Mais ma chère, vous avez raison, et sans plus attendre, voici enfin le moment que vous attendiez avec ferveur. Et sans y croire vraiment, j'imagine. Auriez-vous songé parvenir aussi loin…

- AALLLLBBBUUUSSS ! s'écrièrent en chœur plus de cent cinquante personnes, la QQQUUUEESSSTTTTIOOONNN !

On aurait cru entendre le chœur des inquisiteurs espagnols au grand complet. Suspendu à ses lèvres, à sa barbe, à ce que vous voulez, tous attendaient…

« Ma chère Nymphadora, reprit encore Albus, savourant par avance chacun des mots de la question qu'il allait enfin prononcer, quelle position du Kama Sutra préférez-vous et surtout, pourquoi ? »

Non d'un p'tit Salazard en barboteuse, ça c'était de la question ! Discrètement, Dumbledore serra la main de l'auteuse pour la remercier de lui avoir réservé ce sujet si métaphysiquement intéressant…enfin… surtout physiquement. Une trêve s'était enfin établie.

Tous attendaient avec une impatiente plus ou moins prononcée la réponse de Tonks. En entendant son prénom, la délicate courbe de ses sourcils s'était élevée, mais pour peu de temps. Elle était paralysée, stupéfixée aurait-on pu croire en la regardant. Elle connaissait pourtant la réponse, ou plutôt les réponses possibles à cette palpitante interrogation. Mais elle cherchait désespérément un moyen de gérer ses émotions, ainsi que les images mentales s'imposant à elle.

Surtout, ne pas rougir…Trop tard…
Ne pas regarder Remus…. Par Morgane ! Trop tard également !
Réussir à décrocher mes yeux des siens…. Et surtout, sans baver ni ricaner sottement !
Bon Sang, du cran ma grande…. C'est le moment où jamais de prouver que tu as du cran, la tête sur les épaules et le cœur sur la main ! … pas du poil…. Et pas deux mains gauches non plus…
Fini Tonks Lagaffe ; oublie les dessins parodiques de tes presque charmants collègues : Quand l'auror s'emmêle… Il ne manquerait plus que l'auteuse les découvre…. Merlin seul sait ce qui pourrait bien germer comme idée fumante dans son cerveau m…. Ne pas en parler en mal ; après tout, c'est grâce à son aide que je me trouve ici, aussi loin.
Objectif un : gagner ce fichu concours, et pour cela, trouve rapidement une réponse séduisante et intelligente. Ainsi, tu atteindras l'objectif deux : gagner Lupin.

Aspirant un grand coup, elle se lança :

- Cher Albus, commença-t-elle tout timidement, en tortillant une mèche de ses cheveux roses, mais d'une voix rauque et sensuelle, m'autorisez-vous à évoquer « Le Phénix dans la joie » comme posture favorite ? Ne vous choquerai-je pas trop ?

- Pas du tr…. Pas du tout ma chère enfant (1), j'en serai raidi…. Ravi ! balbutia un Père Noël en puissance (barbe blanche et nez rouge) qui n'en espérait pas autant. Et pourquoi celle-ci de préférence ? Racontez-nous, bava-t-il presque sous son nez, ou plus exactement, dans son décolleté.

– Cette…. Position me permet de garder mes yeux dans les siens pendant…

- … ça doit faire mal s'il garde ses lunettes, chuchota Minerva.

– Glumrp ! fut le seul commentaire dont fut capable Remus.

-… pendant que …. Enfin… à ce moment là. Ainsi je puis voir la montée de son plaisir dans son regard…

- … vraiment, a-t-elle besoin de regarder ses yeux pour s'en rendre compte ? Une autre partie de son corps doit en témoigner sans qu'elle n'ait besoin d'y porter le regard…

- ncw w ! ùxwùtz ! acquiesça Lupin sans trop savoir.

– Voyons, ne vous mettez pas tous dans cet état ! se moqua Minerva à la cantonade. Remus, ne jouez pas à l'étonné. J'ai découvert ce type de lecture dans votre dortoir lorsque vous étiez encore pensionnaire en cette école. Quand à vous Severus, si vos robes vous rendent plus discret, vous ne valez guère mieux qu'Albus, je suis prête à le parier !

- Je crois qu'ils seront capables de vous entendre à nouveau lorsque leurs oreilles cesseront de siffler ainsi pour laisser échapper la vapeur, crut bon de l'avertir Vector.

– Certainement ma chère, confirma le professeur Chourave. Vous pouvez être fière de votre ancienne élève, Minerva. Elle sait mener sa barque et mobiliser ses atouts. L'Ordre a une recrue de charme en sa personne, poursuivit-elle sur un ton plus feutré. Le vote va être serré…

- Autant que le nœud de cravate de certains, s'esclaffa à nouveau Almygda.

– Ou que leur braguette, acheva Minerva dans un éclat de rire reprit par ses collègues féminines. Tonks avait eu le temps de finir d'expliquer tous les avantages de son choix à un Dumbledore qui était passé en mode off après l'explication de la montée du plaisir. Ni sa bouche, ni ses yeux, ni ses neurones n'avaient bougé d'un poil.

Mais elles ne se trompaient pas.

Après que Pomfresh se soit proposée pour réanimer son cher Albus grâce à une séance de bouche à bouche… pour commencer… celui qui venait d'échapper de peu à la bouche avide de l'infirmière reprit la direction des opérations. Les candidates furent reconduites en coulisse sous haute surveillance, le jury partit délibérer tandis que le public était convié à se restaurer, c'est à dire à dépenser son argent au bénéfice d'une noble cause…

L'auteuse en profita, comme certains lecteurs, pour faire la pause pipi rituelle pendant l'encart publicitaire …

Avec nos Chaudrons
Plus d'explosions
En préparant vos potions
Contrôleurs d'ébullition et chaleur intégrés…


Ils devraient fournir des modèles à brancher sur les mâles de l'assemblée songea Mme Weasley en observant les désastres causés par ce défilé sur ses fils. Même Arthur semblait touché…

Venez découvrir les nouveaux parfums
De nos dragées surprises !
Extension de la nouvelle catégorie des goûts malsains :
Le corps humain….
Après Crottes de nez et Cérumen,
Voici
Doigts de pied et vagin !
Chez Honeydukes uniquement…
Fournisseur officiel du concours Miss Poudlard


Rusard utilisa lui même le seau qu'il prêtait à droite et à gauche depuis le début du concours….

Après avoir effectué les vidanges indispensables, les consommations de bièraubeurre ou sirop d'œillet accompagnés de quelques délices du chaudron, tous regagnèrent leur place, spectateurs, jury, concurrentes non déboutées et même l'auteuse.

Pardi, sans cette dernière vous auriez quelques difficultés à lire la fin de l'histoire ! Mais sans la ramener davantage, la Zaza laissa la place à un Dumbledore remis de ses émotions. Il s'était lui aussi soulagé… Haussant un sourcil broussailleux, il se tourna un bref instant en direction de l'auteuse ne sachant trop quelle suite donner à la trêve. Il choisit de revenir finalement au concours :

- Mes chers amis, nous avions en lice de nombreuses concurrentes…

- Dommage qu'elles ne fussent pas toutes lisses, commenta en sourdine Flitwick, provoquant un pouffement chez ses voisins.

- … pour l'élection de cette toute première Miss Poudlard !

- Il vaut mieux être élue Miss Poudlard que Miss GrasduBide, reprit le comique de service.

– Et vous pensez à quelqu'un en particulier ? lui demanda Ponoma Chourave un peu sèchement… Elle se sentait concernée.

– Tout à fait mais rassurez-vous, vous n'auriez pu passer les sélections. Trop svelte… tenta-t-il pour rattraper sa bévue. Je pensais à notre charmant batracien ministériel.

– Mais Neville est toujours élève à Poudlard et, si jamais il obtient un poste au Ministère, je serais étonnée qu'il s'encombre de cet animal pour aller au travail, répondit sa professeur préférée.

– Mais non voyons ! Vous n'y êtes pas du tout ! Je pensais à notre très « chair » Ombrage ! la corrigea le professeur d'enchantements enchanté de son jeu de mots, ainsi que des rires qu'il déclencha.

- … Et lorsque l'ensemble du jury sera disposé à cesser de faire le pitre et à m'écouter comme il se doit, je pourrais vous dévoiler le résultat de ce concours. Nous avions donc neuf candidates encore présentes pour cette dernière épreuve : Melle Angelina Johnson, Ginny Weasley, Parvati Patil, Hermione Granger, Amducias, Nymphadora Tonks, ainsi que Mme Bellatrix Lestrange et, hum… Mr Draco Malfoy.
Nous avons dû éliminer Mr Malfoy pour non respect du règlement et nous avons le plaisir de vous informer que, pour une fois, son père n'est pas intervenu contre cette décision.
Nous avons dû également laisser partir prématurément Mme Lestrange, réclamée par la Justice pour différents délits.
Enfin, nous avons préféré éliminer Melle Amducias pour atteinte aux bonnes mœurs et protection professorale.
Six concurrentes attendent donc devant vous.

Et pour attendre, elles attendaient ! Leur sourire était de plus en plus crispé. On aurait pu croire par moment qu'elles montraient les dents. Le directeur avait tout intérêt de ne pas digresser davantage l'annonce des résultats s'il tenait à l'intégrité de son auguste postérieur….

D'autant plus que la foule devant lui s'impatientait aussi. Si les rires avaient fusés lors de la plaisanterie à propos de Lucius Malfoy, des grondements de déception s'étaient faits entendre à l'annonce de l'éviction d'Amducias. L'énervement gagnait du terrain.

C'est dans cette atmosphère loin d'être détendue qu'Albus Dumbledore déroula solennellement le parchemin qu'il tenait en main.

– Est élue seconde dauphine, Melle…

- C'est quoi ça une dauphine ? demanda Arthur Weasley peu au fait de ce type d'événement.

– C'est un beignet de patates, p'pa, expliqua Ron toujours aussi précis quand il s'agissait de nourriture.

– Patate toi même ! lui lança Fred tandis que George lui envoyait un chiquenaude sur la tête, ce sont les demoiselles d'honneur de la reine du concours. Il y en aura deux.

– Ça, je l'aurais deviné, étant donné qu'il a dit seconde dauphine, précisa leur père.

– Et à cause de toi on n'a rien entendu et on ne sait même pas qui c'est, ronchonna sa femme.

– Pas besoin m'man, regarde ! lui conseilla George en montrant la scène du doigt.

Angelina, partagée entre la joie et la déception, s'était avancée pour recevoir le ruban qu'elle avait gagnée… Un ruban, tout cela pour un simple ruban ! Elle en aurait pleuré de rage. Cependant, elle songeait qu'elle était reconnue comme la troisième plus belle femme de ce concours, et se consola. Elle fut longuement applaudie.

– La maison de Gryffondor est, ce soir, grandement honorée par la distinction obtenue par Melle Johnson. Et d'autant plus que, est nommée première dauphine de Miss Poudlard Melle Hermione Granger !

- Bravo ! hurla le professeur MacGonagall pour étouffer les grognements de Severus Snape et les grincements de dents de son élève. Cette dernière était particulièrement déçue de n'arriver que deuxième. Et Pansy Parkinson était toujours présente. Elle ne pensait pas pouvoir être battue par cette dernière, mais qui sait quelles extrémités son père avait pu atteindre pour que sa chère fifille adorée chérie puisse gagner… Elle croyait en l'intégrité de la plupart des enseignants de son école mais avait entendu parler des difficultés financières qu'elle rencontrait. Elle espérait donc que le titre tant convoité de Miss Poudlard n'avait pas été vendu au plus offrant.

– Nous voici arrivés au moment que vous attendez toutes et tous. Qui est élue pour la première fois, Miss Poudlard ? Sachez que les discussions ont été acharnée et….

– Concis, Albus ! Ou, à voir les mâchoires de certains, c'est décharnée que vous risquez de finir, lui conseilla Minerva.

– Par pitié Albus, faites vite ! s'impatienta même Filius Flitwick.

– Hum, alors, après bien des discussions, et par vote à bulletin secret, tint-il à préciser, est élue Miss Poudlard ….. Melle Nymphadora Tonks.

Remus, tout ému, s'approchait portant sur un coussin de satin la tiare tandis que son supérieur ceignait le ruban à la reine du concours. Mais avant qu'aucun des deux ne puissent finir son geste, un même cri s'échappa de différentes gorges : RECLAMATION !

Ce fut d'abord, Angelina et Hermione qui s'indignèrent du résultat :

« C'est une métamorphomage… Qui vous dit qu'elle nous présente sa véritable apparence maintenant ? Or il était interdit d'user de magie pour s'embellir. Elle a trichée. Elle ne peut gagner ! RECLAMATION ! criaient ces enragées. »

Mais également du côté professoral la sédition apparaissait :

« C'est un scandale, articula froidement le professeur Snape. Notre directeur a, de tout temps, favorisé les Gryffondors. Encore aujourd'hui. Les trois élues sont ou proviennent de cette maison. Croyez vous que ce soit un hasard ? Qui vous dit que Minerva n'a pas accordé ses faveurs en échange d'un vote très favorable à sa maison ? RECLAMATION ! exigea le sombre professeur au comble de la mauvaise foi. »

Et pour tout dire, les personnages les plus divers partaient à l'assaut du podium, du résultat, du directeur, pour les raisons les plus diverses :

- Vous m'aviez vendu l'exclusivité de l'événement, protestait Rita Skeeter, et pourtant je vois une annonce de Gaydickwiz parlant du scandale de ce concours ! RECLAMATION ! Qui me dit que vous ne les avez pas prévenus en douce ? Remboursez-nous les avances versées !

- Monsieur Albus Brian Wulfric Percival Dumbledore je présume, vous êtes assigné en justice par Monseigneur Malfoy Lucius pour diffamation sur la personne de son fils. Des dommages et intérêts compensatoires seront exigés. Voici votre convocation au tribunal, l'informa un petit avocat tout desséché portant robe et chapeau melon. Qui vous dit que vous allez gagner ? Nulle RECLAMATION ne sera tolérée.

– Albus, qu'est-ce que c'est que cette escroquerie, fulminait Sieur Honeydukes, je m'aperçois qu'une partie de la marchandise livrée pour être vendue lors de ce concours a été détournée. On m'informe qu'elle se trouve dans votre réserve personnelle. Qui me dit qu'une partie n'a pas déjà été consommée ? RECLAMATION ! Remboursez ce que vous me devez !

C'était l'horreur ! Albus Dumbledore sentit le sang refluer de son visage tandis que tous s'avançaient dans sa direction, menaçants, exigeants, hargneux. Il sut que le moment était venu d'arracher un de ses fameux poils d'une partie de son individu bien dissimulée. Il s'y employa prestement et transplana instantanément dans son bureau auprès de son cher Fumseck qui chantonnait. La magie des poils avait vraiment des possibilités insoupçonnées de tous. Le grand et sage Mage, vainqueur de Grindelwalt et terreur de Tom Je-Fais-Peur lui même, s'était enfui devant une poignée de sorcières et sorciers furibonds… C'était le monde à l'envers !

Qu'aurai-t-il pu faire ? Les stupefixer ? Lancer un sort d'Oubliette généralisé ? Les problèmes financiers auraient persisté, ils ne s'en seraient pas envolés pour autant, hélas.

Il lui fallut se résoudre à accepter l'évidence : l'élection de Miss Poudlard était un ratage complet, un fiasco intégrale. Il se retrouvait dans une situation encore pire, si cela était possible…

Comment faire ?

Tout à coup, il claqua des doigts tandis qu'une ampoule moldue apparaissait au-dessus de tête. D'un regard rusé, il se tourna vers l'auteuse :

- Dites moi, Dame Zaza, vous pourriez, vous, me sortir de cette situation….

– Je ne vois pas comment puisque je n'y suis déjà pas parvenue à travers ces quatre chapitres.

– Avec un peu de bonne volonté, je suis certain….

– Je ne peux pas écrire une happy end puisque tout va de travers. Ce serait complètement incohérent, totalement hors sujet. Non. Je ne puis.

– Pas de happy end sans doute, mais, l'idée de l'organisation de Miss Poudlard, c'est vous !

- Et sa désorganisation c'est vous, cher Albus, si je puis me permettre. Je me suis contentée de rapporter vos actes.

– Ne revenons pas là dessus, je vous prie. Par contre, qu'est-ce qui vous empêche d'avoir une autre idée pour me renflouer ? Rien ! Avec votre imagination….

– Point de flatterie, ça ne marchera pas.

– Je me contente de reconnaître votre valeur Dame Zaza. Dites moi, que fait-on dans une école pour gagner de l'argent, dans le monde moldu ? C'est votre partie, vous pouvez me renseigner.

– Bin, on vend des calendriers ou on fait des lotos. Ou encore une kermesse…

- Voilà qui est tout à fait passionnant ! Allez Zazaone, affûté votre clavier, vos pensées ! Trouvez nous prestement une idée…

- Mais il n'en est pas question ! RECLAMATION !

FIN

(1) Rendons à Lunécume ce qui lui appartient. Ce jeu de mots est tout droit sorti du chapitre 16 de V cherche F qu'elle a écrit.

Les trois dernières pages ne sont parties en correction… C'est la surprise pour ma bêta à à qui j'adresse les plus gros poutouxes ! Comme c'est étrange d'écrire le mot fin d'une fic… Je n'en ai pas encore l'habitude. A l'heure qu'il est, je ne sais pas si cette courte fic aura une suite…
Peut-être, mais je veux absolument reprendre l'écriture de V cherche F qui me manque.
J'espère que vous avez eu plaisir à me lire et que la fin ne vous a pas trop déçue.
Seule Tonks pouvait être élue avec moi, c'est ma chouchoute du moment !

Rappelez vous que cette fic avait pour but d'exorciser ma vision du Miss France 2006. Donc, un petit conseil, NE PLUS JAMAIS ME PLACER DEVANT LES CONNERIES DE LA TELE pour que je ne me transforme pas en auteuse gremlins. Mon but était de faire le plus délirant possible. Selon ma bêta d'amour readeuse, Fanette31, je devrais pouvoir me lâcher encore davantage…

J'y suis un peu parvenue dans un petit chap que je suis en train d'écrire pour Lunécume et sa fic Qui veut gagner des Gallions….. On ne sort pas du monde de la télé on dirait ! Il s'appelera : Qui veut gagner des gallions …. Et une camisole.

Que vous ayez aimé ou pas, je serais très contente si vous m'en faisiez part dans une p'tite review….. Et n'oubliez pas, je vous aimmmmeeuuuuhhhh !