Le pouvoir d'un être
Une Griffondor mélancolique, un Serpentard qui en a assez de suivre les ordres de son père, deux adolescents qui se détestent mais qui vont se rapprocher, pour le meilleur...et pour le pire!
Rating:PG-13 et peut être par la suite R.
Disclaimer:L'univers et les personnages d'Harry Potter sont la propriété de J.K Rowling et l'histoire est à moi!
Note de l'auteur : Bonjour à tous. Autant le dire tout de suite, je suis super déçue, j'ai 3 reviews par chapitre à chaque fois, ça stagne, et ça m'encourage franchement pas. J'ai fait un effort pour vous mettre le chapitre 7 là et j'ai déjà fait le 8 mais vu qu'apparemment faut marcher comme ça pour avoir des reviews, je crois bien que si j'en ai pas plus je le posterais pas de si tôt. Vraiment désolé à ceux qui prennent la peine de me dire ce qu'ils pensent de ma petite histoire mais là, c'est vraiment décourageant. Mais on s'inquiète pas, je publierais bien sûr la suite mais ce serais juste peut être pas avant une centaine d'années ! Les réponses à mes revieweurs que j'adore et spéciale dédicace à ma Elo que j'adore pour me lire avant tout le monde et m'encourager et à Roxanne qui m'a corrigé le premier chapitre. Ouh la ça fait beaucoup de baratin tout ça, je sens que y en a qui doivent s'impatienter si bien sûr ils ont pris la peine de lire ce petit mot de ma part, héhé, place aux R/R :
DebbyHermione : Merci beaucoup, tu pourrais me dire si Jess a fini le chapitre 15 sioupli ? Bon alors, pour ta review elle me fait très plaisir, ça me réconforte de savoir que y a quand même des gens qui apprécient. Continue, je te fais des bisous et j'espère que ce chapitre va te plaire !
La Folle de Draco : Merci ma belle, contente de voir que ça te plait toujours ! Je souhaite que ça continue. Sinon j'ai publié ton chapitre 1, et il est en ligne normalement ! Allez gros bisous la puce, on se reparle bientôt au fait, ça fait longtemps que je t'ai pas vu, kissouilles !
Alba : Merci, merci, merci, je croyais que t'avais définitivement déserter mais ouf tu es revenu, lol ! J'apprécie beaucoup tes reviews, ça me va droit au cœur ), puis continue surtout et merci ! Bisous !
Voilà pour les R/R ! En passant j'e fais un peu de pub, allez voir dans mon profil et vous verrez qu'il y aura deux fics, j'en ai écrit une, vous devez normalement être en train de la lire, à moins de vous être égaré sur ff.net, quoique y a pas trop de risques, et la deuxième, c'est celle de ma folle de Draco, surtout ne ratez pas ça, et tout comme moi, elle adore les reviews alors on n'hésite pas ! Maintenant, place (enfin) au chapitre 7 et bonne lecture à vous !
°°°
Chapitre 7 :
Alors Hermione, le bleu ou le gris ?
Hein ?
Hermione ! Tu ne m'écoutes pas ou quoi ?
Si, si bien sûr, je pensais juste à autre chose.
Toi et tes cours...murmura l'interlocutrice d'Hermione.
Hermione fit semblant de ne pas entendre, tentant de cacher son visage offensée. Pourquoi fallait-il que tout le monde pense qu'elle ne s'intéressait qu'aux cours ?
Alors Hermione, je prends quoi ?
Hermione leva les yeux. Ginny lui présentait deux pulls, de la même couleur pour Hermione, et pourtant, Ginny lui demandait de choisir pour l'un des deux. Sans réfléchir Hermione dit à cette dernière qu'elle préférait le pull de droite, qui s'avérait être le gris. Il fallait dire qu'Hermione n'était pas vraiment réputée pour avoir d'excellents goûts vestimentaires, et pourtant, Ginny l'avait invitée à aller faire les magasins avec elle ce samedi de Novembre. Elle n'avait pas vraiment été emballée mais, ne voulant pas inquiéter ses amis, elle avait dit oui.
Cela faisait maintenant quatre heures que les deux jeunes filles arpentaient les magasins de vêtements de Pré au Lard, et Hermione s'ennuyait de plus en plus. Elle se contentait de suivre Ginny partout où elle allait et de la regarder essayer des tenues que la Griffondor de dix- sept ans n'aurait jamais porté. Hermione n'était pas du tout intéressée par la mode, ce qui était plutôt rare pour une jeune fille de son âge.
Après quelques minutes d'attente à la caisse et après une longue conversation de Ginny avec la vendeuse sur les talons compensés où Hermione avait cru qu'elle allait bien finir par s'évanouir, les deux amies sortirent du magasin et Ginny proposa à Hermione qu'elles aillent prendre quelque chose de chaud aux Trois Balais.
Ca va Herm, demanda Ginny lorsqu'elles furent assises à une table.
Hermione leva la tête et regarda Ginny, l'air agacée. Qu'est-ce qu'elle pouvait en avoir marre de tous ces gens qui lui demandaient comment elle allait.
Très bien Ginny. On a passé une bonne après-midi et...
T'as pas besoin de dire ça, la coupa la rouquine, je sais parfaitement que tu as détesté, je ne suis pas aveugle. J'ai fait ça pour te distraire mais j'aurais mieux fait de t'amener dans une bibliothèque.
Ginny avait parler d'un ton irrité, ce qu'Hermione ne manqua pas de remarquer. Cette dernière prit un air triste, elle en avait marre de mentir à ses amis, sur ce qu'elle ressentait véritablement.
T'as raison Ginny, je...je n'ai pas aimé cette sortie, tu sais bien que toutes ces histoires de fringues, de coiffure, et le reste, c'est pas ce qui m'intéresse le plus...
Ca ne t'intéresse carrément pas.
Ouais, rigola Hermione contente de se libérer enfin.
Je le savais, je dois t'avouer. Mais, enfin je veux dire, je pensais qu'on en aurait profiter de ce moment pour regarder un peu ce qui pourrait refaire ta garde-robe, enfin, tu sais on a de plus en plus de permission pour ne pas mettre l'uniforme et je crois que bientôt, on aurait même un jour par semaine où il ne sera pas obligatoire en cours, alors peut être que ça te plairait qu'on essaye de te trouver des trucs.
Hermione reprit son air triste. Elle voyait où Ginny voulait en venir. Elle se sentit d'un coup totalement mal à l'aise et avait l'impression d'être inférieure à Ginny car, elle, elle ne se maquillait pas, ne passait pas deux heures le matin à se coiffer, et ne portait pas de vêtements à la mode.
Ses sourcils se froncèrent, sa gorge se serra. Hermione éprouvait le besoin de sortir, de prendre l'air. Elle se leva donc brusquement de sa chaise sous l'œil déconcertée de Ginny.
Mais, Hermio...
J'ai pas envie de rester là d'accord, tu l'as dit, je n'ai pas passé une super après midi, faut que je rentre, je suis fatiguée.
Ginny s'apprêtait à répliquer mais Hermione s'enfuit en courant ne laissant pas le temps à son amie de s'exprimer.
Lorsqu'elle fut sorti du bar, Hermione ralentit et s'immobilisa quelques instants, les yeux plein de larmes. Elle croisa les bras et regarda autour d'elle. Elle se sentait si moche, si nulle, et puis se dit que finalement rien n'avait à voir avec son look, rien n'allait chez elle.
Elle entreprit de rentrer à Poudlard et se dirigea donc vers le château.
Quelques heures plus tard, à la table des Griffondor, Ginny, Ron et Harry n'avaient rien d'autre comme sujet de conversation qu'Hermione.
Et tu ne l'as pas vu depuis qu'elle est partie des Trois Balais ? demanda Ron à sa sœur.
Non, enfin, Lavande et Parvati m'ont dit qu'elles l'avaient vus près de la salle commune des préfets lorsqu'elles allaient voir Trelawney.
Comment était-elle ? demanda Harry, l'air inquiet.
Hum, pas très bien. Lavande m'a dit qu'elle pleurait et qu'elle était toute chiffonnée.
Je comprends pas, intervint Ron, ça aurait du lui faire plaisir.
D'un côté je peux la comprendre quand elle s'ennuit dans les magasins, dit Ginny, mais ce que je comprends pas, c'est pourquoi elle est partie tout d'un coup.
Les trois Griffondor restèrent muets, ils voyaient Hermione s'éloigner de plus en plus d'eux, tandis qu'ils n'arrivaient pas à la consoler de ce qui lui arrivait.
°°°
A quelques mètres de là, dans la salle commune des préfets, Draco Malfoy revenait de son dîner avec les Serpentards. Deux semaines s'étaient écoulés depuis qu'Hermione lui avait annoncé la mort de son père. Depuis deux semaines ils ne s'étaient pas parlé, s'évitant du matin au soir. Hermione s'était fermé à toute forme de discussion avec Draco et le jeune homme lui même ne savait pas comment réagire. Et surtout, il se demandait pourquoi, c'était bien le but de son père et de Voldemort après tout, et Draco le savait, Lucius l'avait bien prévenu mais pour Draco, c'était quand même une sorte de choc. Pendant des années, ils avaient méprisé ses moldus, ils les méprisaient toujours d'ailleurs, et pourtant la mort de l'un d'entre eux lui provoquait une étrange sensation, surtout si c'était le père de Granger.
Draco s'assit sur l'un des canapés, le regard perdu, ne sachant que penser quand soudainement son père Lucius Malfoy apparut devant lui, le faisant sursauté et se lever brusquement du canapé.
Ca c'était une chose à laquelle il ne s'attendait carrément pas.
Mais, on ne peut pas transplaner à...bafouilla le jeune blondinet.
Sort d'invisibilité petit idiot, murmura Malfoy père en attrapant son fils par une oreille, faisant presque hurler ce dernier.
Mais...
Que fabriques-tu ? hurla Lucius, qui s'en laisser le temps à son fils de répondre continua :
Je t'ai pourtant bien TOUT expliqué ! Tu dois nous amener cette Hermione Granger.
Mais je suis en train de...
Ca non mon garçon.
Vous nous espionner ?
Bien sûr nan, ce vieil imbécile de Dumbledore protège tout. Un des Mangemorts était au Chemin de Traverse à trois reprises et la fille n'a pas l'air...
Je...
Depuis quand on me coupe la parole, souffla Lucius en resserrant sa main plus fort que jamais sur l'oreille de son fils. Je te préviens, continua-t- il en plissant les yeux, nous ne pouvons plus vous surveiller maintenant, la sécurité a été renforcée, alors je te fais confiance, t'a plutôt intérêt à faire ce qu'on te dit. Temperatum disapirum.
Et il disparut sous l'effet du sort d'invisibilité temporaire, laissant Draco, l'oreille rouge, complètement désemparé, qui se laissa tomber les genoux à terre. Qu'est-ce qu'ils pouvaient en avoir marre de son père et de ses mangemorts.
Draco passa sa main dans ses cheveux blonds, presque blancs, parfaitement lisses, puis laissa tomber ses bras le long de son corps avant de prendre le premier objet à porté de main, c'est-à-dire un livre de sorts et de le jeter à travers la pièce, le livre rebondissant sur la porte de la chambre d'Hermione avant d'aller s'écraser sur le sol.
Draco leva la tête et observa cette porte. Il ne s'était pas posé la question de savoir si Hermione était là, si elle avait tout entendu, mais c'était peut-être le cas, il se leva donc lentement pour se diriger vers la chambre d'Hermione.
Il arriva devant la porte et s'immobilisa. Un son s'échappait de la pièce, une mélodie plutôt. Apparemment, Hermione était effectivement présente mais ne semblait avoir rien entendu. Draco fit donc demi-tour et partit s'enfermer dans sa chambre.
°°°
En effet, Hermione n'avait rien entendu. Elle était allongée sur son lit, vêtue d'une simple nuisette à fleur que lui avait donné sa mère l'été précédent. Elle avait le son de sa chaîne hifi au maximum, et la voix de Kurt Cobein, le chanteur de Nirvana se répandait dans la chambre.
Hermione ne pleurait pas, elle n'avait même pas la force de pleurer. Elle en avait juste marre, c'est tout. Elle se demandait comment reprendre le dessus, pourquoi elle était dans un tel état et surtout si tout cela finirait un jour, si elle pourrait redevenir comme avant.
Puis tout d'un coup, ce fut comme un électrochoc, elle se leva brusquement et se mit à faire le tour de sa chambre. On ne pouvait rien faire à sa place. C'était à elle de se bouger. Elle s'immobilisa un instant puis avança de quelques pas afin d'arriver devant son miroir.
De pire en pire, pensa-t-elle.
En effet. Hermione se rendit compte qu'elle s'était vraiment relâchée. C'était sûr qu'elle n'avait jamais été ce que tous les garçons de Poudlard appelaient un canon, mais au moins elle prenait un minimum soin d'elle. Même si auparavant ses cheveux ressemblaient plus à une touffe de foin qu'à une chevelure, elle les coiffait le matin, autant qu'elle le pouvait, et elle essayait quand même de paraître le plus possible présentable. Mais depuis quelques semaines, elle s'en contrefichait, elle s'habillait de plus en plus mal, avec ce qu'elle avait sous la main et ses cheveux, qui s'étaient un peu lissés avec les années étaient presque aussi touffus qu'auparavant. Elle se regarda de plus près et il lui sembla qu'elle avait pris quelques kilos. Là c'était le pompon, la cerise sur le gâteau.
Hermione souffla et se laissa retomber sur son lit. Elle avait à nouveau une bouffée de chaleur, elle ouvrit la fenêtre mais cela ne lui servit à rien, elle décida donc d'aller prendre l'air dans le parc de Poudlard. Elle sortit donc hâtivement (maître Meriadoc...) de sa chambre, mais au moment où elle fermait la porte derrière elle, Malfoy quittait lui aussi sa chambre. Lorsqu'il la vit et qu'elle le vit, ce fut comme un arrêt sur image. Ils ne s'étaient pas vus depuis deux semaines et voilà qu'ils se rencontraient. Ils s'observèrent longtemps avant qu'Hermione brise le silence.
Tu m'excuses Malfoy mais j'ai d'autres choses à faire.
Draco haussa les sourcils et son petit sourire réapparut. Une chaleur envahit le jeune garçon, il était content d'entendre la voix d'Hermione, il ne savait pas exactement pourquoi.
Bon, je vais dans le parc, content ?
Draco la regarda des pieds à la tête et éclata de rire.
Je peux savoir...commença Hermione mais Draco la coupa.
Et tu contait y aller dans cette tenue j'imagine, t'inquiète, habillée ou non, ça change rien, aucun garçon ne veut de toi.
Hermione ouvrit la bouche puis la referma. Elle ne se sentait même pas véxée, plutôt contente d'ailleurs.
Je préfère effectivement n'avoir aucun garçon qui veut de moi, plutôt qu'une bande de filles complètement hystériques qui te sautent dessus dès quel te voit, dit Hermione, la voix pleine d'assurance, j'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs, ajouta-t-elle en le regardant des pieds à la tête.
Draco ne répondit rien, il n'avait pas envie de parler. Qu'il veuille se l'avouer ou non, cela lui faisait plaisir de voir Hermione sourire, une chose qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps. Elle tourna les talons et partit s'enfermer dans sa chambre pour réapparaître quelques minutes plus tard, vêtu d'un pantalon noir plutôt large et d'un simple tee-shirt blanc. Elle découvrit que Draco n'avait pas bougé, et son expression était toujours la même. Elle le regarda en haussant les sourcils puis commença à marcher vers la sortie, toujours en regardant Malfoy avant de disparaître.
Draco mit un certain temps avant de détourner son regard de la porte par laquelle Hermione était sortie. Il baissa enfin les yeux au bout de quelques minutes, avant de se sentir tout à coup totalement stupide. Il mit les mains dans ses poches et sortit lui aussi de la salle commune, mollement.
Il n'eut même pas le temps de se demander ce qui allait faire ce soir là que Pansy Parkinson, que Malfoy arrivait tout de même à fréquenter malgré sa tête de bouledogue et sa manie de parler tout le temps de choses totalement stupides, lui sauta au cou.
Mon Drakinou...
Draco se retira tout à coup de l'étreinte de Pansy. Il ne s'était jamais rendit compte à quel point la serpentarde avait une haleine absolument putride et repoussante.
Le dentifrice, ça existe, dit Draco.
Puis il se dirigea vers l'escalier qui menait à la Grande Salle, laissant Pansy, qui essayait de comprendre ce que venait de dire son petit Drakinou. Au bout de quelques minutes, elle saisit enfin et dit :
Eh, mais...
Mais Draco était déjà loin. En effet celui-ci ouvrait la porte de la Grande Salle, où pratiquement tous les élèves se trouvaient. En effet, c'était vendredi soir, et à huit heures et demi, soit les élèves finissaient de manger, soit ils se détendaient, en jouant aux échecs ou en discutant entre amis.
Draco regarda de plus près, Hermione ne se trouvait pas là, cet imbécile de Potter et son larbin Weasley jouaient tranquillement à la table des Griffondor mais il n'y avait aucune trace de leur amie. Draco scruta les alentours, puis se rappela soudain qu'elle avait dit se rendre dans le parc. Un sourire se dessinait sur son visage quand il se rendit compte qu'il était en train de chercher Granger. Il secoua la tête, puis se rendit à la table des Serpentards où l'attendait ses deux gorilles comme le disait Potter, Crabbe et Goyle, qui étaient en train de s'empiffrer de gâteaux à la crème.
Il s'assit sans faire de bruit et appuya sa tête contre ses coudes. Au bout de quelques minutes il n'avait pas changé de position. Il tourna enfin la tête pour voir Goyle en train de mettre dans sa bouche quelque chose qui lui paraissait immonde et se retint de vomir sur place. Il se leva précipitamment et quand il eut quitté la Grande Salle, il se dirigea inconsciemment vers le parc. Il ouvrit les portes de Poudlard et un courant d'air froid le parcourut, le faisant frissonner. Il n'avait pas prévu de sortir ce soir là donc il n'avait pas prit de pull et portait un simple tee- shirt noir.
Draco marchait dans l'herbe, lentement, puis il se rappela qu'Hermione se trouva elle aussi quelque part dans le parc et il avait envie de la rejoindre, de l'énerver un peu, et de la voir s'énerver contre lui. Après tout, il ne la connaissait que comme ça, lui qui lançait une insulte à la figure et elle ripostait avec le même genre d'insultes. Il rit à cette pensée, puis s'arrêta quand il se rendit compte que ce n'était pas tout à fait vrai. Il l'avait connu autrement, cette nuit-là, cette nuit qu'Hermione voulait tant oublier. Une question obsédait Draco.
Que s'était il passé cette nuit là dans la tête de Granger pour qu'elle accepte de faire ça avec lui ?
Ce fut avec cette pensée qu'il l'aperçu. Hermione, assise en tailleur contre un arbre, semblait ne rien faire.
Draco s'avança rapidement vers elle et s'immobilisa lorsqu'il vit qu'elle le regardait. Hermione se leva et fit face à Draco.
Demander à Hermione depuis combien de temps elle était là fut la seule question qui vint à l'esprit de Draco, une question qui ne servait à rien, sinon à briser la silence qui s'était installé.
Eh bien, depuis que je suis partie, tu voulais que je fasse quoi d'autre ?
Rien, rien c'est sûr, répondit Draco.
Hermione le regarda, un sourire aux lèvres, un nouveau silence s'installa entre eux jusqu'à ce qu'Hermione se décide à ouvrir la bouche.
Je vais y aller.
Draco ne répondit rien. Il la regarda sans aller, l'air hébété, un air qu'on avait pas l'habitude de voir sur son visage.
A quelques mètres de là, Hermione regagnait le château, elle s'apprêtait à se diriger vers sa chambre quand elle vit un regroupement d'élèves, devant la Grande Salle. Hermione, qui était assez petite, ne voyait rien à ce qui se passait. Elle poussa quelques élèves et péniblement, elle se retrouva devant eux. Elle s'arrêta instantanément et poussa un cri sourd que personne à part un élève qui se trouvait à côté d'elle entendit. Ce dernier semblait terrifié et Hermione l'entendit prononcer :
C'est impossible, nan...
°°°
Voilà, c'est fini, je peux vous le dire, ce chapitre a été très, très dur à écrire et je n'en suis pas vraiment satisfaite, je l'ai beaucoup changé, refait mais le voilà après un petit temps d'attente. Vu que j'étais pas super contente de ce chapitre, j'ai fait le 8 et comme je le dis plus haut, c'est à vous de voir s'il sera posté. Eh oui, c'est que quand on fait quelque chose, on aime bien savoir que ça intéresse quelqu'un d'autre que nous...
Hommage spéciale à Kurt Cobein, quand je l'écoute il m'inspire, alors je lui dis merci.
Une Griffondor mélancolique, un Serpentard qui en a assez de suivre les ordres de son père, deux adolescents qui se détestent mais qui vont se rapprocher, pour le meilleur...et pour le pire!
Rating:PG-13 et peut être par la suite R.
Disclaimer:L'univers et les personnages d'Harry Potter sont la propriété de J.K Rowling et l'histoire est à moi!
Note de l'auteur : Bonjour à tous. Autant le dire tout de suite, je suis super déçue, j'ai 3 reviews par chapitre à chaque fois, ça stagne, et ça m'encourage franchement pas. J'ai fait un effort pour vous mettre le chapitre 7 là et j'ai déjà fait le 8 mais vu qu'apparemment faut marcher comme ça pour avoir des reviews, je crois bien que si j'en ai pas plus je le posterais pas de si tôt. Vraiment désolé à ceux qui prennent la peine de me dire ce qu'ils pensent de ma petite histoire mais là, c'est vraiment décourageant. Mais on s'inquiète pas, je publierais bien sûr la suite mais ce serais juste peut être pas avant une centaine d'années ! Les réponses à mes revieweurs que j'adore et spéciale dédicace à ma Elo que j'adore pour me lire avant tout le monde et m'encourager et à Roxanne qui m'a corrigé le premier chapitre. Ouh la ça fait beaucoup de baratin tout ça, je sens que y en a qui doivent s'impatienter si bien sûr ils ont pris la peine de lire ce petit mot de ma part, héhé, place aux R/R :
DebbyHermione : Merci beaucoup, tu pourrais me dire si Jess a fini le chapitre 15 sioupli ? Bon alors, pour ta review elle me fait très plaisir, ça me réconforte de savoir que y a quand même des gens qui apprécient. Continue, je te fais des bisous et j'espère que ce chapitre va te plaire !
La Folle de Draco : Merci ma belle, contente de voir que ça te plait toujours ! Je souhaite que ça continue. Sinon j'ai publié ton chapitre 1, et il est en ligne normalement ! Allez gros bisous la puce, on se reparle bientôt au fait, ça fait longtemps que je t'ai pas vu, kissouilles !
Alba : Merci, merci, merci, je croyais que t'avais définitivement déserter mais ouf tu es revenu, lol ! J'apprécie beaucoup tes reviews, ça me va droit au cœur ), puis continue surtout et merci ! Bisous !
Voilà pour les R/R ! En passant j'e fais un peu de pub, allez voir dans mon profil et vous verrez qu'il y aura deux fics, j'en ai écrit une, vous devez normalement être en train de la lire, à moins de vous être égaré sur ff.net, quoique y a pas trop de risques, et la deuxième, c'est celle de ma folle de Draco, surtout ne ratez pas ça, et tout comme moi, elle adore les reviews alors on n'hésite pas ! Maintenant, place (enfin) au chapitre 7 et bonne lecture à vous !
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Chapitre 7 :
Alors Hermione, le bleu ou le gris ?
Hein ?
Hermione ! Tu ne m'écoutes pas ou quoi ?
Si, si bien sûr, je pensais juste à autre chose.
Toi et tes cours...murmura l'interlocutrice d'Hermione.
Hermione fit semblant de ne pas entendre, tentant de cacher son visage offensée. Pourquoi fallait-il que tout le monde pense qu'elle ne s'intéressait qu'aux cours ?
Alors Hermione, je prends quoi ?
Hermione leva les yeux. Ginny lui présentait deux pulls, de la même couleur pour Hermione, et pourtant, Ginny lui demandait de choisir pour l'un des deux. Sans réfléchir Hermione dit à cette dernière qu'elle préférait le pull de droite, qui s'avérait être le gris. Il fallait dire qu'Hermione n'était pas vraiment réputée pour avoir d'excellents goûts vestimentaires, et pourtant, Ginny l'avait invitée à aller faire les magasins avec elle ce samedi de Novembre. Elle n'avait pas vraiment été emballée mais, ne voulant pas inquiéter ses amis, elle avait dit oui.
Cela faisait maintenant quatre heures que les deux jeunes filles arpentaient les magasins de vêtements de Pré au Lard, et Hermione s'ennuyait de plus en plus. Elle se contentait de suivre Ginny partout où elle allait et de la regarder essayer des tenues que la Griffondor de dix- sept ans n'aurait jamais porté. Hermione n'était pas du tout intéressée par la mode, ce qui était plutôt rare pour une jeune fille de son âge.
Après quelques minutes d'attente à la caisse et après une longue conversation de Ginny avec la vendeuse sur les talons compensés où Hermione avait cru qu'elle allait bien finir par s'évanouir, les deux amies sortirent du magasin et Ginny proposa à Hermione qu'elles aillent prendre quelque chose de chaud aux Trois Balais.
Ca va Herm, demanda Ginny lorsqu'elles furent assises à une table.
Hermione leva la tête et regarda Ginny, l'air agacée. Qu'est-ce qu'elle pouvait en avoir marre de tous ces gens qui lui demandaient comment elle allait.
Très bien Ginny. On a passé une bonne après-midi et...
T'as pas besoin de dire ça, la coupa la rouquine, je sais parfaitement que tu as détesté, je ne suis pas aveugle. J'ai fait ça pour te distraire mais j'aurais mieux fait de t'amener dans une bibliothèque.
Ginny avait parler d'un ton irrité, ce qu'Hermione ne manqua pas de remarquer. Cette dernière prit un air triste, elle en avait marre de mentir à ses amis, sur ce qu'elle ressentait véritablement.
T'as raison Ginny, je...je n'ai pas aimé cette sortie, tu sais bien que toutes ces histoires de fringues, de coiffure, et le reste, c'est pas ce qui m'intéresse le plus...
Ca ne t'intéresse carrément pas.
Ouais, rigola Hermione contente de se libérer enfin.
Je le savais, je dois t'avouer. Mais, enfin je veux dire, je pensais qu'on en aurait profiter de ce moment pour regarder un peu ce qui pourrait refaire ta garde-robe, enfin, tu sais on a de plus en plus de permission pour ne pas mettre l'uniforme et je crois que bientôt, on aurait même un jour par semaine où il ne sera pas obligatoire en cours, alors peut être que ça te plairait qu'on essaye de te trouver des trucs.
Hermione reprit son air triste. Elle voyait où Ginny voulait en venir. Elle se sentit d'un coup totalement mal à l'aise et avait l'impression d'être inférieure à Ginny car, elle, elle ne se maquillait pas, ne passait pas deux heures le matin à se coiffer, et ne portait pas de vêtements à la mode.
Ses sourcils se froncèrent, sa gorge se serra. Hermione éprouvait le besoin de sortir, de prendre l'air. Elle se leva donc brusquement de sa chaise sous l'œil déconcertée de Ginny.
Mais, Hermio...
J'ai pas envie de rester là d'accord, tu l'as dit, je n'ai pas passé une super après midi, faut que je rentre, je suis fatiguée.
Ginny s'apprêtait à répliquer mais Hermione s'enfuit en courant ne laissant pas le temps à son amie de s'exprimer.
Lorsqu'elle fut sorti du bar, Hermione ralentit et s'immobilisa quelques instants, les yeux plein de larmes. Elle croisa les bras et regarda autour d'elle. Elle se sentait si moche, si nulle, et puis se dit que finalement rien n'avait à voir avec son look, rien n'allait chez elle.
Elle entreprit de rentrer à Poudlard et se dirigea donc vers le château.
Quelques heures plus tard, à la table des Griffondor, Ginny, Ron et Harry n'avaient rien d'autre comme sujet de conversation qu'Hermione.
Et tu ne l'as pas vu depuis qu'elle est partie des Trois Balais ? demanda Ron à sa sœur.
Non, enfin, Lavande et Parvati m'ont dit qu'elles l'avaient vus près de la salle commune des préfets lorsqu'elles allaient voir Trelawney.
Comment était-elle ? demanda Harry, l'air inquiet.
Hum, pas très bien. Lavande m'a dit qu'elle pleurait et qu'elle était toute chiffonnée.
Je comprends pas, intervint Ron, ça aurait du lui faire plaisir.
D'un côté je peux la comprendre quand elle s'ennuit dans les magasins, dit Ginny, mais ce que je comprends pas, c'est pourquoi elle est partie tout d'un coup.
Les trois Griffondor restèrent muets, ils voyaient Hermione s'éloigner de plus en plus d'eux, tandis qu'ils n'arrivaient pas à la consoler de ce qui lui arrivait.
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A quelques mètres de là, dans la salle commune des préfets, Draco Malfoy revenait de son dîner avec les Serpentards. Deux semaines s'étaient écoulés depuis qu'Hermione lui avait annoncé la mort de son père. Depuis deux semaines ils ne s'étaient pas parlé, s'évitant du matin au soir. Hermione s'était fermé à toute forme de discussion avec Draco et le jeune homme lui même ne savait pas comment réagire. Et surtout, il se demandait pourquoi, c'était bien le but de son père et de Voldemort après tout, et Draco le savait, Lucius l'avait bien prévenu mais pour Draco, c'était quand même une sorte de choc. Pendant des années, ils avaient méprisé ses moldus, ils les méprisaient toujours d'ailleurs, et pourtant la mort de l'un d'entre eux lui provoquait une étrange sensation, surtout si c'était le père de Granger.
Draco s'assit sur l'un des canapés, le regard perdu, ne sachant que penser quand soudainement son père Lucius Malfoy apparut devant lui, le faisant sursauté et se lever brusquement du canapé.
Ca c'était une chose à laquelle il ne s'attendait carrément pas.
Mais, on ne peut pas transplaner à...bafouilla le jeune blondinet.
Sort d'invisibilité petit idiot, murmura Malfoy père en attrapant son fils par une oreille, faisant presque hurler ce dernier.
Mais...
Que fabriques-tu ? hurla Lucius, qui s'en laisser le temps à son fils de répondre continua :
Je t'ai pourtant bien TOUT expliqué ! Tu dois nous amener cette Hermione Granger.
Mais je suis en train de...
Ca non mon garçon.
Vous nous espionner ?
Bien sûr nan, ce vieil imbécile de Dumbledore protège tout. Un des Mangemorts était au Chemin de Traverse à trois reprises et la fille n'a pas l'air...
Je...
Depuis quand on me coupe la parole, souffla Lucius en resserrant sa main plus fort que jamais sur l'oreille de son fils. Je te préviens, continua-t- il en plissant les yeux, nous ne pouvons plus vous surveiller maintenant, la sécurité a été renforcée, alors je te fais confiance, t'a plutôt intérêt à faire ce qu'on te dit. Temperatum disapirum.
Et il disparut sous l'effet du sort d'invisibilité temporaire, laissant Draco, l'oreille rouge, complètement désemparé, qui se laissa tomber les genoux à terre. Qu'est-ce qu'ils pouvaient en avoir marre de son père et de ses mangemorts.
Draco passa sa main dans ses cheveux blonds, presque blancs, parfaitement lisses, puis laissa tomber ses bras le long de son corps avant de prendre le premier objet à porté de main, c'est-à-dire un livre de sorts et de le jeter à travers la pièce, le livre rebondissant sur la porte de la chambre d'Hermione avant d'aller s'écraser sur le sol.
Draco leva la tête et observa cette porte. Il ne s'était pas posé la question de savoir si Hermione était là, si elle avait tout entendu, mais c'était peut-être le cas, il se leva donc lentement pour se diriger vers la chambre d'Hermione.
Il arriva devant la porte et s'immobilisa. Un son s'échappait de la pièce, une mélodie plutôt. Apparemment, Hermione était effectivement présente mais ne semblait avoir rien entendu. Draco fit donc demi-tour et partit s'enfermer dans sa chambre.
°°°
En effet, Hermione n'avait rien entendu. Elle était allongée sur son lit, vêtue d'une simple nuisette à fleur que lui avait donné sa mère l'été précédent. Elle avait le son de sa chaîne hifi au maximum, et la voix de Kurt Cobein, le chanteur de Nirvana se répandait dans la chambre.
Hermione ne pleurait pas, elle n'avait même pas la force de pleurer. Elle en avait juste marre, c'est tout. Elle se demandait comment reprendre le dessus, pourquoi elle était dans un tel état et surtout si tout cela finirait un jour, si elle pourrait redevenir comme avant.
Puis tout d'un coup, ce fut comme un électrochoc, elle se leva brusquement et se mit à faire le tour de sa chambre. On ne pouvait rien faire à sa place. C'était à elle de se bouger. Elle s'immobilisa un instant puis avança de quelques pas afin d'arriver devant son miroir.
De pire en pire, pensa-t-elle.
En effet. Hermione se rendit compte qu'elle s'était vraiment relâchée. C'était sûr qu'elle n'avait jamais été ce que tous les garçons de Poudlard appelaient un canon, mais au moins elle prenait un minimum soin d'elle. Même si auparavant ses cheveux ressemblaient plus à une touffe de foin qu'à une chevelure, elle les coiffait le matin, autant qu'elle le pouvait, et elle essayait quand même de paraître le plus possible présentable. Mais depuis quelques semaines, elle s'en contrefichait, elle s'habillait de plus en plus mal, avec ce qu'elle avait sous la main et ses cheveux, qui s'étaient un peu lissés avec les années étaient presque aussi touffus qu'auparavant. Elle se regarda de plus près et il lui sembla qu'elle avait pris quelques kilos. Là c'était le pompon, la cerise sur le gâteau.
Hermione souffla et se laissa retomber sur son lit. Elle avait à nouveau une bouffée de chaleur, elle ouvrit la fenêtre mais cela ne lui servit à rien, elle décida donc d'aller prendre l'air dans le parc de Poudlard. Elle sortit donc hâtivement (maître Meriadoc...) de sa chambre, mais au moment où elle fermait la porte derrière elle, Malfoy quittait lui aussi sa chambre. Lorsqu'il la vit et qu'elle le vit, ce fut comme un arrêt sur image. Ils ne s'étaient pas vus depuis deux semaines et voilà qu'ils se rencontraient. Ils s'observèrent longtemps avant qu'Hermione brise le silence.
Tu m'excuses Malfoy mais j'ai d'autres choses à faire.
Draco haussa les sourcils et son petit sourire réapparut. Une chaleur envahit le jeune garçon, il était content d'entendre la voix d'Hermione, il ne savait pas exactement pourquoi.
Bon, je vais dans le parc, content ?
Draco la regarda des pieds à la tête et éclata de rire.
Je peux savoir...commença Hermione mais Draco la coupa.
Et tu contait y aller dans cette tenue j'imagine, t'inquiète, habillée ou non, ça change rien, aucun garçon ne veut de toi.
Hermione ouvrit la bouche puis la referma. Elle ne se sentait même pas véxée, plutôt contente d'ailleurs.
Je préfère effectivement n'avoir aucun garçon qui veut de moi, plutôt qu'une bande de filles complètement hystériques qui te sautent dessus dès quel te voit, dit Hermione, la voix pleine d'assurance, j'ai jamais compris pourquoi d'ailleurs, ajouta-t-elle en le regardant des pieds à la tête.
Draco ne répondit rien, il n'avait pas envie de parler. Qu'il veuille se l'avouer ou non, cela lui faisait plaisir de voir Hermione sourire, une chose qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps. Elle tourna les talons et partit s'enfermer dans sa chambre pour réapparaître quelques minutes plus tard, vêtu d'un pantalon noir plutôt large et d'un simple tee-shirt blanc. Elle découvrit que Draco n'avait pas bougé, et son expression était toujours la même. Elle le regarda en haussant les sourcils puis commença à marcher vers la sortie, toujours en regardant Malfoy avant de disparaître.
Draco mit un certain temps avant de détourner son regard de la porte par laquelle Hermione était sortie. Il baissa enfin les yeux au bout de quelques minutes, avant de se sentir tout à coup totalement stupide. Il mit les mains dans ses poches et sortit lui aussi de la salle commune, mollement.
Il n'eut même pas le temps de se demander ce qui allait faire ce soir là que Pansy Parkinson, que Malfoy arrivait tout de même à fréquenter malgré sa tête de bouledogue et sa manie de parler tout le temps de choses totalement stupides, lui sauta au cou.
Mon Drakinou...
Draco se retira tout à coup de l'étreinte de Pansy. Il ne s'était jamais rendit compte à quel point la serpentarde avait une haleine absolument putride et repoussante.
Le dentifrice, ça existe, dit Draco.
Puis il se dirigea vers l'escalier qui menait à la Grande Salle, laissant Pansy, qui essayait de comprendre ce que venait de dire son petit Drakinou. Au bout de quelques minutes, elle saisit enfin et dit :
Eh, mais...
Mais Draco était déjà loin. En effet celui-ci ouvrait la porte de la Grande Salle, où pratiquement tous les élèves se trouvaient. En effet, c'était vendredi soir, et à huit heures et demi, soit les élèves finissaient de manger, soit ils se détendaient, en jouant aux échecs ou en discutant entre amis.
Draco regarda de plus près, Hermione ne se trouvait pas là, cet imbécile de Potter et son larbin Weasley jouaient tranquillement à la table des Griffondor mais il n'y avait aucune trace de leur amie. Draco scruta les alentours, puis se rappela soudain qu'elle avait dit se rendre dans le parc. Un sourire se dessinait sur son visage quand il se rendit compte qu'il était en train de chercher Granger. Il secoua la tête, puis se rendit à la table des Serpentards où l'attendait ses deux gorilles comme le disait Potter, Crabbe et Goyle, qui étaient en train de s'empiffrer de gâteaux à la crème.
Il s'assit sans faire de bruit et appuya sa tête contre ses coudes. Au bout de quelques minutes il n'avait pas changé de position. Il tourna enfin la tête pour voir Goyle en train de mettre dans sa bouche quelque chose qui lui paraissait immonde et se retint de vomir sur place. Il se leva précipitamment et quand il eut quitté la Grande Salle, il se dirigea inconsciemment vers le parc. Il ouvrit les portes de Poudlard et un courant d'air froid le parcourut, le faisant frissonner. Il n'avait pas prévu de sortir ce soir là donc il n'avait pas prit de pull et portait un simple tee- shirt noir.
Draco marchait dans l'herbe, lentement, puis il se rappela qu'Hermione se trouva elle aussi quelque part dans le parc et il avait envie de la rejoindre, de l'énerver un peu, et de la voir s'énerver contre lui. Après tout, il ne la connaissait que comme ça, lui qui lançait une insulte à la figure et elle ripostait avec le même genre d'insultes. Il rit à cette pensée, puis s'arrêta quand il se rendit compte que ce n'était pas tout à fait vrai. Il l'avait connu autrement, cette nuit-là, cette nuit qu'Hermione voulait tant oublier. Une question obsédait Draco.
Que s'était il passé cette nuit là dans la tête de Granger pour qu'elle accepte de faire ça avec lui ?
Ce fut avec cette pensée qu'il l'aperçu. Hermione, assise en tailleur contre un arbre, semblait ne rien faire.
Draco s'avança rapidement vers elle et s'immobilisa lorsqu'il vit qu'elle le regardait. Hermione se leva et fit face à Draco.
Demander à Hermione depuis combien de temps elle était là fut la seule question qui vint à l'esprit de Draco, une question qui ne servait à rien, sinon à briser la silence qui s'était installé.
Eh bien, depuis que je suis partie, tu voulais que je fasse quoi d'autre ?
Rien, rien c'est sûr, répondit Draco.
Hermione le regarda, un sourire aux lèvres, un nouveau silence s'installa entre eux jusqu'à ce qu'Hermione se décide à ouvrir la bouche.
Je vais y aller.
Draco ne répondit rien. Il la regarda sans aller, l'air hébété, un air qu'on avait pas l'habitude de voir sur son visage.
A quelques mètres de là, Hermione regagnait le château, elle s'apprêtait à se diriger vers sa chambre quand elle vit un regroupement d'élèves, devant la Grande Salle. Hermione, qui était assez petite, ne voyait rien à ce qui se passait. Elle poussa quelques élèves et péniblement, elle se retrouva devant eux. Elle s'arrêta instantanément et poussa un cri sourd que personne à part un élève qui se trouvait à côté d'elle entendit. Ce dernier semblait terrifié et Hermione l'entendit prononcer :
C'est impossible, nan...
°°°
Voilà, c'est fini, je peux vous le dire, ce chapitre a été très, très dur à écrire et je n'en suis pas vraiment satisfaite, je l'ai beaucoup changé, refait mais le voilà après un petit temps d'attente. Vu que j'étais pas super contente de ce chapitre, j'ai fait le 8 et comme je le dis plus haut, c'est à vous de voir s'il sera posté. Eh oui, c'est que quand on fait quelque chose, on aime bien savoir que ça intéresse quelqu'un d'autre que nous...
Hommage spéciale à Kurt Cobein, quand je l'écoute il m'inspire, alors je lui dis merci.
