Salut à tous. Ce profile d'auteur est celui de deux personnes mais là y'a que Fut qui fasse de la traduction (c'est-à-dire moi, en fait !). Cette fic est donc celle de Blue Topaz à la base. Elle m'a bien fait marrer alors j'ai décidé de vous la faire découvrir ! Voilà, oubliez pas les reviews !

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Son second à Lui & Son colonel à Elle

De Stargate SG-1 n'est pas de moi.

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Lundi 7 juillet 2003

10:01 : Jack O'Neill

Hammond est enfin devenu fou. Dingo. Il perd les pédales. Toqué.

Je me demande si le Doc pourra trouver quelque chose pour le soigner. Parce qu'il en a besoin. Et vite.

Je suis Colonel, pour l'amour de Dieu ! Mon boulot c'est de sauver la planète, d'être le héros, de sauver les demoiselles en détresse, et pas d'être une sorte de rat de laboratoire avec lequel s'amuse un psychiatre. Trouvez un autre gars pour faire ça. Pourquoi Hammond m'a choisi ? Choisissez Ferretti, Coburn, choisissez n'importe qui sauf MOI !

Hammond lira pas ça, hein?

10:04 : Sam Carter

Monsieur, le Général Hammond a pris votre nom dans le chapeau. C'est pas de la folie, c'est juste votre malchance.

Et oui, Colonel, le Général ne lira pas ça. C'est le privilège de la relation patient-docteur.

10:05 : Jack O'Neill

Comment vous pouvez être sure que c'est MA malchance et pas la votre ? Et gaffe à vos réponses, Major, je suis toujours celui qui fait votre rapport annuel.

10:05 : Sam Carter

Parce que, oh Tout-Puissant Colonel, c'était les noms des colonels qu'ils avaient mis dans le chapeau, pas ceux de leurs seconds. Ceci dit, est-ce que ça va vraiment être si dur ? On a un contrôle complet sur ce qu'on écrit.

10:06 : Jack O'Neill

« Oh Tout-Puissant Colonel » ? Vous réalisez que me faire de la lèche ne vous mènera nulle part pas vrai ? Maintenant que j'y pense, allez voir Fraiser, faites vous contrôler la tête. Vous ne ressemblez pas à la Carter que je connais.

Bien, d'accord, je vais le faire. Mais n'espérez pas que j'écrive quelque chose de profond et de mûrement réfléchi, compris ?

10:07 : Sam Carter

J'étais sarcastique Monsieur.

Et ne vous en faites pas Monsieur, je sais combien vous pouvez être profond et réfléchi.

10:07 : Jack O'Neill

C'était une insulte Carter ?

10:08 : Sam Carter

Non Monsieur. J'étais juste en train de m'entraîner.

10:09 : Jack O'Neill

Vous entraîner pour quoi ?

10:09 : Sam Carter

J'utilise le cinquième amendement pour celle-ci.

10:10 : Jack O'Neill

Carter! Je vous donne un ordre.

10:10 : Sam Carter

Je n'ai aucune obligation pour ce qui est de suivre vos ordres, Monsieur. Pas dans ce journal. Vous n'avez pas lu le mode d'emploi ? Si vous ne l'avez pas fait, s'il vous plait allez à la page 12, article 3.6.2.

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12:34 : Sam Carter

A en juger par votre réponse (ou plutôt par l'absence de celle-ci), le mode d'emploi est dans le livre bleu que le général nous a donné ce matin. Celui que vous avez glissé dans le dossier contenant mon rapport sur les sondages miniers de P54 TXY.

12:34 : Jack O'Neill

Hé! Je sais !

12:35 : Sam Carter

J'en suis sûre, Monsieur.

12:36 : Jack O'Neill

Qui a besoin d'un stupide manuel de toute façon ? Regardez l'heure. Vous me rejoignez pour déjeuner Carter ? J'ai entendu dire que le chef avait une nouvelle recette de pâtes au poulet.

12:37 : Sam Carter

Je vous retrouve au mess dans 15min. Gardez moi un siège. Et une gelée bleue.

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13:00 : Le Psychiatre

Quelle était votre première impression sur l'autre ? Et comment a-t-elle changé les années passant, alors que vous avez appris à mieux vous connaître ?

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13:39 : Jack O'Neill

« Le psychiatre » ? Honnêtement. Vous auriez pas pu arriver avec quelque chose de mieux que ça ? Je sais que vous voulez rester anonyme pour votre propre bien. Je veux dire, j'ai réfléchi à un bon paquet de scénarios sur ce que je pourrais vous faire une fois que j'aurais mis la main sur vous. Mais quand même ! « Le Psychiatre » ? Vous pouviez vraiment pas faire mieux que ça ? Comme « Le Psy » ou « L'examinateur de Tête » ou « Le liseur d'esprit » ou « Le Gars Qui N'a Rien De Mieux A Faire Que D'ordonner Aux Gens De Parler De Trucs Complètement Inutiles » ?

Carter ? Vous pensez à quelque chose d'autre ? J'ai plus d'idées là !

13:40 : Sam Carter

On devrait pas plutôt nous concentrer sur ce que « Le Psychiatre » nous a demandé de faire, Monsieur ? Plutôt que de le/la renommer ?

13:40 : Jack O'Neill

Rabat-joie.

D'accord. Donnez-moi plus ou moins une heure et je vais penser à quelque chose de gentil à dire sur vous.

13:41 : Sam Carter

Eh bien, Monsieur. Vous avez besoin de penser pour trouver quelque chose de gentil à dire sur moi ? Pendant UNE heure ? Je suis touchée. Vraiment.

13:41 : Jack O'Neill

Vous vous amusez pas vrai ? Ma misère vous amuse, hein ?

13:42 : Sam Carter

Pour le bien de ma carrière et de notre amitié, je joue de nouveau la carte du cinquième amendement.

Une heure, alors. Je posterais la mienne dans quatre heures, j'ai une expérience à faire.

13:42 : Jack O'Neill

Dites moi. Pourquoi je ne vous ai jamais assigné à une autre équipe ? Ça m'aurait évité pas mal de cheveux blancs.

13:42 : Sam Carter

A ce moment-là, vous vous ne vous seriez pas amusé autant.

13:43 Jack O'Neill

Vous voulez dire que VOUS ne vous seriez pas autant amusée ?

13:43 : Sam Carter

Ça aussi.

Monsieur, il faut vraiment que je continue cette expérience. Je vous parlerais plus tard.

13:43 : Jack O'Neill

Carter est le Diable.

Ça résume plutôt bien. Mon travail ici est terminé.

13:44 : Sam Carter

Je prends ça comme un compliment. Je regarderais tout à l'heure les gentilles chose que vous avez promis d'écrire sur moi un peu plus tôt. N'oubliez pas que vous avez toujours votre première impression à donner.

13:05 : Jack O'Neill

Première Impression : Carter est le Diable

Deuxième, troisième, quatrième, cinquième, jusqu'à la dernière impression : Carter est toujours le Diable.

Conclusion : Elle est aussi démoniaque maintenant qu'elle l'était la première fois que je l'ai vue.

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18:02 : Sam Carter

Vous voulez la jouer comme ça, Monsieur ? Ok alors.

Première Impression : Le Colonel est incorrigible.

Deuxième, troisième, quatrième, cinquième, jusqu'à la dernière impression : Il est toujours incorrigible.

Conclusion : Il est aussi incorrigible aujourd'hui qu'il l'était lorsque je l'ai vu pour la première fois.

18:05 : Jack O'Neill

Pourquoi, Carter. Je n'ai jamais pensé que vous y aviez fait attention.

18:08 : Sam Carter

Bien sur que si. Mais, Monsieur, nous sommes supposés prendre cette tache au sérieux. Peu importe. J'y ai beaucoup pensé et voilà ce qui en est sorti.

Ma première impression du Colonel O'Neill était que c'était un homme qui voyait les choses telles qu'elles sont. En banc et noir. Le bien est bien et le mal est mal, il n'y rien entre les deux. Il déteste ne pas avoir le contrôle, et il déteste ça encore plus lorsque les gens lui disent quoi faire. Mais il aime les défis et est très fidèle envers ses amis. Il a aussi un sens de l'humour très spécial.

Cependant quand j'ai appris à mieux le connaître, j'ai réalisé qu'il savait avoir des zones de gris. Finalement c'est un de ces hommes « du milieu ». Il peut être le héros mais il peut facilement être le méchant aussi. Tout dépend de la situation. Il base ses décisions sur ses principes et fait des choix que certains n'auraient même pas eu le courage de considérer. Il a la faculté de tirer le meilleur des gens sous ses ordres. Peut lui importe d'être le « mauvais gars », tant que son équipe est sauve.

C'est quelqu'un de très secret. Il y a des choses qu'il ne veux pas partager avec le reste du monde et porte son fardeau tout seul. La vérité est la chose la plus importante pour lui. Il adore les clichés, même s'il prétend qu'il les déteste.

Et son sens de l'humour n'est pas si bizarre après tout.

18:12 : Jack O'Neill

Ne dévoilez pas tous mes secrets, Carter.

Bon, d'accord, j'ai promis de dire quelque chose de gentil sur vous. Donc voilà.

Ma première impression sur Carter fut que c'était une tête. Bref, elle est intelligente et elle ne le sait que trop bien. Donc elle l'utilise à son avantage. Elle est forte et confiante. Pour résumer, c'est une sale môme.

Mais il y a des choses qui l'ont changée ses 7 dernières années. Cassie et Jolinar en sont deux majeures. Elle est toujours intelligente (merci à dieu pour ça), toujours confiante, toujours forte et l'utilise toujours à son avantage (parce que c'est ce que les filles intelligentes font). Toutefois, elle s'est ouverte un peu, elle s'est un peu décoincée, et a appris à désobéir à un ordre direct (je suis tellement fier d'elle, on a sauvé la planète grâce à ça). Elle a appris à discuter mes décisions (pas toujours une mauvaise chose), à se moquer de moi à sa façon (comme ça je ne peux pas l'accuser d'insubordination) et le plus important c'est qu'elle est profondément restée elle–même. Si quelqu'un (moi inclus) fait quelque chose qui la dérange, elle lui fera savoir. Si quelqu'un fait quelque chose bien, elle lui donnera tout le mérite qui lui revient.

C'est une amie. Une sacrée bonne d'ailleurs.

Et c'est un plus que son sens de l'humour soit aussi tordu que le mien.

Voilà. C'est assez sérieux pour vous ?

18:13 : Sam Carter

Ça l'est. Merci Monsieur.

Pour info, je ne suis pas une sale môme.

Et mon sens de l'humour n'est pas tordu. Il est juste légèrement adapté au vôtre.

18:13 : Jack O'Neill

Niez autant que vous voudrez. Ça reste mon impression sur vous. La mienne à moi seul.

Dites, comment vous appelez ce petit et élégant truc ?

18:14 : Sam Carter

Ça s'appelle un Palm Monsieur. Le votre a été installé avec quelques nouvelles applications, ils sont connectés l'un à l'autre. C'est comme ça que le journal fonctionne, comme une sorte de forum, mais seulement certaines personnes peuvent y accéder. Il y a aussi un agenda. Vous voulez que je vous apprenne à l'utiliser ?

18:14 : Jack O'Neill

Nan, j'ai pas besoin d'un agenda. Merci quand même. Mais vous pourriez m'aider pour autre chose.

18:14 : Sam Carter

Qu'est-ce que c'est ?

18:15 : Jack O'Neill

Ferretti est venu à mon bureau vers 15 :00. Il m'a dit quelque chose d'intéressant. Quelque chose ayant un rapport avec une certaine Major blonde et ce journal qui nous fait perdre notre temps. Vous avez quelque chose à me dire, oh certaine Major blonde ?

18:15 : Sam Carter

Ouuups… ?

Alors vous avez entendu ? Bien, je suppose que vos auriez su ça tôt ou tard.

J'espérais que ça serait plutôt tard, remarquez.

18:15 : Jack O'Neill

Vous tenez à vous étaler sur vos actes, Carter ? Parce que aucune personne saine d'esprit n'aurait fait ce que vous avez fait. Sérieusement. Vous être sous traitement ?

18:16 : Sam Carter

Je peux passer la proposition ?

Et non, je ne suis aucun traitement.

18:16 : Jack O'Neill

Non vous ne pouvez pas passer cette offre.

Si vous n'êtes pas sous traitement, alors vous devriez y songer.

POUR QUELLE RAISON VOUS AVEZ FAIT CA ? A QUOI PENSIEZ-VOUS ?

18:17 : Sam Carter

A vous mettre mal à l'aise ?

Et je ne pensais pas.

Faut que j'y aille, Monsieur. J'ai une réunion dans quelques minutes.

18:17 : Jack O'Neill

Pourquoi espèce de petite…

Qu'est-ce qui se passe là ? Dites moi ! Vous me cachez quelque chose.

18:18 : Sam Carter

Il faut vraiment que j'aille à cette réunion, Monsieur.

Et vous aussi.

18:18 : Jack O'Neill

De quoi vous parlez Carter ? J'ai pas de réunion.

18:19 : Sam Carter

Si, vous en avez une. A 18 :30, avec le département des finances, à propos de l'équipement que j'ai demandé pour notre prochaine mission. C'est un peu cher, donc vous devez leur parler en tant que chef de SG-1.

18:19 : Jack O'Neill

Comment ça se fait que je n'ai pas entendu parler de cette réunion ?

18:20 : Sam Carter

Je vous ai envoyé un mémo il y a deux jours.

18:20 : Jack O'Neill

Carter. Vous me connaissez avec les mémos. On ne s'entend jamais.

18:21 : Sam Carter

Je sais.

Dois y aller. Bonne chance pour la réunion, Monsieur. Le département des finances va envoyer quelqu'un à votre bureau à ce propos. Ils savent aussi qu'il n'y a plus d'espoir pour vous avec les mémos.

Bye.

18:21 : Jack O'Neill

C'est pour ça que ces comptables continuent à polluer mon air ?

Et comment ça « vous savez » ? Et je ne suis pas sans espoir avec les mémos. On ne s'entend pas c'est tout.

N'essayez même pas de partir comme ça !

18:24 : Jack O'Neill

Carter?

18:27 : Jack O'Neill

Carter?

Vous êtes la ?

18:27 : Jack O'Neill

Je reste sur ma première idée.

Carter est le Diable.

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19:20 : Jack O'Neill

Le comptable est enfin partit.

Je voudrais effacer mes entrées dans ce journal (spécialement celle de ma deuxième opinion sur Carter). Comment vous faites ça ?

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19:37 : Sam Carter

Monsieur, je vous avais dit que j'avais une réunion.

Et il n'y aucun moyen d'effacer les entrées.

En fait si (voyez combien je suis honnête avec vous ?). Mais je suis la seule à savoir comment.

19:39 : Jack O'Neill

Vous savez à quel point ce comptable était ennuyant ? J'étais pratiquement endormi tout en essayant d'écouter ce qu'il disait.

19:40 : Sam Carter

On a l'équipement ?

19:40 : Jack O'Neill

Je suis presque mort d'ennui et tout ce que vous voulez savoir c'est si on a le nouvel équipement ?

19:41 : Sam Carter

C'est dans ma nature. Je ne vais pas changer. D'un autre côté, vous avez survécu à pire que ça.

19:41 : Jack O'Neill

Je suppose que vous avez raison. Hé, vous venez pour dîner ?

19:42 : Sam Carter

Je vous retrouve dans le hall du mess dans 5min.

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20:55 : Jack O'Neill

Je viens juste d'entendre Ferretti passer devant mon bureau. Ça m'a rappelé quelque chose. Je vous redemande.

POUR QUELLE RAISON VOUS AVEZ FAIT CA ?

Vous n'avez pas répondu, et vous avez intérêt à trouver quelque chose de bien, Carter. Parce que c'est vous qui m'avez mis dans ce pétrin.

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21:30 : Jack O'Neill

Carter… Ne m'ignorez pas.

22:19 : Jack O'Neill

Vous êtes dans de sales draps. C'est tout ce que je sais.

Je vais vous traquer, Carter.

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23:51 : Sam Carter

D'accord.

J'ai une confession à faire.

Vous êtes au courant que le but de ce projet est de tester la compatibilité entre les Colonels et leurs seconds, hein ? Pour que ce qui est arrivé à SG-9 n'arrive pas à une autre équipe (pour être honnête, je m'en ficherait bien que ça se reproduise mais ça ne compte pas). Et je me suis proposée (et vous aussi par conséquent) pour être les cochons d'inde pour cette expérience auprès du Général Hammond.

Ne vous rendez pas malade. Je vais tout vous expliquer.

Vous voyez, j'ai beaucoup pensé à « nous ». Je me suis dit que s'il se disaient que nous n'étions pas compatibles l'un avec l'autre, alors ce projet serait complètement inutile. Après tout nous avons travaillé ensemble près de 7 ans à et nous n'avons toujours pas eu besoin de nous tirer dessus, pas encore. Ne vous en faites pas à pour la sécurité , tout ceci ira à un psychiatre indépendant pour analyses après que j'aurais ôté les noms et lieux (au cas ou nous dérivions et mentionnons quelque chose à propos de la Porte des Etoiles ou de nos missions sur d'autres planètes) . Et les seuls à lire ce journal seront vous, moi et le psychiatre indépendant (il/elle ne saura même pas nos noms). Promis.

Vous savez pourquoi il nous font faire ça, non? La plupart d'entre nous ont tendance à détester les psys (pour de bonnes raisons, bien sur), mais nous avons besoin de nous faire examiner la tête quelques fois. Ecrire des journaux comme celui-ci est plus facile que de leur parler en face. On aura une question qui nous sera donnée à 13 :00 précisément chaque jour pour nous focaliser.

Et ça sera amusant de vous (et moi bien sur) voir essayer de répondre aux questions.

Je sais que vous êtes chez vous maintenant, Monsieur. Donc je me dis que si vous voulez me tuer après avoir lu ça, après tout il me reste une nuit de plus à vivre. S'il vous plaît faites moi savoir combien de nuits il me reste.

Sincèrement Votre,

Carter

PS : J'ai mentit à propos du nom dans le chapeau. Désolé. Mais vous auriez voulu ma tête sur un plateau si je vous avait dit la vérité plus tôt.

23:55 : Jack O'Neill

C'est votre jour de chance, Carter.

Je ne suis pas encore chez moi. Daniel a emprunté ma voiture pour faire quelques courses.

Donc… vous avez décidé de vous amuser à mes dépends, hein ? Et vous m'avez aussi mentit ?

En plus vous l'admettez ?

Brave Carter. Très courageux. Mais idiot.

Courrez, Carter, courrez. Si vous voulez encore quelques nuits à passer, je vous suggère de courir.

23:56 : Sam Carter

Oui, oui, Colonel. Je cours la peur au ventre en ce moment.

PS : Je suis au téléphone avec Daniel en ce moment. Il est dans le bureau de Janet.

23:56 : Jack O'Neill

Mince !

Et baissez d'un ton sur le sarcasme, Carter.

Dites « merci » à Daniel pour son amitié.

23:56 : Sam Carter

Voyons, Monsieur. C'était pas si terrible, si ?

Je veux dire, on peut se parler comme ça, personne ne le saura.

Et pourquoi je peux pas être sarcastique ? Je ne peux pas le faire en-dehors de ce journal.

23:57 : Jack O'Neill

Le psy saura.

Maudite femme. Ne jouez pas la culpabilité avec moi.

Ok alors, vous pouvez rester aussi sarcastique que vous le voulez.

23:57 : Sam Carter

Oui, et ben … Mais le psy ne saura pas qui nous sommes.

Et merci d'exaucer mon vœu.

23:57 : Jack O'Neill

Hé!

Qu'est ce qui vous fait croire que je vais jouer encore longtemps avec ce journal ? Il n'y a rien qui m'intéresse dedans.

23:57 : Sam Carter

Des astuces pour 10 jeux sur ordinateur. Vous choisissez.

23:58 : Jack O'Neill

Intéressant. Et pourquoi vous ne m'avez pas offert ça plus tôt?

23:58 : Sam Carter

Et bien, il me fallait quelque chose pour me sortir de ce genre de situation.

23:58 : Jack O'Neill

Je perds mon temps. Bien sur que vous aviez besoin de quelque chose comme ça.

23:58 : Sam Carter

Vous êtes celui qui m'a tout appris.

Alors, combien de nuits me reste-t-il?

23:59 : Jack O'Neill

Vous êtes en sécurité. Pour l'instant.

Bien, je vais me coucher.

Bonne nuit Carter, et conduisez prudemment.

Maintenant que j'y pense, ne conduisez pas. Restez au SGC, mais n'en faites pas trop. Dormez comme le font les gens normaux. Dites le à Daniel aussi.

23:59 : Sam Carter

Oui, papa.

23:59 : Jack O'Neill

C'est "Colonel" pour vous, pas papa.

N'oubliez pas de surveiller vos arrières demain. Vous avez beau être en sécurité, vous ne l'êtes pas tant que ça.

23:59 : Sam Carter

Merci pour l'avertissement. Et merci d'être d'accord avec ça.

Je vous vois demain.

Et bonne nuit à vous aussi.

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J'espère que ce premier Chapitre vous a plu (et que la traduction coule toute seule). Le prochain s'appelle « Son Archéologue à lui, sa Doctoresse à elle et leur Jaffa ». Et comme toujours, la phrase incontournable : oubliez pas les reviews !