Auteur: Lottie Green

Titre: Le jour où tu m'as quitté

Disclaimer: Rien n'est à moi. Tout est à Gosho Aoyama.

Spoilers: Y en a pas vraiment, quoique peut-être le tome 28 mais ça change rien!

Notes: En fait au début, j'avais l'intention de rédiger un poème. Mais voilà, moi je suis pas mais alors pas du tout poète. C'est vrai que je me suis quand même tapée des 17/20 lorsqu'on devait en écrire (n'empêche qu'une fois, j'ai fait un truc hors-sujet) mais je suis vraiment pas douée pour la poésie. Alors, j'ai décidé de rassembler mes idées en une one-shot, je sais que c'est pas super, ça m'est sorti sur un coup de tête et j'ai tout écrit à la va-vite. Je me permets de vous préciser que je suis encore jeune et je connais strictement rien à l'amour, donc pas de moqueries!

ça fait trois ans, trois ans que ton souvenir me hante. Depuis trois ans, je revis tous les jours la même scène. Celle où j'ai brisé ton petit coeur, où les larmes roulaient sur tes joues pâles. Puis celle où tu m'as quitté sans même que j'aie pu te retenir. J'aurais tant voulu te dire que tu étais la chose qui comptait le plus pour moi. Mais sous mes yeux apeurés, tu as continué de t'éloigner.

Et puis soudain, tu t'es arrêtée. Un fol espoir m'envahit. Tu t'es retournée.

Mon coeur se mit à battre plus fort que jamais. Peut-être même plus fort que ce jour où nous avons failli mourir tous les deux, près de la tombe de la sirène.

Mais au moins, nous serions morts ensemble! Ton regard s'est posé sur moi. Je ne pourrai jamais oublier cette fraction de seconde pendant laquelle nous nous sommes fixés. Seulement, tu as vite détourné la tête. Et j'ai compris que tu m'abandonnais pour de bon. Je te vis laiser tomber cette rose avant de disparaître à jamais.

J'ai couru la ramasser. Ton doux parfum s'en dégageait. Depuis, elle s'est fanée mais...j'en ai conservé chaque particule. Comment pourrais-je perdre un seul morceau du dernier souvenir que tu m'aies laissé?

Sans toi, je n'ai plus la force de vivre! ça fait trois ans, trois ans que tu es partie. Et depuis trois ans, je passe mes journées à t'attendre sur notre vieux banc. Celui devant lequel nous jouions lorsque nous étions enfants. Je n'arrive pas à accepter l'idée que je t'ai réellement perdue, Kazuha!

Encore aujourd'hui, je crois entendre tes pas mais ce n'est qu'un leurre comme tous les jours.

Non.

Cette fois, tu es bien là. L'instant d'après, je te tiens dans mes bras, toi : petite, frêle et amaigrie. Tes larmes se mêlant aux miennes. Je ne rêve pas. C'est bien ta soyeuse chevelure que je caresse du bout des doigts ! Je ne peux pas croire que tu sois revenue, Kazuha!

Soudain, tu m'accables de reproches?

Pourquoi je ne suis pas rasé? Pourquoi j'ai un aspect si pitoyable?

D'accord, puisque tu tiens à le savoir, je vais te le dire. Parce que tu n'étais pas là, Kazuha! Si tu pouvais voir ta tête ! Cet air bouleversé comme si j'avais dit quelquechose de mal.

Aujourd'hui, je suis l'homme le plus heureux du monde!

L'amour donne des ailes.

ça fait trois ans que je t'attendais, Kazuha!