Titre : Explorer, et après… ?
Auteur : Solène
Rating : K+ ou PG+13 (on verra pour la suite).
Spoiler : Aucun à ma connaissance. Enfin pour l'instant… Je n'ai vu que la première saison… (snif !)
Résumé : Une exploration des plus banales avec une autre équipe. Enfin… presque.
Disclaimer : Je ne fais pas d'argent. Les personnages cités dans cette fiction sont la propriété de Showtime et Gekko Film Corp. Les références à l'univers de la série et tous les personnages qui apparaissent dans la série Stargate Atlantis avec leur noms, leur titres et leurs histoires appartiennent de droit à MGM-UA Worldwide Television, Gekko Film Corp, Glassner/Wright Double Secret Productions et Stargate SG1 Production. (Bouhouhou !°°!) C'est juste pour le plaisir d'écrire et de lire. (Snif, snif ! On se console comme on peut…) Seuls les personnages de Sara Rayan, Dan Gervis, Jayce Bart et Stan Kruck m'appartiennent, les autres (et malheureusement Sheppard) ne m'appartiennent pas.
Note de l'auteur : Merci ! Je suis super contente que cela vous plaise ! J'avais peur de faire de trop longs développements pour les sentiments des persos. Alors ça me rassure… C'est la première fic que j'écris (et qui est publiée) que je continue à développer. C'est vrai que les encouragements ça a du bon pour la motivation ! Du coup, je me suis forcée à faire plusieurs chapitres d'avance pour ne pas trop vous faire attendre. Mais je ne sais pas si je pourrais en poster plusieurs. Je risque d'avoir une panne d'inspiration ou de me battre avec mes persos pour les faire aller où je veux... C'est qu'ils sont têtus ! Sinon, faites-moi part de votre demande ! Je verrai ce que je peux faire sans trop me laisser déborder.
Et merci du renseignement Sady, j'ai du mal à décoder les propos des gestionnaires du site : c'est trop pour mon pauvre anglais ; pourtant je fais des efforts…
Note : Pas d'apparition des autres persos encore…
Indications : Les phrases en " italique " indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
Chapitre 04
« Ce n'est pas en regardant la lumière que l'on devient lumineux,
mais en plongeant dans son obscurité, ce qui est bien plus difficile… »
Le Sage
ooOOoo
Soudain son rire se tut et son visage perdit toute expression.
Elle en avait mal au ventre tellement que le malaise et l'angoisse provoqués par un mauvais pressentiment la taraudaient. Le malaise s'était pour elle : elle ne s'en sortirait peut-être pas. L'angoisse par contre c'était pour Gervis : il n'aurait pas les mêmes chances de survie qu'elle. Et il était hors de question qu'elle le regarde mourir sans rien faire ! Elle ferait tout pour qu'ils s'en sortent ! Quitte à…
" Quitte à faire appel à cette autre moi. " La perspective ne la réjouissait pas. Elle détestait cette partie d'elle-même. Mais elle n'avait pas le choix…
Tout devint blanc. Le silence se fit dans son esprit. Et les émotions qui faisaient rage s'évanouirent pour faire place à un calme polaire.
Oui. Tout devint clair. Il y avait une issue. S'ils ne commettaient pas de faux pas. La solution s'imposa d'elle-même. Il n'y avait plus de place pour douter ou angoisser. Elle avait dépassé cela. Tout ce qui comptait à présent à ses yeux : c'était qu'ils s'en sortent sains et saufs. Et tant pis pour quoi que ce soit ou qui que ce soit se mettant en travers… Elle n'aurait aucuns remords.
" Marche dans mes pas. Pas à côté surtout. "
Elle vit que le ton qu'elle avait employé l'avait interpellé. Il avait deviné de quoi il en retournait. Mais il avait confiance en eux.
" Oui… Comme tu le dis : "On est une équipe après tout !". Et on va s'en sortir. "
Elle reporta son attention sur la salle qui se profilait et s'y rendit.
" Mais d'abord, ce piège à répétition. On verra après pour le reste. "
Elle examina les dalles disparates qui pavaient telle une mosaïque multicolorée cette grande salle, qui tenait plus du couloir en fait. En observant de plus près, elle vit des glyphes colorées sur fond teinté. Et les murs adjacents étaient ornés de frises de glyphes atlantes qui semblaient se heurter comme des flots déchaînés d'un torrent.
Reportant son regard sur les dalles, elle vit clairement le chemin à suivre. Un rébus finalement.
Elle s'engagea sur le parcours, sentant Gervis qui l'imitait dans son dos, calquant ses mouvements sur les siens comme le bon soldat qu'il était.
ooOOoo
Pour Gervis, cette seconde partie lui rappelait un de ces films d'aventure que le major Sheppard avait ramené avec lui. Surtout une scène…
" C'était quoi, déjà ? … Une histoire de croisade et de nazis…? Ah ! C'est ça ! "Indiana Jones et la Dernière Croisade" ! Avec cette phrase : "Marche dans mon nom et tu trouvera le chemin" ou un truc dans le genre… Ouai… Pas intérêt à se tromper… Sauf que je ne vois pas de nom là-dedans ! Ou il est à rallonge… "
Pour lui, la langue des Anciens c'était du chinois ! D'un, il n'arrivait même pas à lire les glyphes. Et de deux, même traduite en lettres romanes, cela restait toujours aussi hermétique. Du charabias, quoi…
Mais ce qui l'inquiétait pour l'instant c'était l'attitude de Rayan. Elle qui sautait allègrement d'une émotion à une autre, ou à tout le moins d'un comportement à un autre… De la voir si… impassible, froide même, cela le dérangeait énormément. Ce n'était pas "Rayan". Pas la scientifique survoltée et touche-à-tout qui le faisait suprêmement enrager que ce soit en mission ou non. La fille qui les envoyait au tapis si facilement que s'en était vexant, en duel ou en groupe, armes ou pas. L'électron libre qu'il fallait attraper au vol afin qu'il se recharge au mess, par la persuasion ou par la force. Et toutes ces choses de la vie de groupe qui faisait d'elle une coéquipière à par entière… une sœur d'arme.
Ce n'était plus elle.
Pas vraiment.
Il y avait bien un quelque chose qui lui disait qu'il avait bien Rayan qui évoluait devant lui. Mais ce n'était pas réellement elle. Un fantôme ou un reste de sa personnalité.
Oh, elle avait beau chuter dans les abîmes de l'irascibilité et de la mauvaise humeur par moment, elle acceptait les reproches et s'excusait par la suite. Si elle était en tort. Il lui reconnaissait cette qualité. Mais elle restait "elle". Elle manifestait ses émotions, même maladroitement. Elle avait une attitude de vie.
Là ? Rien. Sauf la sollicitude dont elle faisait preuve à son égard. Pour le reste, elle aurait pu être un bloc de marbre plutôt qu'une humaine.
Le pire c'était ses yeux… D'un gris terne. Sans étincelles. Sans vie. Leur mouvement indiquaient une observation de l'environnement et son analyse. Rien d'autre. Une machine. Un robot.
Et il n'aimait pas ça !
" Oh que non ! Je n'aime pas comme elle est là ! Nondenondenondenondenondenon ! DE SALOPERIE DE NON ! J'aurais jamais cru regretter son attitude exaspérante ! "
Il savait que ce n'était pas un de ses jeux pour le taquiner. Il aurait préféré que cela en soit un !
" BON SANG !"
Il ne savait pas pourquoi mais cela le faisait enrager. Cette situation l'énervait. Quelque chose clochait. Quelque chose avait été cassé, brisé. Et cela concernait un de ses coéquipiers dont il avait la charge ! Le chef d'équipe qu'il était fulminait. Et plus ils avançaient sur ce foutu parcours piégé, plus la rage et la culpabilité le taraudaient et grandissaient. Mais ce qui le mettait au supplice c'était son impuissance. Car il savait pertinemment qu'il n'aurait aucune chance de soutirer quoi que ce soit à cette Rayan-là. Il n'aurait droit à aucune explication…
Il ne pouvait rien y faire et ça l'énervait encore plus ! Sale cercle vicieux !
" Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour avoir quelque chose sur quoi taper ! Wraiths, Geniis ou punching-ball, je m'en fous ! Rhaaa ! "
ooOOoo
Pendant ce temps, Rayan sentait Gervis devenir un animal sauvage enfermé. Il avait l'attitude d'un lion en cage qui aurait bien aimé croquer ses geôliers. Elle ne donnait pas cher de ceux qui se mettraient en travers de leur route. Il n'attendait que ça…
Mais elle n'y pouvait rien. Ce qui comptait là : en ressortir vivants ! Le reste attendrait.
Ne penser qu'à avancer et à choisir la bonne voie. Que ça.
Oui… Survivre. Elle et Gervis. Sortir de ce piège à rats et revenir sur Atlantis tous ensemble, sains et saufs. En vie. Toute l'équipe.
Il était inconcevable d'avoir une autre fin.
Et elle y veillerait… " Oh que oui ! "
Elle avait donné sa parole.
Oh pas clairement ! Mais elle s'était jurée de tout faire pour ceux qu'elle considérait comme des amis. Alors quand elle avait dit ce jour-là : "Nous sommes une équipe", elle avait automatiquement considéré que toute l'équipe SGA9 était sa famille, ses amis et qu'elle ferait tout son possible pour eux.
Son Autre Soi sourit sarcastiquement. Cela allait à l'encontre de tout ce qu'on lui avait inculquée. Mais aucun ordre direct n'allait contredire ses résolutions. D'ailleurs aucun de ses supérieurs n'étaient là pour la gourmander. Ce qui lui convenait parfaitement…
Elle n'avait pas été ravie quand ils lui avaient dit d'aller sur l'avant-poste ancien. Leur ordre avait été on ne peut plus précis et sans ambages. Ils lui avaient bien fait comprendre qu'elle n'avait "pas son mot à dire".
Et quand elle a été sélectionnée pour l'expédition Pégase, il lui avaient "prié de se la fermer et d'accepter".
Elle trouvait qu'ils avaient un peu trop souvent recours à la "Raison d'Etat" à son goût. Ou au fameux "Ordre de la Nation".
Heureusement, ses dernières missions étaient d'ordre scientifique. Mais elle ne pensait pas qu'elle se retrouverait dans une situation aussi difficile en partant pour Atlantis. Les incitations ambivalentes de ses personnalités la tiraillaient, et surtout la mettaient au supplice depuis qu'elle avait été intégrée à l'équipe SGA9. Elle avait beaucoup de mal à se réprimer dans certaines occasions. D'autant plus qu'elle était sensée être une scientifique à protéger. Ce qui l'aurait fait rire si elle se l'était permise.
Depuis qu'elle était sous l'égide de l'Etat, elle avait dû se protéger elle-même, et voire protéger les personnes avec qui elle travaillait. Cela lui faisait drôle d'être du côté du protégé. Mais les habitudes ont la vie dure et elle n'avait pu masquer son entraînement à se défendre. Cependant elle avait réussi à limiter les dégâts : ses coéquipiers ne la considéraient pas comme un boulet contrairement aux autres scientifiques, voire comme une chose fragile. C'était déjà ça… Elle n'aurait pas supporté d'être traitée autrement.
Pour une fois elle pouvait se lâcher à corps perdu dans les recherches ! Sans personne pour la déranger. Ou plutôt non. Il y avait toujours les trois autres pour la traîner au mess ou au lit… Des vraies mères poules quand ils s'y mettaient !
Elle se tança mentalement.
" Le parcours. Se focaliser sur le parcours. Surtout qu'il n'y avait pas que ces deux pièges… "
Elle se surprit à penser aux deux autres qui avaient tendance à s'empêtrer dans des situations pas possibles dès qu'elle et Gervis n'étaient pas avec eux.
" Mais d'abord le PAR-COURS ! P-A-R-C-O-U-R-S ! "
La comptine française du Furet vint lui trotter dans la tête et elle faillit se mettre à la fredonner tellement que c'était tentant.
" Ha là là… Je n'ai plus l'habitude… ça va être dur. Bonjour la migraine à la fin ! "
TBC
Pour ceux que ça intéresse, le premier couplet :
" Il court, il court le furet
Le furet de ces bois, mesdames
Il court, il court le furet
Le furet de ces bois jolis "
Pour le reste, je ne m'en souviens plus très bien… Mais la ritournelle est vraiment agaçante car elle revient sans arrêt dans ma tête quand je ne m'y attends pas. C'est comme pour cette chansons, elles viennent vous tarabuster au moment où il faut pas ! C'est rageant !
Alors pourquoi pas en pleine mission ? Et ça peut bien arriver à un scientifique, non ?
Je me demande si Sheppard n'a pas une petite ritournelle qui lui passe par la tête quand il regarde McKay faire ses jérémiades ? Ou bien à McKay en pleine expérimentation ? Arf ! Ce serait drôle à voir !
Propos de l'auteur :
Sinon, remarquez… Allez… Regardez bien !
Vous avez vu !
Pas de notes explicatives ! Ha ! Ha ! Ha!
J'ai pas osé…. (tête basse avec une petite voix)
Je me suis rappelée les réprimandes de Emmatheancient sur le premier chapitre… (couine)
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