Note pour Tiphaine : Lecture rapide... Snif !
Bah non ! J'ai besoin qu'on me le dise... Je suis assoiffée, moi ! lol
Ben, tu en as un bon tas à lire alors... :D Et... félicitations à toi, ma puce ! Je t'adore ! (Et j'ai une chanson débile qui me trotte dans la tête... : "Tu me fais tourner la tête" lol)
Note pour Sady : Sadique ? Moi ? Pf ! Ben oui. lol Mon côté sombre... Tadam ! lol Ha ! Le ship ! En effet ! lol Franchement, si je fais abstraction de ce que je sais des persos (Qaund même ! Je suis l'auteur ! lol) et que je meplace comme les lectrices qui me laissent des reviews (Seule source de savoir de l'auteur du lectorat, à part les mails...), Celui-là est tellement léger que... Bref. Ca me paraît évident, comme tu le sais si bien avec Tiphaine, que les relations au sein de SGA9 sont spéciales. Notamment ici, on leur donnerait un autre nom que "ship". Mais si ça plaît tant... je ne vais frustrer les autres. (Hausse des épaules.)
Haaa... ! Le chapitre de Nutrire que je t'ai passé... ? Voyons... Le chapitre 22 ! lol Moment de calme et de -BIP !- Pour ne pas dire ce que c'est. lol Je laisse la surprise de la découverte. Mais je connais déjà le mot qui va être utilisé... J'avoue que j'attends les commentaires pour celles qui laisseront des reviews. En tout cas, Muse m'avait bien chatouillé de sa plume !
Note pour Emmatheancient : Désolée ! Je pensais pas choquer autant... MAis je ne crois pas que tu aurais apprécié le rendu réel... Mais peur est le maître-mot dans le chapitre précédant. La peur de ces personnes mortes, la peur de Rayan de perdre les êtres qui lui sont chers, la peur de se découvrir impuissante à s'arrêter, la peur d'être ce qu'elle est, la peur de découvrir la réaction des autres face à ce qu'elle est... Beaucoup de peurs... Mais la surface n'est que grattée... et il y en a d'autres à dévoiler... Niark ! Mon côté sadique qui ressort. Au moins, il fait imaginer ce chapitre.
Note pourMisaralullaby : Une revenante ! lol J'ai zieuté mes mails comme une malade pour trouver une de tes reviews ! C'est fou comme je me surprenais à en chercher une... Absence pour cause d'examens, je suppose ?
Trente secondes... Accordé ! lol Et une semaine, ça allait ? ;)
... Merci. Même si c'est un chapitre violent... "Machine à tuer"... Oui. Tu as vu juste. Ils l'ont voulu ainsi. Ils ont voulu obtenir le "soldat parfait" comme tous les dirigeants militaires veulent... Le passé pas rose est en grande partie dû à ça. J'ai placé le passage "consolation" pour ça. Trop dur pour le digérer, j'ai pensé.Et encore... je n'ai pas fait la description réelle... Trop gore à mon goût. Et mêm ce mot n'est pas assez révélateur. Je ne suis pas assez sadique pour déballer ça de but en blanc.
C'est vrai que, maintenant que tu le dis, Sara rayan ressemble un peu à elle. Toutes deux n'ont pas un passé guilleret, ni un présent gai non plus... "Les même peurs"... Si j'en parlais, cela ferait un roman ! Il y en a tant... "La même force"... Mmm... Oui. On peut le dire. Même si la force de Rayan est assi fragile que du verre. "Le mêm besoin d'être consoléeé... Oui. Rayan ne l'admet pas volontiers et même si elle ne veut pas le montrer mais elle en a énormément besoin. Surtout de la part de ses coéquipiers de SGA9. En particulier d'eux.
Le ship Rayan/Gervis... MRD ! On ne voit que ça ! lol Tiphaine me nargue avec ça. MAis c'est marrant de voir qu'un peu de tendresse montrée est synomyme de ship. Et si ce n'était que de l'amitié, hein ? Tu y as pensé ? ;) J'espère que tu ne vas pas me taper, hein ? Besoin de ma caboche, moi ! lol
Note de l'auteur : Des reviews qui me font plaisir ! C'est parce que je peux me dire que je n'ai pas foiré le chapitre précédant. lol J'appréhendais un peu les réactions...
Maintenant... la suite. Voyons voir ce que font les autres... Bonne lecture !
Indications : Les phrases en « italique » indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
- Chapitre 24 -
-ooO-Ooo-
« Dieu du ciel ! McKay ! » explosa Sheppard. « Comment avez-vous pu me faire une chose pareille ! »
« Vous exagérez, Major. » rétorqua McKay d'un calme qu'il était loin de ressentir. Cela lui faisait tordre l'estomac d'entendre ce ton incrédule et un peu blessé chez Sheppard. Il n'avait pas pensé que ce serait aussi dur d'affronter l'indignation du Major à cette omission de sa part. Mais il comprenait qu'il soit en colère.
« J'exagère ! » s'étonna John. « Moi, je trouve que c'est vous qui avez exagéré dans cette histoire, McKay… Quelle est cette raison qui vous a empêché de m'en faire part à moi et Elizabeth ? »
Là, Rodney ne put s'empêcher de grimacer. Cela devenait proprement intenable ! Il avait d'ailleurs du mal à se retenir de se tordre les mains. Il les posa de part et d'autre de son portable pour les empêcher de trembler.
« Le Docteur Rayan m'a expressément demandé de ne pas vous en parler. » lâcha-t-il à contrecœur.
Le sourcil gauche de Sheppard grimpa dans les hauteurs sous l'étonnement.
« Le Docteur Rayan ! Et pourquoi ça ? »
« … »
Le silence de McKay irritait le Major que cela énervait de voir le scientifique de son équipe baisser la tête pour fuir son regard scrutateur.
« McKay… » soupira Sheppard. « Vous ne me facilitez pas les choses, là… »
Lequel redressa un peu la tête. John eut un coup au ventre en voyant le regard bleu appréhensif, attentif à sa réaction. McKay ne l'avait jamais regardé avec ce regard-là. Jamais.
« Bon sang… Comment a-t-on pu en arriver là ? » se dit John plus pour lui-même que pour McKay.
Il s'assit à côté du Canadien sur une pierre proche. McKay le regarda un instant avant de détourner le regard et de se mettre à contempler les frises encore visibles sur la façade du temple.
« Pour éviter des pertes humaines inutiles, Major. » laissa-t-il enfin tomber en laissant son regard se perdre dans les volutes décoratives.
« Expliquez-vous. Je commence à avoir un mal de crâne à force… » le poussa John.
« Il faut que vous sachiez que même les membres de SGA9 ne sont pas au courant de cela. »
Cette phrase étonna fortement le Major qui révisa son idée de passer un savon aux militaires de cette équipe.
« Et pourquoi ? »
« Pour éviter qu'ils ne dévoilent les éléments en notre possession s'ils étaient capturés. »
« Le Sergent Bart est captif, McKay. » fit remarquer acerbement Sheppard.
« Oui. Oui. Je sais. » fit McKay avec son agacement coutumier. Ce qui fit sourire John qui retrouvait son irascible compagnon de galère. « Mais ce que vous ne savez pas c'est que cette machine des Anciens a été finalisée durant les deux dernières décennies de la guerre contre les Wraiths. »
John papillonna des paupières. Il avait du mal à concevoir que les Anciens n'aient pas voulu utiliser cette machine pour mettre fin à ce conflit sanguinaire plus tôt.
« Mais pourquoi ! Si elle était si efficace ? »
« Parce que justement elle l'était trop (1), Major. » fit McKay avec un sérieux à faire peur.
-ooO-Ooo-
Le Soldat Jamrel était resté à l'écart du groupe de la Porte. A couvert. Comme les ordres le stipulaient. Même ses camarades en charge de la surveillance de la Porte ne connaissaient sa présence sur les lieux.
Il avait donc pu observer la prise de la troupe par les soldats de l'Officier-Major Jayle sous les ordres du Commandeur Kolya. Cela ne l'avait pas surpris outre mesure. Il savait en effet que les Commandeurs Kolya et Tymel se livraient une guerre sans merci via leurs hommes. Il était donc au courant qu'une situation pareille pouvait survenir.
D'ailleurs, le Sous-Commandeur Korn l'avait bien informé que cette possibilité serait la plus probable. Jamrel étant le plus ancien de ses hommes après l'Officier-Major Paran, il était naturel qu'il ait vent des lignes de fond sous la surface pour mieux informer son chef. Il pouvait ainsi mieux juger d'une situation et de ses implications.
Finalement, il était un espion de son propre clan. Et il devait à présent informer son supérieur de la situation en toute discrétion.
Il descendit du haut de l'arbre qui lui avait servi de point d'observation. Il se déplaça ensuite dans la forêt le plus silencieusement possible en essayant de ne pas trahir sa présence par des mouvements brusques ou en évitant de passer dans des zones de lumière. Lorsqu'il fut assez loin qu'il le jugea bon pour communiquer en toute discrétion, il alluma donc sa radio portative et attendit d'avoir l'opérateur radio.
/ Code d'identification. / fit la voix sèche de l'opérateur.
/ 645K9. /
/ Reçu. /
/ Passez-moi l'Officier-Major Paran immédiatement. J'ai une information à lui transmettre de toute urgence. /
/ Reçu. Attendez un instant. /
Après deux minutes, la voix de Paran se fit entendre.
/ Au rapport, Soldat Jamrel. On attendait de vos nouvelles. /
/ Monsieur, le Commandeur Kolya a fait prisonniers nos hommes à la Porte des Anciens. Ils se sont faits avoir comme des bleus. Ils se sont rendus sans résister. /
/ C'était prévu, Soldat. Je vous adjoins à la surveillance de leurs mouvements de troupes. Tenez-nous régulièrement informés de leurs déplacements. Voyons… Toutes les quinze minutes s'il n'y a pas d'événement important. Terminé. /
/ Entendu, Monsieur. Fin de transmission. /
Jamrel coupa la transmission et rangea le matériel pour revenir sur ses pas avec précaution.
Il tomba sur des trois éclaireurs qui patrouillaient la zone immédiate à l'orée de la forêt. Ils ne le remarquèrent pas car il avait pris soin de dissimuler sa présence en se fondant sous des fougères épaisses. Il avait eu largement le temps de se dissimuler en les entendant venir. Ils étaient assez bruyants pour qu'il les entende se déplacer malgré tout leur entraînement. Jamrel avait eu assez de temps pour se familiariser avec les sons inhérents à cette forêt. Ainsi il repérait plus facilement les bruits suspects produits par les éclaireurs.
Lorsqu'ils furent passés, il revint vers son poste d'observation arboricole. Et il observa les allées et venues des soldats geniis sous le commandement de Kolya.
-ooO-Ooo-
Côté Atlantes, cela commençait à devenir très tendu. Tout le monde savait qu'ils n'avaient pas droit à l'erreur. Et ce n'était pas fait pour détendre.
Kruck repéra les hommes sous son commandement. Longham, McCow et Liam s'étaient assis par terre et vérifiaient leur équipement.
« Salut ! » fit le sergent en leur faisant un signe de la main.
« Salut, Sergent. » firent-ils en réponse.
« Qu'est-ce que vous avez prévu dans votre équipement ? » s'enquit-il.
« P-90, cinq chargeurs, berreta avec trois chargeurs, cinq grenades, quatre flash-bangs, six couteaux de lancer et un couteau de chasse, Monsieur. » répondit Liam.
« Hum ! » acquiesça Kruck. « Mais rajoutez les silencieux. On doit se faire d'abord les plus discrets possible. Et mettez aussi trois bobines de fil Nylon, du cordage et un pain de C4 et une dizaine d'amorces avec le détonateur. On va leur faire un parcours du combattant. Mais celui-ci sera piégé sur leur ronde et ils ne doivent pas en réchapper. Dommage, mais on n'a pas de sarbacanes ni de shrapnels. Cela aurait pimenté les pièges. »
« Des sarbacanes ? » fit Longham.
« Des shrapnels ? » fit en même temps McCow.
« Oui. Les sarbacanes sont très utiles avec des poisons lents comme le curare. Cependant l'action lente de certaines substances sont très utiles pour faire s'écrouler l'ennemi après un temps donné. L'effet de surprise est garanti. Et les shrapnels sont efficaces pour restreindre les mouvements des ennemis. Mais je ne devrais pas avoir à vous le dire, messieurs. Il me semble bien que vous étiez dans les commandos d'intervention, non ? »
« Euh… Juste dans ceux de l'armée de terre, Monsieur. » précisa Liam. « On n'a pas participé à des actions nécessitant un équipement pareil. »
« Haaa… Alors cela va être plus dur. » marmonna Kruck.
« Vous étiez dans quel commando, Monsieur ? » demanda McCow.
« Celui des Interventions Spéciales rattaché à la Marine. »
« Celui-là ! » s'étonna Longham. « Mais c'est la mort assurée dans cette section ! »
« Ça… oui. J'ai failli y passer plusieurs fois. »
« Mais pourquoi avoir choisi cette section ? » intervint Longham.
Il se demandait comme les deux autres ce qui avait motivé ce sergent si affable dans cette section de fous suicidaires et de combattants d'élite. Ces soldats surentraînés connaissaient toutes les manières possibles de tuer, immobiliser, piéger, combattre et autres joyeusetés. C'était les sections de la dernière chance, là où des équipes normales se feraient tailler en pièces, ils y allaient pour préparer le terrain ou, tout simplement, extraire des données et/ou des personnes. Ils étaient le joker des commandants.
« On ne la choisie pas. On vous y affecte en vous demandant si oui ou non vous acceptez. Il n'y a pas de formulaire de demande pour ça. » expliqua Kruck.
« Mais pourquoi y êtes-vous allé, Monsieur ? » insista Liam.
« Parce que cela me convenait à l'époque, je suppose. » fut la réponse bizarre du sergent.
Les trois soldats de l'USSAF se regardèrent tour à tour, dubitatifs.
« Maintenant, allez chercher les éléments manquants. J'ose espérer que vous savez au moins faire une simple bombe ? »
L'acquiescement des trois jeunes hommes le rassura.
« Au moins ils savent faire ça ! Parce qu'il va falloir qu'on se disperse. Et je ne pourrais pas les materner et leur montrer comment faire ! Heureusement qu'il y a le canal sécurisé de la radio. »
« Oh ! » les interpella-t-il alors qu'ils s'éloignaient. « Prenez les activateurs-colliers (2) et les oreillettes. On ne va pas pouvoir s'amuser à se faire entendre de toute la forêt non plus. »
« Oui, Monsieur ! » répondirent-ils.
Kruck les regarda s'éloigner pour chercher les éléments manquant de leur équipement.
« Me retrouver à la tête d'un groupe qui n'a même pas la formation pour… Il fallait que cela me tombe sur le coin du nez ! … Pfff ! Et avec ça, ça me rappelle pas de bons souvenirs… »
Il rejeta la tête en arrière et contempla le ciel.
« Pas des bons, non. Pas des bons… »
-ooO-Ooo-
- A suivre… -
Notes explicatives :
(1) Et là, ne me reprochez pas le plagiat avec l'épisode Trinity ! Ça n'a aucun rapport ! J'avais déjà déterminé la nature de cette machine avant de voir l'épisode, ni même les spoilers qui finalement n'avaient rien à voir. Mais vous comprendrez mieux plus tard… Niark ! Suspense… Tadam !
(2) Activateur-collier : Je ne sais pas si c'est le bon terme. Mais c'est ce collier qui permet d'activer la radio en faisant bouger un certain muscle de la gorge, sans mobiliser une main pour ce faire. Ainsi on a les mains libres et on peut agir rapidement en cas de danger subit. C'est très employé dans les sections d'intervention de tous types, que ce soient civiles ou militaires.
Propos de l'auteur :
Alors... ? Quelqu'un a une idée de ce que mijoteKorn ?
