Note pour Tiphaine : Bah… C'est pas grave. Moi-même j'ai en ce moment des problèmes de temps pour écrire mes reviews… Je jure que je lis les chapitres ! Mais ça prend du temps. Petit à petit… Je voudrais envoyer mes commentaires mais j'ai un accès limité chez moi… Arg ! Alors il faut que j'ai l'opportunité d'aller à la bibliothèque.

Merci encore pour Rodney. C'est vrai qu'il évolue pas mal dans la saison 2 ! Tant en comportement, qu'en parole ou expressions faciales. Il est plus démonstratif. Et ta phrase me persuade de continuer dans la direction que j'ai prise avec lui. Mais il faut dire que cela ne ce serait pas passé comme ça sans Nutrire en parallèle ! ;) J'avoue que j'ai pris plus d'assurance pour étoffer l'intrigue générale avec les persos officiels. Ils sont plus impliqués qu'ils ne l'auraient dû l'être au départ. Finalement, l'histoire en bénéficie. C'est plus intéressant à écrire ! Même si je galère… lol Je suis débutante aussi. Je ne peux pas devenir à la première fic (voire trois du même contexte, en fait) une fortiche d'écrivain. Il ne faut pas trop m'en demander… (Sourire de dérision.) Je connais mes limites. Mais ça gamberge dans ma tête. La suite dira si je m'améliore… lol

En tout cas, il y a toujours un hic. On a beau planifier un plan de bataille, sur le terrain, il en va autrement. Et je l'ai parfaitement vu avec le déroulement de mes fics ! lol Je subis les affres des aléas des caractères des persos, des situations qui se modifient avec le comportement des persos, etc. La trame générale n'a pas bougée, mais les éléments de l'histoire se sont modifiés un peu voire carrément ! D'où mes maux de tête ! lol Finalement, les persos vivent et interagissent avec mon histoire. C'est toute la beauté d'être écrivain. Mais aussi le cauchemar de la débutante ! lol

J'attend tes idées sur Rayan… Voyons voir si tu trouves… ;)

Gros bisous, ma puce adorée ! Je t'adore !

Note pour Emmatheancient : Haaa ! Chouette ! C'est un très beau compliment, ça ! Je me dis que je ne suis pas si mauvaise que ça… (Réfléchit. Secoue la tête.) On verra bien…

Pour moi, c'est comme ça que je vois leur relation à John et Rodney. Si on veut vraiment chercher la bêbête, on peut y voir du très léger slash ici. Mais il faut vraiment chercher loin ! lol De mon point de vue… eh bien… tu verras par la suite ! lol En outre, j'avoue que j'ai pensé avoir passé la limite du slash avec John et Rodney à un moment donné. Mais c'était avant ce chapitre ! lol

Note pour Sady : Tu dis ça de Sara parce que tu as lu la suite ! Enfin… ce chapitre ! lol Mais c'est gentil.

Cependant, dire que tout ce que j'écris est génial… je ne le dirais pas. Moi, je trouve qu'il y a un peu trop de chapitres bancals dans la dynamique de l'histoire. Mais je sais aussi que c'est parce que je n'avais pas assez de recul avec juste un chapitre à écrire sans autres d'avance… L'intrigue pourrait être mieux présentée aussi. Et les personnages officiels et les autres mieux montrés également. Leurs sentiments, leurs expressions et attitudes idem. Et… Oh ! Mince ! Je me mets à râler ! lol Mon côté méticuleuse qui ressort… Jamais satisfaite… C'est tout moi :)

Bon ! J'y retourne ! J'ai que deux chapitres d'avance, moi ! Arg ! Va falloir trimer ! lol En espérant que j'ai assez de temps. Avec le boulot, c'est pas gagné d'avance…

Gros bisous, ma chérie ! Je t'ai déjà dit que je t'adore ?

Note de l'auteur : J'ai une angine ! Bouhou ! Et j'ai plus de voix ! ARG ! Galère pour servir et répondre au téléphone ! J'ai la voix complètement H.S. : rauque, cassée, partant dans les graves et les aigus. Youpi !°°! Au final, j'ai tendance à susurrer parce que sinon on ne comprend rien à ce que je dis… Bouhou ! Vivement que je guérisse !

Merci de lire cette histoire qui n'en finit plus… lol Parti comme c'est, c'est la saga ! C'est bien ce que je me disais au départ… En plus, avec les persos officiels, cela s'épaissit de plus en plus et gagne en profondeur. Mais je me dis que cela commence à être potable. Enfin… un peu. C'en est loin de certaines histoires que j'affectionne… mais je fais de mon mieux ! ;) Rassurez-vous : je clos Explorer après la bataille. C'était prévu. Cependant, ne me demandez pas combien de chapitres il y a avant la fin ! J'en sais rien du tout ! (Hausse des épaules.) Mais je continuerais l'intrigue générale après. Devinez ce que c'est ! lol C'est plus une pelote de fils rouge qu'autre chose… Mais bon… je ne reprocherais à personne de ne pas trouver ! lol

Alors, pour ce chapitre, j'en connais qui seront ravies d'un certain passage… LOL (Je sens que je vais avoir droit aux remarques habituelles… lol), des comportements révélateurs de Rayan sur son passé (Pour qui trouvera.) et un troisième acteur (Vous savez qui.) qui se pointe pour me faire rager ! lol Je blague à moitié parce que c'était prévu… Ce qui ne m'empêche pas de renâcler à la tâche :D Bonjour le casse-tête pour finaliser les rencontres entre les trois parties en présence ! Mama mia ! Je suis folle de m'être lancée dans une intrigue pareille ! Allez, Solène ! Courage ! (Remonte ses manches.)

Bonne lecture ! Et n'oubliez pas les reviews ! Aliments recommandés pour écrivains de fics ! lol Des reviews, et ça repart :D

Indications : Les phrases en « italique » indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.

- Chapitre 21 -

-ooO-Ooo-

Rayan se tortilla dans l'étreinte de Gervis qui la lâcha aussitôt. Elle se dégagea de lui et alla s'appuyer le front contre le mur adjacent.

« Rayan ? Ça va ? » s'enquit Gervis avec inquiétude.

« … Oui… Non. »

La réponse contrastée de sa coéquipière fut loin de le rassurer.

« Rayan… » insista-t-il. Il ne put s'empêcher de laisser une note soucieuse passer dans sa voix.

Il la vit frissonner.

« Ça va… Non. En fait, ça va pas du tout ! J'en ai marre de ces situations ! » se mit-elle à tempêter.

« Ces situations… ? Comme celle-ci, tu veux dire ? »

Seul le poing de la jeune femme répondit pour elle. Il tapa sur le mur de plus en plus fort.

Le lieutenant vint aussitôt le prendre dans sa poigne et retint les mouvements du bras.

« Rayan… Arrête de te meurtrir ainsi… Tu te fais du mal pour rien. »

« Et alors ? » grinça-t-elle.

Gervis comprit avec une intuition soudaine le pourquoi de la réaction agressive et destructrice de sa coéquipière.

« Cette douleur… » Gervis hésita. « Cette douleur que tu t'infliges ne va pas rendre les choses plus faciles pour toi, tu sais ? »

« Oui. Mais… » Elle cessa de parler et un sanglot retentit alors.

« Je sais que je ne peux pas comprendre ce que tu ressens, mais je suis là pour t'écouter. Rayan, tu es mon amie. Je ferais tout pour t'aider dans la mesure de mes moyens. Tu le sais bien… On est amis. »

Il caressa doucement du pouce les jointures meurtries, obligeant les doigts à se décrisper.

« Tu n'as pas à porter ça toute seule. Je suis aussi inquiet pour Bart. » continua-t-il doucement.

« Mais je… » La voix de Rayan mourut. Elle n'arrivait pas à se convaincre de lui en parler. Son impuissance la dégoûtait et cela s'entendit dans sa réponse. « … je ne peux rien faire. »

« Si, Rayan. Tu peux faire quelque chose. » la rassura Gervis. « Tu peux nous faire sortir d'ici et on donnera un coup de main aux autres pour tirer Bart de là. »

Il l'attira contre lui et la berça doucement en collant sa joue contre la sienne.

Elle éclata de rire. Un rire hystérique et un peu fou. Mais un rire qui la soulagea.

Gervis resserra son étreinte chaleureuse sur elle. Il avait horreur qu'elle soit fragile comme ça. Ce n'était pas Rayan. Ce n'était pas elle. Son assurance et sa force de caractère lui manquait. Tout simplement.

« Qu'est-ce que tu n'arrives pas à trouver pour me pousser à te faire sortir d'ici ! » fit-elle avec une ironie qui était loin d'être la sienne habituellement. Une tentative désespérée. « Tu veux tant sortir ? Tu es claustrophobe ? »

« Si tu le prends ainsi… » soupira Gervis. Mais il était content qu'elle se remette un peu. « Sauf qu'elle ne m'a rien dit ! Plus tête de mule, on ne fait pas ! Cette fille est insaisissable… »

« Oui… Je le prends ainsi. » lâcha-t-elle. « Mais… » Elle se faufila hors de ses bras et pivota pour le regarder droit dans les yeux. « … tu es gentil. Pour un chef d'équipe. » Et elle lui déposa un baiser léger sur la joue, avec un sourire léger. Mais ses yeux étaient tristes.

Gervis ne put s'empêcher de poser ses doigts sur la zone. Il ne réalisait pas encore vraiment qu'elle lui avait fait ça. Elle était loin d'être démonstrative à l'accoutumée.

« Si tu restes aphone, l'armée n'aura plus besoin de toi, tu sais ? » le nargua-t-elle, un sourire malicieux apparaissant sur ses lèvres.

« Ha bon ! » réussit-il enfin à sortir. « Et une scientifique qui broie du noir n'est pas très efficace non plus ! »

Elle écarquilla des yeux, indignée.

« Moi ! Pas très efficace ! Tu vas voir ! Non mais ! Je vais t'en faire voir moi des "pas très efficace" ! » s'emporta-t-elle avec délice. Se disputer avec Gervis était toujours aussi jouissif !

« J'attends de voir ça ! » la titilla Gervis, ravi qu'elle redevienne elle-même. Une Rayan sans répartie n'était pas une Rayan. « Je pourrais enfin voir ce que tu vaux ! Tu glandes trop en section informatique, ma pauvre ! Je devrais te sortir plus souvent en missions, tien ! »

« En missions ! Parlons-en ! Ce sont loin d'être des promenades de santé ! »

« Alors plains-toi au Docteur Weir ! Ça me fera des vacances ! »

« Des vacances ! Mais c'est pas soldat que tu aurais dû faire ! C'est fonctionnaire dans un bureau ! Depuis quand les soldats se plaignent d'avoir de l'action ! »

« Et les scientifiques ? » rétorqua Gervis. « Depuis quand ils se plaignent d'avoir du travail ! Vous devriez être reconnaissants qu'on vous fasse travailler, espèces de fainéants ! »

« Fainéants ! Fainéants ! Rhoooo ! Toi ! Tu peux parler ! » cria Rayan excédée.

Ses yeux lancèrent des éclairs de colère. Ce qui déstabilisa Gervis. Il ne l'avait pas vu souvent aussi en colère.

« Si les militaires arrêtaient de nous donner du travail, comme tu le dis si bien, l'humanité s'en porterait mieux ! Et moi avec ! Par la même occasion ! » s'époumona-t-elle avec hargne.

Un silence pesant s'installa entre eux. La respiration oppressée de Rayan résonnait dans la pièce. Elle serrait tellement les poings que du sang commençait à suinter entre ses doigts. Les gouttes tombèrent lentement sur le sol de pierre.

Gervis la regardait avec stupéfaction. Il était complètement atterré par la colère et l'amertume puissantes que Rayan renfermait en elle. Elle ne les avait jamais manifesté aussi clairement auparavant. Il la voyait trembler légèrement. Les muscles de sa mâchoire se crispaient sans arrêt. Elle était tellement tendue qu'elle donnait l'impression de vouloir se battre.

Gervis leva lentement une main vers elle. Mais même comme ça elle fit un bond en arrière.

Il n'eut plus de doutes.

Rayan ne disait jamais rien en l'air. Surtout sur des sujets sensibles.

« Mon Dieu ! Je m'en doutais ! C'était bien ça… J'aurais aimé avoir tort… vraiment tort… » pensa amèrement Gervis.

Sa main se ferma en poing et vint percuter son autre paume.

« Des fois… Des fois, je suis vraiment un idiot. » commenta-t-il avec une colère contre lui-même. « Pardon, Rayan… J'aurais dû m'en rendre compte plus tôt. Je fais un piètre chef d'équipe… »

Il vit l'étonnement de Rayan dans ses yeux agates se propager à tout son visage et elle perdit toute attitude agressive et défensive.

Mais c'est lorsqu'il vit les larmes rouler sur les joues de la jeune femme qu'il comprit qu'elle ne s'attendait pas vraiment à cette réaction.

Il s'avança vers elle et essuya les perles d'eau salées de ses doigts.

« Je ne te ferais jamais du mal, Rayan. Jamais. » lui dit-il en la regardant dans les yeux avec assurance et conviction. « Jamais. Tu comprends ? Jamais. »

Le regard tremblant d'humidité mal refoulée de la jeune scientifique parut plus confiant à Gervis. Elle hocha légèrement de la tête entre ses mains. Un « Je sais. » à peine murmuré avant qu'une énième rivière de larmes ne survienne.

« Mais c'est si dur… Ça fait trop longtemps… trop longtemps… » murmura Rayan en détournant son regard du sien. Elle déglutit. Elle avait vraiment l'air perdue et à bout. « J'en peux plus… J'en ai marre de voir tout le monde mourir autour de moi… ou pire… J'aurais voulu ne pas devoir faire certaines choses… Mais le choix a toujours été un luxe que je n'ai jamais eu. Non… L'alternative m'était impossible à choisir. » finit-elle avec amertume en baissant la tête. Il ne pouvait plus voir son visage. « Et ne me demande pas de quoi je parle. Je ne le peux pas. » cracha-t-elle presque avec hargne.

Mais ses émotions étaient claires dans sa voix pour Gervis, bien qu'il ne puisse toujours pas voir les expressions de son visage. Il se demandait d'ailleurs ce qui pouvait bien enchaîner Rayan comme ça… et ce qu'elle avait vécu aussi. Mais il se doutait bien que ce n'était pas gai, la connaissant.

-ooO-Ooo-

« Alors, McKay ? » réitéra Sheppard.

« … »

« Bon sang, McKay ! Depuis notre arrivée ici vous avez un comportement bizarre ! Qu'est-ce qu'il y a ? »

Le scientifique canadien se tassa un peu plus sur lui-même.

« C'était quoi cette comédie avec le Sergent Kruck ? »

McKay eut un sursaut à la mention "comédie". Cela persuada John qu'il était sur la bonne voie.

« Je vois… C'était donc ça… ! »

Le regard bleu que McKay reporta sur lui était tout sauf assuré. Il était appréhensif, pas très assuré.

« McKay… Pourquoi avez-vous fait ce cinéma ? »

« Parce que… » fit avec hésitation le Canadien.

« Parce que quoi ? » l'incita le Major.

« Parce que le Docteur Rayan n'a pas besoin de mon aide. »

La réponse du scientifique étonna John. Ses sourcils se haussèrent exagérément haut.

« "Pas besoin d'aide" ! C'est quoi cette plaisanterie ! Depuis quand McKay avoue qu'un autre scientifique n'a pas besoin de lui ! C'est le monde à l'envers ! »

« Et je peux savoir en quoi ? » s'enquit John. « Je ne vois pas le problème. A deux, vous pouvez accélérer leur sortie du temple. »

« Mais… ! » protesta McKay avant de se taire.

« Ça suffit maintenant, McKay ! » explosa Sheppard. « Vous allez me dire ce qu'il se passe… » menaça-t-il.

« Le Docteur Rayan… » commença maladroitement McKay.

« Quoi ? »

« Elle… »

« Elle quoi ? »

« Elle a besoin de temps. »

« Et pourquoi ça ! » s'étonna le Major.

« Pour récupérer certaines choses. » lâcha McKay.

« Ouh… ! Je sens qu'il y a autre chose… Aboulez, McKay ! »

« Les Geniis ne doivent pas y mettre la main dessus, Major. En aucun cas. »

McKay avait repris de son assurance.

« Sur quoi, McKay ? Et je sens que c'est quelque chose que j'aurais savoir ! »

« Une machine. »

« Quelle machine ! »

« Une machine spéciale. »

« McKaaaay… ! » s'impatienta Sheppard.

« Une machine des Anciens. »

« Ha ! Et en quoi est-elle spéciale, celle-là ? »

« Les Anciens n'ont jamais voulu la mettre en route. »

« Quoi ! Et c'est maintenant que vous m'en parlez ! »

-ooO-Ooo-

« Les troupes sont prêtes à partir, Commandeur ! » tonitrua fièrement l'Officier-Major Jayle en saluant.

Tout comme tous les soldats présents. Les bruits de bottes claquèrent dans la vaste grotte.

« Bien ! En ce cas… » commenta Kolya. Il se retourna vers les soldats et les harangua : « Soldats geniis ! Aujourd'hui nous avons une mission de la plus haute importance à accomplir ! Un groupe de dissidents s'arrogent le droit de vaquer à leurs propres intérêts ! Il est hors de question qu'on les laisse affaiblir notre glorieuse armée ! Le Sous-Commandant Korn a besoin qu'on lui rappelle ses allégeances ! Vous allez donc donner une leçon à son unité ! Je veux que vous leur rappeliez ce que c'est que d'être un Genii ! Faites-les prisonniers, sinon tuez-les ! »

Les cris d'acclamation des soldats résonnèrent.

« A la Porte ! » ordonna Kolya.

Un sourire froid sur les lèvres, le commandeur tourna des talons et sortit de la grotte. Il avait encore quelques petits détails mineurs, mais nécessaires, à faire. Ensuite, il les rejoindrait.

Et il aurait un début de revanche.

-ooO-Ooo-

- A suivre… -

Propos de l'auteur :

Les indices que j'ai laissé devraient vous mettre sur la voie pour Rayan… Ses réactions sont assez éloquentes pour que vous vous fassiez une idée d'un aspect de son passé.

Et l'intrigue s'épaissit… Un troisième larron va entrer en scène ! Arg ! Quand je vous disais que la bataille n'allait en rien être facile à écrire !°°!