Imitation

By DreamAngel7

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réponses aux reviews :

eriol : Si angelic se fais attaque Eriol se sentira mal donc ces une bonne chose puisque j'aime sa quand il est blesser où quand il se sent mal. Je ne suis pas très gentille avec mon personnage préféré. Non?
En effet, ce n'est guère gentil... Mais je peux toujours parler, je suis pareille ! Allez ne t'inquiète pas, il n'est pas au bout de ses peines !
C'était une bonne idée le truc avec Naoko et Yamazaki j'ai bien aimé.
Merci à toi, elle a été bien complexe à imaginer et mettre en place, je me rappelle encore le temps que j'y ai passé lol

Akeri la malicieuse : super, très hate de lire la suite.
La voilà enfin, désolée pour l'attente...

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Chapitre 21 : Visite de nuit

-Vous allez bien, Maîtresse ?

-Oui, Bloody, répondit la femme avec un air ravi. Pour la première fois depuis bien longtemps je ne suis pas fatiguée après une attaque.

-Je crois que les envoûtements vous vont bien… hasarda son disciple.

-Oui, je devrais probablement en faire plus souvent. Cela me réussi si bien !

Il était perplexe. Jamais il n'avait vu sa maîtresse si joyeuse, et cela le rendait nerveux, peut-être plus encore que lorsqu'elle était en colère.

-Vous avez prévu quelque chose pour les prochains jours ? voulut-il savoir.

-Je ne sais pas encore… fit-elle pensivement. Je pense plutôt consacrer les prochaines semaines pour réfléchir à quelque chose de spectaculaire… Ça changera…

Elle se tourna vers son disciple, l'air soudain frustré.

-Il faut que je découvre le point faible de cette garce de maîtresse des cartes. Et aussi de ce minable, cette… résurrection de Clow, fit-elle, méprisante. Je pourrais peut-être enfin recommencer à m'amuser, qui sait ?

Le disciple frissonna. Elle avait vraiment une façon de s'amuser particulière.

-Mais je suis déçue, reprit-elle en faisant la moue. Ma petite invention de ce soir n'a pas fonctionné. Je devrais être un peu plus vigilante la prochaine fois. Maudite peste !

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La silhouette s'approcha lentement du lit d'Angelic qui était figée, paniquée. Elle s'assit près de la jeune fille, hésita un instant puis lui repoussa affectueusement une mèche du visage.

Angelic écarta vivement la main de la personne qui sursauta. Elle se redressa et recula vers la tête du lit. Avant de reconnaître celui qui lui faisait face.

-Je ne pensais pas que tu étais réveillée, chuchota Eriol, pris sur le fait.

-Eriol ? Mais… Qu'est-ce que tu fais là ? Tu… tu m'as fait peur, comment tu es entré ?

-Je suis désolé, je n'aurais pas dû venir, je… je vais partir…

Il fit mine de se lever mais Angelic le retint par le poignet. Il la regarda, surpris, puis se rassit. Il remarqua qu'elle semblait aussi fatiguée qu'à la fin de la fête.

-Est-ce que ça va ? demanda-t-il.

Angelic hocha la tête.

-Pourquoi tu es venu, Eriol ? murmura-t-elle.

-Je…

Il ne savait pas quoi répondre. La situation n'était pas simple pour lui. Comment expliquer la raison qui faisait qu'il était là, et comment il était entré chez elle ?

-Tu t'inquiétais ? insista Angelic.

Eriol ne répondit pas. Pourquoi le connaissait-elle aussi bien ? Elle avait immédiatement touché juste. Il baissa la tête.

-C'est gentil, ajouta-t-elle. Mais tu sais, je vais bien, c'est juste la fatigue. Eriol…

Elle releva son visage vers elle. Eriol fut frappé par son expression. Etait-ce seulement la fatigue qui la rendait si faible ?

Elle se blottit dans ses bras et ferma les yeux. Dans son esprit fatigué elle venait de décider que Tomoyo avait raison : elle devait lui en parler. Quel meilleur moment que celui-ci ? Elle ne savait plus trop où elle en était, mais elle était sûre de sa décision.

-Eriol, j'ai quelque chose à te dire… fit-elle tout bas dans le silence de sa chambre.

Elle s'écarta légèrement de lui et le regarda dans les yeux. Eriol la regarda sans comprendre.

-Je… je ne sais pas comment te le dire… continua-t-elle. Mais je crois que… Je…

Elle se tut finalement. Elle inspira un grand coup et approcha son visage du sien. Elle l'embrassa timidement, craignant sa réaction. Eriol ne réagit pas tout de suite. Puis il commença à répondre à ce baiser.

Mais soudain il la repoussa et s'éloigna d'elle, le bras devant son visage, comme pour se protéger d'elle. Angelic resta immobile, désorientée.

-Mais… fit-elle.

-Tu n'as rien compris ! s'écria Eriol. Tu n'as rien compris à notre relation ! Tu ne sais pas ce que nous étions !

Il disparut aussitôt, laissant Angelic en larmes et ne comprenant pas comment il était parti. Elle n'avait rien vu à travers ses larmes et sa fièvre. Mais ce n'était pas important.

Elle venait de se faire repousser par lui. Elle avait probablement détruit leur amitié, pour toujours.

Elle s'effondra sur son lit et pleura toutes les larmes de son corps. Tiger s'approcha enfin d'elle et posa une patte sur son épaule. Il savait que ça ne ferait rien, mais il lui prouvait au moins qu'il était avec elle.

Angelic finit par se relever. Elle prit Tiger dans ses bras et le serra contre lui.

-Il me hait, maintenant, fit-elle entre deux sanglots. Il me hait ! Tiger, qu'est-ce que j'ai fait ?

Elle avait mal à la tête. Elle sentait sa vue se brouiller ainsi que tous ses autres sens. Elle s'évanouit. Tiger s'envola au-dessus d'elle.

-Angel ! Angel, tu vas bien ? Répond !

Il posa sa patte sur le front de la jeune fille et soupira.

-Allons bon, une bonne petite fièvre, fit-il, rassuré. Je lui avais bien dit que ce n'était pas comme d'habitude ! Bon, eh bien c'est le moment de jouer les médecins et de guérir ça…

Il vola jusqu'à la salle de bain, où se trouvait la boîte de premier secours et les médicaments. Il farfouilla un moment dedans en marmonnant.

-Alors… Non, ça, ça sert à rien… Ce truc ne fonctionne jamais, mais pourquoi elle a ça ? Peu importe… Ah ! Voilà. Franchement, une fièvre, elle avait bien besoin de cette engueulade, tiens ! J'ai beaucoup de respect pour ce Eriol, mais là, il a fait de la peine à ma maîtresse, et je suis pas content !

Il retourna dans la chambre les pattes chargées de tout plein de boîtes et de flacons qu'il déposa sur la table de nuit.

-Que d'émotions, ma pauvre ! fit-il en regardant Angelic et en soupirant.

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Sakura et Eriol étaient sur l'immeuble près de la tour de Tokyo. Angelic était toujours agenouillée devant eux, en larmes.

-Qui suis-je ? demandait-elle. Dites-le moi, je vous en prie !

-Je ne peux pas te le dire, murmura Eriol. C'est à toi de le découvrir, je ne peux pas t'aider, et je suis sûr que tu le sais.

Les yeux de Sakura allaient de l'un à l'autre, cherchant à comprendre ce qui se passait.

-Eriol, si tu ne peux pas lui dire à elle, dis-le au moins à moi ! fit-elle.

Il se tourna vers elle.

-Tu le sauras, plus tôt qu'elle, je te le promets.

-Quand ?

-Et moi ? s'exclama Angelic.

-Tu t'en souviendras bientôt, fais-moi confiance… répondit-il en lui adressant un sourire mélancolique.

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-Woé ! Woé ! Woé ! s'écria Sakura en ouvrant les yeux. Je suis en retard ? demanda-t-elle à la petite peluche qui venait d'apparaître devant elle.

-C'est les vacances, pitchoune, répondit celle-ci.

-Bonjour, ma petite fleur de cerisier, fit Shaolan en l'embrassant sur la joue devant le regard consterné de Kélo.

-Bonjour, Shaolan, tu as bien dormi ?

-Si je ne t'ai pas réveillée, ça veut dire que oui ! répondit-il en souriant.

-Vous n'avez pas bientôt fini, vous deux, s'exclama Kélo.

-Montre-moi plutôt tes yeux, toi, au lieu de râler !

Elle prit sa tête dans ses mains et le fixa droit dans les yeux.

-Ouais, ça va, fit-elle, peu convaincue. Mais aujourd'hui, pas de jeux vidéos.

-Quoi ! Mais…

-Il n'y a pas de mais, c'est comme ça et pas autrement ! Tu vas finir par devoir porter des lunettes, et encore, je ne suis pas sûre que ce sera suffisant !

Kélo fit la moue.

-Et si tu y touches aujourd'hui, je te promets que tu seras privé de gâteaux jusqu'à Noël au moins ! ajouta la chasseuse, sûre de son coup.

-D'accord ! Mais ne me prive pas de gâteaux ! Pitiéééééé ! fit Kélo en joignant les pattes.

Ils se mirent tous à rire.

-Allez, descends, Kélo, il doit bien y avoir un bon petit quelque chose qui t'attend en bas…

Elle eut à peine fini que le gardien sortait précipitamment de la chambre et se ruait sur Fujitaka qui faillit renverser son café.

-D'accord, d'accord, je vais te donner de la tarte ! l'entendit-elle dire en riant.

Elle se tourna vers Shaolan, un peu plus sérieuse.

-J'ai encore rêvé d'Eriol et Angelic, lui dit-elle.

-Et ?

-Et cette fois, il va nous dire ce qu'il sait. Il me l'a promis. Reste à savoir quand il se décidera à nous parler.

-Je crois qu'il s'était déjà décidé, tu te rappelles ? Vendredi dernier, il voulait nous parler…

-Et Yukito s'est réveillé. Mince ! On avait complètement oublié tout ça ! Je l'appelle, on ira ce soir.

-D'accord. Je vais prévenir Kami et Tomoyo, je suis sûr qu'elle aussi voudra venir…

-Exact ! Mais évitons d'aller chercher Angelic, il semblerait qu'il ne veuille pas la mettre au courant. C'est à elle de le découvrir, d'après lui.

-Et il n'a sûrement pas tort.

-Et on racontera tout à Yué plus tard.

-Ok. Et on fait quoi après nos coups de téléphone ?

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De son côté, Tomoyo sympathisait de plus en plus avec Kami. Elle était ravie de voir que la jeune rousse partageait son admiration pour la chasseuse. Elle lui avait montré une bonne partie de ses vidéos mais il en restait encore quelques-unes que Kami ne connaissait pas.

Alors qu'elles finissaient de visionner une des bandes, Kami se décida à demander :

-Alors c'était vrai, cette histoire de costumes ?

-Bien sûr ! fit Tomoyo joyeusement. Et ils lui vont si bien ! Tu ne trouves pas ?

-Oh si ! répondit Kami. Tu sais, je crois que je comprends pourquoi tu l'admires. Quand je vois tout ce qu'elle a été capable de faire et tout ce qu'elle fait encore, je trouve qu'elle est… vraiment très douée !

-Tu ne m'apprends rien, répliqua Tomoyo en souriant.

-Mais, dis… chuchota Kami. Tu ne lui diras pas, n'est-ce pas ?

-Mais tu n'as pas à cacher ton admiration, Kami, au contraire ! fit Tomoyo.

-Je sais mais…

-Shaolan a raison, tu ressembles de plus en plus à une tomate sur pattes !

Le portable de Tomoyo sonna. Elle décrocha aussitôt.

-Allô ? Oui… Pourquoi pas ? Je préviens Kami.

Elle écarta le portable de son oreille et plaqua sa main dessus.

-Kami, dit-elle. Ça te dirait un ciné, cet après-midi ?

-Pas de problème.

-C'est ok pour nous… D'accord, à tout à l'heure !

Les deux filles rejoignirent le groupe devant le cinéma. Sakura et Shaolan étaient là, ainsi que Naoko, Lika, Chiharu et Yamazaki. Ils passèrent un bon moment devant le film (alors c'est quoi, ce coup-ci ? Harry Potter !), puis ils décidèrent d'aller se manger une bonne pizza tous ensemble.

Il était déjà près de sept heures trente. Le film était très long et le projectionniste avait pris beaucoup de retard (ça arrive ce genre de truc ?).

Ils s'installèrent autour de plusieurs tables qu'ils avaient regroupées dans un coin de la salle et attendirent en parlant du film.

-Vous avez vu quand Neo s'est battu contre tous les Smith ? fit Yamazaki, enthousiaste. (non, c'est Matrix, ça !)

-Je me doutais bien qu'il ne pouvait pas s'en tirer avec eux, ajouta Naoko. Il a eu raison de partir.

-Et qu'est-ce que ce sera pour vous ? fit une voix ironique près d'eux.

-Toya ! s'exclama Sakura. Mais je croyais que tu travaillais…

-Ici depuis près de 7 mois, ma chère, répondit-il. Depuis l'ouverture de la pizzeria.

-Ah… Ouais… fit-elle. J'avais oublié…

Toya tomba à la renverse.

-Bon, alors, vous voulez quoi ?

Ils passèrent commande. Yamazaki prit la parole.

-Vous savez qui a inventé les pizzas ?

-Non, et on ne veut pas le savoir, déclara Chiharu.

-C'est un malheureux pâtissier qui n'était pas doué du tout, continua Yamazaki sans l'écouter. A chaque fois qu'il essayait de faire un gâteau, sa pâte était ratée. Il était tout triste parce qu'il n'arrivait pas à la faire comme sa maman le lui avait appris.

Chiharu leva les yeux au ciel, Tomoyo, Lika et Naoko souriaient, amusées, et Sakura et Shaolan écoutaient attentivement.

-Un jour, au lieu de jeter sa pâte, tout déçu, il la garda et finit son gâteau. Il se disait "Si mon gâteau est vraiment raté, on le verra en le goûtant, maman en faisait des ratés qui étaient très bons !"

-Et qu'est-ce qu'il a mis sur son gâteau ? demanda Sakura.

-Eh bien, c'est là tout le problème, fit Yamazaki en approchant son visage du leur. Ça n'avait rien à voir avec des fruits ou quelque chose comme ça…

Il se redressa et énuméra quelques ingrédients en les comptant sur les doigts :

-Il mettait de la tomate, du jambon, du fromage… Et la pizza est née !

-Waouh ! firent Sakura et Shaolan.

-Pizza pour les affreux ! fit Toya en déposant la commande sur les tables. Régalez-vous !

-Tu n'as pas mis de poison dedans, au moins ? fit Sakura.

-Et vous savez comment il a fait pour vendre sa pizza ? demanda Yamazaki.

-Laisse tomber, Yamazaki, lança Chiharu en l'étranglant. On a assez entendu tes bêtises pour aujourd'hui !

-C'était vraiment de la pâte à gâteau qu'il avait mise pour sa pizza ? demanda Shaolan à Sakura.

Sakura haussa les épaules. Ils y croyaient vraiment dur comme fer !

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Comme prévu, tout le monde se retrouva le soir même chez Eriol, qui avait accepté le rendez-vous. Il les attendait avec énervement. C'était ce soir qu'il allait tout leur révéler. Et il avait pas mal de choses à dire, de toutes sortes.

Il s'assit comme à son habitude dans son fauteuil, face aux autres. Sakura remarqua qu'il semblait triste et résigné. Elle prit la parole.

-Eriol, je sais que tu as essayé de nous parler l'autre fois, mais avec l'arrivée de Kami et le réveil de Yukito, ça nous est sorti de la tête. Je suis désolée qu'on ait oublié alors que tu voulais nous parler…

-Je ne vous cacherai pas que ça m'a… bloqué, dit Eriol. Mais ce n'est pas trop grave, il est encore temps d'en parler. Enfin j'espère…

-Que veux-tu dire ?

-Juste que j'aurais dû vous en parler dès le moment où tout m'est revenu. Il se pourrait que mon retard ait une conséquence mauvaise pour nous, mais je n'en suis pas sûr. Néanmoins… j'ai beaucoup de choses à vous dire. L'histoire d'Angelic est assez longue.

-Nous avons le temps, fit Shaolan.

Eriol soupira.

-Je ne sais pas vraiment par où commencer… dit-il.

-Quel est son vrai nom ? demanda Sakura.

-Son vrai nom… n'est pas Angelic, comme vous vous en doutez déjà. Enfin pas vraiment. Son vrai nom était Dream-Angel (woah ! le suspens !) et elle était… la femme de Clow.

Fin du chapitre 21

Waouh ! Je vous jure, tenir une semaine sans rien écrire alors qu'on a plein d'idées, c'est le calvaire ! Mais bon, l'oral est passé, j'ai détesté la prof, et j'ai enfin pu reprendre mon histoire ! (je vous passe les détails sur l'oral, ne parlons pas de choses mauvaises ici !)

Sinon, cette révélation, vous vous y attendiez ? Je ne pense pas, non, sinon c'est que vous êtes ultra doués. Et cette "engueulade" ? Elle vous a plu ? C'était quelque chose que je voulais vraiment mettre dans cette histoire, alors râlez pas, ok ?

A part ça, toujours la même chose : écrivez-moi ! A plus !

DreamAngel7

A venir : Les vrais sentiments de Clow