Auteur : natanelle
Disclaimer : perso pas à moi….
Série : fullmetal alchemist
Genre : romance, triste
Couple : Roy & Ed, les meilleurs !
Résumé : deux personnes qui s'aiment…
Alors pour ceux qui ont commencé l'histoire, excusez-moi de condamner Roy, c'été pas prévue mais vous inquiétez pas, ça finira bien quand même, c'est promis mais pas de la façon dont vous pourriez l'espérer, ce sera une surprise !
Réponses aux Reviews
Natsue77 : merci pour ta reviews, ça ma fait super plaisir et comme t'es la première personne a m'avoir écrit quelque chose, ça m'a motivé encore plus pour finir, j'espère que la suite te plaira ! merci encore !
CHAPITRE VI
Il commence déjà à faire nuit et je ne suis pas encore arrivé, elle aurait pu me dire qu'il habitait aussi loin, j'me suis épuisé à courir et il pleut toujours, résultat, je suis trempé !
Peut être que je me suis trompé de route au final, j'aurais pas du jeter le papier, bon faut que je trouve quelqu'un pour m'indiquer la route mais à cette heure-ci, ça va être dur…Ahhh ça y est je vois quelqu'un :
-excusez-moi de vous déranger…
et oui je les ai dérangé, ce sont deux jeunes gens qui étaient tranquillement assis sur un banc protégés d'un parapluie, d'ailleurs, ils me dévisagent, je me sens de trop là mais j'ai pas de temps à perdre
-hum…je voulais savoir si vous saviez par hasard où habite Roy Mustang, je crains de m'être égaré…
ils se regardent, se retournent et me sourient, le jeune homme se lève, me montre du doigt le chemin à suivre en fait, j'étais à juste à côté mais quel crétin je fais !
je les remercie et reprend ma route mais maintenant que je suis presque arrivé, j'hésite à continuer, décidément, quand je saurais ce que je veux mais voilà je me suis sauvé de son bureau alors qu'il venait de me dire qu'il m'aimait, j'ai pas réfléchi sur le moment, je n'ai pensé qu'à ce que je venais d'apprendre, j'ai parfois des réactions stupides mais le mal est fait.
Qu'est-ce que je pourrais bien lui dire et par où commencer ? je ne l'avais jamais vu autrement que comme mon supérieur même si j'étais déjà à l'époque attiré par lui sans le savoir, il était mon supérieur. Désormais nous ne nous sommes que deux personnes face à l'adversité, Hawkeye a raison…je dois rester avec lui…j'ai besoin de lui…
Ça y est je suis devant l'immeuble et je rentre et bien sur comme j'ai beaucoup de chance, il est au dernier étage, j'ai l'impression que c'est un test pour voir si je ne flancherai pas au milieu du parcours et que je vais m'enfuir…Non je tiendrai bon !
Ça y est je suis devant sa porte, j'ai le cœur qui bat la chamade et je tremble comme une feuille pas parce que j'ai froid, parce que je sais qu'une porte nous sépare.
Je lève la main lentement et doucement je frappe trois petits coups, j'ai la tête baissée, je ne saurais affronter son regard et pourtant c'est moi qui lui dois des explications
J'entends des pas dans ma direction, il est là, j'ai la respiration rapide, que dois-je faire, que dois-je faire ? je panique mais je n'ai plus le temps de me poser toutes ces questions qu'il vient d'ouvrir la porte :
-…Ed…
Je n'aurais jamais cru le revoir aussi vite après ce qui c'est passé ce matin, et pourtant il est là, chez moi, trempé, il a du rester toute l'après midi sous la pluie. Il ne me regarde pas, je pense qu'il n'ose pas et aucun de nous deux ne bougent. Je constate qu'il grelotte et l'invite à rentrer, il semble hésiter mais me suit, il a toujours le regard baissé, je n'aurais jamais cru qu'il soit si timide le terrible fullmetal alchimiste, quand j'y pense c'était ridicule, c'était juste un gosse qui avait fait une erreur de parcours et là l'homme qui est devant moi ne ressemble plus à ce gamin turbulent, j'en prend conscience maintenant et c'est ce que j'aime en lui, cette façon qu'il a d'évoluer avec le temps…
Je lui demande de m'attendre et pars chercher de quoi le sécher, je vais dans la salle de bain et quand je reviens, je constate qu'il n'a pas bougé d'un pouce, ça me rend triste…
Je lui tend la serviette et quand enfin il daigne lever les yeux sur moi, ces derniers sont remplis de larmes et sans que j'ai le temps de m'y préparer, il se jette dans mes bras, si bien que j'en tombe à nouveau par terre et qu'il est allongé sur moi et me serre toujours aussi fort, son visage est enfoui dans mon cou et je l'entend murmurer si faiblement que j'ai du mal à entendre ce qu'il dit :
-….suis désolé….je suis désolé….pardon, pardon…j'aurais pas du m'enfuir…mais….j'ai peur…j'ai tellement peur…de te perdre….j't'en prie…m'abandonnes pas…j't'en supplies…
je noue mes bras autour de sa taille et le serre également, il souffre tellement et je me retrouve à pleurer moi aussi, j'aurais tellement voulu que les choses se passent différemment, qu'il revienne de lui-même un jour, j'aurais voulu vivre avec lui, être ensemble pour la vie et au lieu de cela, je continue de payer mes erreurs du passé…
il semble se calmer mais ne se relève toujours pas, tout ce qui compte pour moi, c'est qu'il soit revenu, que pour la première fois, il vient vers moi et ça même si le moment n'est pas très approprié, je suis heureux !
je ne sais pas ce qui m'a pris, mais de le voir me tendre cette serviette de cet air si indifférent m'a tellement peiné que je me suis précipité dans ces bras, j'avais besoin de sentir cette chaleur qui émane de lui, de le sentir tout contre moi…nous sommes tombés à la renverse et je profite d'être collé à lui pour m'excuser mais l'émotion est si forte que j'ai du mal à m'exprimer, la douleur est toujours là au final et c'est cette même douleur qui a fait que nous sommes là, enlacés, ce n'était pas prémédité.
Il me rend mon étreinte et je pleure de plus belle, dieu que ça fait mal de savoir que je ne pourrais jamais renouvelé cela, il passe et repasse sa main dans mon dos, telle une caresse pour me calmer, j'en ai des frissons…
-Ed, calme toi…s'il te plaît…ça va aller, je te le promet et…
-COMMENT CA POURRAIT ALLER ? » c'est sorti tout seul, je me suis redressé d'un coup, comment peut-il dire une chose pareille ? « tu te rends compte de ce que tu me dis ? comment ça pourrait aller mieux, t'es malade depuis deux ans, je ne l'apprend qu'aujourd'hui et…. »
-Co…comment es-tu au courant ?
ah oui c'est vrai, il n'est pas censé savoir que j'ai parlé à Hawkeye
-j'ai rencontré le lieutenant colonel hawkeye ce midi, nous avons pris un café et elle m'a tout expliqué…
je me radoucis, ça ne sert à rien de s'énerver, ce n'est pas le bon moment pour lui faire une scène mais qu'est-ce qu'il peut dire comme conneries quand il s'y met, je me relève complètement, passe ma main derrière ma tête signe que je suis un peu gêné et souffle :
-tu aurais pu éviter de dire une chose pareille, rien n'ira jamais mieux et…
-nous savons tout les deux que ce n'est pas ce que je voulais dire Ed…écoutes… » il se lève à son tour et me passe la serviette autour des épaules, c'est vrai que je suis encore trempé
« je suis désolé…pour tout ce qui se passe…je regrette de ne pas t'avoir informé plus tôt de mon état de santé mais il faut dire que nous n'étions pas vraiment des amis à cette époque, non ? »
il me fait un sourire ironique et je laisse échapper un petit rire, nous sommes deux beaux idiots au final
-…et puis, je dois t'avouer que la dernière fois que nous nous sommes vus, cela ne s'est pas très bien passé Edward, je t'ai embrassé sans te le demander, j'avais cru que tu allais me frapper mais au contraire tu m'as répondu et ça m'a déstabilisé au point que quand tu t'es enfui, je n'ai pas su te retenir…je suis désolé de la peine que je t'inflige mais malgré tout…je suis heureux…
-heuuuu…Roy…je…
il me stoppe dans ma phrase en me mettant un doigt sur la bouche, il me souris, un sourire qui ferait fondre n'importe qui et je passe au mode tomate, il est si près de moi, j'ai encore une fois le cœur qui s'emballe et la respiration qui s'accélère, comment une personne peut-elle réveiller de tels sentiments en moi ? et toute ma raison s'envole quand je rencontre ses yeux, perdant tout mon contrôle, je me rapproche encore plus de lui, l'attire à moi et pose mes lèvres sur les siennes.
Pendant quelques secondes, il semble surpris et ne réagis pas, faut dire que là je m'épate moi-même mais toutes les bonnes choses ont une fin et je me sépare de lui à regret. Je le regarde de nouveau et une larme silencieuse coule à nouveau sur mon visage, il prend mon visage entre ses mains, m'embrasse de nouveau et je me laisse faire…une décharge électrique me parcoure le corps quand nos langues finissent par se toucher, c'est la première fois que nous nous embrassons vraiment, je sens mes sens se réveiller et prend le contrôle, je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais je sais que je ne veux pas que ce moment cesse, je me trop bien auprès de lui.
Finalement, un peu à bout de souffle, nous nous séparons mais lui à toujours le sourire, je sens que je rougis à nouveau et enfoui mon visage dans son cou.
-Ed ?
-mmmhhhhh ?
je sais, niveau réponse, il y a mieux mais comment répondre convenablement quand des doigts caressent votre nuque doucement, délicatement ?
-…Tu restes avec moi… ?
j'enlève mon visage de son cou et plonge mes yeux dans les siens, je frôle son visage du bout des doigts et le serre de nouveau très fort contre moi, il se tend, il est nerveux et je le sens :
-je n'ai jamais eu l'intention de partir…j'ai trop besoin de toi !
ses muscles se relâchent, je crois qu'il avait peur d'entendre ma réponse mais je ne le laisserait pas, pas maintenant, plus jamais….
-tu ferait mieux de te sécher un peu non ? ce n'est pas que je suis mécontent d'avoir un lac à mes pieds mais là….
Oups, c'est vrai, je dégouline de partout, je bafouille une excuse, et encore une fois le trophée du plus grand idiot de la terre me revient, lui s'en amuse, il rit et ça fait plaisir d'entendre ce doux son, il me retire mon manteau et me donne des vêtements secs. Je m'éclipse dans la salle de bain, quand je reviens il éclate de rire, faut dire que ses vêtements sont légèrement trop grands pour moi et pour me venger je lui tourne le dos
-Ed, excuse moi tu veux, je ne me moquais pas de toi, je t'assure
je ne me retourne toujours pas et fais mine de bouder, les bras croisés sur mon torse. Pourtant sans que je m'y attende, il vient enrouler ses bras autour de ma taille et pose sa tête au creux de mon épaule, il dépose un baiser papillon sur mon cou et remonte vers mon oreille :
-…je t'aime…
j'ai le souffle coupé, je sais que même s'il me la déjà dit, cette fois, c'est différent, j'ai senti tout son amour dans sa voix, je sais qu'il aimerait que je lui dise en retour mais je n'en suis pas capable même si j'en meurs d'envie, les mots ne sortent pas, je ne suis pas prêt mais si je ne trouve pas les mots….mes gestes, eux,lui montreront que c'est réciproque.
Je caresse ses bras puis nos doigts finissent par s'entremêler et nous restons ainsi un long moment, aucun des deux ne souhaitant rompre cet instant…je décide quand même de lui dire quelques mots pour lui montrer mon attachement :
-Roy, je…ce que je ressens…c'est un sentiment très fort…je ne peux pas imaginer un instant être sans toi…
-shhhhhh, tu n'as pas besoin de me prouver quoi que ce soit Ed, tes gestes le font pour toi…ne t'inquiètes pas…j'ai compris
il ne m'a pas laissé finir et je l'en remercie silencieusement, c'est trop tôt pour dire exactement ce que je ressens mais je le ferais avant que…tout soit terminé…nous nous séparons et me demande si je veux boire quelque chose ou manger, mon ventre ne peux rien contenir aujourd'hui et je lui demande juste un verre d'eau, il ébouriffe tendrement mes cheveux et s'absente quelques instants. J'en profite pour m'asseoir plus confortablement dans le canapé et ferme les yeux.
Je ne me lasserai jamais de lui dire que je l'aime, je lui dirai tout le temps jusqu'à ce que ce soit la fin. Je l'ai senti se tendre quand je lui ai dit à son oreille car cette fois j'y ai mis tout mon cœur, je ne lui demande rien en retour, au fond de moi, je sais qu'il m'aime aussi mais je ne peux pas le forcer à me le dire, le montrer c'est déjà suffisant et il se débrouille plutôt bien pour ça.
Il était tellement mignon en train de bouder, dans mes vêtements, malheureusement pour lui, il n'a pas grandi assez mais j'éviterai de lui dire car le Edward Elric d'avant est toujours là et je risque de gros dégâts si je tente de me moquer. D'un côté ces petites disputes me manquent mais mieux vaut un Edward aimant plutôt qu'un Ed qui ne cherche qu'une chose : vous frapper.
Je me retrouve à rire tout seul à cette pensée. Bon allé assez rigoler, ramène lui son verre et profite au maximum de sa présence mon vieux.
Je verse l'eau dans le verre, et je ne sais pas, je me sens bizarre, je sens que quelque chose ne va pas….j'ai mal…ma poitrine me fait souffrir…ça va passer j'ai l'habitude, je m'assoies quelques secondes et attends que ça passe, c'est bon, ça va mieux, j'ai eu chaud cette fois, elle est vite passer la crise.
Pourtant je n'ai pas le temps de me réjouir que je me retrouve à genoux, la main sur le torse,
-…non…pas maintenant…
je n'ai le temps que de prononcer ces quelques mots et c'est le noir…
j'entend un bruit de verre brisé, je me dirige vers la cuisine, je suis inquiet, je n'entend plus rien. J'allume la lumière et là ce que je vois me fige, Roy est par terre inconscient. Reprenant mes esprits, je me précipite vers lui, le retourne et l'appelle…pas de réponse…
-Roy, Roy…répond moi, ouvre les yeux Roy !
il réagit et ouvre avec ses yeux avec beaucoup de difficultés, je panique, qu'est-ce que je dois faire ? mais qu'est-ce que je dois faire ? il murmure « j'ai…mal… » je ne sais pas comment apaisé sa douleur, puis je réfléchi, le téléphone ! je le rallonge par terre, le rassurant que je reviens vite et me précipite vers le combiné, je compose le numéro à toute vitesse et j'enrage mentalement de ne pas être assez rapide :
-hôpital militaire de cental, j'écoute ?
-vite….aidez-moi…j'ai besoin d'aide…
- calmez-vous monsieur, que se passe-t-il ?
ça y est je panique, je panique, pourtant ce n'est pas le bon moment et la standardiste plutôt que de me poser des question, elle ferait mieux de m'envoyer une ambulance, il souffre, j'ai peur…
-le général Mustang, il… il a mal, envoyez quelqu'un, je ne sais pas ce qu'il a et…
- le général ? ne bougez pas monsieur, je vous envoie une ambulance ! CLIC
je retourne en vitesse dans la cuisine, je le vois, il s'est recroquevillé sur lui-même et est pris de spasmes…alors c'est ça ces fameuses crises ?je le prend de nouveau dans mes bras et tente de le calmer
-je…suis…désolé…Edward…
-ne parles pas, économises tes forces, quelqu'un va arriver, accroches toi !
je ne cesse pas de le bercer puis j'entend les sirènes qui approchent, ça y est les voilà, il était temps ! je les entend monter les escaliers en courant puis j'entend des voix, je crie pour leur montrer le chemin à suivre, une fois sur place, ils m'écartent de lui et l'examinent.
Je vois dans leurs yeux leurs inquiétudes et ça ne me rassure pas, je les entend dire de l'emmener, je les suis de près et au moment où je veux partir avec eux, le médecin m'arrête :
-désolé seule la famille est autorisée monter !
-mais… » je suis sous le choc, je veux aller avec lui, je viens de lui promettre que je serais toujours là, je ne peux pas rompre cette promesse…
-vous êtes de sa famille ?
-je suis… »je suis quoi au juste ? je ne m'étais jamais posé la question, je suis quoi ? un ami ? non, un parent ? non,
je suis juste la personne qui l'aime et qui a peur de le perdre…
le médecin me voyant complètement désemparé, semble remarquer qu'il a une place importante dans mon cœur et finit par céder et accepte que je parte avec eux. Je le remercie mille fois et m'installe près de Roy, il semble s'être calmé, je ne comprends pas, je regarde le médecin et il me répond qu'ils lui ont donné de quoi apaisé sa douleur pour le moment,
il semble si paisible, seul son teint pâle le distingue d'un dormeur, que va-t-il se passer maintenant ? je prends sa main dans la mienne et la serre tout contre moi, toutes les personnes présentes ne me regardent pas, comprenant ma douleur et ma peine, je pleure et prie le ciel telle une lituanie…je fini par me pencher sur lui et pose mon front contre le sien, je le regarde quelques secondes et ferme les yeux
-tu n'as pas le droit de m'abandonner maintenant….accroches-toi !
vis……pour moi……
a suivre….
Alors, vous en pensez quoi ? un ch'ti commentaire ?
