Hello! Malgré un manque de review déprimant (ce qui me rassure c'est que vous me lisez tout de même mais bon...) je poste l'épilogue. Je suis déçue de ne pas avoir reçu de petit mot de votre part, amis lecteurs! Surtout que je suis assez contente de cette fic. Mais ce n'est pas grave. J'espère que vous apprécierez cet épilogue. Je le trouve un peu court mais je n'arrive pas à le modifier de façon satisfaisante... Bref, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!
Bonne lecture...
Chimgrid, bientôt Nyctalope
Epilogue – Carpe Diem
- Bien, je vais vous raconter ce qu'il s'est passé ensuite.
Au vu de la tête que faisaient les deux adolescents, elle avait toute leur attention. Elle continua donc:
- La prise de la boutique de Grégorovitch a réussi. Nous étions armés. Une fois armés nous avons pu nous entraîner. Quatre jours c'est court mais tout nous est vite revenu. On a également pu faire apparaître des épées et d'autres armes de poing. On s'est un peu entraîné au corps à corps mais le temps nous manquait. Par contre nous étions très décidés à changer le monde. Ca peut paraître un peu gros comme ça mais c'est exactement ce que nous pensions. Après avoir vu ces quelques souvenirs, je pense que vous comprenez de quoi je parle.
Melindra et Ron acquiescèrent d'un hochement de tête.
- Le jour J est arrivé. Tout le monde était à son poste. Les Mangemorts ont tous transplané devant le Q.G. en même temps. Et beaucoup sont tombés à peine arrivés. Notre rapidité d'action a évité le massacre. Du moins, au début. Tous ceux qui étaient cachés dans les maisons autour du Q.G. sont sortis et se sont battus vaillamment. Les Mangemorts étaient aussi nombreux que nous mais beaucoup plus organisés et plus entraînés. Il n'y avait qu'eux, aucun Mort, aucun loup-garou. Mais c'était déjà beaucoup. La moitié d'entre nous est tombée et ne s'est pas relevée.
Le regard de la Directrice se voila:
- Parmi eux, beaucoup de camarades d'école: Colin Crivey, Dean Thomas, les sœurs Patil et bien d'autres. Le plus douloureux a été la mort de Rémus et Tonks. Unis même dans la mort… Mais les vivants ont continué de se battre avec toute la rage qui existait en eux. Le moment tant redouté arriva: Harry s'est retrouvé face à son ennemi de toujours: Lord Voldemort.
Hermione marqua un silence. Melindra et Ron étaient suspendus à ses lèvres.
- Ils se sont battus ensemble près de deux heures. Au moment où Voldemort a lancé le Avada Kedavra qui aurait dû être responsable de la mort de Harry, quelqu'un s'est interposé entre eux et a donné sa vie pour Harry.
Hermione fixa Melindra et déclara:
- C'était Severus Snape. Ton aïeul a été un héros toute sa vie. Peu de gens le savent et beaucoup sont ceux qui croient encore aujourd'hui qu'il a sauté devant Harry par accident. Ils ne retiennent que le fait qu'il a été Mangemort mais toi rappelle-toi toujours que Severus a été un héros toute sa vie.
La jeune fille avait les larmes aux yeux. Hermione continua:
- Harry a retrouvé la force de tuer le Dark Lord. Il ne voulait pas que le sacrifice de Severus soit vain, enfin je suppose. Voldemort est tombé, plus aucun souffle ne passait la barrière de ses lèvres. Harry s'est effondré. Ses larmes se mêlaient à son sang. Du côté des Mangemorts, c'était la débandade, ce qui nous a aidé à en tuer encore plus. Certains ont réussi à s'échapper mais nous les avons facilement retrouvés dans les semaines qui suivirent la bataille. Une fois notre terrain débarrassé des ennemis, nous sommes partis à la recherche des blessés. Les morts pouvaient attendre. Harry était fiévreux, il délirait. Il avait perdu beaucoup de sang et une de ses blessures, au ventre, ne cessait de se rouvrir. Les blessures causées par les sorts de magie noire sont en général mortelles. Mais Harry était vivant. Nous lui avons donné des calmants, nous l'avons veillé jour et nuit pendant six jours. A chaque fois qu'il prononçait une parole, elle était pour Severus. Le septième jour, il est sorti de son délire. Il a encore une fois demandé Severus. Le huitième jour, il est mort de désespoir. Il s'est laissé mourir… Le sauveur du Monde a été vaincu par le chagrin et la culpabilité…
- Et… Et les autres?
- Ceux qui n'étaient pas morts ont aidé à reconstruire le pays. Puis ils se sont reconstruits eux-mêmes. Beaucoup avaient perdu un proche mais tous ont réussi à refaire leur vie. Moi-même j'ai trouvé l'amour en la personne de ton grand-père Ron, qui était Moldu.
- Et Paul?
- Paul avait perdu ses parents… Mais je m'en suis occupée, je l'ai élevé comme s'il était mon propre fils. Et lui aussi a trouvé sa moitié. La suite de l'histoire vous la connaissez… Ton grand-père Melindra est toujours resté très proche de moi. Et son fils, Sakarya est né la même année que ta mère, Ron. Tous deux étaient très amis à Poudlard, lorsque l'école a réouvert. Ils se sont mariés en même temps et vous ont eus à deux mois d'intervalle. Voilà pourquoi vous avez grandi ensemble.
Melindra et Ron rougirent sans vraiment savoir pourquoi. Puis ils reprirent un visage grave:
- Mais sommes-nous sûrs que Voldemort ne reviendra pas? Demanda Ron, anxieux.
- Voldemort oui, nous en sommes sûrs et certains. Par contre qui sait si quelqu'un ne prendra pas sa relève… Il y a toujours eu des fanatiques et il y en aura toujours. Mais ne vous souciez pas de ça, vivez. Profitez de la vie. On ne sait pas de quoi est fait demain. Hermione sourit espièglement et ajouta:
- Quoique si, demain est fait d'arithmancie à huit heures du matin alors vous feriez mieux d'aller vous coucher!
Les adolescents sourirent à leur tour, lui souhaitèrent une bonne nuit et sortirent du bureau.
- J'ai pas sommeil Ron, murmura Melindra au détour d'un couloir. Puis elle lui prit la main et lui proposa:
- On pourrait aller en haut de la tour d'astronomie, qu'est-ce que tu en dis?
- Pourquoi pas… Les nuits sont encore douces.
Une fois installés sur les créneaux de la plus haute tour de Poudlard, Melindra bien calée contre le dos de Ron, ils se contentèrent de regarder les étoiles. Ron brisa le silence:
- Mél… Je savais que c'était dur à cette époque, mais je n'imaginais pas à ce point. Je me disais que comme mamie rigole tout le temps, que ça ne pouvait pas avoir été si dur que ça.
- Oui, c'est vrai. Je me dis aussi que nous devrions profiter de la vie, après tout, elle a raison, nous ne savons pas de quoi est fait demain. Melindra se redressa et se tourna pour faire face à son ami d'enfance. Elle murmura Carpe Diem puis leurs lèvres se frôlèrent pour la première fois.
Carpe Diem