Note pour Emmatheancient : Merci ! Mais… j'ai des progrès à faire, n'empêche !°°!
Note pour Tiphaine : LOL Ce serait marrant que tu la trouves dans un catalogue de VPC ! lol 4h30 ! Arg ! C'est tôt, ça ! Tu dois être zombie arrivée le soir… Mais je suis contente de pouvoir contribuer à te réconforter un peu avec mes fics !
Oui, "auteuse" ça se dit. Bien que "auteur" aussi pour le féminin. Je préfère le deuxième, pour ma part.
Mes fics "toujours d'une grande qualité" ? Euh… J'espère arriver à ce qu'elles soient au moins potables à lire… Mais je ne me leurre pas. Je sais bien qu'elles sont loin d'être "bien". Je n'en suis pas satisfaite. A part quelques passages qui me paraissent mieux que les autres… Je suis persuadée qu'elles ont des défauts (Je voudrais bien qu'on m'aide à les dénicher, d'ailleurs…) et que je pourrais mieux faire… De toutes façons, on peut toujours mieux faire. Ça donne un but et ça évite l'autosatisfaction. L'ennemie des auteurs, à mon avis !
Pour la lecture qui s'entasse… J'espère avoir ton avis ? lol Moi, ça s'empile avec les autres auteurs. Pas trop le temps de lire. Arg ! Je suis obligée de me limiter ! Ouin !
Bisous ! Bisous ! Bisous, ma puce adorée !
Note de l'auteur : Je suis ravie de voir qu'il y a toujours autant de monde pour me suivre dans le dédale de mon cerveau ! Je peux me dire que l'histoire a un intérêt… ;) Merci encore de votre assiduité et bonne lecture.
Indications : Les phrases en « italique » indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
- Chapitre 26 -
-ooO-Ooo-
John haussa un sourcil à la réplique de McKay. Il admettait bien qu'il n'était pas un génie mais il savait réfléchir comme tout un chacun quand même ! Et les indices étaient assez probants pour qu'il aille à la conclusion logique.
« McKay… Vous me décevez un peu là… Je sais parfaitement réfléchir. (1) Et à voir ce charabia incompréhensible, je me demande ce qui se passe dans votre tête de scientifique. Et ne me dites pas que c'est un programme ! Je vous en ai vu assez en taper pour les reconnaître ! »
Rodney écarquilla des yeux à cette mention. Il ne pensait pas que le Major aurait réalisé que ce n'était pas un programme informatique qu'il tapait.
« Euh… Bah non. C'est un programme informatique, Major. » s'enfonça encore plus Rodney.
Il faut dire aussi que sa fierté avait été assez titillée aujourd'hui. Son seuil de résistance était atteint. Promesse, amitié, ou non, il avait des limites. Et là, il était à bout ! Trop de choses contradictoires à gérer pour lui ! Les relations humaines n'avaient jamais été son fort… Mais là, c'était le pompon !
« Mais comment font les espions ! » gémit-il intérieurement. « C'est la cata ! Et dire que ce n'est même pas un Secret d'Etat ! Rhaaa ! C'est intenable ! Comment je fais moi ? J'ai jamais su mentir. Et là, je m'empêtre à essayer d'expliquer… Je suis sûr que le Major va m'en vouloir pendant un bon moment… »
Rodney soupira. Mais ce qu'il espérait être discret fut bruyant. Ledit Major haussa un sourcil étonné à cette manifestation pas mckayenne pour deux sous au vu de la répartie précédante.
« McKay… Vous êtes bien le pire menteur que je n'ai jamais vu ! » asséna John. « Et par pitié ! N'essayez même pas de m'expliquer en quoi c'est vraiment un programme informatique parce que, dès que nous serons rentrés, je crois que j'irais faire sauter votre labo ! »
La menace était assez conséquente et dite avec un aplomb certain que Rodney se dit que le Major était bien capable de le faire ! Ou au moins une version qui ferait que son cher labo serait dans un état indescriptible…
« Non ! Non ! Pas la peine ! » protesta Rodney, atterré d'imaginer la catastrophe potentielle. « J'avoue ! C'est pas un programme… »
« Ha ! J'avais raison ! » tonitrua Sheppard, un grand sourire de gamin sur le visage, en le pointant du doigt.
McKay grimaça à cette sortie qui mettait une pierre de plus sur son ego blessé. La montagne commençait à lui peser…
« Oh ! McKay… ! Faites pas cette tête d'enterrement ! Pourquoi ne voulez-vous jamais admettre que vous pouvez avoir tort ? Tout le monde peut se tromper, McKay. Tout le monde. C'est humain. Vous n'allez pas en être ridicule pour autant ! Cela n'a jamais tué un homme ! (2) »
« Parce que je n'ai pas le droit à l'erreur ! » sortit Rodney énervé. Ses yeux bleus lançaient des éclairs de colère.
Il s'arrêta aussitôt de parler en réalisant ce qu'il venait de dire et regarda le Major avec stupeur. Il n'avait jamais voulu dire ça ! Sa main droite s'était portée, trop tard, sur sa bouche. Mais les mots honnis avaient été prononcés…
Sheppard l'observait avec étonnement. Il ne s'était pas attendu du tout à une explication pareille… Et, de toute évidence, McKay ne voulait pas dire cela. Sa gêne était manifeste. John voyait même la rougeur de l'embarra rosir les joues du scientifique canadien et ses yeux bleus s'assombrir de colère rentrée contre lui-même.
-ooO-Ooo-
Rayan s'était dirigée vers une autre console après avoir passé deux minutes de plus sur la précédante. Maintenant, elle désossait avec énervement les panneaux d'accès de coups de tournevis rageurs. Ce qui avait toujours étonné Gervis c'était qu'elle n'emploie pas de tournevis électrique. Cela l'intriguait toujours autant. (3) Mais son énervement apparent montrait bien son conflit intérieur. Gervis entendait presque les propos rageurs qui ne semblaient pourtant pas encore sortir. Seuls des mots incompréhensibles se faisaient entendre. Gervis aurait presque juré que c'était une autre langue ! Bon, évidemment, il n'était pas linguiste. Mais il avait des oreilles pour écouter. Et il estimait au moins pouvoir se faire une idée vague…
Pas de l'anglais (4) en tout cas ! Cela aurait été ironique qu'il ne reconnaisse pas sa propre langue, non ? Ni l'espagnol. Même s'il le baragouinait un peu… Ni de l'allemand et autres langues plus ou moins apparentées. Il connaissait un peu avec les missions internationales sur les bases allemandes. Ni du français. (4) Il avait entendu Rayan le parler quelques fois. Oublions que c'était pour le faire enrager… Ni du russe. Il ne reconnaissait pas. Idem pour le tchèque. Après avoir entendu le Docteur Zelenka pester et discourir dans sa langue, il n'en doutait plus ! Le chinois, le coréen, le japonais et autres acabits… pareil. Rien à voir. Il ne connaissait pas les langues africaines, mais il était certain que ce n'était pas ça non plus. Alors de quelle langue parlait-elle ?
Il s'approcha et entendit plus clairement.
« Tchénièc ! Slata qi no toram na ! Rhaaa ! Hulstié tchié ! Moram tulam tsi ! » maugréa Rayan.
Mais cela n'éclaira pas sa lanterne pour autant… Il ne reconnaissait pas. Même pas un vague soupçon…
Cependant, le ton était assez clair pour dire qu'elle pestait, voir jurait. Et cela continua pendant tout le temps où elle s'employa à démonter le générateur dont elle avait parlé. Lequel était assez ressemblant à un E2PZ… Mais avant de le toucher, elle se mit des gants isolants d'un geste énervé. Opération qui fut relevée de jurons encore plus hargneux.
Mais elle sembla encore hésiter avant de déconnecter finalement le générateur. Ses mains esquissèrent comme un geste avide avant de se reculer plusieurs fois de suite. Elle râla à chaque fois. Gervis la vit se mordiller la lèvre inférieure en marmonnant. Elle avait le visage tenté et méfiant à la fois. Pourtant le lieutenant ne voyait pas en ce générateur une drogue. A moins que tous les scientifiques finissent par devenir accros à la technologie atlante… ?
Finalement, elle se décida enfin et ses mains bondirent vivement pour déconnecter ledit générateur et le poser rapidement au sol devant elle. Elle recula précipitamment ses mains de l'objet de ses atermoiements. Gervis pouvait voir le sueur couler le long de la joue de la jeune scientifique. Son front était moite. Elle s'assit sur ses talons en poussant un long soupir soulagé.
Gervis haussa un sourcil étonné. On aurait dit qu'elle venait de courir un marathon tellement elle peinait à retrouver sa respiration.
« Rayan, ça va ? » s'enquit doucement Gervis, inquiet de la voir ainsi.
« Hein ? » fit-elle en reportant vivement son attention sur lui. Elle l'avait complètement oublié ! « Ha… Euh… Oui. Tout va bien. »
« Rayan… Ne me mens pas. Ça ne va pas du tout. Tu respires comme si tu avais couru un cross-country ! Avoue que j'ai de quoi m'étonner ! Qu'est-ce qui se passe avec ce générateur ? Tu le regardais comme s'il allait te sauter à la gorge… ou comme une drogue dont tu serais accro… Alors ? »
« Alors rien. » trancha Rayan abrupte.
« Rayan… Te fous pas de ma gueule… » menaça Gervis. « Explique. »
« Il n'y a rien à expliquer. » continua Rayan sur sa lancée.
Gervis étrécit les yeux en la considérant. Elle tenta de soutenir son regard au début mais finit par renoncer. Elle était trop mal à l'aise.
« J'ai raison. » trancha le chef d'équipe de SGA9. « Tu me caches quelque chose. Aboule, Rayan. »
« Mais puisse que je te dis qu'il n'y a rien ! » tempêta Rayan.
« Alors jure-le-moi ! » commanda Gervis.
Rayan resta saisie pendant une bonne minute. Puis ses yeux cherchèrent avec frénésie à trouver une échappatoire dans la pièce.
Gervis attendait, bras croisés et sûr de son fait. Il savait pertinemment qu'elle ne pouvait pas le jurer. Il patientait donc jusqu'à ce qu'elle se décide à avouer. Ce qu'elle ne devrait pas tarder à faire… Au vu de l'urgence de la situation, elle ne pouvait pas faire la mariolle longtemps.
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Koya jubilait presque. Les hommes qu'avait laissé Korn avaient été loin d'être à la hauteur… Le sous-commandeur avait-il perdu de sa poigne ?
« Mmmm… Non. Il y a autre chose. Korn ne laisserait pas des hommes faire preuve d'autant de bêtise. Et il les a depuis plus d'un mois. A moins que… » se dit Korn.
« Jayle ! » l'appela-t-il.
« Oui, Monsieur ? »
« Vérifiez la date d'affectation de ces hommes de Korn. Cela me paraît trop facile… »
« Il est vrai qu'ils se sont rendus bien vite. »
« Outre qu'ils étaient assez stupides pour se montrer à nous ? » ironisa méchamment Kolya.
« Cela aussi, Monsieur. » convint Jayle. « Mais si je puis me permettre… »
« Allez-y. »
« Le Sous-Commandeur Korn n'aurait jamais voulu employer des hommes réagissant comme eux. J'ai eu vent de la formation que leur faisait subir l'Officier-Major Paran, sous son égide, et ils en sont loin du compte, Monsieur. » expliqua Jayle.
« C'est bien ce que je me disais… » approuva Kolya, son regard se perdant dans les frondaisons de la forêt toute proche. « C'était trop facile… »
« Vous pensez que… »
« Oui. Korn a dû sûrement prévoir cela. Il a laissé exprès des hommes non formés pour nous accueillir. Il l'a fait exprès ! »
« Mais ! »
« Leur reddition a été trop facile, Officier. Au premier abord, c'est une victoire éclatante. Mais, en y regardant de plus près, c'est un véritable camouflet ! Il se moque de nous ! » ragea Kolya.
« Le Sous-Commandeur Korn aurait délibérément posté ces hommes là ? » s'étonna Jayle, perdu.
« Certes. Délibérément, Officier. Délibérément… Il nous montre combien il avait prévu nos actions. Et il fait voir combien il se moque de perdre ce poste-là. Il doit avoir un plan… un plan dont le but m'échappe… » fit Kolya dont l'éclat des yeux devint meurtriers. « Mais il ne perd rien à attendre… Je vais lui faire avorter son plan. Quel qu'il soit ! »
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- A suivre… -
Notes explicatives :
(1) Bah oui ! lol Il a quand même une distinction de MENSA pour sa capacité de calcul théorique. Et puis, il a passé plusieurs brevets de pilotes pour divers appareils de l'armée ! De plus, niveau tactique, il n'est pas si nul que ça notre Major ! (Bon ! Dans la saison 2, il est Lieutenant-Colonel ! lol Mais, dans cette fic, on est dans la saison 1 là ! Encore, du moins…) Alors, il a beau faire l'imbécile et le gamin, il n'en reste pas moins qu'il sait se servir de ses neurones ! ;) Il faut pas le prendre pour plus bête qu'il n'est…
(2) En fait, avant, si. A la Renaissance, il n'était pas rare qu'une remarque mettant une personne dans le ridicule et à la risée de tout le monde (à la noblesse, j'entends) provoque le suicide de ladite personne. D'où la maxime "Le ridicule tue." Il y a d'ailleurs un film français qui a montré cet état de fait. Le titre en était la maxime, je crois bien…
Mais on va dire que non. lol Ça fait mal à votre ego, mais l'honneur n'est pas mis au-dessus de le vie de nos jours… Ce qui est un bien, soit dit en passant. Mais déjà il est rare d'avoir une éthique morale… Et sans parler de l'honneur avec les promesses non tenues. On promet trop facilement pour se désister ensuite… Notre société est assez décadente de ce côté-là malheureusement.
(3) Euh… L'explication viendra plus tard… :p Mais tu as déjà une idée, hein ? Tiphaine ? ;)
(4) Eh oui ! lol Ils sont censés parler en anglais dans cette fic. C'est pour respecter la cohérence de la série. Donc, quand je leur fais dire "parler en français", en fait, je devrais dire "en anglais" pour être logique. Dans SGA9, ils sont censés être de nationalité américaine, donc anglophones. Mais je préfère ne pas vous perdre dans des détails de chocs culturels… lol C'est déjà assez compliqué comme ça ! Mais là, j'ai été obligée de reprendre la cohérence. Désolée ! Sinon, cela faisait vraiment bizarre…
Propos de l'auteur :
Et moi, je me dis que j'aurais dû me lancer dans les Echecs ou le Go parce que cela devient coton à faire, cette maudite bataille ! ARG ! (Se tape la tête contre le mur. Bong ! Bong ! Bong !) Aïe ! Ça fait mal ! (Se frotte le front.) Je me rends ridicule toute seule… lol
Aller ! Je vais bien réussir à faire une bataille correcte quand même ! (Retrousse ses manches.)
