Voici le dernier chapitre de cette courte fic post Poudlard. Il sera suivi d'un épilogue dans quelques temps. Je poste malgré le manque de review parce que pour une fois jai vraiment aimé ce que j'avais écrit! Mais siouplé, n'hésitez pas à me laisse votre avis, ça me booste pour continuer l'écriture! (même si je continue à écrire, ça me fait écrire plus vite lol)
Place à la lecture...
Chapitre 4 - Prise de conscience
Ronald et Melindra pénétrèrent dans le bureau vide d'Hermione. La pensine était posée sur le bureau, une petite fiole posée à côté. Encore une fois, la Directrice avait pensé à tout.
Les deux adolescents ne perdirent pas de temps, ils se retrouvèrent rapidement dans le souvenir d'Hermione Granger.
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Ils eurent du mal à repérer Hermione. Elle courait dans la rue, tête baissée. Ron et Melindra observèrent un peu le décor dans lequel ils évoluaient. C'était sensiblement un quartier de Sangs-Mêlés. Les gens semblaient très pauvres. Ils étaient assez maigres, mais leurs vêtements n'étaient pas en aussi mauvais état que ceux des Moldus ou des Sangs-de-Bourbe vendus comme esclaves. Beaucoup souriaient et parlaient avec animation. Des enfants jouaient avec un cerceau le long du trottoir. Tous saluèrent Hermione à son passage et celle-ci ralentit. Elle essuya ses larmes du dos de la main, s'arrêta, inspira profondément et poussa la porte devant laquelle elle se tenait.
- Salut Tonks, bonjour Rémus! S'exclama-t-elle d'une voix qui se voulait pleine d'enthousiasme.
Nymphadora lâcha sa tasse de surprise tandis que Rémus se levait.
- Hermione… Mais où étais-tu passée? Nous avons eu tellement peur! Mais tu trembles! Assieds-toi, je vais te chercher quelque chose de chaud!
La jeune fille obéit. Elle se prit la tête dans les mains et ne se redressa que lorsque Rémus posa une tasse fumante devant elle.
- Je suis désolée Hermione, lui dit-il avec un sourire d'excuse, mais nous n'avons plus de thé ni de café… C'est seulement de l'eau sucrée, j'espère que ça ira…
- C'est parfait Rémus, merci. Mais avant je voudrais voir Demelza! Elle est là? Ou chez Lavande?
- Euh à ce propos… Répondit Rémus très doucement.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé? Où est ma fille? Rémus! Reponds-moi, où est-elle! S'exclama Hermione d'une voix blanche.
- Calme-toi…
- Dis-moi où elle est et je me calmerai!
Les yeux d'ambre de Rémus fixèrent ceux d'Hermione. Tonks renifla.
- La semaine dernière, Lavande était à la cave, en train de donner une leçon d'écriture, clandestine tu t'en doutes bien, aux petits du quartier, et nous étions à l'étage. Des Mangemorts sont entrés. Lucius Malefoy était à leur tête apparemment.
Hermione se reprit la tête entre les mains. Elle savait ce que cela voulait dire…- Ils n'avaient pas l'air de savoir que nous étions de l'organisation. Ils semblaient plutôt être là pour… S'amuser. Ils ont trouvé la porte qui menait à la cave. Ils ont torturé Lavande. Elle a succombé à ses blessures avant-hier. Ils ont tué les petits Finnigan mais les autres enfants s'en sont à peu près bien tiré. Simon ne marchera peut-être plus jamais mais il est encore en vie…
- Et Demelza?
- Elle… elle faisait la sieste dans l'annexe de la cave. Les hurlements de Lavande ont dû la réveiller… D'après Eléa, un grand Mangemort a entendu ses pleurs et l'a trouvée. Il est resté un moment dans la petite salle et il est ressorti. Dem ne pleurait plus…
- Qu'est-ce qu'il lui a fait? Demanda Hermione d'une voix quasiment inaudible.
- Il l'a étouffée avec son oreiller…
La jeune femme éclata en sanglots. Rémus la serra contre elle. Il attendit un peu qu'elle se calme et la questionna:
- Ca fait un mois qu'on vous cherche Ron et toi. Où étiez-vous passés? Et Ron, où est-il?
Hermione raconta. Elle parla durant une heure sans s'arrêter, d'une voix détachée, comme si tout était arrivé à une autre personne et que ça ne l'atteignait pas. Elle retraça son parcours, depuis la mission d'infiltration des Mangemort que Ron et elle devaient accomplir, en passant par leur capture comme esclaves puis par leur achat par Harry. A ce moment de son récit, la voix d'Hermione se brisa mais elle se reprit rapidement.
Tonks sanglota en apprenant la mort de Ron.
Rémus brisa le silence:
- Je pense que tu devrais dormir un peu Hermione, ça ne te fera pas de mal…
- Tu as raison… A tout à l'heure.
Hermione monta les escaliers étroits et se jeta sur le matelas proche de la porte. Elle pleura doucement, silencieusement et s'endormit.
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Lorsque le souvenir redevint net, le jour se levait à peine.Hermione descendit silencieusement les escaliers, suivie sans qu'elle ne le sache par Melindra et Ron. Arrivée au rez-de-chaussée, elle ne put empêcher ses lèvres de former un sourire maternel à la vue de ses deux amis enlacés sur le sol.
Elle décida d'aller au marché pour tenter de dégoter quelque chose à manger.
Hermione respira avec joie l'air frais du matin. Elle ne s'était pas sentie aussi libre depuis longtemps. Elle prit la direction du marché en espérant y trouver du café et peut-être du pain. Elle trouverait des œufs si Merlin était avec elle!
Elle descendit la ruelle pavée d'un bon pas. Lorsqu'elle atteignit la petite place sur laquelle s'installaient les stands du marché, de nombreux clients étaient déjà là, à la recherche de nourriture à prix abordables voire de petits extras comme des fruits ou des légumes. Tout le monde la saluait et elle prit plaisir à discuter avec des gens si différents. Elle se sentait de nouveau chez elle. Puis elle fit le tour du marché afin de comparer les produits et les prix. Elle n'avait que quatre mornilles et deux noises a disposition. Elle fut affolée de voir à quel point le café avait augmenté en si peu de temps. Elle acheta donc des feuilles de thé qu'ils pourraient réutiliser plusieurs fois. Tant pis pour le café. Melindra et Ron suivaient Hermione avec curiosité. Ils se rendaient compte au fur et à mesure des étals à quel point ils étaient privilégiés. Chez eux, ils mangeaient des fruits, des légumes, de la viande, du poisson, bref de tout et tous les jours s'ils le désiraient! Alors qu'ici… Hermione avait trouvé un pain pas trop rassis ainsi que de la margarine (le beurre était trop cher) et des œufs. Elle paya le commerçant et se figea lorsqu'il lui rendit la monnaie. Son regard avait été accroché par une silhouette familière. C'était Harry. Elle ne réfléchit pas plus d'une seconde, fit demi-tour et se mit à courir. Il venait juste de la remarquer et s'élança à sa suite.
- Hermione tu vas me le payer! Tu n'aurais pas dû t'enfuir tu es à moi! Je t'ai cherchée longtemps mais j'ai fini par te retrouver! Tu ne peux pas m'échapper! Lui cria-t-il en courant.
Melindra et Ron avaient du mal à suivre le rythme. La rue ne leur avait pas parue aussi longue à l'aller.
La lourde porte de bois apparut enfin au détour d'une rue. Hermione s'engouffra dans la maison sans ralentir et se heurta à Rémus. Harry apparut dans l'encadrement de la porte, haletant.
- Hermione tu n'aurais pas dû m'humilier de la sorte en t'enfuyant!
Ses yeux brillaient d'une rage non contenue. Rémus, que Harry n'avait pas vu, prit la parole.
- Harry ça faisait longtemps…
Harry était décontenancé. Il en oublia sa colère.
- Ré… Rémus?
- Oui je pense que c'est moi. Entre donc, lui intima-t-il en désignant la petite pièce d'un geste de la main.
- Pourquoi entrer? Je veux juste donner à Hermione ce qu'elle mérite, ce que je peux tout à fait faire d'ici. Je partirai immédiatement après.
- Et qu'a-t-elle fait de si terrible pour "mériter" ton courroux? Demanda le loup-garou d'une voix posée.
- Elle m'a humilié! La voix de Harry tremblait sous l'effet de la colère qui l'avait regagné. Elle était à moi et elle est partie!
- Combien l'as-tu achetée? Dix gallions à ce que j'ai cru comprendre? Je vais te rembourser. Laisse-moi le temps de trouver cet argent.
- Je ne veux pas d'argent! Répliqua Harry d'une voix forte.
- Tu veux seulement te venger? La vengeance… C'est ton désir de vengeance qui t'a fait perdre la tête? Mais te venger de quoi? De qui? Tu n'as peut-être pas eu une vie facile mais ça ne te donne en aucun cas le droit de la gâcher, ni de gâcher celles des autres. Ta mère a donné sa vie pour toi Harry, elle s'est sacrifiée pour toi.
- Ne parle pas de ma mère!
- Alors tu préfères que nous parlions de James? Ou de… Sirius?
- Ils m'ont tous abandonné! Tout comme mes "amis" m'ont abandonné! Même Sirius m'a abandonné! Harry se mit à pleurer. Mais c'était des larmes de rage.
- Es-tu certain qu'ils t'ont abandonné? Peut-être qu'ils n'ont pas eu le choix? Y as-tu seulement réfléchi à tête reposée? As-tu laissé à Hermione le temps de te raconter ce qu'elle avait fait durant ces deux ans? Et à Ron? A-t-il eu le temps de te dire à quel point tu nous a manqué? A quel point nous nous inquiétions pour toi? Mais aussi à quel point la vie était difficile pour nous? Ou plutôt, la survie?
Le ton de Rémus n'était pas monté. Il continuait de parler d'une voix douce.
- Et pourquoi Hermione est-elle partie hier? Peut-être parce que tu as tué celui qu'elle aimait? Mais avant ça, ces deux dernières années, peut-être aussi qu'elle a eu peur pour toi?
- Peur pour moi? Pourquoi se soucierait-elle de moi? Je ne suis qu'un monstre… Répondit Harry dans un souffle.
- Pourquoi? Peut-être parce qu'elle t'aime? Quand tu es rentré plein de sang l'autre soir, ne s'est-elle pas précipitée pour soigner les blessures qu'elle pensait que tu avais?
Maintenant Harry sanglotait. Tonks et Hermione ainsi que Melindra et Ron suivaient l'échange entre les deux hommes d'un air inquiet. Jusqu'à présent personne n'avait réussi à le raisonner. Mais Rémus avait réussi à faire pleurer Harry. Les paroles du loup-garou semblaient avoir atteint leur cible. Harry n'était pas une coquille vide. Du moins il ne l'était plus.
Rémus se leva et s'approcha doucement de Harry, comme s'il était un animal apeuré. Ce dernier hurla:
- Ne m'approche pas! Toi aussi tu es un traître! Et un monstre!
Rémus s'arrêta:
- C'est ce que tu penses vraiment? Alors réfléchis à ce que je vais te dire: Je n'ai jamais tué d'innocent.
- Mais tu es un loup-garou!
- Je n'ai jamais tué d'innocent. Répéta calmement Rémus.
Melindra et Ron n'arrivaient pas à déchiffrer les sentiments contradictoires auxquels semblait confronté le brun.
- Je… C'était nécessaire!
- De quoi? De tuer des Moldus?
- J'ai sauvé Paul de ce monde insalubre!
- Ce n'était que de l'égoïsme. Tu voulais un jouet.
- C'est faux!
Rémus continua sur sa lancée:
- Et si leur monde est insalubre, à qui la faute?
- A eux! Et rien qu'à eux! Ils n'ont aucune éducation, aucun respect d'eux-mêmes! Et puis après tout CE NE SONT QUE DES MOLDUS BON SANG! Hurla-t-il de tous ses poumons, son poing allant s'écraser dans l'épaule gauche de Rémus. Mais celui-ci ne réagit pas au coup, il questionna de nouveau Harry:
- Et pourquoi n'ont-ils aucune éducation? Parce que Voldemort la leur a enlevée! Et comment veux-tu qu'ils se respectent eux-mêmes comme tu dis quand d'autres humains peuvent venir s'amuser à les tuer quand ils le veulent.
- Ce ne sont que des Moldus… C'est vrai après tout, ce ne sont que des Moldus… La voix de Harry faiblissait tandis qu'il répétait cette phrase comme une mystérieuse litanie, les yeux perdus au loin.
- Tout comme les parents d'Hermione, et ma mère, et les parents de Lily.
- Ce n'est pas pareil! Harry sortit de sa transe et se prit la tête entre les mains. Ce n'est pas pareil! Je n'ai pas tué les parents d'Hermione! Ce n'était que de vulgaires moldus!
- Effectivement ce n'est pas pareil. Ils n'ont pas vraiment les mêmes conditions de vie. Mais ce sont des êtres humains. Comme toi.
Harry tomba au sol, se tenant toujours la tête dans les mains, répétant inlassablement:
- Ce ne sont que des Moldus, rien que des Moldus… Il leva ses yeux baignés de larmes vers Rémus et murmura une dernière fois:
- Que des Moldus…
Puis il s'évanouit.
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Melindra et Ron sursautèrent en voyant la Directrice de Poudlard apparaître à leurs côtés.
Elle s'adressa aux deux adolescents sans cesser d'observer son souvenir:
- Comme vous pouvez le voir, Rémus a trouvé les mots justes…
- Alors Harry va s'en sortir? Demanda Melindra. Je veux dire… Il est redevenu comme avant?
- Plus ou moins. Disons qu'il a ouvert les yeux mais après cette discussion, lorsqu'il va se réveiller dans deux jours, il sera rongé par la culpabilité. Il a fait trop de mal, et ne se le pardonnera jamais.
- Et Paul? Où est-il?
- Avec Severus. Vous allez voir, dans le souvenir je ne vais pas tarder à transplaner pour aller les chercher.
- Que s'est-il passé quand Harry s'est réveillé?
- Au début il ne savait pas trop où il était. Un moment il a même cru qu'il était mort. Mais Severus a réussi a lui faire comprendre que c'était la réalité. Harry a eu du mal a le croire. Il ne comprenait pas pourquoi les autres lui avaient pardonné. Il a vécu dans la petite maison durant trois mois. Il ne répondait plus aux invitations de Voldemort et n'a jamais remis les pieds dans l'appartement qu'il occupait avec Severus. Il passait ses journées à jouer avec Paul et à discuter avec Rémus. Il a eu beaucoup de mal à me regarder ou à rester dans la même pièce que moi pendant cette période. Surtout qu'il pensait que c'était aussi de sa faute si Demelza avait été tuée. Mais un jour, nous n'étions que tous les deux, je soupçonne d'ailleurs Rémus de l'avoir fait exprès, et nous avons discuté. Pendant près de quatre heures. Je lui ai pardonné et je l'ai pris dans mes bras. C'est à partir de ce moment qu'il a pu accepter ma présence. Par contre il n'a pas eu de difficulté à ne pas utiliser la magie. Il rejetait tout ce qu'il était en bloc, même sa condition de sorcier. Seuls les Sangs Pur étaient autorisés à pratiquer la magie, ainsi que Harry. Des détecteurs de magie étaient présents dans tous les ghettos de Sangs-Mêlés, les Sangs-de-Bourbe étaient encore plus surveillés, et les enfants des réserves moldues ayant des aptitudes pour la magie étaient tués. Mais nous n'avons jamais eu à faire de remarque à Harry à ce sujet, il nous avait laissé sa baguette. Et comme je viens de le dire il ne voulait pas s'en servir.
- Et Severus? Où était-il pendant ce temps?
- Ton aïeul a continué à voir les Mangemorts et Lord Voldemort, il a repris son rôle d'espion en quelque sorte. Ainsi, Harry et lui n'étaient pas recherchés et il pouvait obtenir des informations que nous n'aurions jamais pu avoir pour l'Organisation. Il a prétexté une dépression de la part de Harry afin de justifier son absence. C'est grâce à lui que nous avons découvert qu'ils connaissaient notre existence et savaient où était notre Q.G. Ils savaient donc où était Harry. Voldemort ne pouvait pas laisser en vie la seule personne qui pourrait jamais le tuer, surtout si cette personne était passée à "l'ennemi". Severus également était en danger, surtout qu'il avait découvert la date de la bataille prévue par Voldemort.
- Qu'avez-vous fait?
- Je vais vous le montrer, c'est dans ce souvenir.
Les couleurs de la pièce s'estompèrent, des silhouettes informes se mouvaient à une vitesse vertigineuse puis tout s'arrêta.
Severus entra dans la pièce, haletant et en sueur.
- Ils savent. Se contenta-t-il d'annoncer.
- Tu en es sûr? Demanda Rémus d'un air inquitet.
- Oui, Nott a laissé échapper que l'attaque aurait lieu mardi prochain, ici même. C'est donc qu'ils savent que Harry est ici. Et que je ne suis pas de leur côté.
- Bon, réunion de l'Organisation dans deux heures. Je veux tout le monde à la cave. Hermione, Tonks et Dean, allez chercher les autres. Severus et Harry, il me semble plus prudent que vous restiez ici avec Paul. Pas de bataille de boules de neige pour aujourd'hui. Je vais moi aussi rassembler les membres.
Les quatre adultes sortirent malgré la tempête de neige qui faisait rage à l'extérieur. Leur vie en dépendait.
Deux heures plus tard, il y avait foule dans la cave de la petite maison. Rémus prit la parole, tout comme lors de la première bataille.
- La bataille est prévue pour mardi prochain. Nous avons donc quatre jours pour recruter un maximum de combattants, établir une stratégie, et fournir des baguettes à tout le monde.
- Pour le recrutement ça devrait être facile, tout le quartier est prêt à éliminer ces ordures. Des acclamations retentirent dans la pièce. Puis l'homme qui parlait reprit, conscient d'être l'objet de tous les regards:
- Par contre pour les baguettes comment allons-nous faire? J'ai réussi à sauver la mienne mais je sais que Lyra, ma femme, n'a plus la sienne, un Mangemort la lui a brisée. Et beaucoup sont dans ce cas.
- Tu as raison mais je suis sûr qu'en fouillant bien et en frappant à toutes les portes nous en trouverons. Tout comme je suis sûr que des Sangs Pur nous aiderons. Severus?
Le brun prit la parole:
- Effectivement, tous les Sangs Pur ne sont pas d'accord avec la façon dont règne le Dark Lord. J'en connais beaucoup qui seraient prêts à mourir pour sauver ce monde. Et je suis persuadé qu'ils seraient également prêts à dévaliser la boutique de Gregorovitch cette nuit. Y a-t-il des volontaires?
Toute la pièce était volontaire.
- Bien, je n'aurai besoin que de quatre ou cinq d'entre vous. De préférence petits et agiles.
Deux femmes, un homme et deux adolescents s'avancèrent.
- Ce sera parfait. Vous cinq, venez avec moi que je vous expose le plan.
Severus sortit de la pièce dans un tourbillon de capes noires, suivi de près par les cinq volontaires. Rémus continua, un silence lourd régnait dans la salle:
- La bataille est prévue dans la nuit de mardi à mercredi. Je ne pense pas qu'il y aura des loups-garous comme la dernière fois. Voldemort avait peur qu'ils ne se rebellent et prennent le pouvoir, il les a donc fait exterminer. Par contre nous aurons a redouter les Morts. Il est impossible de les tuer vu qu'ils l'ont déjà été. Leur point faible: la vitesse. Si vous en voyez, courez. Dès demain, lorsque tout le monde aura une baguette en sa possession, il y aura des entraînements organisés pour tout ceux qui en éprouveront le besoin. Je n'ai pas encore finalisé la stratégie que nous allons adopter mais à mon avis vous serez postés dans les maisons aux alentours et viendrez nous aider dès l'arrivée des Mangemorts. Un seul mot d'ordre: se battre. Nous n'avons pas besoin de capturer des ennemis alors n'ayez aucune pitié, tuez-les.
Des chuchotements emplirent la salle puis se turent lorsqu'ils virent que Rémus allait encore parler.
- Distribution des baguettes demain matin à six heures. Début des entraînements à sept heures. Des questions?
Tout semblait clair pour tout le monde, Rémus leva la séance.
Encore une fois, le Directrice de Poudlard s'adressa aux deux jeunes gens l'accompagnant:
- Rentrons à Poudlard, je vais vous raconter ce qu'il s'est passé ensuite.
A suivre... si vous le voulez bien! Mais pour ça, faîtes-le moi savoir!
