Note pour Sady : Merci ma chérie ! Je t'adore ! Mais pas de souci ! lol Tu auras les suites ! Hé ! Hé ! Je te réserve la primeur avec Tiphaine. Tout pour mes deux amies comme vous deux ! BISOUS !

Note pour Alhenorr : Ça c'est vrai ! (Acquiesce en hochant de la tête.) C'est pourquoi j'ai fait apparaître les pensées de Markham. On avait un autre point de vue, un d'un membre de la Cité.

La libération ? Euh… Chut ! Je ne dis rien ! Même sous la torture ! lol

Gagné ! lol Ohhh ! Tu te rappelles de ce que j'ai lâché avant ? Et oui ! Problèmes en vue pour les Terriens ! Pour moi aussi d'ailleurs… Arg ! Ma tête ! lol

Note pour Emmatheancient : Merci. J'ai pas raté ce passage au moins… lol

Gagné ! lol

Note de l'auteur : Désolée du retard... Encore un boulot monstre et peu de d'occasions pour accéder à internet ! lol

Alors, comme beaucoup l'auront deviné, c'était Kolya. Je ne suis pas allée jusqu'à le décrire, cela aurait été trop facile ! lol Finalement, il y avait bien assez d'indices pour trouver qui c'était…

Séance d'émotions pour tout le monde… Et non, on ne tape pas l'auteur ! Attendez les prochains chapitres pour le faire ! lol On en reparlera !

Indications : Les phrases en « italique » indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.

- Chapitre 19 -

-ooO-Ooo-

« Rayan… ? » tenta à nouveau Gervis.

« … Hum ? … Quoi encore ? » lâcha Rayan. Toute son attention reportée sur la console.

« Ne pas s'énerver. Ne pas s'énerver. Ne pas s'énerver. Respire. Expire. Là… ! Rester calme. » s'enjoignit Gervis.

« Tu peux nous faire sortir ? » Il essaya de garder un ton calme. Ce qui était loin d'être évident ! Ça bouillait dur à l'intérieur.

« Sortir ! Pourquoi veux-tu sortir ? On n'est pas bien là ? » fit Rayan avec sarcasme.

Elle continua à faire défiler les pictogrammes sur la console. Toujours sans le regarder, bien sûr…

« Ouh ! Je vais finir par craquer ! Non de non ! Qu'est-ce qu'elle peut être agaçante ! »

Il s'empêcha de balancer un coup de poing dans le mur.

D'un, cela n'aurait rien arrangé à la situation. De deux, il se serait fait mal pour rien. Les murs étaient en pierres dures, genre mégalithes. De trois, Rayan en aurait encore profité pour le chambrer. Résultat, il évita d'extérioriser son énervement.

« Oh et puis zut ! » pesta Gervis. « C'en est trop ! » « Si. Très bien. Extrêmement confortable. Vraiment. Mais on a un rendez-vous, Rayan. » persifla Gervis. « Dur de rester stoïque avec cet âne bâté ! »

« Ravie que tu apprécies le séjour… Mais on n'est pas assez intimes pour qu'on est un rendez-vous ensemble, mon chéri. » fit cyniquement Rayan, les yeux rivés à l'écran. Elle avait tellement insisté sur les mots que c'était limite injurieux.

« Crénom ! » explosa Gervis. « Ça suffit, Rayan ! Pour une fois, rien qu'une, cesse de faire cette comédie avec moi ! Tu crois que c'est bien le moment pour jouer à ça ! » sortit d'une traite le chef d'équipe, ses yeux marrons lançant des éclairs.

Les mains de Rayan se figèrent au-dessus du clavier. Gervis soupira de soulagement.

Mais il fronça des sourcils en voyant les mains se mettre à trembler de plus en plus fort, puis se crisper en poings serrés. Tout le corps de la jeune femme frissonna par à-coups.

« Sara… Désolé. » fit Gervis, contrit, en s'approchant de sa collègue et amie pour la prendre dans ses bras.

Il la berça dos contre lui, un bras sous le menton en travers des épaules, l'autre ceinturant la taille de la jeune scientifique. Il sentait le tremblement de tout le corps de Rayan. Mais elle resta les bras ballants, se laissant faire.

« Désolé… » murmura-t-il contre l'oreille de son amie. « Il va s'en sortir. T'en fais pas. On va l'en sortir. »

« … »

« Sara ? »

« … Sûr… ? » fit-elle d'une petite voix.

« Sûr. On ne laisse jamais un des nôtres en arrière, Rayan. »

« Vrai ? » La voix de Rayan partit dans les aigus.

« Aussi vrai que je m'appelle Gervis. »

Rayan agrippa les bras de Gervis et se laissa aller dans son étreinte.

Ce dernier sentit l'impact de gouttes d'eau sur la peau de son bras. (1)

Des larmes.

« Ça va aller… Ça va aller… » murmura Gervis tout en continuant de la bercer. « Elle est à bout… Pleurer va lui faire du bien. Elle garde trop sur elle. C'est pas bon. » se fit-il la réflexion. « Mais quel imbécile je suis ! Je n'aurais pas dû lui parler comme ça ! Cette situation est difficile pour tout le monde. Pas besoin d'en rajouter ! J'aurais dû voir que son attitude cachait autre chose. Je devrais le savoir depuis le temps ! » se tança Gervis.

Il resserra son étreinte lorsqu'il sentit les doigts de Rayan se crisper sur ses bras. Une demande muette pour qu'il la serre plus fort. Il lui embrassa en prime la joue qu'il sentit humide de larmes.

Elle baissa la tête, se soustrayant au baiser amical, et posa sa joue sur son bras.

« Il va s'en sortir. Et nous aussi. Je te le promets. » parla tout bas Gervis.

-ooO-Ooo-

« Hep ! McKay ! On arrête là. » fit Sheppard.

« Quoi ! Vous vous défilez ? » fit ledit McKay, goguenard.

« Pfff ! Evidemment que non, McKay ! Mais on reprendra cette conversation une autre fois, voulez-vous ? On a plus urgent à faire… »

« Haaaa ! Oui. En effet. Vous avez raison, Major. »

« Eh bien, McKay ? » fit Sheppard en haussant un sourcil, croisant les bras.

Le docteur en astrophysique le regarda pendant quelques secondes dans l'expectative.

« C'est pas vrai ! Ne me dites pas que vous avez déjà oublié ce que je vous ai dit tout à l'heure ! »

« Mais de quoi parlez-vous ? » s'indigna McKay.

« Bon sang, McKay ! Une scientifique et un lieutenant coincés dans un temple. Cela ne vous dit rien, par hasard ? »

« Ça ? »

« Oui, McKay… Ça. » maugréa Sheppard, pas qu'un peu excédé. « Vous ne devez pas les aider à en sortir ? »

« Euh… Si. Vous en avez parlé. Je m'en souviens maintenant. »

« Encore heureux ! »

« Eh ! Oh ! C'est vous qui m'avez embarqué dans votre discussion sur ce match ! »

« C'est ça… C'est ça… Je me rappelle, moi, que c'est vous qui avez entamé la discussion dessus ! »

« Major ! » Le visage de McKay finit de virer écrevisse.

« McKay… » gronda à demi Sheppard. « Vous avez intérêt à vous rattraper sur ce coup-là. A moins que vous vouliez avoir sur la conscience la mort d'un homme parce que vous auriez lanterné. »

« La mort ! » couina McKay. « Mais pourquoi ? »

« Parce que vous devriez déjà faire tout votre possible pour aider le Docteur Rayan à désactiver les pièges de ce temple de malheur. On n'a pas le temps de jouer, McKay. »

« Mais ! »

« Mais rien ! Dois-je vous rappeler qu'un de mes soldats est en train de subir la torture par les Geniis ? Et ne vous viendrait-il pas à l'esprit qu'il serait préférable que ce soldat, le Sergent Bart, passe le moins de temps possible dans leurs mains ? A moins que l'épisode de la tempête (2) ne vous revient-il pas à l'esprit ? »

Les yeux du Major étincelaient de colère contenue. McKay se recroquevilla mentalement sous la réprimande justifiée. Mais il ne fit en réalité que baisser les épaules. Son regard bleu vacilla sous le déluge roulant vert mais il tint bon.

« Si, Major. Je me rappelle très bien. » grinça McKay.

« Alors vous avez bien une idée de ce que peut à avoir subir le sergent ? »

« Oui… » McKay pâlit au souvenir.

« Bon ! Alors allez aider votre collègue et le lieutenant. » conclut Sheppard.

« Oui. » acquiesça McKay sans rechigner le moins du monde.

Et il s'éloigna d'un pas lent vers l'entrée en question.

-ooO-Ooo-

McKay s'avançait vers la porte bloquée d'où revenaient les Sergents Markham et Kruck chargés de la caisse d'explosifs et de la caisse plus petite des détonateurs, son portable toujours en bandoulière dans sa housse protectrice.

« Docteur ! » l'interpella Markham. « Je vous conseille de ne pas trop vous approcher de cette porte. Vous finiriez en morceaux. »

Il n'eut qu'un hochement de tête distrait en réponse.

« Vous croyez qu'il m'a bien entendu ? » fit Markham à son collègue, un peu appréhensif.

Il essaya de suivre des yeux le docteur malgré la difficulté d'avancer en portant à deux deux caisses l'une sur l'autre, et assez lourdes en plus.

« Euh… Je ne le connais pas tellement… Mais il semblait ailleurs. » répondit Kruck grimaçant sous le poids supplémentaire que son comparse avait fait passer sur lui en se retournant en arrière. « Vous pouvez redresser la caisse ? C'est lourd ! »

« Désolé ! » s'excusa Markham en reportant son attention sur la manœuvre en cours.

Il rectifia la portée de ses mains et vit le soulagement effacer la grimace de douleur sur le visage du sergent.

« Je crois qu'il vaudrait mieux le tirer de là avant de faire exploser la porte. » commenta Kruck.

« … Hum… Oui. Vous avez raison. » opina Markham. « Ces scientifiques ! Tous distraits ! »

« A qui le dites-vous ! » renchérit Kruck.

Mais son regard se perdit devant eux.

Il était inquiet.

Pour une scientifique en particulier.

Et pour son collègue captif.

-ooO-Ooo-

- A suivre… -

Notes explicatives :

(1) Oui ! Bras nu ! lol Rappelez-vous. Au chapitre 11, Gervis se déchire une manche de sa veste pour en faire une compresse humide pour Rayan. Donc son bras est à découvert, puisque son T-shirt est à manches courtes. CQFD ! lol

(2) Cf. les épisodes 01.10. The Storm / En pleine tempête 1 et 01.11. The Eye / En pleine tempête 2. McKay et Weir ont été pris en otages par Kolya et malmenés pour avoir des renseignements sur la Cité. McKay a reçu une estafilade au couteau sur le bras de la part d'un des soldats de Kolya sur ordre, et quelques contusions et bleus.

Propos de l'auteur :

Je suis un peu méchante avec Rodney là. Mais c'est logique. lol