The A-Z Of Remus And Sirius
par LadyBush
Note de l'auteur : Pour l'info, si je vous dis quel shampooing utilise Remus, je serais obligé de vous tuer après. C'est un secret très précieusement gardé.
Note de la traductrice : Quand j'ai traduit ce chapitre, je me suis demandé un instant si je devais ou non changer le rating de la fic... nan c'est pas vrai, pas à ce point là, je veux juste vous prévenir que j'ai dû traduire deux trois insultes -dont je ne suis pas très fière- et m'excuser -encore, je sais- de ce que ça donne, c'est plus cru que je ne l'aurais voulu...
Et puis je voulais aussi remercier tout le monde pour les reviews -LadyBush les lis aussi- ça me -et lui- va droit au coeur! MERCI beaucoup à royale-de-luxe, alana, luminaria, diabolikvampyr, leagatha, GabriL et Oxaline !
Faut que j'arrête de parler, sinon un jour la 'note de la traductrice' sera plus longue que le chapitre...
C pour Catastrophe
(ndt : qui c'est qui s'en sort avec une pirouette...:-p)
(C is for Cursed : Maudit)
(ndt : ... qui c'est qui ne trompe personne avec sa pirouette...? -.-")
Le seul remède contre la vanité c'est le rire, et le seul défaut risible est la vanité.
-Henri Bergson
Toujours pardonner à vos ennemis; rien ne peut plus les agacer.
-Oscar Wilde
Sirius Black était magnifique.
Il avait de longs cheveux sombres, une grande taille, un corps élancé et souple ; une peau légèrement brune et des yeux foncés.
Cela s'était passé il n'y avait pas si longtemps ; en fait quand Remus, un amoureux des livres, avait découvert que quand il se représentait le sauvage et tempétueux Heathcliffe ou l'inquiétant Mr Darcy, il se représentait invariablement Sirius. Il y avait juste quelque chose en lui qui criait 'héros romantique' ou encore 'légende Hollywoodienne'…
…Quelque chose qui hurlait 'sexe incarné'.
Sirius était vaniteux. Il passait deux fois plus de temps devant le miroir que James et presque trois fois le temps que mettait Remus. Il pausait, s'admirait et dépensait la moitié de son héritage dans du gel pour ses cheveux.
Et tout ça rendait la situation encore pire que tout.
"Je vais le tuer ce bâtard. Cet espèce d'ordure mal baisé. Je vais le tuer! Je vais vraiment le faire!"
Remus prit la main de Sirius et la pressa. "Tu ne vas tuer personne, Padfoot. Tu vas t'asseoir juste là et te détendre, d'accord?" Remus poussa une tasse de thé dans les mains tremblantes de son amant. "Bois ça : tu te sentiras mieux…"
"J'ai pas besoin de thé. J'ai besoin-"
"-De te calmer." Remus apposa ses mains sur les épaules de Sirius et commença doucement à pétrir les muscles tendus. "Relaxe-toi, Padfoot."
Sirius grogna quelque chose qui ressemblait d'une façon suspecte à "T'es pas ma mère." puis il bu son thé par petites gorgées, avec prudence, comme s'il s'attendait presque à ce qu'il soit empoisonné.
"Non, Sirius, je ne suis certainement pas ta mère!" soupira Remus. "En fait, j'ai beaucoup de mal à accepter le fait que tu insinues que j'ai quelque chose à voir avec cette… cette… diablesse…"
"Garce," corrigea James. Il fit claquer le livre qu'il était en train de lire comme il le refermait: Les 101 Sorts et Contre-Sorts. "Je trouve rien," dit-il.
Sirius jeta un coup d'oeil à Remus par dessus son épaule. "Je suis désolé, mon amour. Ma mère est une salope et une traînée et-" Il se retourna pour fixer James, les yeux écarquillés. "Comment ça tu trouves rien? Tu veux dire quoi là?"
"Il n'y a rien là dedans, vieux," dit James. "Je crois que t'es coincé comme ça." Il lui envoya un sourire désolé.
La voix de Remus était douce et apaisante, comme des chuchotements et des ombres et des mains froides dans le crépuscule. "Je crois qu'on ferait mieux d'aller à l'infirmerie, Sirius. On a vrifié dans chaque livre auquel on a pu penser…"
La tasse de thé de Sirius fit un bruit de cliquetis comme elle frappait le sol. Il appuya sa tête dans ses mains, démoralisé et désespéré. "Oh Seigneur. Je ne peux pas quitter le dortoir… des gens pourraient me voir-" Sirius prit plusieurs respirations profondes. "PUTAIN-JE-VAIS-LE-TUER!"
"Ca n'est pas vraiment si moche," dit Remus.
"En fait, j'aime assez," ajouta James. "Je crois que Snapey a fait un boulot plutôt remarquable."
"Je ne peux pas être vu comme ça," gémit Sirius. Il ôta sa tête de ses mains pour lancer un regard pénétrant à Remus. "Moony, si tu m'aimes, dis-moi la vérité. A quel point est-ce que c'est moche?"
Remus lui envoya son sourire le plus rassurant. "J'aime tes cheveux, Sirius," dit-il.
Sirius, lui, était quelque peu moins amusé. "Ils sont rose, Remus! Il a changé la couleur de mes cheveux... mes précieux cheveux... ROSE!"