Eh bien, ce chapitre est enfin écrit ! Il en a fallu du temps, de la patience, de l'imagination (pas trop retranscrite, mais bon…), et du courage ! Le résultat est satisfaisant pour les problèmes que son écriture a causés ! Ce n'est pas du tout le meilleur chapitre, mais il marque la limite entre le premier jour (celui des découvertes), et la véritable début du calvaire. (Mwahaha !) En tout cas, Lily et moi-même aimerions remercier ces lecteurs qui l'ont encouragée dans sa tâche ! Un réel plaisir à lire ! Alors merci du fond du cœur ! Je ne répondrai pas aux RAR comme je le faisais autrefois, pour la simple raison que Lily trouve que ça dure presque plus longtemps que le chapitre elle-même (ne le dîtes pas, mais ça lui ferait un complexe d'infériorité par rapport à moi et… Eh J'me tais…). En tout cas, Ambre a proposé qu'un récapitulatif des personnages et du dernier chapitre soient faits, donc vous pourrez lire tout ça après. Nous remercions aussi Alieonor, Marie (avec même le s'il te plait ! Si c'est demandé si gentiment... ! ), LilaFlow (avec son tas de remarques pertinentes !), Morri (Morriiiii Calmoss… Désolé pour le retard au fait ! ) et enfin : AdelheidRe (j'ai mis du temps à taper le nom ! lol ). Merci à tous !

Remus a enfin annoncé à Sam qu'il était loup-garou, et qu'elle aurait à subir les transformations le temps qu'ils retrouvent leurs corps respectifs. Le blèm, c'est que Sam ne l'a pas tellement bien pris, et a carrément torturé Remus (Qu'elle est mignonne…) ! De son côté, Alex a dû remplacer James à l'entraînement de Quidditch, sans même savoir monter sur un balai. Aucun de tous n'a trouvé de slutions pour retrouver leur état normal, mais dans la soirée, ils devront se retrouver tous les huit (les Maraudeurs et les Diablesses) pour en discuter. A la fin du chapitre 7, Rogue emmène Sam à l'abri des regards indscrets, et nous ne savons toujours pas ce qu'il va s'y passer…

Bonne lecture !

8 - En soirée

« Il y a quelque chose qui ne va pas ? » demanda Rogue d'un air étrange à un Remus totalement pétrifié.

Tous deux étaient dans un coin sombre des cachots, à l'abris des regards, et surtout, des oreilles. Rogue avait quelque chose dans son regard, quelque chose de prenant, mais aussi d'inquiétant. Il fixait les yeux de Remus, qu'il croyait être ceux de Sam. Et si… Remus ne voulut pas formuler sa pensée, même intérieurement, tellement elle l'effrayait. Pourtant, due à ce sadisme qu'émet l'esprit quand on essaie de l'empêcher de penser à une certaine chose, Remus ne parvint pas à éloigner ses songes. Et si Rogue avait compris ? Et s'il avait vu ? Et s'il savait ?

Le Serpentard tenait toujours dans son poing le bras endolori de Remus, et serrait si fort que ce dernier se demanda s'il ne parviendrait pas à lui exploser les veines. Et Rogue continuait à le regarder droit dans les yeux.

« Tu me sembles… bizarre, aujourd'hui, » dit-il, soupçonneux.

Remus s'apprêtait à répondre quelque chose de totalement irréfléchi, la première chose qui lui viendrait à l'esprit, quand il assista à la plus curieuse requête qui ne lui serait jamais donné d'entendre.

« Tu sais, Sam, si tu as besoin de parler, je suis là. Tu peux tout me dire tu sais… Si ça va pas… Enfin… »

« Oui, j'ai compris. C'est très gentil de ta part... Maintenant… (il pointa maladroitement du doigt le couloir menant à la salle commune de Serpentard) J'y vais. Oui… j'y vais ! »

Il joignit le geste à la parole. Sans même jeter un coup d'œil à Rogue, il marcha (courut, presque) jusqu'à l'entrée du repère des verts et argents.

J'ai bien cru que tu étais sérieuse ; à un moment, on aurait presque dit que tu avais oublié ce que ton père t'a fait. Il avait oublié. …ce que ton père t'a fait. Oui, Remus avait totalement oublié que c'était pour ce quelque chose qu'il avait faillit se faire découvrir. Et il ne se posait aucune question… pour le moment. Il avait d'autres choses auxquelles penser. Comme son dos qui l'élançait insupportablement, par exemple.

« Elle n'y est pas allée de main morte, » marmonna-t-il au moment même où ce fichu mur se mettait à réciter son insupportable 'Leeee mooooot deeee paaaassssse...'

Il avait mal partout, au dos, à la tête, au ventre, aux .

Hey ! Je croyais que la censure était bel et bien abolie !

Remus s'engouffra dans la trou laissé par le mur, après avoir donné le mot de passe, et pénétra enfin dans la salle commune de Serpentard. C'était étrange à dire, mais il eut vraiment l'impression de se trouver enfin en sécurité dans la chaleur de l'endroit, au milieu des rires et des cris des élèves. C'était un son doux. Le même qu'il pouvait souvent entendre dans la salle des Gryffondor.

Epuisé, il s'affala sur un sofa.

« Ma Samanthachou est de mauvais poil, on dirait, » murmura Rosier à son oreille tout en s'asseyant très près d'un Remus si fatiguée qu'il ne chercha même pas à se reculer de quelques centimètres de l'importun. « Qu'est-ce qui se passe ? »

Remus soupira. Rosier attrapa doucement son menton, et tourna la tête du pauvre Gryffondor vers lui.

« Tu peux tout dire tu sais, » dit-il en se rapprochant un peu trop près…

Remus sembla se réveiller d'un coup, et se leva, comme mordu par un serpent. Il était un loup-garou, dans le corps d'une Serpentard, il venait de se faire torturer par cette même fille à l'aide d'un sort interdit, il se faisait sans cesse draguer par un stupide gars, et il n'allait quand même pas s'autodétruire en laissant cet énergumène l'embrasser ! Non, non, c'en était trop. Il monta l'escalier menant aux dortoirs des garçons, et fit demi-tour lorsqu'il se rendit compte de son erreur, sous l'œil effaré de Rosier. Puis il se dirigea vers les quartiers féminins, atteignit le dortoir des septième année où James, Sirius et Peter fouillait dans ce qui semblait être la trousse de toilette de Livie. Il ne leur adressa pas la parole, se déshabilla jusqu'à n'être plus qu'en caleçon, et se roula en boule sous la couette du lit de Sam, qui sentit bon la lavande. A la question des ses amis 'Comment ça s'est passé avec Travers ?', il répondit simplement :

« A merveille. »

Compte-rendu de la journée, côté Diablesse : une est un loup-garou, l'autre a dû monter un balai pendant tout un entraînement terrorisant (c'est bien le mot), la troisième a failli s'évanouir en découvrant que celui qui possède son corps utilise un gel périmé depuis quatre mois, treize jours, et enfin, la dernière ne cesse de se faire harceler par une horde de femelles en chaleur. Sinon… tout va bien.

A minuit pile, les quatre Diablesses sortirent discrètement de la salle commune des Gryffondor et se faufilèrent dans les couloirs. Au bout de dix minutes de marche minutieuse (il fallait faire attention à ne pas se marcher sur les pieds, tout en restant très près les unes des autres, et le tout en veillant à ne pas réveiller les tableaux qui ronflaient autour d'elles), elles croisèrent les Maraudeurs. Aucun des huit présents n'échangèrent le moindre mot. Les Diablesses les menèrent jusqu'au passage secret, celui-là même où Spewin les avait attrapées deux nuits plus tôt. En y repensant, Sam se rendit compte qu'il était difficile d'imaginer qu'une journée seulement s'était écoulé (et encore, la journée n'était pas finie) depuis le fatal moment où les huit adolescents avaient échangé leurs corps. Le temps lui paraissait horriblement long, et elle sentait les minutes peser sur ses épaules, la faisant s'agenouiller devant son destin. Tiens, parlons-en de son destin ! Deux jours auparavant, son destin était aussi clair que de l'eau minérale : se casser de Poudlard, rejoindre les rangs du pouvoir, gagner de l'argent, et même se trouver un mec. Elle aurait accepté n'importe quel compagnon, même Rosier. Mais là, l'eau minérale s'était changé en eau croupie, eau des marais, un mélange immonde de terre et de glaise, et lui donnait un horrible arrière-goût, quand elle pensait à ce qui l'attendait. La lycanthropie. Jamais elle n'aurait même rien qu'une seconde imaginé que cela aurait pu lui arriver à elle. Comme jamais elle n'aurait imaginé qu'elle échangerait un jour son corps avec celui d'un des Maraudeurs. La pleine lune approchait, mais elle sentait déjà l'horreur s'insinuer en elle, avec plus d'intensité que jamais. C'était stupide, et la simple idée d'avoir à faire à ce sentiment lui donnait honte, mais elle avait peur. Non, elle était terrorisée.

Mira pointa sa baguette sur le mur, et murmura 'Grandissimo !' Comme cela l'avait fait la dernière fois, un petit trou se forma, grandit et grandit encore, jusqu'à être assez grand pour laisser huit personne, donc une plus épaisse que les autres, s'y engouffrer. A mi-chemin du tunnel, Black s'exclama :

« Eh ! Mais, c'est le tunnel qu'on a emprunté en deuxième année ! On avait cherché par tous les moyens de le retrouver, mais on n'a jamais réussi… Comment l'avez-vous découvert ? »

Aucune des quatre filles ne répondirent. A vrai dire, elles ne savaient même pas comment elles étaient un jour parvenu à pénétrer dans ce tunnel. Deux ans auparavant, durant une de leurs nombreuses sorties nocturnes, alors qu'une fois encore elles essayaient d'échapper à Spewin, Alex, Sam, Livie et Mira était tombé sur ce pan de mur vide, et quelque chose avait attiré Alexandra, qui, par miracle, avec décidé de prononcer une formule magique. Sam se souvenait parfaitement de Livie, qui à ce moment là n'avais pu s'empêcher de hurler de rire, devant le ridicule de la situation : Alex tentant d'ouvrir un mur par sa baguette, Sam la regardant d'un œil perplexe, Mira au bord de la crise de nerfs. Mais Alex avait réussi. Comment, et surtout, pourquoi ? Le mystère restait entier.

Les huit adolescents arrivèrent alors dans une petite clairière en plein milieu du fin bois qui entourait le lac au calamar géant. Un air frais envahissait le lieu, et Sam en eut la chair de poule. Toujours en silence, ils s'essayèrent sur l'herbe humide. Alex s'étendit, et soupira. Elle fut la première à prendre la parole.

« Personnellement, j'ai passé la plus horrible journée de ma vie, » dit-il, comme s'il s'agissait d'une gentille discussion entre amis au sujet d'une simple journée au collège.

« Ah, ah, plaint-toi, » répliqua Black, « toi t'as pas dû passer ta journée auprès d'une bande d'attardés ! »

« Ca vous dérangerait de commencer paisiblement cette conversation ? » demanda Potter, exaspéré. « Nous sommes là pour essayer de trouver un moyen d'entente, et pour nous faciliter la tâche pour tout le temps où nous devrons rester dans cet état, alors s'il vous plait, faites que nous puissions rester plus d'une minute sans nous chamailler. »

Silence. Personne ne répondit, à part Black qui émit un vague « Wow… ».

« Bon, alors commençons par le commencement ! » s'exclama Livie, d'une fausse gaieté. « Quelqu'un a-t-il rencontré des difficultés assez conséquentes aujourd'hui ? ».

Sept regards meurtriers se braquèrent sur elle.

« Bien sûr que oui, idiote ! » s'énerva Pettigrow.

Une poignée d'herbe lui arriva dans la figure, accompagnée d'un sourire mesquin de l'envoyeuse, Mira.

« Ben quoi ! C'est vrai ! Il faudrait être totalement stupide pour oser poser cette question ! (Il se leva et commença à arpenter la clairière, très visiblement énervé) On est tous coincés dans des corps qui ne nous appartiennent pas, et tu nous demandes si on a 'des difficultés assez conséquentes' ? … »

Il se tut, intrigué par le regard horrifié de Livie.

« Quoi ?... »

Ce fut à son tour de se lever.

« Je refuse que tu maltraites mon corps à ce point ! » s'écria-t-elle.

« Mais… quoi ? »

« Tu oses me demander 'Quoi' ? Ne va pas me dire que tu ne t'en rends pas compte ? »

« MAIS QUOI ? »

« TA MARCHE ! A quoi je ressemble, moi, si tu marches comme ça ? J'ai l'air totalement idiote ! C'est un cul-de-jatte qui t'a fait faire tes premiers pas ou quoi ? »

Le visage emprunté de Pettigrow affichait désormais un air indescriptible… cramoisi. A côté, Sam et Mira ne pouvaient s'empêcher de ricaner, tellement la situation était cocasse, et le visage de Pettigrow.

« Premièrement, quand tu marches, n'ais pas l'air constipé, prend un air décontracté. »

Le visage de Pettigrow se fit encore plus cramoisi, presque décomposé.

« Allez ! » le pressa la jeune fille à l'apparence masculine.

« Comme ça ? » demanda Pettigrow, assez mal à l'aise, horriblement gêné par les rires de ses trois « amis ».

Il commença à marcher en levant à chaque pas l'épaule droite puis l'épaules gauche, tout en pliant légèrement les genoux. Livie le regarda, désespérée. Pied droit, genou droit, épaule droite, pied gauche, genou gauche, épaule gauche… Même le singe à son cousin du côté de son père au troisième degré ne marchait pas comme ça. Il était plus… élégant. Comment Pettigrow pouvait-il maltraiter SON corps à ce point?

« Non, là on dirait l'ancêtre-de-l'ancêtre-de-l'homme-de-Cro-Magnon. Regarde-moi. »

Liv lui montra comment faire, avec un peu de difficulté étant donné que son nouveaux corps était plutôt habitué à serrer les fesses et rentrer le ventre qu'à marcher d'une manière aussi cool que la sienne.

« Voilà. Tu vois, c'est pas compliqué, Pettigrow, » dit-elle quand elle termina, presque gentiment.

Cependant, perçait dans sa voix un ton agacé, même désespéré. Pettigrow l'imita, avec un peu de mal. Livie aurait pu dire qu'il était quelque peu maladroit, ou alors que ce n'était pas le jour où SON corps réagissait le mieux, mais en fait c'était pire que ça : il était pathétique. Jamais elle n'avait vu ça de ma vie, il lui donnait même envie de se jeter sur lui pour lui arracher la peau des os afin qu'il lui rende son si beau corps qu'il avait volontairement volé

Volontairement ? Hum…

Mais elle n'en fit rien. Elle le regarda simplement, en hochant la tête d'un air désespéré et en jetant, par moments, des regards courroucés vers Mira qui ne pouvait s'empêcher de pouffer. Etrangement, cet incident entre Liv et Pettigrow détendit l'atmosphère. Même Alex affichait un demi-sourire.

« Au fait… » commença Remus, visiblement mal à l'aise.

Sam sentit son cœur redoubler de vitesse. Allait-il aborder le sujet de la lycanthropie ?

« C'est difficile à annoncer… » continua-t-il, toujours aussi gêné.

Il jeta un regard vers Potter, qui aussitôt, se mit à rougir.

« Ah, ça… » marmonna ce dernier.

« Oui, ça… En fait, il s'est avéré que… eh bien, que nous ayons eu à subir certains… certaines choses, je dirais, que je qualifierais de dérangements hormonaux en quelques sortes… et enfin, on a cherché un moyen de s'en sortir, mais pas moyen. On s'est débrouillé avec du papier toilette mais on ne pense pas qu… »

Il n'acheva pas sa phrase. Les trois filles le regardaient, lui et James. Sam tentait tant bien que mal de cacher le fou rire qui grandissait en elle. Mais quand Livie laissa échapper un gloussement rauque, toute la pression fut relâchée. Sam rit de bon cœur, comme elle n'avait pas ri depuis longtemps. Elle ne se moquait pas, elle n'avait aucune méchanceté en ce moment. Juste un besoin de rire.

C'est fou ce que ça peut faire du bien !

Etrangement, les Maraudeurs se joignirent aux Diablesses, et les huit, oubliant un court instant leurs différents, offrirent un spectacle joyeux. Plus tard, quand ils se furent à peu près calmés, en quelques mots et entre deux gloussements réprimés, Livie expliqua où se situaient les serviettes hygiéniques, qui seraient toujours mieux que du papier toilette posé à l'intérieur des sous-vêtements.

La suite de la soirée passa relativement vite. Elle ne fut pas précisément longue, mais dura tout de même plus de deux heures. Chacun raconta sa journée, exposant les problèmes principaux qu'il avait dû endurer, et les autres tentèrent de l'aider, en lui expliquant certains points inconnus. Bien évidemment, plus d'une vingtaine de disputes éclatèrent, Mira faillit par trois fois sauter sur Sirius, Sam s'empêcha pendant toute la soirée de torturer une fois de plus le pauvre Lupin. Mais quand, mentalement, retournant vers la salle commune des Gryffondor, elle fit le bilan de la réunion, elle trouva que l'ambiance avait été bizarre. Ils s'étaient entraidés. Ils avaient eu des discussions, qui plus est, sérieuses. Ils s'étaient dévoilés certains faits, pour faciliter la tâche à son camarade. Sam savait que les circonstances les y obligeaient, que tout redeviendrait comme avant quand ils retrouveraient leurs corps respectifs, mais elle ne pouvait se résoudre à penser qu'ils avaient passé une soirée normale, comme elle en aurait passées avec ses amis.

Néanmoins, le fait d'avoir pu parler à Remus n'enleva pas sa haine envers lui. Elle le haïssait, le maudissait, le méprisait. Et rien n'aurait pu changer ça. C'est avec cette pensée qu'elle s'endormit, à trois heurs du matin, un soir de septembre, dans le corps de Lupin.

Quand Remus, de son côté, se coucha, il pensait déjà rêver. Il avait somnolé pendant tout le retour. Cela n'empêcha pas que, le lendemain, des cernes atroces se dessinaient sous ses yeux rougis, donnant à ce visage qui ne lui était pas propre un air cadavérique. Il était six heures, Peter ronflait toujours.

Imaginez Peter, dormant, la bouche ouverte, presque un filet de bave sortant du coin de ses lèvres, la joue aplatie sur le matelas… et remplacez tout par le corps d'une jolie jeune fille. Que c'est mignon…

Heureux de pouvoir passer à la salle de bain sans avoir à attendre une heure que Sirius y fasse sa toilette, Remus partit prendre une douche. L'eau chaude sur son corps toujours engourdi – les douleurs n'avaient pas disparues – lui produit un effet d'apaisement, et il resta dix bonnes minutes sous la poire de douche, immobiles, la tête en l'air. Quand enfin, il voulut passer la main dans son dos pour le nettoyer (il n'aimait pas les gants, et encore moins dans le dos), il sentit de minuscules protubérances. Comme les bords de… les bords de sillons ? Il se contorsionna tant bien que mal pour apercevoir la cause de ces étranges sillons, et ce qu'il vit le pétrifia. Dans tout le dos – il supposait qu'il y en avait sur toute la surface de dos de Sam – de petites cicatrices, fines, parfos longues, parfois réduites à la taille d'un simple pointillé, comme la cicatrice d'un bouton qu'elle aurait gratté. Il ne savait pas d'où tout ceci sortait, mais cela ne le rassurait pas de savoir ces choses dans son dos. Quelle en était la cause ?

C'est ce qu'on appelle un garçon lent… (Désolée…)

Fin du chapitre 8