Auteur : Natanaelle
Disclaimer : perso pas à moi, dommage…
Série : Fullmetal Alchemist
Couple : les deux plus beaux perso de cette série, à vous de deviner
Genre : romance, triste….
Résumé : deux personnes qui s'aiment, je ne dis rien de plus…
CHAPITRE II
Trois ans…trois ans que nous sommes partis de central, j'ai du mal à croire que ça fait aussi longtemps, on a à peine le temps de s'habituer à notre vie que celle-ci s'écoule trop vite…
J'ai changé durant cette période, je n'ai plus rien à voir avec ce gamin turbulent que j'étais, j'ai grandi, je n'ai pas coupé mes cheveux et ils m'arrivent désormais à ma taille, je porte toujours du noir ça n'a pas changé par contre en revanche j'ai refusé de donner mon manteau rouge à Al quand il me la demandé, trop de souvenir liés à ce manteau.
Al lui a énormément changé, il est plus grand que moi désormais ce qui m'énerve un peu d'ailleurs mais je savais que ce serait le cas. Il est très réfléchi et ne prends jamais une décision à la légère contrairement à moi, on se demande toujours qui est l'aîné des deux. Ah oui ! il sort avec Winry, il a quand même mis plus d'un an à se jeter à l'eau, quand j'y repense quel maladroit il a été ce jour là et Winry qui le regarde d'une façon amusée et tendre à la fois, je pense qu'elle est heureuse.
Quant à moi…. Les choses n'ont pas évolué, je suis devenue assez proche de Rose car elle vient souvent prendre de nos nouvelles mais nous sommes tout simplement amis, je ne peux rien lui offrir d'autre pour le moment et me comprend.
Ce n'est jamais facile d'oublier quelqu'un, elle le sait et me pardonne les moments où j'ai besoins de solitude, c'est une fille adorable.
En ce qui concerne central et tous les autres, je n'ai jamais renoué le contact, j'aurais pu le faire, donné des nouvelles mais je sais que Al le fait à ma place et qu'il est en contact avec schiezka qui est une bonne amie de Winry.
Je ne lui pose jamais de question, je ne peux pas car je sais d'avance de qui je prendrais des nouvelles, c'est ironique au final, deux personnes se détestant et qui finissent par s'aimer… oui, j'ai accepté les sentiments que j'éprouvais pour le colonel mais trop tard, si j'avais réalisé que ce n'était pas de l'admiration que j'éprouvais alors les choses auraient sans doute étaient différentes, je ne sais pas et ne le saurais sans doute jamais et... :
-Ed, tu viens manger ?
je referme mon journal, attache mes cheveux et descend, ils sont tous là, à table à me regarder arrivés avec le sourire, je sens que je vais y avoir droit :
-et bien Edward, tu t'es pris les pieds dans tes cheveux ! HA HA HA HA
-Alphonse, tu ferais mieux de couper les tiens en revanche, tu serais moins con
et s'en suit une course poursuite autour de la table, dire que nous avons 20 et 19 ans ça fait peur
DRIIINNNNNGGGGGGG !
Le téléphone, génial et comme je suis le dernier debout, c'est à moi de répondre, je déteste le téléphone, ça me rappelle à chaque fois que nous ne sommes pas seuls sur terre et ça me gonfle , c'est énervé que je décroche le combiné : « ALLOOO ! »
-et bien quel accueil Fullmetal !
je manque de défaillir, la voix que je viens d'entendre, non, c'est impossible, je n'ose y croire et pourtant : « Colonel ? »
-oh je vois que l'on n'a pas oublié ma voix, ça fait plaisir Edward tu as une tête finalement !
olà il me cherche, ça commence bien, je sens la rage bouillir dans mon corps :
-EVIDEMMENT QUE J'AI UNE TETE IMBECILE ET SI TU APPELLES POUR TE FOUTRE DE MOI, TU PEUX RACCROCHER COLONEL DE MES DEUX !
le pire c'est que je l'entend rire à l'autre bout du fil, il se fout de moi ma parole et curieusement, ma colère s'envole en l'entendant :
-calme, edward, je ne le pensais pas, ça fait du bien d'entendre que tu vas bien et…d'entendre ta voix….
Il la soufflé et si j'avais pas une bonne oreille je n'aurais pas entendu ses derniers mots, je soupire, j'ai le cœur qui bat la chamade et je suis incapable de dire quelque chose. Comment une seule personne peut me mettre dans cet état, heureusement que le téléphone est dans l'autre pièce :
-pourquoi appelez-vous colonel ?
- général maintenant Ed, j'ai monté d'un grade !
- mais c'est génial ! je suis content pour vous » houlà j'ai intérêt à me montrer moins heureux, il va trouver ça suspect mais j'ai toujours le sourire sur mon visage « colonel ? »
-mmmmhhh ? oui….
-vous…tu m'as manqué
ça y est je l'ai dit, j'en reviens pas, pourquoi je l'ai dit, je suis rouge comme une tomate maintenant, le simple fait d'avoir entendu sa voix me ramène 3 ans en arrière et je me rends compte à quel point je l'aime, il fallait que je lui dise qu'il m'avait manqué, je m'en serais voulu de pas lui avoir dit
-Edward…je vais devoir te laisser et au fait…moi tu me manques toujours…CLIC
il a raccroché, j'y crois pas et je lui en veux pas, je ne fais que sourire, je raccroche le combiné et reste devant quelques instants, je me demande combien de temps encore je tiendrais sans y retourner, ça va être difficile. Tiens il ne m'a pas dit pourquoi il avait appelé, bizarre.
Je tourne la tête et tombe sur : « Winry ! »
Je m'inquiète pour Ed, il n'est pas encore revenu, je sens que Al veut se lever mais je l'en empêche et sort de table pour voir où se trouve Edward.
Je le retrouve au téléphone mais je ne sais pas avec qui, je remarque qu'il sourit mais pas son sourire habituel, un sourire que je n'avais encore jamais vu sur son visage, celui qui refléte la tendresse, l'amour et je suis étonnée.
Je n'ose pas me montrer et écoute leur conversation, j'ai un peu honte j'avoue, j'entend Ed dire à cette personne qu'elle lui a manqué, je vais de surprise en surprise avec lui, j'aurais jamais cru, il cache bien son jeu.
Il raccroche et me voit, je souris en le voyant rougir
-qu'est-ce que tu fais là ?
il bégaye, il a l'air tellement gêné et il est trop trognon comme ça, il ressemble à un gamin pris en faute :
-on s'inquiétait, tu revenais pas » il s'aperçoit de mon sourire et me demande en vitesse si j'ai tout entendu, je lui répond que non, je m'empresse alors de lui demandé avec qui il discutait mais refuse de m'en dire plus et nous retournons à table sans un mot
whaaaa la honte, être surpris par la personne que je ne voulais pas, heureusement qu'elle a pas entendu à qui je parlait.
Et ça m'énerve car pendant toute la soirée elle n'a pas arrêté de me chercher, me demandant quand je pensais me caser, si j'avais quelqu'un ect…. J'ai cru devenir fou.
Maintenant je suis dans ma chambre, allongé sur mon lit, les bras croisés en dessous de ma tête et je pense, a qui ? je vous laisse deviner.
Je veux le voir maintenant ! je veux qu'il me rappelle la sensation que j'ai ressenti quand il m'a embrassé car ce souvenir s'estompe dans ma tête.
J'ai chaud tout à coup, le fait de repenser à ses lèvres sur les miennes m'envois des frissons dans tout le corps, j'aurais jamais cru être aussi accro et ça m'est tombé dessus comme ça mais je ne cherche plus à comprendre maintenant.
Finalement je m'endors comme ça sur ce souvenir et avec le son de sa voix.
Je suis réveillé le lendemain par un bruit sourd, je descend en quatrième vitesse et me cogne dans quelque chose ou plutôt quelqu'un, je sens des bras me soulevaient, je lève les yeux :
-Armstrong ? que…que…
-Edward Elric, comme je suis heureux, vous avez changé, vous êtes plus léger, sans doute à cause des prothèses que vous n'avez plus, je suis si content de vous voir, vous avez l'air en forme
-peux…plus…respirer » ça y est j'vais mourir, NOONNNNNNNN !
-oh excusez-moi !
je le regarde en train de me poser et mon cerveau se pose beaucoup de questions, mais que fait-il ici ? pourquoi ? il s'est passé quelque chose à central ? ils ont besoin de moi ?
il voit dans mes yeux toutes ces questions et me sourit
-je suis juste venu prendre de vos nouvelles vu que vous n'en donniez pas, j'ai proposé à d'autre de venir mais vous savez le travail…
oufff, ça va il me rassure, je m'empresse alors de le faire asseoir et de tout me raconter, finalement nous nous retrouvons tous autour de la table à l'écouter, selon lui beaucoup de choses ont changé depuis notre départ et je suis surpris.
Alphonse lui s'empresse de lui demander des nouvelles de tout le monde et c'est la question que je craignais.
J'apprend donc que la petite Elysia a bien grandi et qu'elle a les yeux de son père, havoc et les autres ont changé de division, Schiezka est toujours à la bibliothèque et ça ne m'étonne pas, je souris même à cette pensée.
-oh oui le plus important ! s'exclame Armstrong, nous avons enfin réussi à caser ensembles deux personnes et nous avons pensé ne jamais réussir
c'est à ce moment là que ma respiration se coupe et que mon cœur s'arrête, je ne sais pas pourquoi mais je redoute ce qu'il va me dire et mes craintes se confirment quand je l'entend prononcer cette phrase que je n'oublierais jamais :
-Riza Hawkeye et Roy Mustang sont ensemble depuis 1 an ! c'est pas magnifique !
j'en lâche mon café s'en m'en rendre compte et le regarde choqué, tout le monde s'est arrêté de parler en apercevant mon geste, je reprends mes esprits et les regardent sans les voir, j'ai l'esprit embrouillé, je remarque Pinako qui me demande ce qui m'a pris et Al me demander si je vais bien, reprends toi ED ! je m'excuse, trouve une excuse bidon comme quoi ça fait trop de souvenirs pour moi et que j'ai besoin d'être seul.
Je me lève de table et cours m'enfermer dans ma chambre. J'ai été idiot de croire que…et j'ai mal, vraiment mal, je ne retiens plus mes larmes et me laisse glisser le long de ma porte.
Alors il ne m'a appelé que pour m'annoncer ça et il n'a pas eu le courage de le faire, j'ai l'impression qu'on vient de me détruire le cœur, je suis vraiment bête, je croyais qu'il pourrait m'attendre… crétin va !
Je laisse ma tête reposer contre la porte et laisse les larmes couler sans les retenir, de toute façon que puis-je faire d'autre ? je suis impuissant ici, je n'ai qu'à me résoudre au fait qu'il ait fait sa vie et l'oublier mais je ne peux pas et je ne veux pas alors que dois-je faire ?
-Ed je sais que tu es là…
Winry ! elle trouve mal son moment pour me parler…
Je suis de plus en plus surprise par les réactions d'Edward, qu'est-ce qu'il lui a pris ? je ne pensais pas qu'il se sentirait si affecté par cette nouvelle.
Soudain je pense à une chose et m'empresse de demander à Armstrong
-dites-moi, pourquoi ils sont ensemble seulement maintenant, j'ai toujours cru qu'ils l'étaient avant ?
tout le monde tourne la tête vers moi, « et oui, je m'intéresse à ce qu'il peut arriver à ce cher Roy mustang ! »
pffffff, t'es nulle ma fille mais au moins ils se sont détournés de toi et attendent la réponse d'Armstrong :
-laissez-moi vous expliquer jeune fille, après le départ d'Alphonse et Edward, le colonel s'est comme qui dirait renfermé et on ne savait pas comment l'expliquer, il ne passait plus de soirée avec nous et disait qu'il avait du travail alors j'ai demandé moi-même à Hawkeye car elle passait son temps avec, elle m'a expliqué que le colonel souffrait d'une séparation un peu trop soudaine et qu'il en été affecté…
holà j'ai peur de comprendre et le laisse continuer :
-… Puis nous avons laissé les choses se faire et c'est lui-même qui s'est mis avec le lieutenant, voilà vous savez tout…
Bingo, je viens finalement de tout comprendre, pourquoi ne l'ai-je pas vu plutôt, quelle imbécile je fais, depuis tout ce temps je n'avais pas remarqué que la personne qui manquait tant à Ed était le colonel lui-même et de toute évidence, c'est réciproque mais l'attitude du colonel m'étonne, il n'est pas du genre à lâcher prise et si c'est bien à lui que Edward parlait hier, le pauvre il doit être anéanti…
-excusez-moi, je reviens » je lance un coup d'œil à Alphonse qui semble savoir où je vais.
Je monte les escaliers et arrive devant la chambre d'Edward, je m'apprête à frapper quand j'entend des murmures « que dois-je faire ? » et j'entend des sanglots, Edward… tu dois énormément tenir à lui.
Je me met dos à la porte et l'écoute pleurer, je ne le supporte pas et prend la parole :
-Ed je sais que tu es là…
-excuse moi Winry…je n'ai pas envie de parler…
sa voix est remplie de desespoir, je n'aurais jamais pensée le voir un jour dans cet état, lui qui est une force de la nature, lui qui a toujours tout endurer sans broncher, il est loin désormais le jeune garçon qui n'a pas de sentiment, il est très loin :
-dans ce cas, ne parles pas et écoutes moi, tu veux ?
…ahhhh Ed, on a vécu des choses toi, moi et Al et on est toujours ressortis plus fort, alors pourquoi baisserais-tu les bras aujourd'hui ?
Tu sais je n'ai pas compris de suite quelle était cette tristesse qui se dégageait de tes yeux même quand tu souriais, ton esprit semblait ailleurs…souviens toi Ed, je t'ai toujours dit que tes yeux était le miroir de tes sentiments, le reflet de ton âme. Je dois t'avouer quelque chose…à une époque, j'étais vraiment amoureuse de toi mais toi, tu ne me voyais pas, trop occupé à te chamailler avec le colonel, j'étais tellement malheureuse que je n'ai vu que mon chagrin et que je n'ai pas vu ce que je cachais réellement vos chamailleries, vos regards qui se croisaient et se cherchaient sans cesse, j'avais cru à l'époque que ce n'était que de la provoc' et je me trompais et ton comportement de ce soir me fait bien comprendre que toi aussi tu viens de te rendre compte que tu trompais, que ce n'était ni de la provocation, ni de la haine qu'il y avait entre vous mais une attirance…
Pourquoi ne pas m'en avoir parlé Edward ? j'aurais pu comprendre tu sais et je sais que tu es anéanti par ce que Armstrong vient de te dire parce que Ed…je sais que tu l'aimes maintenant…alors n'abandonnes pas…
-Winry, je…
-Laisses moi finir, s'il te plaît, ces 5 dernières années, tu t'es sacrifié pour ton frère, tu l'as fait passé avant toute chose et encore aujourd'hui, tu te préoccupes plus de son bonheur que du tient.
Si tu savais comme Al aimerait te voir sourire comme avant, il se sent responsable…alors j'aimerais que tu m'accordes une faveur, pars avec Armstrong ce soir à central et parles avec Roy , marche vers ton avenir Ed et vois si ta place est là-bas ou ici.
Winry est venue me voir mais n'es pas rentrée dans ma chambre, je ne veux pas qu'elle me voit dans un état si pitoyable, elle serait sûrement déçu par ce que je suis devenu, un esclave de mes sentiments et j'ai honte de me montrer si faible.
Je l'écoute parler sans l'interrompre et je m'aperçois que je lui ai fait mal sans le savoir, j'étais tellement fou à l'époque que je ne calculais rien mis à part peut-être Roy, à chaque fois que je me disputais avec lui, ça me réchauffait le cœur, ça me prouvait que quelqu'un prenait encore le temps de me monter que j'étais un homme à part entière et pas une arme de l'armée…ça me faisait du bien et je l'ai fait souffrir alors que moi j'étais heureux…
J'aurais été incapable de lui en parler pour la simple raison que j'avais peur, peur que leur regards changent, qu'ils ne voient plus de la même façon alors que je n'ai pas changé, j'avais peur que Al me rejette. J'ai été bête encore sur ce coup là, j'aurais du savoir que quoi qu'il arrive, mon frère m'aimera toujours et que je serais toujours accepté dans cette famille, je le crois aujourd'hui et commence à me sentir mieux.
Maintenant le plus dur reste à faire, elle veut que j'aille à central, là je ne sais pas, je ne m'en crois pas capable, incapable de le voir et incapable de les abandonner…
Je sens qu'elle s'en va, me lève et ouvre la porte :
-Winry…
elle se retourne et me regarde, me sourit et s'approche de moi : « je suis désolé si je t'ai fait du mal Winry… »
-Chhuuuttttt….c'est du passé, ai-je l'air malheureuse aujourd'hui ? je suis comblée, j'ai mon meilleur ami et mon copain avec moi, que demander de plus ? ne te sens plus coupable de rien et je veux maintenant que tu sois heureux à ton tour, tu le mérites, tu as assez payé ta dette envers Al et envers ta mère alors profite de la vie avec la personne qui est la plus chère à ton cœur edward !
-Winryyy….. » je la prend dans mes bras tellement l'émotion est forte, je pleure pas parce que je suis triste non mais je pleure de joie de l'avoir dans ma vie et je la remercie encore et encore, je n'oublierais jamais ce qu'elle a fait pour moi ce soir, elle m'a ouvert les yeux, j'irai à central ce soir et …
-ça va je vous dérange pas ?
je me retourne et voit Alphonse, il me regarde méchamment et s'avance vers moi, je sens Winry déglutir et devenir très pâle, je vais à mon tour à sa rencontre et une fois l'un en face de l'autre, nous nous regardons.
Pas un mot, pas un geste puis :
-j'espère au moins que tu m'écriras si tu restes là-bas ?
-Al…Viens là…
et nous enlaçons, Winry ne doit plus rien comprendre par ce retournement de situation et Al le voit et va vers elle
-Tu ne sais pas encore que nous n'avons pas besoin de parler pour se comprendre » puis se retournant vers moi « Ed je savais bien que ça n'allait pas même si tu le cachais, je savais que ça avait un rapport avec lui mais j'étais loin d'imaginer, si j'avais su….JE T'AURAIS SECOUÉ LES PUCES PLUS TOT !
Whoooouuuu, ça c'est de l'engueulade mais je ne fais que sourire, mon vrai sourire cette fois car je sais que quoi qu'il arrive, ils ont tous une place dans mon cœur.
Nous redescendons tous et Armstrong a son regard rempli d'inquiétude pour ma fuite inexpliquée de tout à l'heure, je lui dis que tout vas bien juste un coup de blues et que mes deux meilleurs amis m'ont remonté le moral.
Je reçois un coup de coude de Winry, je regarde Armstrong :
-J'aimerais savoir si ça vous dérangerait que je reparte avec vous ce soir, j'ai une personne à voir ?
je le vois tout à coup se lever, s'avancer et sans que j'ai encore une fois le temps de voir ce qu'il m'arrive, je me retrouve dans ses bras
-Ahhhh edward Elric, vous ne pouvez me faire un si grand honneur, c'est avec plaisir que j'accepte votre proposition, nous partons sur l'heure
-c'est…génial…mais…j'aimerais…partir….vivant….,peux…plus….respirer….
-oh encore une fois excusez-moi, vous n'étiez pas si fragile avant !
et voilà, fou rire général quand on ne se foutait pas de ma taille maintenant on me dit fragile, enfinnnnn, je prépare mon sac, suit Armstrong, et une fois dehors je regarde derrière moi et remarque une lumière venant de la maison, je ne me demande pas ce que c'est et reprend la route…je reviendrais…
-tu crois qu'il la vu Al ?
-Ne t'inquiètes pas Winry, cette lumière lui a fait comprendre que si un jour il se perd en chemin, cette lumière le guidera jusqu'ici, dans sa famille, puisse-t-il trouver le bonheur !
Au moment où ils regardent à nouveau devant eux, Edward n'est plus qu'une ombre mais Alphonse ne s'inquiète pas, les liens entre eux seront toujours forts et sait que Ed trouvera ce qu'il cherche !
