Note pour Sady : Euh… C'est vrai que je ne la gâte pas, Rayan… Tout comme Kruck.

Note pour Tiphaine : Oui. J'avoue… J'aime bien les persos torturés. Mais ce n'est pas forcé que ce soit au sens littéral ! lol Mais là, il me manque plus que Gervis à martyriser dans le groupe... Mais je le fais déjà dans Nutrire. lol Merci pour la proposition. T'as des idées de batailles ?

Note pour Alhenorr : Euh… Je prends ça comme un compliment ? lol Bon, je me suis retenue, parce que ça versait vraiment dans le sadisme… Ce qu'elle a, Rayan ? Euh… C'est pas pour encore. Mais je t'ai donné un indice dans un mail à part. A toi de trouver. lol

Note de l'auteur : Merci !

Euh… J'espère que j'ai pas trop choqué précédemment… Je me suis réfrénée dans la description des tortures subies par Bart. Sinon, je crois que j'aurai allègrement dépassé le rating ! Du coup, je me demande si j'ai bien mis le bon rating dès le départ… ? Bien que je savais déjà qu'il y aurait une scène pareille… Mais, je ne voulais pas vous perturber. Quand je me suis rendu compte jusqu'où allait ma description, je me suis réfrénée. C'était trop sadique… J'ai préféré couper la description. Mais je ne pense pas faire un chapitre descriptif rien que pour ça. Ce serait vraiment tomber dans le sordide, je trouve…

C'est fou ce que l'on peut imaginer comme tortures… Ça me fait peur quand même… J'ai de moins en moins envie de repasser par l'esprit de Paran ! Arg ! (Frisson de répulsion.) Je vais finir traumatisée moi aussi ! Au secours !

Indications : Les phrases en " italique " indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.

Chapitre 14

-ooO-Ooo-

" Paran ! Alors ? " fit le Sous-Commandeur Korn.

" Bien, Monsieur. Bien. "

" Je vois que vous avez bien avancé… " constat Korn en contemplant le spectacle qui s'offrait devant lui, caché derrière des tissus tendus au reste du campement, et des hommes…

" Certes. Mais… " Il tapota le haut de la tête avachie de l'Atlante. " J'aurais cru pouvoir m'amuser plus longtemps… Ils ne sont pas très résistants, ces Atlantes."

" Hum. " acquiesça Korn. Il réfléchit quelques secondes. " Nos hommes ont-ils fait mention de leurs maudits vaisseaux ? "

" Non, Monsieur. Mais il y a bien eu deux activations de la Porte. "

" En effet. Avec leur invisibilité, ils ont très bien pu traverser… "

Paran hocha de la tête.

" On doit donc s'attendre à une riposte d'envergure. " conclut Korn avec un rictus.

Paran marqua encore son accord silencieux.

" J'ai fait dépêcher des éclaireurs au temple, Monsieur. " avertit Paran en faisant un geste excédé de la main. " Cela me paraissait anormal. Les autres officiers auraient dû s'en inquiéter, néanmoins... "

" Vous avez bien fait, officier. Ces renseignements vont nous être utiles. La partie va être intéressante… Mais il est fort regrettable de ne pas disposer d'hommes vraiment entraînés. "

" Certes, Sous-Commandeur. Malheureusement leur entraînement n'a pas pu être poussé aussi loin que les précédants. Je le regrette aussi. On n'avait pas besoin de tout leur ordonner pour que le travail soit fait. … Cependant… Monsieur… est-ce qu'il faut vraiment laisser tranquille le Docteur Rayan ? "

" Oui. " fit fermement Korn.

Paran eut une grimace de contrariété.

" Je comprends votre déception. Mais le Commandeur a été des plus concis. Et il est vrai que nous en avons besoin alerte et en forme. La ramener dans un autre état ne serait pas des plus judicieux. Vous le comprenez fort bien , n'est-ce pas ? "

" Oui, Monsieur. " fit d'un ton quasi crachant en serrant ses poings gantés de noir. " Je le conçois très bien. Veuillez excuser mon peu d'enthousiasme à cette décision… Mais… "

" Je vois. " coupa Korn. " Cette décision ne me plaît pas plus qu'à vous. Cependant, il en va des intérêts des Geniis. Ne l'oubliez pas. "

" Oui, Monsieur ! " salua Paran.

" Dans ce cas… Il ne nous reste plus qu'à nous emparer de la pièce en leurrant nos adversaires. "

" Mais comment faire, Monsieur ? Ils possèdent un armement conséquent. "

" Evidemment. Ils ne seraient pas dignes d'intérêt sinon. Mais la stratégie fait beaucoup pour la victoire, officier. "

" Oui, Monsieur. Il me tarde de leur montrer ce que nous valons. "

" Bien. Se mesurer à plus de trois soldats et un scientifique va être intéressant... Sûrement… … De toute évidence, nous aurons un de leurs gradés supérieurs en face. Peut-être bien même le Major Sheppard… " spécula Korn en se passant encore une fois le doigt sur sa cicatrice au visage. " Oui. Bien sûr… "

" En effet, Sous-Commandeur. Il semble qu'il participe souvent à leurs tentatives de récupération de leurs troupes. "

" Etant leur chef militaire, ce n'est pas des plus judicieux… Mais nous allons profiter de cette lacune à notre avantage. " fit cyniquement Korn.

" Hooo… Je vois, Monsieur. Pour la gloire des Geniis et notre revanche sur le Commandeur Kolya. Judicieux. Très judicieux. "

" En effet. Le Commandeur tient particulièrement à mettre en défaut le Commandeur Kolya. Nous devons lui faire honneur. Nos victoires seront d'autant de jalons pour que notre chef atteigne son but. "

" Oui. Monsieur. " approuva ferment Paran.

" En ce cas… Veuillez me faire parvenir les rapports des éclaireurs au plus vite. Et surtout… Surtout faites-leur bien comprendre que je ne tolérerai aucun échec. Ils ne doivent pas se faire repérer. "

" Bien, Monsieur. J'ai veillé à le leur faire comprendre. Ils sont bien au fait de leurs attributions et devoirs. "

" Bien ! Je n'en attendais pas moins de vous. " commenta Korn en s'approchant du "travail" de Paran de plus près pour en admirer toute la splendeur et les détails. " Je regrette de n'avoir pas pu y assister… Mais votre travail est des plus artistiques. "

" Merci, Monsieur. C'est un honneur. "

" Il me plairait d'assister à la totalité plus tard… "

" Je veillerais à ce que votre désir soit satisfait, Monsieur. "

" Je n'en doute pas. " consentit Korn en retournant au poste de commande après un dernier regard appréciateur d'ensemble.

-ooO-Ooo-

Plus Rayan avançait, plus le sentiment d'urgence montait. Elle se sentait presque au bord de la panique. Et elle ne comprenait pas pourquoi… Son estomac était devenu le réceptacle de milliers de papillons.

" Rayan ! Hé ! Qu'est-ce qu'il y a ? " Gervis l'arrêta dans sa marche devenue presque une course.

Elle lui jeta un regard inquiet et paniqué avant de se dégager d'un geste brusque. Elle se remit à courir.

" Il faut que je me dépêche ! Il faut que je me dépêche ! Il faut que je me dépêche ! " Son esprit tournait en rond autour de cette certitude. Elle accéléra sa foulée. Le sentiment d'urgence la taraudait avec une force telle qu'elle ne pouvait plus se concentrer sur autre chose. " Il faut que je me dépêche ! Il le faut absolument ! Il le faut ! "

-ooO-Ooo-

" Hé ! Rayan ! Mais qu'est-ce qui se passe ! Réponds ! "

Gervis l'interpellait sans résultat. Il voyait la peur panique frénétique qui avait envahi le regard de sa coéquipière.

" Mais bon sang ! Qu'est-ce qui lui prend ! " s'interrogea Gervis. " Je ne l'ai jamais vu aussi inquiète et paniquée ! Mais ma parole ! Elle perd les pédales ! "

Il la vit rater plusieurs foulées en se crispant sur elle-même. Elle atterrit sur les genoux en tremblant de tout le corps.

" Hey… ! Rayan… Tu- "

" Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! Non ! " Ses murmures se changèrent en cris de désespoir, entrecoupant les sanglots. Elle pleurait.

Soudain, elle crispa son poing droit convulsivement et en frappa le sol violemment. Martelant tout en criant des "NON !"

" Rayan ! Arrêtes ! "

Gervis lui saisit vivement son poing qu'elle meurtrissait sans ambages. Il réussit à l'arrêter avant qu'elle ne se le fasse saigner. Il l'attira à lui quand il vit combien elle était déconnectée de la réalité. Son regard fixait le vide. Elle tremblait toujours. Il la berça contre lui, en lui murmurant des mots de réconfort.

Cela le désolait de la voir ainsi… Il voulait revoir la Rayan vive et exaspérante. L'électron libre. Il voulait que sa coéquipière revienne… qu'elle redevienne elle-même.

Il la sentit s'arrêter de trembler. Mais elle avait toujours son visage enfoui sous son menton. Il sentait les larmes imbiber le col de sa veste. Et son souffle haché lui chatouiller la peau du haut de son torse. Sa main libre serrant désespérément les pans de l'uniforme militaire.

-ooO-Ooo-

Tout ce qu'elle voulait c'était ne plus penser à rien. Ne plus se soucier de rien.

Rester là. En sécurité.

Elle se recroquevilla encore plus dans l'étreinte de Gervis. Sa sollicitude était un baume apaisant.

Elle aurait voulu rester comme ça…

Vraiment.

Vraiment, elle aurait voulu…

-ooO-Ooo-

Il la sentit se raidir d'un coup. Ce fut le seul avertissement, avant qu'elle ne se relève brusquement et ne s'éloigne à nouveau dans le couloir. Il se releva et la suivit aussitôt.

La rattrapant, il la vit essuyer ses larmes avec des gestes rageurs. Elle déglutissait sans cesse en se mordant le bout des lèvres. Elle ne le regarda pas une seule fois. Son regard se portant rageusement devant elle.

" Je crois que je n'arriverai jamais à la comprendre… Qu'est-ce qui lui prend ? Elle passe d'un extrême à l'autre. … Je suis sûr qu'il y a encore un problème à venir… "

" Ça va aller ? "

Elle eut un sursaut des épaules à sa question.

" Oui. " répondit-elle en finissant de s'essuyer les yeux avec sa manche. " Oui. Ça va aller… " Sa voix était encore voilée.

-ooO-Ooo-

- A suivre… -

Propos de l'auteur :

Je commence à en voir la fin. Enfin… Le plus dur, ça va être de faire cette maudite bataille ! (Scrogneugneu !) Haaa… Je ne suis pas Patton, moi… Mais je vais essayer de faire de mon mieux. Je vais essayer de rentrer dans la tête d'un stratège militaire tordu et sadique et d'un autre qui a toute une culture militaire et un manuel ! Arg ! Pas facile ! J'ai beau avoir vu quelques films de guerre, ça ne fait pas tout. Et puis, souvent, vous n'avez pas toute la stratégie de dévoilée, ni la préparation… Autant dire que je n'ai pratiquement rien sur quoi m'appuyer…

Sinon, retour aux Geniis ! Plus je les fais parler et agir, et plus je me dis que j'ai créé des monstres avec ces deux-là… Ils me font froid dans le dos. Brrrr !