Titre : Explorer, et après… ?

Auteur : Solène

Rating : K+ ou PG+13 (on verra pour la suite).

Spoiler : Aucun à ma connaissance. Enfin pour l'instant… Je n'ai vu que la première saison… (snif !)

Résumé : Une exploration des plus banales avec une autre équipe. Enfin… presque.

Disclaimer : Je ne fais pas d'argent. Les personnages cités dans cette fiction sont la propriété de Showtime et Gekko Film Corp. Les références à l'univers de la série et tous les personnages qui apparaissent dans la série Stargate Atlantis avec leur noms, leur titres et leurs histoires appartiennent de droit à MGM-UA Worldwide Television, Gekko Film Corp, Glassner/Wright Double Secret Productions et Stargate SG1 Production. (Bouhouhou !°°!) C'est juste pour le plaisir d'écrire et de lire. (Snif, snif ! On se console comme on peut…) Seuls les personnages de Sara Rayan, Dan Gervis, Jayce Bart et Stan Kruck m'appartiennent, les autres (et malheureusement Sheppard) ne m'appartiennent pas.

Note de l'auteur : Si mes personnages vous plaisent, il se pourrait que vous les retrouviez dans d'autres fics à l'avenir. Mais reviews, reviews d'abord ! Vos impressions et vos suggestions : je suis toutes ouïes !

Note : L'envie d'écrire et de partager est la plus forte ! C'est le virus des fanfics ! Si, si, il existe. Je suis contaminée… Mais là, je crois pas que Rodney arrive à me guérir comme dans "Virus"… Ça y est : je suis une fanfic addict. Adieu monde cruel, bonjour le monde des fanfics ! Youpi ! (Plouf !)

Indications : Les phrases en "italique" indiquent les pensées des personnages.

Chapitre 01

« Un cœur auquel peuvent suffire lieu et temps ne connaît vraiment rien de son immensité !. »

Silésus

ooOOoo

"Docteur Weir ! Docteur Weir, appela le lieutenant Dan Gervis à travers les couloirs avant de pouvoir la rejoindre, essoufflé en les saluant (1). Puis-je vous demander de rechercher une personne ? Sur les scanners."

"Quelle personne ?"

"La docteur Sara Rayan, Madame. Elle fait partie de mon équipe, SGA9. On doit partir en mission… (Il consulta son chrono.) On devait partir. Il y a 15 minutes. Et elle n'est jamais en retard, sauf si elle est accaparée par un projet. Et j'ai bien peur qu'elle ne soit allée se fourrer dans une des zones inexplorées." (2)

"Ca arrive souvent ?" demanda le major en haussant un sourcil dubitatif sur la réponse.

Le lieutenant évita le regard insistant de son supérieur et esquissa une grimace de gêne avant de soupirer de dépit fataliste. (3)

"Oui, major."

"Combien de fois, lieutenant ?" insista Weir.

"Que j'ai pu recensé ?" ironisa malgré lui le lieutenant Gervis. "Une bonne vingtaine au moins…"

"Vous auriez dû nous en avertir avant, lieutenant… ?"

"Lieutenant Dan Gervis, madame."

"Oui, et la surveiller", insista le major Sheppard. "Si tant est que l'on puisse leur éviter des désagréments à ces scientifiques…"

"J'ai essayé, monsieur. Mais elle ne prévient pas quand elle s'emballe sur un projet (4). Et j'ai beau la suivre, elle arrive à me perdre. … J'ai même mis un émetteur sur elle. Elle a dû le déloger ou le court-circuiter (5)."

"Quoi ! Vous avez espionné un membre de l'équipe scientifique ?" (6) s'insurgea le docteur Weir.

"Pour son bien, madame. Mais à moins de lui greffer une puce, et encore j'en doute, je suis à court d'idées."

L'imagination de Sheppard devait être particulièrement débordante (7) parce que son visage se mit à exprimer une hilarité qui agaça Elisabeth Weir. Elle lui jeta un regard de reproche et il se reprit avec un sérieux de façade dont elle n'était absolument pas dupe. Il n'y avait qu'à voir le pétillement de ses yeux… Elle soupira… "Un vrai gamin." (8)

"Lieutenant, vous allez nous accompagner au centre de contrôle que l'on puisse régler ça rapidement", ordonna Weir.

"Oui, madame."

"Vous savez combien de temps elle est partie ?" interrogea Sheppard.

"Au moins 2 jours, monsieur. Je ne m'inquiète pas pour sa sécurité : elle sait se défendre (une grimace dû à des souvenirs douloureux) et elle n'a jamais eu de problème avec les équipements des Anciens. Mais elle oublie souvent de dormir et de manger. Je sais qu'il lui arrive de travailler non-stop durant au moins 3 jours. Elle est pire qu'un Marines en mission commando quand il s'agit des projets scientifiques" (9), soupira de fatalité le jeune lieutenant.

"Oui, je vois ce que vous voulez dire, lieutenant", sympathisa Sheppard. "Les scientifiques sont tous les mêmes devant une chose inconnue : ils ne lâchent pas leur os tant qu'ils n'ont pas trouvé comment il fonctionne. J'ai un de ces cas désespérés dans mon équipe (10)."

Ils hochèrent la tête à l'unisson, s'entendant déjà comme larrons en foire, au grand dam d'Elisabeth. Si le major continuait à contaminer ainsi tout le personnel militaire, elle se retrouverait à gérer une garderie pour enfants (11). L'atmosphère de détente qu'il avait instauré entre scientifiques et militaires évitait bien des frictions et des désagréments. C'était une bonne chose, sinon le docteur Beckett aurait eu son infirmerie prise d'assaut plus souvent… Mais cela risquait de compromettre leur réactivité militaire…

Une forme floue lui passa juste sous son nez et elle vit le lieutenant mis au tapis par une femme (la forme floue) qui l'avait désarmé du même mouvement. Elle s'acharnait maintenant sur l'arme qu'elle modifiait à même le sol avec l'équipement sorti d'une de ses sacoches.

"Aïeu !" finit par dire le lieutenant en se massant les reins. "Tu pourrait faire plus doucement."

Seul un grognement inintelligible fut la réponse. Gervis secoua la tête de dépit fataliste tandis que son P-90 était promptement modifié sous les yeux étonnés du docteur Weir et du major Sheppard, qui n'en revenaient toujours pas de ce qui venait de se passer.

En deux minutes de temps, Sara Rayan affabulait son chef d'équipe d'un dispositif branché en parallèle avec son P-90 qui retrouva sa place. Elle finit d'ajuster la lentille d'interface devant l'œil gauche de Gervis qui restait stoïque. Sheppard voyait bien que ce dernier avait l'habitude du comportement déroutant de sa coéquipière. Ce qui ne savait pas, c'est que Gervis avait appris à ses dépends qu'il ne valait mieux ne rien tenter tant que Rayan était dans son trip. Après, oui. Pendant, non. Il valait mieux laisser passer la tornade.

"Voilà !" s'exclama avec satisfaction Rayan. "On peut dire que tu m'auras fait courir ! Jayce et Stan sont déjà prêts, et toi tu vadrouilles dans toute la base ! Non mais… Il faudra que tu prennes plus au sérieux ton rôle de chef, non ? Et puis, se faire mettre au tapis par une scientifique aussi facilement, tu ne trouves pas ça bizarre ! Elle est belle l'armée de métier…"

La moutarde avait pris au nez de Gervis mais il referma la bouche avant de sortir une réplique bien sentie quand il vit la lueur de malice dans les yeux agates. Un sourire digne du chat de Chestshire fleurit sur ses lèvres avant qu'elle se relève brusquement et ne s'éloigne à grands pas vers la salle de la Porte. (12)

"Ne traîne pas ! lança-t-elle encore. Et, au fait ! C'est un détecteur de vies couplé au viseur ! Ne l'abîme pas ! C'est un prototype !" finit-elle de crier au bout du couloir avant de disparaître.

"J'vous jure ! Quelle peste ! Elle est plus vicieuse qu'un Wraith !" explosa le lieutenant Gervis alors qu'il se relevait.

Mais il prit quand même soin du matériel de détection qu'il examina et testa. L'éclat de surprise ravie de son visage fit penser à Weir à un enfant ayant trouvé son cadeau de Noël idéal.

"… Mais une génie ! Elle a amélioré le détecteur de signes vitaux. On va pouvoir faire de la chasse aux Wraith maintenant !"

"DAN !" cria Sara de l'autre côté du couloir faisant dépasser sa tête. "Tu feras mumuse bien assez tôt. Arrête de t'extasier. On est en retard par ta faute. Et puis il faut le tester. Il n'est pas encore au point."

"Mais oui, mais oui… Le tester… Te connaissant, tu as dû le tester jusqu'à la perfection. Je suis sûr qu'il est au point."

"Je parle du terrain, Gervis… Et puis, arrête de te rengorger. Bart et Kruck en ont aussi. Je peux au moins compter sur eux pour voir le matériel revenir en bon état."

"Eh ! Ce n'est pas de ma faute si ce Kanath a pris ce Ko-machin pour un objet démoniaque."

"CuDoBEP ! CUDOBEP ! C'est un CuDoBEP ! Un cube de données paramétriques environnementales et biométriques. Tu sais combien de temps j'y ai mis ! 3 mois ! 3 MOIS ! Et, monsieur, trouve le moyen de le bousiller en 1 minute !" (13)

Pendant sa diatribe, le docteur Sara Rayan était revenue sur ses pas d'une démarche rageuse et elle invectivait copieusement le lieutenant Dan Gervis qui ne s'en laissait pas compter. Elisabeth crut voir double : on aurait dit McKay et Sheppard en pleine dispute. Encore deux caractères bien trempés qui s'affrontaient. Si l'équipe SGA1 représentait Atlantis, il devait forcément y avoir d'autres équipes qui imiteraient leurs leaders dans les relations de caractères…

"Hey !Hey ! On se calme", intervint Sheppard au grand soulagement de Weir. "Vous avez une mission d'exploration à faire, il me semble." (14)

Le ton de commandement détendu du colonel stoppa net la dispute comme un interrupteur. Les deux protagonistes se regardèrent un instant avant de reprendre une attitude plus sérieuse.

"Oui, mon colonel ! A vos ordres !"

"Oui, colonel…" lâcha Rayan en levant les yeux au plafond avant la fin de sa phrase. "Il va encore tout me casser", marmonna-t-elle.

Gervis lui décrocha un coup de coude dans les côtes qu'elle bloqua de la main avant de lui tira la langue et de partir en le laissant en plan.

Sheppard ne put s'empêcher de rire devant la mine ahurie de Gervis. (15). Elisabeth se massa les tempes. Elle avait l'intuition que l'équipe SGA9 allait causer autant de problèmes que SGA1.

"Des gamins… Une bande de gamins", marmonna-t-elle tandis que Gervis s'éloignait après un salut.

"Quoi, Elisabeth ?" demanda innocemment Sheppard.

"Rien."

"Vous avez dit quelque chose", insista Sheppard.

"Je réfléchissais", lâcha Weir. "Un os à ronger." "… à un moyen de prévenir le docteur McKay."

"Ah… Et à propos de quoi ?"

"Que quelqu'un a réussi à améliorer un matériel des Anciens."

"Bien sûr, lâcha John avec un sourire d'anticipation. Je serai ravi de m'y coller." (16)

"Et maintenant, le bâton."

"Vous pourrez le faire après l'avoir aidé. Je crois qu'il vous a demandé d'initialiser encore le fauteuil des Anciens."

"Euh… oui. Bien entendu... Bon, ben… j'y vais", finit-il par dire devant l'air sans équivoque de Weir.

"Carotte et bâton. Une maîtresse d'école. Je deviens une maîtresse d'école. Et les Wraith sont les croque-mitaines ? Ah ! Ils auront ma peau s'ils continuent…" (17)

Sur ces pensées déprimantes, elle fit demi-tour pour regagner son bureau tandis que le major s'éloignait à grand pas vers le cœur de la Cité en marmonnant des "Jumper plus amusant", "McKay abrutirait un Wraith" et autre "J'en ai marre d'être ignoré !".

TBC

Notes explicatives :

(1) Respire, allez respire, sinon je ne vais pas pouvoir continuer l'histoire ! (Tape du pied.) Tu es un militaire, non ? Allez du nerf ! Hi !Hi ! Je crois que je vais le faire tourner en bourrique celui-là… Niark, niark !

(2) C'est vrai qu'elle aime bien aller là-dedans. Vous avez remarqué qu'il y avait plein de choses intéressantes et à découvrir ? Rodney a le même symptôme que moi. Curiosité quand tu nous tient… et les ennuis ne sont jamais bien loin, surtout dans cette série.

(3) Le pauvre ! Elle le fait vraiment tourner en bourrique. Si, si ! Mais je développerai plus tard ou dans une annexe. On verra si vous voulez bien.

(4) Eh oui ! Comme tout scientifique qui se respecte. La magie de la découverte. Irrésistible. N'est-ce pas, Rodney ?

(5) Ça, cela dépend des jours et de l'humeur : blanc ou noir ? Tiens gris, c'est mieux ! C'est plus drôle !

(6) Pas bien, pas bien ça ! Gare au retour de bâton ! Se mettre à dos un scientifique bricoleur c'est très mauvais pour la santé. Je plains déjà le docteur Beckett…

(7) Allez… Fais voir ! … Zut ! (Farfouille. Farfouille.) Il est où le mode d'emploi "Entrez dans la tête du major John Sheppard" ! Ouin ! J'ai perdu ! Il était trop pratique ! (Snif)

(8) Ça oui, on avait remarqué. D'ailleurs, c'est ce qui fait son charme, non ? Un militaire avec un esprit de gamin de 10 ans. Cocktail détonnant. Je compatis, Elisabeth, je compatis…

(9) Cela ne vous rappelle pas un de vos personnages préférés ?

(10) Si là vous avez pas trouvé…

(11) J'en ai eu un aperçu. Vous savez : " Complètement piqué! (1ère & 2ème parties) " de natoune sur le site de : http/www(point)fanfic(petit tiret)fr(point)net/. J'ai bien ri.

(12) Oui, c'est vrai. Elle ADORE le taquiner. Militaire oblige. Et oui, c'est une version miniature de la guerre scientifiques vs militaires sur Atlantis. Disons, une version opposée McKay/Sheppard. J'adore les voir se chamailler ces deux-là. C'est trop tordant.

(13) Ah… Il a le chic celui-là pour casser les prototypes et autres objets scientifiques. Vous verrez… Je me demande qui de Sara ou de Rodney lui tordra le cou ?

(14) Bravo ! Bravo ! (Applaudit et siffle.) Vous voyez qu'il peut aussi s'imposer en tant que chef. Pardon, co-dirigeant version militaire d'Atlantis, pour les puristes. Il ne lui manque que le sifflet et la veste d'arbitre. Avouez que ce serait marrant…

(15) Chassez le naturel, il revient au galop. C'était trop beau… Mais j'adore le voir rire aussi. Comptez sur moi pour faire preuve de logique dès qu'il s'agit du major John Sheppard…

(16) Ça, on s'en doute…

(17) Allez courage, Liz ! Tout n'est pas perdu ! On n'aurait plus notre série si tu n'étais pas là. Et oui, je maintiens que les Wraith n'auraient pas encore atteint Atlantis que sa population aurait été décimée d'elle-même. Scientifiques et militaires n'ont jamais font bon ménage. Ils se seraient déjà étripés depuis le temps. Il n'y a qu'à voir les propositions du sergent Bates et les protestations vigoureuses de McKay ou de Zelenka pour s'en convaincre. Un médiateur en moins entre et imaginez le résultat. Il faut se méfier de l'eau qui dort…

Propos de l'auteur :

Bon, je sais… J'ai tendance à m'étaler. Mais je ne vous force pas à les lire mes notes… Et puis, je n'y résiste pas. C'est trop pratique !

Allez ! Reviews, reviews ! Petites reviews ! Petites, petites !

Oui, bon… Il faut que je me calme. C'est pas des animaux qu'on attire… Quoique… Je me demande… Ça marche ? (Yeux suppliants de Cocker. Couine.)

A bientôt !