The A- Z Of Remus And Sirius
par LadyBush
Note de l'auteur : Hélas F n'est pas pour Forniquer...
Note de la traductrice : Je veux juste m'excuser très sincèrement d'avoir 'rasé' les réponses aux reviews dans les chapitres précédents, mais –plus que les lois du site (qui sanctionne, je confirme!)- je déteste écrire tant de choses sur un si petit texte qui ne m'appartient même pas… conclusion, je suis –encore plus- désolée de devoir réparer une impolitesse par une autre... °Jenny en dessous de tout° J'ai aussi remplacé le tritre du chapitre E conformément aux votes, bien que, comme me l'a fait remarquer Kuro-hagi, les deux titres soient vrais... suivant le point de vue...
Merci Ged, SoRN DeMoN666, Mikii, Cybele Adam, Kuro-hagi, alana chantelune, EnoraBLACK, royale-de-luxe et Léa pour vos reviews, je suis vraiment touchée! Un très grand Merci aussi à luminaria et Oxaline que je n'ai pas pu remercier personnellement... si vous voulez laisser votre mail, je serais ravie de vous répondre!
Pour finir, je veux décerner Le Merci à ma gentille béta, Cybèle Adam, sans l'aide de qui ce chapitre aurait été encore pire que ce qu'il n'est ! Merci d'avoir sacrifié ta journée d''autres choses' pour moi ! Et vive le Su Doku ! (-.-')
F pour Féerie
L'illusion est le premier de tous les plaisirs.
-Oscar Wilde
J'ai fermé les yeux et me suis fermé moi-même
J'ai fermé mon monde et n'ai plus jamais rien rouvert
A quoique que ce soit
Qui puisse me renvoyer à ma solitude
-Moby, Extreme Ways
Il était une fois…
Ce genre d'introduction avait toujours très peu impressionné Sirius. En fait il détestait les contes de fées en général, au point de trouver risible tout ce qui lui semblait vaguement 'conte de fées-esque'. Quel était l'intérêt des reines et des princes, des méchantes belles-mères et des pommes empoisonnées, des bonhommes en pain d'épices et des ogres, pour le monde réel ?
Ce n'était pas que Sirius manquait d'imagination. Non, Sirius détestait seulement les histoires dont il était possible de connaître la fin avant même d'y arriver. Et les contes de fées avaient toujours les mêmes Happy ends ridicules et irréalistes, remplis de douceurs cotonnées et de confiseries sucrées, de soleils qui brillent et de petits bébés lapins qui gambadent dans la prairie.
Et la vie n'était tout simplement pas comme ça.
Sirius était peut-être trop cynique ; probablement beaucoup trop réaliste.
Ou peut-être qu'il manquait juste de romantisme…
"Elle voulait des fleurs." Un Sirius de quinze ans s'effondra sur le sofa et balança ses jambes, les ramenant près de Remus. "Nom de Dieu pourquoi est-ce que quelqu'un voudrait des fleurs?"
Remus secoua la tête. "Sais pas. Je suppose que c'est un beau geste."
"Satanées stupides fleurs."
Remus eut un bref sourire réconfortant. "J'aurais préféré des chocolats, moi."
"Ouais… Moi aussi." Déclara Sirius en riant. "Les filles n'ont aucun goût."
Il s'en suivit un silence complice.
Remus bâilla plusieurs fois. "Tu te rends compte…" commença-t-il "…que tu aurais simplement pu transformer les chocolats en fleurs. Après tout, on passe une BUSE de métamorphose l'année prochaine."
Sirius grogna. "Ouais, rajoutes-en maintenant qu'il est trop tard." Un soupir mélodramatique. "Je ne comprends vraiment rien aux filles."
"Moi non plus."
Le passage par le portrait s'ouvrit et James entra furieusement dans la Salle Commune. "Qui est l'enculé qui a inventé le jour de la Saint-Valentin?" demanda-t-il.
Remus sourit. "Ça doit être St Valentin," lança-t-il de façon sarcastique.
"Seigneur!" James lança un coup d'oeil rapide à Remus et Sirius. "Je hais les filles!"
"Moi aussi," dit Sirius, surprenant les autres. "A la prochaine Saint-Valentin, je sors avec Remus. Il préfère le chocolat aux fleurs comme n'importe quelle personne sensée."
"J'ai offert des fleurs à Lily," dit James. "Elle ne les a pas aimées." James cligna des yeux plusieurs fois, puis il eut un immense bâillement. "Je vais me coucher."
Une fois seuls, Sirius jeta un rapide coup d'oeil à Remus. "Si je te dis quelque chose, tu me promets de ne pas rire ?"
"D'accord, je ne rirai pas."
"Promis?"
"Um."
Sirius déglutit. "J'ai essayé, de métamorphoser les chocolats en fleurs."
"Et?"
"Les fleurs étaient vraiment jolies…" Sirius eut un faible sourire. "…jusqu'à ce qu'elles fondent."
Mais alors, peut-être que l'amour n'a rien à voir avec des personnages de contes de fées ou d'immenses attentions romantiques.
Peut-être que l'amour c'est plus comme Sirius invitant Remus pour une balade au clair de lune, la veille de la remise des diplômes.
Et là, Sirius dit quelque chose, quelque chose de très romantique en fait. "Je me souviendrai toujours de ce moment, Remus," murmura-t-il
"C'est vrai?"
"Je me souviendrai toujours de toi te tenant debout juste là, tout près du lac, avec les étoiles qui se reflètent dans tes yeux et tes cheveux qui baignent dans le clair de lune."
Waw.
Et ils vécurent heureux pour toujours… enfin, ils furent heureux pendant quelques temps, ce qui n'est déjà pas si mal du tout.