Beaucoup, beaucoup, beaucoup d'excuses à tout le monde pour le temps que j'ai mis à terminer ce chapitre. Vous savez, je suis rentrée en seconde y a quelques semaines, et comme je suis en internationale, section faite pour les bilingues anglais/français, et que je suis pas entièrement bilingue, il faut que je travaille beaucoup, et en plus je rentre chez moi très tard le soir, donc, j'ai pas beaucoup de temps pour l'ordinateur ! J'espère que vous m'avez pas oubliée !
Aloha tout le monde ! Et ben non, c'est pas le narrateur ! C'est moi, Lily. J'ai le « regret » de vous annoncer que môsieur le narrateur, à la suite de cette histoire d'échanges de corps, a un peu sombré dans une dépression nerveuse. A la suite du chapitre cinq, il m'a annoncé qu'il se retirait, le temps de reprendre ses esprits. Il ne fera donc aucune apparition dans ce chapitre, et ne fera pas les RAR. Cependant, ce chapitre sera du point de vue des Maraudeurs, donc leur narratrice s'en occupera. Elle ne fait pas les RAR par contre, ça c'est moi. Donc…. Place au RAR !
Ambre : Wow ! Deux reviews ! Merci Ambre ! Tu aimes presque plus le caractère des Diablesses que celui des Maraudeurs ? Pas possible… Vraiment pas possible ! C'est im-po-ssi-ble. Les Maraudeurs sont imbattables question caractère ! Au fait, question con : ça veut dire quoi « êtres souple avec ses personnages » ? lol J'crois que j'ai pas compris ce morceau de la review ! Ouais ! Totalement d'accord avec toi pour le prof de Divnation ! C'est un gros con ! Je hais ce professeur ! Il me fait penser à Déjardin… mais chut ! Il a eu que ce qu'il méritait au conseil de discipline, nah ! Bon, bisous et à !
Titou Moony : Si c'est positif le remerciement Made-in-Diablesse ? Euh… Je crois pas Chui contente de t'avoir fait plaisir quand elles parlent de Remus ! Pour les batidos, ben j'en ai vu, mais j'ai même pas goûté. En les voyant, ça m'a un peu dégoûté en fait ! C'était des trucs avec du lait et tout, et j'aime pas ça ! Tu veux habiter en Espagne ? Bah, pas moi… Chui plutôt penchée England moi ! Merci beaucoup !
Mystick : Donc tu pensais VRAIMENT que je ne savais pas ce que voulait dire « bip » ? Moi qui croyait que tu plaisantais… mdr ! C'est clair que ton « Sirichou » a été assez impoli, mais dis-toi que c'était pas lui ! Merci pour la review !
Alieonor : Merci beaucoup ! J'espère que je ne te décevrai pas, même si – je trouve – ce chapitre est moins bien que les autres… Merci !
Morri : Coucou ! Dans ta review, tu dis (je cite) : « se serait plutot à moi de te remercier d'écrire une telle merveille et de la poster si souvent (contrairement à ces auteurs qui mettent un moi avant de mettre la suite) » Donc, je pense que je devrai m'excuser d'avoir mis un mois à poster ce chapitre ! A propos de Mira humaine, je sais pas si tu as remarqué, mais c'est une fille très fière, et je me suis dit qu'il faudrait mettre sa fierté de côté, pour une fois. Pendant le conseil de discipline, elle sait très bien qu'elle y joue sa scolarité, et elle hésite entre sauver Sirius et le laisser tomber, et alors tout à coup, ça fait moins la belle… Quand on se dégonfle, aussitôt on est plus humain ! Et puis pour quelqu'un qui déteste Sirius autant qu'elle le dit, elle a quand même décidé de le sauver. Bien sûr, c'était pour se sauver elle, mais elle aurait très bien pu s'arranger pour causer du tort à Sirius, et pas à elle. En clair, elle est assez lâche quand il y a trop de danger ! Et elle est aussi très égoïste. Petit spoiler : sa lâcheté et son égoïsme va lui jouer des tours… J'en dis pas plus ! Merci beaucoup pour tout !
Kaly : Bonjour à toi, nouvelle lectrice ! je suis vraiment contente que tu apprécies ma fic, et aussi pour la sincérité donc tu fais preuve dans ta review ! Ca me va droit au cœur ! Pour mes persos, toutes jolies, je te l'accorde ! C'est clair que j'ai tendance à rendre mes persos jolies, à force ça en devient moins réel, mais bon… Je sais pas, c'est automatique, quand je les décris, elles deviennent jolies ! Mais leur physique n'a pas beaucoup d'importance dans l'histoire, à part pour échanger les corps mais bon… Je décris ce que je ne pense pas avoir ! Wow, tu sais, t'étais pas obligée de mettre autant de compliments, un ou deux me suffisent, mai slà il y en a des centaines ! lol Ton avis sur mon style d'écriture me fait énormément plaisir, ça compte beaucoup pour moi ! J'aimerais en faire mon métier… en dernier recours ! C'est dommage que tu n'aies pas beaucoup d'imagination, mais si tu écris bien, tu peux faire équipe avec des gens pour des fics. Si ça t'intéresse, ça me plairait de faire une fic avec toi, j'ai jamais vraiment fait de vraies fics avec quelqu'un ! C'est juste une proposition, à toi de voir ! Je veux bien que tu vérifies mes chapitres ! J'ai jamais eu de beta-reader avant, donc je sais pas trop comment ça se passe, mais si tu as msn, on pourra en parler ! Vu que tu dis que t'écris pas souvent des reviews, ça me fait doublement plaisir que tu m'en aies envoyée une ! Merci, merci, merci beaucoup !
Ky()ko : Chui contente que t'aimes ! Merci beaucoup !
Cixy : Salut lectrice assidue ! Ton explication au narrateur sur la pleine lune m'a bien fait marrer. Ca me fait plaisir, et aussi rire, de voir que les lecteurs se prennent au jeu avec ces différents narrateurs. Masi si tu veux savoir, même si mon narrateur est crétin, il n'en a pas cru un mot. Bah, tant pis, c'est quand même bien essayé ! lol Pour le remerciement made-in-Diablesse, tu le verras bien ! Mais plus tard… Merci beaucoup d'avoir « usé de ton précieux temps » pour me mettre une review !
Aliéonor : Oui, oui, je me dépêche ! Je te jure que je fais du plus vite que je peux ! Mais bon… Merci !
Slytherinadept : Oulà, toi, vu ton pseudo, je pense que t'es plutôt branché Serpentard ! Wow, chui super perspicace ! Chui trop trop bête ! C'et clair qu'en disant 'Ses longs cheveux auburn descendaient sur ses épaules en de RARES boucles brillantes' ça fait vraiment calvitie ! mdr ! Quelle idiote… Ce que je voulais dire, c'est que Lily avait pas les cheveux super bouclés, mais qu'elle avait quand même quelques boucles. Pense-bête : aller jusqu'au bout de mes idées ! Merci !
Luppyblack : Super contente que tu aimes ma fic ! J'espère que tu aimeras le reste ! Merci !
Fairytale : La pleine lune ? C'est dit dans ce chapitre ! Elle est dans pas longtemps… Merci beaucoup d'avoir laissé ton avis !
Remuslunard : D'accord, d'accord ! Me tuez pas, me tuez pas, j'essaie d'aller vite ! Mais c'est dur de suivre les études ET les fics ! En tout cas, je pense que cette menace est le signe que tu apprécies ma fic, alors merci !
Rappel des codes de narrateur : en italique, c'est le narrateur des Diablesses (sauf aux RAR où il est en gras), en gras c'est la narratrice des Maraudeurs, en normal c'est le narrateur-au-passé, qui parle toujours au passé (comme son nom l'indique !) et quand la ligne commence par N/A, c'est môa ! L'auteur !
Excusez moi pour le petit trip que je me suis tapé au début de ce chapitre, mais j'étais dans un moment où j'avais trop envie de faire l'idiote. Je vous en fais subir les conséquences…
6- Douleur
Un Hu… Oh ! C'est cool ! Je suis en gras ! On ne voit que moi !
N/A : Hum hum…
Je reprends. Je disais donc : un Humanus Seductus Malus, plus couramment appelé Séducteur, est un homme qui, avant tout, AIME draguer. Il en éprouve beaucoup de plaisir et apprécie beaucoup quand ses effets de séduction ne sont pas vains.
Il existe plusieurs espèces de Virilus Seductus Debilus (nous les appellerons VSD, pour aller plus vite), comme il existe beaucoup d'espèces de Feminus Seductus Debilus , mais nous ne nous occupons aujourd'hui que de la race mâle. Il y a le VSD timide qui se fait passer pour quelqu'un de totalement perdu afin d'attirer à lui la pitié de la gente féminine, le VSD discret qui se révèle comme quelqu'un de serviable et se limite à quelques sourire ravageurs et quelques compliments originaux (« T'es de beaux yeux, » ou « Il fait chaud où c'est toi qui me produis cet effet ? ») dans de telles situations que ses marques de séduction paraissent moins… séductrices. Il y a aussi le VSD maladroit qui, en croyant séduire, blesse légèrement la personne en face de lui. Prenons l'exemple de l'original « Tu as de beaux yeux ». Le VSD maladroit le formulerait ainsi : « Tu as de beaux yeux Amy, mais pas aussi beaux que ceux de Lucy… je suis sûr que s'ils étaient en amande, un peu comme Isabelle, ils seraient encore plus beaux ! » D'habitude, cela ne plait pas. Les femmes adorent savoir qu'aux yeux de leurs VSD, elles sont les seules et uniques. Puis il existe le VSD romantique, qui invite sa victime à quelques dîners aux chandelles, pour manger des spaghettis que deux italiens en tablier chantent amoureusement « Oh nouiiiiiiit, beeeeeleuh nouiiiiiiiit ! ». Bien entendu, il offre des roses rouges pour prouver son amour (qui, dans ces cas-là, rime rarement avec toujours). Et enfin, le VSD sincère : c'est là sa plus grande qualité. Il témoigne de ses sincères sentiments par des phrases sincère telles que « Je te veux » (suivi ou non de « dans mon lit »), « T'es bonne », « J'aime tes seins », « Tu me fais bander »… Ces phrases sincères sont d'une telle sincérité que c'en est presque touchant.
Certaines filles ont un faible pour les timides, d'autres en ont pitié. Certaines salasses préfèrent les Virilus Seductus Debilus sincères, d'autres les haïssent. Les choix sont divers et nombreux… et James Potter peut appartenir à toutes ces variétés de VSD.
Mais alors pourquoi Lily Evans le déteste-t-elle ? A sa place, je lui sauterais dessus et ! Zut, c'est pas PG-17…
N/A : Euh… tu fais quoi là ?
Ben… je parle d'Evans. Faut pas ?
N/A : C'est juste une question comme ça que je vais te poser, juste par simple curiosité mais… Est-ce que t'as lu l'histoire ?
Ben… ouais… les Maraudeurs ont échangé leurs corps avec ceux de ces salasses de Diablesses et… Aaaah !
(N/A : Enfin, elle a compris…)
C'est pas un love/hate Lily/James !
(N/A : Il était temps…)
Okaaayyyy ! J'ai compris !
(N/A : Bravo ! C'est bien ! T'auras un gâteau !)
Chers lecteurs, ceci est une erreur, oubliez ce que vous venez de lire. Quand même, c'est bête, je l'aimais bien ma description… Qu'est-ce que je peux décrire maintenant ?
N/A : Je sais pas… ce que tu veux ! (avec un peu de chance, elle me fichera la paix…)
Tenant sur quatre pieds, la chaise, d'une couleur noire…
N/A : (Oh mon Dieu…) Hum hum !
Ouiiiiiii ?
N/A : se racle la gorge, inspire un grand coup… TU FOUS QUOI LA ?
Je décris la chaise de…
N/A : Mais à quoi ça va nous servir ?
Ben c'est tac tic !
N/A : Tac tic ? complètement paumée
Ben ouais ! C'est pour introduire Remus !
N/A : … se demande pourquoi elle se retrouve toujours avec des crétin(e)s euh… tac tic… ouiiiii… okay… décide de laisser passer, désespérée (Qu'est-ce qu'elle va faire de ma fic ?) Mais alors pas plus de deux lignes la chaise !
Mici ! Je reprends à la ligne, ça fera plus propre !
N/A : Si tu veux… (Apportez-moi une corde et un tabouret !)
Tenant sur quatre pieds, la chaise, d'une couleur noire est faite d'ébène. Elle est d'une beauté ancienne, si ancienne qu'elle en devient très fragile. Pourtant, la personne assise dessus se s'en soucie que très peu. En fait, elle ne le sait…
N/A : Stop !
Quôa ?
N/A : C'est pathétique ! Je t'en supplie, arrête ça ! Va prendre ta pause !
TT
Remus Lupin, malgré les réticences de ses trois amis, avait tenu à se joindre à tout le monde dans la salle commune, après que les cours de l'après-midi se fussent terminés. Il avait essayé de faire comprendre aux autres Maraudeurs que le seule moyen d'attirer l'attention était de rester enfermé dans leur nouveau dortoir, mais personne n'avait voulu l'écouter. James était têtu, Sirius aussi, et Peter suivait tout le temps Sirius et James. Maintenant, Remus essayait tant bien que mal de terminer son devoir de Défense contre les Forces du Mal, qu'il irait donner plus tard à Travers pour qu'elle le rende à sa place. Il voulait que le travail signé Remus Lupin soit fait par Remus Lupin, le vrai, le seul et l'unique. Et puis, celui-ci était relativement facile, le sujet étant les loups-garous. Les loups-garous… Les loups-garous ?
« Salut, Sam, » dit une voix dans son oreille.
Une voix masculine… Une voix charmeuse… Une voix séductrice… Il se retourna d'un bond, et se retrouva sur le sol.
« Tu as pris du poids, ma chère Sam, » plaisanta Evan Rosier.
Remus n'avait même pas le temps d'essayer de se relever tout seul que Rosier lui avait pris la main, et d'une force impressionnante, il le releva sans peine et le plaqua contre son torse.
« Non, en fait tu n'as pas pris un gramme… » murmura-t-il en descendant ses mains le long du dos de Remus – mais qu'il croyait être celui de Travers.
Le cœur de Remus s'accéléra.. Il était en train de se faire draguer par Evan Rosier ! Travers ne lui avait pas dit qu'elle était courtisé par Rosier ! Remus s'éloigna du Serpentard et ramassa son devoir.
« Tu as oublié que cette chaise était fragile, » dit Rosier en riant.
Nah ! T'as vu, Mme l'auteur-qui-critique-tout ! Si j'avais continué ma description, Remus aurait su que la chaise était fragile !
N/A : Même pas !
Gna gna gna…
Rosier se baissa et aida Remus à ramasser ses papiers.
« D'où tu le sors ce devoir sur les loups-garous ? » demanda-t-il.
Loups-garous ! La séance de drague de Rosier lui avait fait oublier ! Il fallait qu'il prévienne Sam !
« Qu'importe, » répondit précipitamment Remus.
Il prit ses papiers et courut jusqu'à son dortoir.
« Alors ? » demandèrent d'une même voix Sirius, James et Peter.
« Je viens de me faire draguer par Rosier, » dit Remus.
Le trois autres explosèrent de rire.
« Ca c'est rien, » continua le loup-garou, « comparé à ce qui va arriver… »
A l'air très inquiet de leur ami, les Maraudeurs se turent et se lancèrent quelques regards.
« Quoi ? »
Personne n'y avait pensé, mais pourtant ça allait arriver dans une semaine. Et deux jours, pour être précis.
« Travers va devoir se transformer, » annonça Remus.
Le résultat ne se fit pas attendre. Un silence pesant régnait désormais dans la chambre. James avait la bouche ouverte, l'air paniqué, Sirius était plus surpris qu'autre chose, et Peter lançait des regards terrorisés à ses trois amis. Remus, lui, avait le cœur qui battait, totalement affolé, mais aussi rongé par la peur. Soudain, un grand sourire éclaira le visage de Sirius.
« Je propose qu'on la laisse découvrire toute seule ! » dit-il d'un air joyeux.
Remus lança un regard furieux à son ami et sortit du dortoir pour courir jusqu'à la sortie de la salle commune des Serpentard. Il fallait absolument qu'il trouve Travers et qu'il lui dise, il le fallait… Qui sait ce qui pourrait arriver s'il n'avait pas le temps de lui dire… parce qu'il ne restait plus qu'un jour avant la soirée fatidique !
Mais au moment où il voulut emprunter les escaliers pour remonter au rez-de-chaussée, une voix stridente hurla son nouveau nom :
« Miss Travers ! Cessez donc de courir et venez ! »
Remus se retourna, et se retrouva nez à nez avec Mrs Prewett, la directrice de la maison de Serpentard.
« Vous devez sans doute savoir que je ne vous ai jamais porté dans mon cœur, malgré vos bonnes notes. Pourquoi, à votre avis ? »
« Euh… »
M'en fout ! Il faut que je vois la vraie Travers !
« Pour votre comportement ! Votre comportement a toujours été inadmissible, autant avec les élèves que les professeurs, et avec n'importe qui d'ailleurs, et si vous vous souvenez bien, nous avons passé un accord au début de l'année. Lequel ? »
« Euh… »
« Vous promettiez de bien vous tenir, et je serai moins exigeante envers vous. Les souvenirs vous reviennent ? »
« Euh… »
« Je suppose que non ! Votre comportement a été mieux qu'avant pendant deux semaines, mais il semble que vous vous êtes lassée… »
Elle avait eu un meilleur comportement pendant deux semaines ! Prewett devait être la seule à l'avoir remarqué…
« … de cette attitude à peu près responsable. Mais maintenant, cela devient inadmissible ! je vous ai pris il y a peu, en plein milieu de la nuit, avec vos trois amies, je vous ai simplement dit de venir en retenue, et le soir prévu, je vous ai attendu pendant deux heures ! C'est la première fois que je vois ça ! Des élèves n'assistant pas à une retenue… »
Le discours s'annonçait long, trèèès loonnng…
« Oui, oui, désolé ! »
Vite, vite, avant qu'elle n'ait le temps de comprendre ! Remus fit demi-tour et courut dans les cachots jusqu'à la sortie. Il entendit quelques secondes le professeur hurler « Traaaaveeers ! » mais les cris s'arrêtèrent, remplacés par une quinte de toux bruyante. Avec un peu de chance, elle allait faire une attaque.
Remus courait dans les couloirs de l'école, le cœur battant à tout rompre, une peur panique l'envahissant. Pourquoi n'y avait-il pas pensé avant ? Et pourquoi cette histoire ne lui arrivait qu'à lui ? Vous êtes huit dans le coup, je te signale.
Enfin, il vit Sirius/Mira, adossée à une statue dans le hall d'entrée, discutant d'un air morne en compagnie de Peter/Livie.
« Letit ! » s'écria Remus en dévalant les escaliers. « Où est Travers ? » demanda-t-il une fois arrivé à sa hauteur, tout essoufflé.
Plusieurs personnes le dévisagèrent. Parce que a) Sam Travers était en train de chercher Sam Travers, parce que b) Sam Travers le demandait à Sirius Black, parce que c) Sam Travers appelait Sirius Black « Letit » et d) parce que Sam Travers avait mis sa jupe à l'envers.
Faut le pardonner, c'est un garçon, et il n'a jamais mis de jupes avant !
Mira lança un regard noir à Remus, avant d'exploser de rire en voyant sa jupe. Mais le jeune loup-garou n'était pas d'humeur à laisser quelqu'un se moquer de lui en ce moment de peur intense.
« Oh, c'est bon, » lança-t-il d'un air désinvolte. « Où elle est ? »
« Qu'est-ce que tu lui veux ? »
« Ca te regarde peut-être ? »
« Un peu que ça me regarde ! Qu'est-ce que tu lui veux ? »
« La violer, ça te va ? Maintenant dis-moi où elle est ? »
« Fais pas le malin avec moi, Lupin, » chuchota Mira.
« Bon, arrête avec tes bêtises et DIS-MOI OU ELLE EST ! »
« A côté du lac. »
« Avec Briseski ? »
« Non, Briseski comme tu dis est en train de s'entraîner au Quidditch. Et ça, elle va le faire payer à Potter, tu peux en être sûr. »
« Ouais, c'est ça, » marmonna Remus en filant vers la grande porte d'entrée du château.
Il ne se souciait même plus du sort de James, mais seulement de celui de Travers…
Oulà, je crois que j'ai mal entendu. Quelqu'un peut répéter ?
Il ne se souciait même plus du sort de James, mais seulement de celui de Travers…
Oui, c'est bien ça, j'avais – malheureusement – très bien entendu… « Seulement celui de Travers… » C'est grave…
… et dans sa tête n'était inscrit qu'un seul but : la voir, lui parler, seuls à seuls, afin d'éviter la catastrophe.
Non mais t'as pas fini avec tes ambiguïtés ?
Enfin il la vit, enfin, il se vit. Des cheveux couleur de lune, un visage pâle, semblable à autrefois, mais tout de même un peu différent. Cette vision de son visage le meurtrit au plus haut point. Il connaissait assez bien cette tête pour reconnaître le moindre air, la moindre expression. Et l'expression dessinée en ce moment n'était pas de la haine ou du sadisme, visage appartenant auparavant à Travers, ni de la tristesse ou de la peur, à Remus, mais plutôt de la douleur… Non, n'importe quoi.
« Travers ! » s'exclama-t-il en arrivant à sa hauteur.
« Qu'est-ce que tu veux ? » dit l'interpellée, avant de mettre dans sa bouche quelque chose que Remus ne reconnut pas aussitôt.
Mais quand il vit la fumée sortir de SA bouche, il faillit avoir une attaque. Une cigarette ! Elle fumait ! Elle empoisonnait ses poumons !
« Lâche ça ! » ordonna-t-il.
Travers ne discuta pas et balança le mégot de la cigarette dans le lac. C'est bien mieux comme ça !
« Qu'est-ce qu'il veut le p'tit lion alors ? » demanda Travers.
« Te parler de quelque chose… »
Travers leva un sourcil, et s'assit en tailleur.
« Allez, accouche, » dit-elle.
« JE VAIS TE TUER ! » hurla-t-elle, assise sur la poitrine du pauvre garçon, sa baguette pointée sur le cou du malheureux. « Je te jure que je te tuerai ! »
« Lâche-moi, Travers, lâche-moi… »
« NON ! Je ne te lâcherai pas ! Tu es un monstre ! Je n'ai aucune envie de le devenir ! »
« Tu l'es déjà, » suffoqua Remus.
C'en fut trop pour Travers, qui murmura quelques mots que Remus n'entendit pas. Aussitôt, une douleur atroce, dix fois pire que celle qu'il subissait lors de ses transformations, se répandit dans tout son corps, coulant dans ses veines comme une eau bouillante, s'emparant de son esprit. Il crut qu'il allait devenir fou, et se mit à hurler de douleur. Enfin, la torture s'arrêta. Couché sur l'herbe, Remus tenta de reprendre son souffle, qu'il semblait avoir perdu à jamais. Sa tête tournait, sa vue était floue, mais pas assez pour ne pas voir Travers le regarder, debout devant lui, puis tourner le dos pour partir, en rangeant sa baguette dans la poche de sa robe de sorcier.
Puis il s'évanouit.
Il dut se réveiller une demi-heure plus tard. Il allait mieux, mais il ressentait toujours cette peine fulgurante dans ses jambes. Il s'assit en tailleur et tenta de mettre au clair ses pensées. Pas grand chose à mettre au clair, en fait. Autant appeler un chat un chat : Travers lui avait jeté un sort impardonnable…
… et il ne lui en voulait même pas.
