The A - Z Of Remus And Sirius

par LadyBush

Note de la traductrice : Aw, je suis désolée (eh oui encore et toujours) pour le retard, je suis en pleine période de révisions/exams et j'ai le temps de rien, ni de traduire ni de lire, c'est extrêment frustrant! Je prends quand même le temps de faire une grosse pause aujourd'hui pour vous livrer ce chapitre I bien plus gay:-) que le H et aussi parce que j'ai passé une horrible journée et que j'ai besoin de lâcher du leste!

Bref, comme toujours vous êtes adorables de continuer à lire mes trad même si je suis lente et chiante, alors Kuro-hagi, Princesse Guilty, Zazo, Sorn The Lucifer's Angel, royale-de-luxe, lisou52, Mikii, Elibanshee, Gred, leagatha, Oxaline et Ishtar205, MERCI infiniment pour vos encouragements! Ils me vont vraiment droit au coeur! Et bien sûr Bravo et Merci à ma gentille béta Cybèle Adam!


I pour Immortel Amour

(ndt: oh que c'est pompeux ça :), désolée mais au moins cette fois j'avais rien à changer;)

J'ai, en moi,

Des désirs immortels

-William Shakespeare, Antony And Cleopatra

Tu es magnifique tu es magnifique

Tu es magnifique c'est la vérité

J'ai vu ton visage au milieu de la foule

Et je ne sais pas quoi faire

-James Blunt, You're Beautiful


Remus était allongé sur le dos, blottit dans le creux du bras de Sirius, écoutant le léger ronflement de son petit ami. Ils se trouvaient sur le lit de Remus, les tentures tirées.

C'était comme un mini monde – leur monde à eux – un monde dans lequel personne ne se souciait de savoir si vous aimiez les garçons ou les filles, ni de ce que vous faisiez de votre temps libre. Remus se pelotonna contre Sirius, savourant leur chaleur partagée et ronronnant presque: plus chat que loup pour une fois.

Sirius portait ce tee-shirt : le blanc, incroyablement serré, ingénieusement conçu pour mettre en valeur ce torse musclé, mince, incroyablement sexy.

Et ce tee-shirt venait de remonter juste un peu.

Remus déglutit. Il passa ses doigts le long d'une bande de chair nue entre le tee-shirt et le jeans. Très agréable. Il fit courir son doigt à travers le duvet sombre qui partait du dessous de son nombril et rampait jusque dans son jeans.

Vraiment très agréable.

"Hé, ça chatouille!" Un Sirius, l'air endormi, lui adressa un sourire en coin. "Tu peux pas garder tes mains dans tes poches !"

Remus secoua la tête. "C'est censé être un 'non' vigoureux," fit-il. Et comme il en avait l'occasion, il se libéra des bras de Sirius, roula sur le côté et se pencha en avant pour embrasser ce morceau de ventre plutôt délectable.

"J'étais en train de rêver," dit Sirius à mi-voix. "Je pensais à… mais je suppose que tu ne t'en souviens pas…"

"Dis-moi."

"Le début…"

Toute histoire se compose de milliers de commencements: premier souffle, première cigarette, premier amour, premières fois…

Premier regard…

…Le château surgit, ombre noire, fière, primitive, bardées de lumières scintillantes comme des lucioles.

Et Sirius était là. Onze ans, mignon, les légères rondeurs d'un jeune Byron: un Casanova en puissance. Il était un peu trop grand pour son âge, avec des cheveux un peu trop long pour être comme convenable. Rebelle un jour, rebelle toujours.

"Premières années, par là!" Ils se trouvaient dans le hall d'entrée maintenant.

"Silence, je vous prie!" Le Professeur McGonagall lança un regard menaçant aux deux cousines de Sirius, Bellatrix et Narcissa. "Les premières années, je vous demande le silence!"

Sirius jeta un coup d'oeil circulaire aux autres premières années. Il sourit à Andromeda qui lui rendit son sourire; ils avaient toujours été amis. Et puis il repéra un garçon avec des lunettes, des cheveux noirs et l'air débraillé. Le garçon lui sourit d'un air mal assuré et roula des yeux en direction de McGonagall.

"Je m'appelle Sirius," fit Sirius à voix basse.

L'autre garçon pointa un doigt sur sa poitrine. Ses lèvres formèrent le nom "James."

Sirius sourit.

"Excuse-moi?" Une voix, douce et basse, comme du velours, s'adressa à lui. "Tu sais comment se passe la Répartition?"

Sirius haussa les épaules et se retourna vers le nouveau venu. Et (pardonnez le cliché) son coeur manqua un battement.

"Um," fit Sirius.

Bon d'accord, ce n'était peut-être pas l'Amour au premier regard, mais Seigneur, Dieu, la personne qui se tenait en face de lui devait sûrement être un ange.

"Um," répéta Sirius.

Et ces yeux. Ils auraient pu être marron, sauf qu'ils ne l'étaient pas. Ils étaient fait de miel dilué, d'ambre, d'or en fusion, à la fois emplis de chaleur et de méfiance, et teintés d'un feu liquide

Sirius déglutit.

"Je suis Remus," dit l'ange.

"Sirius Black," fit Sirius.

L'ange fronça les sourcils. Une main nerveuse, pâle comme l'ivoire, se faufila à travers ses cheveux. "Black... Tu iras à Slytherin…"

"Ouais… Hé !"

Sirius ne savait pas ce qu'il avait dit ou n'avait pas dit; tout ce qu'il savait c'était que l'ange avait tourné les talons et était en train de s'éloigner.

"Hé, Remus!" appela Sirius.

Mais l'ange continua de marcher.

Seigneur… pensa Sirius.

Quelque part, il su que tout était sur le point de changer. Il avait onze ans et il chancelait sur le rebord du début de la fin.

-

"Sirius Black!"

Sirius était le troisième à être appelé pour la Répartition. Il enfila le chapeau, ce vieux chapeau ridiculement miteux, sans réellement savoir pourquoi ses mains tremblaient. Tu serais bien à Slytherin… C'était une voix, juste là, à l'intérieur de sa tête, le serpent chuchotant à l'oreille d'Eve.

"Essaie pour voir !" chuchota Sirius.


Sirius sourit à Remus, lequel était revenu se nicher au creux de son bras avec un air absolument angélique. "Alors c'était le commencement… Où tu crois que ça finira?"

Remus Lupin avait toujours réponse à tout. "Je ne crois pas que ça se finisse un jour," dit-il.