La curiosité est un vilain défaut…
- Kakashi ? Allez, Hatake Kakashi, c'est l'heure du réveillage ! Debout paresseux !
- Mééééé…
- Debout j'ai dit ! Tes élèves t'attendent et Naruto a déjà fait hurler Sakura 8 fois en moins d'un quart d'heure. Record battu tiens…
- Mééééé…
- Pas de mais ! Lève-toi paresseux !
Et
la vénérable couette du vénérable sensei
de l'équipe 7 (pas vénérable celle-là,
selon lui) fut vénérablement retirée d'un coup
sec, laissant le vénérable – vénéré ?-
sensei dans le froid. Celui-ci grogna -Kakashi, pas le froid-
mais finit pas lever l'œil vers son agresseur. La superbe
cicatrice du nez d'Iruka lui fit face et il regretta presque d'être
son ami. Mais bon… A la guerre comme à la guerre.
Il
avait l'air complètement ridicule et il le savait. Et il en
était fier. Kakashi se recoucha et se remit à ronfler.
Après tout, n'était-il pas entraîné pour
résister à toutes les conditions ? Dont le froid ?
Kakashi 1, Iruka 0.
- Kakashi, ne m'oblige pas à t'enlever aussi ton oreiller.
- Pardon !
- Tu as très bien entendu.
- Heu… Tu sais, mon oreiller est un peu spécial…
- Et alors ? Il est 14h, tes élèves en ont assez de tes retards, moi aussi un peu quand même, et toi tu chipotes pour te lever !
- Oui mais…
- Kakashi…
Là le vénérable sensei eut peur, et accepta de se lever. Vite. La colère d'un Iruka poussé à bout, c'est mauvais. Donc il s'habilla et courut rejoindre ses élèves. Vite. Mais leur sortit une excuse bidon. On ne se refait pas après tout.
Le soir même, Kakashi rentra chez lui et prit Iruka en flagrant délit.
- AHA !
- Oups… Nan c'est pas ce que tu crois !
- Je savais pas que tu aimais ça aussi Iruka, sinon je te les aurais prêté plus tôt…
- Oui mais non ! Est-e que c'est ma faute si…
- Si je cache mes « come come paradise » dans mon oreiller ?
