Note pour Sady : La suite ? lol Tu l'as lu ! lol Mais c'est toujours agréable de savoir que tu apprécies ! Ça m'encourage à continuer. Merci, ma chérie ! Gros bisous !

Note pour Tiphaine : Vieux… Vieux… Tu exagères un peu là ! lol Il a moins d'un mois ! Eh ! Je voulais démêler un peu le bazar dans ma tête avec l'histoire avant d'écrire des bêtises…

L'intérêt d'avoir des beta lectrices c'est bien qu'une autre personne voit les défauts qui nargue le regard de l'auteur ! lol

Pour tes questions, t'inquiètes ! Etant ma beta lectrice, tu le sauras bien assez tôt ! lol Et non, je ne te nargue pas ! Ni les lecteurs non plus ! Et dire que c'est ma première fic… J'en reviens pas d'avoir créer une intrigue pareille… Comme d'habitude, je ne peux pas faire simple alors que je peux faire très compliqué ! lol

Gros bisous, ma puce adorée ! Je te serre très très fort ! (Même si c'est en esprit ! lol)

Note pour Alhenorr : Euh… La stratégie des atlantes, oui. Celle des autres… C'est un autre problème ! lol Mais merci pour le commentaire. J'avoue que c'est pas facile à faire ce genre de choses… Je ne connais pas toutes les techniques ou matériels que les militaires peuvent employer. C'est un peu agaçant, car je veux coller le plus possible au "probable", que cela fasse "évident" dans l'esprit des lecteurs. Dur à faire quand même ! Mais tu me réconfortes : j'ai réussi à faire quelque chose de potable à lire sans bondir d'indignation. lol

Mais bon… Pour la libération de Bart… Tu dois te douter qu'il y a un hic, non ? Les Geniis ne vont pas se laisser faire non plus ! ;)

La conversation de Rodney et John… Arf ! Je me suis marrée à la faire ! lol Et pour le "ton", je voulais coller à la série et montrer une de ces scènes que les scénaristes ont le chic de nous donner pour alléger les situations… Finalement, je crois que j'arrive mieux à m'approprier les personnages officiels. Mais c'est pas encore évident pour moi : je ne les ai pas encore assez cerné, je pense… Mais je ne perds pas espoir d'y arriver !

Note pour Zaika : Oh ! Une nouvelle venue ! Chouette ! Contente que le chapitre précédant t'ait plu ! Je m'attelle à la suite de la suite ! lol (Je suis en avance pour une fois ! lol)

Note pour Misaralullaby : Pas coincés ? Hum… (Réfléchis.) Un tout tout tout petit peu… lol En tout cas, ça fait rager Gervis. Arf ! Rien que d'imaginer la tête qu'il fait, ça me fait tordre de rire ! lol Il faut pas aller chercher loin pour comprendre pourquoi Rayan prend un malin plaisir à le faire tourner en bourrique…

Le "mien mien" ! lol Ça m'a trop fait rire ça ! Tu me mets avec Rayan et Rodney, c'est trop marrant ! J'ai pas un cerveau comme eux moi… Snif ! Sinon j'aurais pu faire plein de choses intéressantes ! Mais j'en ai assez pour pondre des histoires alambiquées dans des fics ! lol Mon côté scientifique s'acharne à produire des machines plausibles, des contextes d'avancée technologique… Bref ! Je me pourris la vie quoi ! lol Tu verrais ce que j'ai cogité pour le contexte dans Brume… Tu me prendrais pour une folle. Pour cette fic aussi d'ailleurs… Arg ! Non ! Je blaguais ! Pas l'asile ! Naaaan ! Veux pas la camisole ! lol

Ouais ! Youpi ! Je vais trouver la solution avec Roro et Sara ! Yes ! lol Blague à part, je suis sensée ne pas "intervenir" dans leurs cogitations quand même ! Ça se fait pas en tant qu'auteur. lol Nan ! Pas vrai ! J'interviens ! lol Sinon il n'y aurait rien. Tout un paradoxe… C'est la difficulté finalement… Il faut pas se faire repérer ! lol Opération commando ! Yep ! Ça existe aussi pour les scientifiques en manque de solutions ! LOL (Ecroulée de rire.)

Merci de ton soutien. Ça m'encourage à persévérer et à me dépasser. Rendre heureuse une lectrice de fanfics met du baume au cœur ! Un p'tit rayon de soleil pour la journée ! Yeepee !

Note de l'auteur : Petit coup de blues et invité mystère… Ça vous tente ?

Indications : Les phrases en « italique » indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.

- Chapitre 18 -

-ooO-Ooo-

« C'est là. » avertit le Sergent Kruck. « C'est la porte. »

« Vous croyez que le Sergent Bart va tenir ? » demanda Markham en déposant la caisse de C4.

« … Oui. Mais avec Paran, "tenir" ne signifie pas grand chose. » répondit Kruck l'aidant.

« Votre équipe est déjà passée par la capture et les interrogatoires avec ce Paran ? »

« Hum. »

Kruck déballait les amorces sans regarder son collègue.

Markham vit bien que le sujet était délicat. Surtout lorsqu'il surprit les fréquents coups d'œils du sergent vers les entrailles du temple. Il ne fallait pas être clerc pour savoir qu'au moins une des deux personnes piégées là-dedans en avait été victime auparavant. Et vu la mine inquiète du sergent, c'était évident !

Il avait une attitude tendue et brusque. Et il se mordait souvent les lèvres. Ce comportement n'avait pas trait à un collègue d'armes. Il y avait une inquiétude supplémentaire. Une tension. Et Markham savait que l'équipe SGA9 comportait une civile. Une scientifique. Et qu'ils étaient très soudés. Il les avait assez vu ensemble pour remarquer l'attitude protectrice des trois soldats envers la scientifique.

C'était la petite sœur à protéger de tout et d'elle-même. Apparemment, la protection ne s'étendait pas qu'en missions. Il ne comptait plus toutes les fois qu'il les avait vu la traîner au mess, récalcitrante. Ou la convoyer vers son lit, tempêtant et se débattant dans leurs bras. Ces trois-là jouaient les rôles de grands frères protecteurs au grand dam de ladite petite sœur qui ruait dans les brancards. C'était amusant de les voir faire… Ils avaient l'air d'essayer d'apprivoiser une chatte sauvage !

« Je suppose que c'est le Docteur Rayan… ? » tenta Markham d'une voix égale.

Kruck le regarda soudain, tendu.

« Du calme. Je ne voulais pas être brusque. Désolé. »

« Ça va… » Kruck se détendit. « C'est juste qu'elle en a bavé pas mal. Korn et Paran ne la portent pas dans leurs cœurs. Loin de là ! S'ils ont un cœur, évidemment… Mais on a bien failli tous y passer. Et plus d'une fois ! C'est toujours une fois de trop, à mon avis… »

« Mais le Docteur Rayan en a subi un, n'est-ce pas ? » devina Markham.

Kruck hocha la tête sans le regarder. Il semblait subitement voir une merveille de technologie dans l'amorce qu'il avait en main. Markham n'insista pas pour en savoir plus.

Après avoir examiné la porte, il sortit le C4 dont il avait besoin et fixa les amorces sur chaque pain de C4, aidé par Kruck. Puis il s'empara du détonateur et régla la fréquence des amorces dessus. Ainsi les charges exploseraient en même temps et démultiplieraient la force de l'explosion. Ils n'avaient plus sorti un mot et c'est en silence que Markham plaça les charges explosives sur le pourtour de la porte de pierre. Ils remballèrent le matériel et le ramenèrent aux Jumpers. Toujours en silence.

Markam respectait le silence du sergent. S'il en avait besoin… Mais il avait beau avoir foi en eux tous, il n'en demeurait pas moins visible que le Sergent Kruck avait du mal à rester calme. Il serrait tellement les poings sur la caisse d'explosifs qu'ils portaient que ses phalanges en blanchissaient, le visage fermé.

« Eh ben ! Il ne reste plus qu'à ce qu'on réussisse à sortir tout le monde de ce guêpier ! » soupira mentalement Markham. « Et le plus tôt sera le mieux ! »

-ooO-Ooo-

Une pièce à la lumière sourde.

Limite glauque. Ne manquait que de l'humidité pour en faire une cave.

Les murs taillés dans la pierre n'étaient couverts par aucun enduits ou tapisseries. Cela rendait la pièce plus sombre encore et la lumière plus blafarde, absorbée par leur noirceur anthracite.

Presque une grotte aménagée…

Un homme tapotait des doigts les bords du bureau derrière lequel il était assis. La lampe n'éclairait que le devant du bureau, laissant l'homme dans la pénombre, les traits indistincts.

Rien ne venait assourdir les tapotements rageurs sur la tôle. Même pas le porte-documents.

« Pan ! Pan ! Pan ! Tatatata ! Pan ! Pan ! Pan ! Tatatata ! »

Pouce. Pouce. Pouce. Avalanche rapide : auriculaire, annulaire, majeur, index. Pouce. Pouce. Pouce. Avalanche rapide : auriculaire, annulaire, majeur, index.

La séquence se répéta sans cesse. Plus ou moins respectée. Des variantes plus rageuses ou songeuses s'y inséraient au gré des pensées de l'homme.

Jusqu'à un coup de poing.

Le son se réverbéra, dur, dans la pièce exempte des meubles habituels d'un bureau.

« Maudit Tymel ! »

Le cri rageur fit un écho supplémentaire.

« Mais vous ne perdez rien pour attendre, Commandeur… »

L'homme s'empara d'une feuille à moitié froissée et la parcourut encore des yeux.

« Ts ! Il a bien joué son coup… Ce fieffé salaupard sait faire avancer ses pièces ! Et ces autres peureux du Comité qui ne se rendent compte de rien ! Mais ce ne sont que des civils. » fit-il, méprisant. « Ils ont leur utilité. Mais ils ne me serviront à rien s'ils finissent par donner toutes les autorités à Tymel ! Il est hors de question que je le laisse prendre ma place sans réagir ! »

Un coup à la porte métallique.

« Oui ? » fit l'homme avec agacement.

« Monsieur ? Un pli urgent ! »

L'homme remit la feuille dans le dossier à côté de lui et referma le tout.

Rien ne laissait en voir le contenu. Aucune nomenclature n'apparaissait sur le dossier ocre.

« Entrez ! » aboya l'homme.

La porte s'ouvrit sur un militaire à l'habit grisâtre qui salua de la main droite, la gauche tenant un fin porte-documents. Un hoster à la hanche protégeait un pistolet sans pontet pour protéger la détente. Une casquette souple de tissu gris vissée sur la tête.

« Venez ici. » ordonna l'homme d'un ton sec et autoritaire, caché par la pénombre. « Et fermez cette porte. »

« Oui, Commandeur. » obéit le militaire en s'avançant à pas rapides du bureau.

Ses bottes de cuir noir claquèrent sur le sol plat, mais grumeleux, de la pierre taillée laissée brute.

Il s'arrêta devant le bureau sans chaises visiteurs.

« Alors ! » fit le commandeur d'une voix grave et agacée.

« Le rapport sur les mouvements de troupes que vous avez demandé, Monsieur. » répondit le militaire en lui tendant le dossier que contenait le porte-documents.

Le commandeur prit le dossier et l'ouvrit pour en sortir le rapport de quelques pages. Il le lut rapidement. Ses sourcils se froncèrent à une mention particulière. Mais il finit sa lecture.

Il posa les feuillets sur le bureau et se renversa en arrière sur sa chaise droite aux barreaux métalliques. Ses coudes s'appuyèrent sur les montants et ses mains se croisèrent sous son nez.

Les minutes commencèrent à défiler. Le militaire réprima l'envie de se dandiner d'un pied sur l'autre, mal à l'aise. Ses doigts se crispaient par à-coups sur le porte-documents qu'il tenait dans son dos. Le commandeur était loin d'être réputé pour être affable. Plutôt pour sa dureté. Tout soldat sous son commandement avait intérêt à bien se tenir et exécuter les ordres.

Celui-ci sortit de sa réflexion. Il ouvrit un tiroir du bureau et s'empara d'un stylo et d'un mémo vierge qu'il noircit rapidement de quelques lignes d'une main sûre. Il le parapha d'un geste vif.

« Allez prévenir l'Officier-Major Jayle. Qu'il prépare immédiatement les troupes sous son commandement. Je les veux prêts à partir dans un quart d'heure devant la Porte. Et qu'ils s'équipent pour une mission commando. Donnez-lui ces consignes. C'est compris ? » ordonna sèchement le commandeur en tendant le mémo au militaire.

« Oui, Monsieur ! » s'exclama résolument le militaire en prenant ledit mémo qu'il mit dans sa pochette droite, à l'abri.

« Rompez, Soldat ! » ordonna le commandeur.

Le soldat fit un salut réglementaire, puis un demi tour impeccable avant de sortir de la pièce.

Ce n'est qu'une fois la porte fermée que le commandeur rouvrit le dossier. Il feuilleta rapidement les pages pour retrouver les lignes qui l'intéressaient particulièrement. Il les relut avec attention.

Un sourire acide apparut sur ses lèvres minces.

« Nous allons commencer par un des pions… Et pas le moindre. »

-ooO-Ooo-

- A suivre… -

Propos de l'auteur :

Mystère… Mystère… Devinez qui est le commandeur… ? lol