Note pour Tiphaine : Bah… J'ai continué à publier quand même… Mais cela me rassurerait, j'avoue.
Je suis sure que des défauts se planquent quelque part… Mais ils prennent un malin plaisir à se cacher ! Arg !
Ho ! Ho ! Le tournevis électrique ! Ça t'a fait tilt, hein ? lol Ouais… J'aimerais bien qu'on s'y remette à Aléas… ! Snif ! C'est trop marrant à faire ! ;)
Gros bisous, ma puce adorée !
Note pour Emmatheancient : Merci, ma chère ! Je vais faire de mon mieux !
Note de l'auteur : Merci et bonne lecture…
Indications : Les phrases en « italique » indiquent les pensées des personnages. Les phrases en / italique / indiquent une transmission radio reçue. Les phrases en / normal / indiquent une transmission radio envoyée.
Explorer - Chapitre 27 -
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« Paran ? » appela Korn en le voyant revenir.
« Jamrel est toujours opérationnel, Monsieur. Le détachement de la Porte s'est rendu à la troupe du Commandeur Kolya. Comme prévu. Il surveille maintenant le déplacement des éclaireurs. »
« Haaa… » fit avec satisfaction le chef militaire genii. « Il se décide enfin à venir jouer avec nous. Je commençais à désespérer de le voir venir se joindre à notre petite partie. »
Paran sourit en coin à cet euphémisme de son supérieur.
« Il est vrai que cela aurait été moins… amusant sans lui. » commenta-t-il.
« En effet. Mais je suis sûr qu'il va être… enthousiaste à venir nous… Comment dirait-il ? … Nous remettre dans les rangs. » sourit d'amusement Korn en se passant encore le doigt sur sa cicatrice à la joue.
L'officier acquiesça de la tête.
« Où en sont nos éclaireurs ? »
« Ils ratissent la zone en progressant vers le temple. Toujours aucune altercation. Si les Atlantes nous y attendent, ils n'ont apparemment pas jugé bon de déployer les leurs. »
« Officier… » secoua de la tête Korn d'un air déçu. « Ne les prenez pas pour des idiots. Je suis quasi certain que le Major Sheppard est venu avec au moins un Jumper et deux escouades. Deux Jumpers sûrement. Et cela va promettre une bonne bataille… Cela nous changera de ce jeu du chat et de la souris (1) dont on a l'habitude avec cette maudite équipe SGA9. »
« Mais… » fit Paran avec un air de regret.
« Je sais, Officier. Je sais. Cela ne va pas être satisfaisant à l'issue de la confrontation. Mais il faut rester dans les limites du plan prévu. Sinon, nos efforts ne seront pas récompensés. La satisfaction est pour plus tard, Paran. Pour plus tard… Et là, nous aurons nos revanches. »
« Veuillez m'excuser, Monsieur… Mais, cela m'insupporte beaucoup. Bien que je sois conscient des enjeux. » admit Paran en triturant douloureusement ses doigts gantés.
« Je le conçois bien, Paran. Il m'est aussi difficile de me plier au plan. Mais nous nous devons de faire de notre mieux en tant que soldats geniis. Les récompenses au bout n'en seront que plus délicieuses… Dites-vous cela. »
« Je le sais bien, Monsieur. Mais ma… rage va être difficile à contrôler. »
« Vous ne pouvez vous laisser aller, Officier. » cingla Korn d'un ton âpre. « Personne ne doit se rendre compte de quoi que ce soit avant le moment opportun. »
Paran opina.
« Veuillez pardonner mon impertinence, Monsieur. »
« Je préfère que vous m'en fassiez part avant de faire une faute. Je comprends très bien votre amertume. Cependant, il est hors de question que vos émotions et vos sentiments personnels prennent le pas sur vos actions et décisions pour la mission d'aujourd'hui. »
« Je vais me maîtriser, Monsieur. »
« J'y compte bien. Et le Commandeur aussi. Ne nous décevez pas, Paran. »
Paran salua d'un air martial.
« Bien. Où en est le prisonnier ? » s'enquit Korn.
« Il est plus qu'à moitié inconscient. Mais il a bu. » commenta succinctement Paran.
« Parfait. » sourit Korn. « La perte de sang n'est pas trop importante jusqu'à présent ? »
« Non. Elle n'a pas encore dépassé la limite. »
« Bien. Bien… » fit Korn, satisfait. « Cela va être une partie à trois. » rajouta-t-il, songeur.
« Je préférerais faire à notre habitude, Monsieur. Cela serait plus amusant. »
« J'en conviens. Mais ce n'est pas le moment pour. »
Paran hocha de la tête, faisant ainsi comprendre qu'il avait saisi.
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« Pas le droit à l'erreur ! Mais qu'est-ce que qu'il y a, McKay ? » s'étonna Sheppard.
« Rien. » fit sèchement McKay.
Cependant, il avait un visage tout sauf serein. Ses joues étaient rouges de rage et d'embarra mêlés. Ses lèvres minces blanches à force qu'il les pince sans cesse. Et ses yeux bleus évitaient de regarder en face le chef militaire d'Atlantis.
« Si, McKay. Il y a quelque chose. »
« Mais puisque je vous dis qu'il n'y a rien ! » s'emporta le scientifique.
Cette sortie d'humeur rassura paradoxalement John. Il avait craint que McKay ne veuille pas extérioriser cette fois ses émotions.
« McKay… » fit doucement John en lui entourant les épaules de son bras. « Vous pouvez m'en parler. Je suis votre ami. »
Le Canadien tressaillit. Et même il se recroquevilla un peu sur lui-même. Cela fit froncer les sourcils à l'Américain. Puis, l'illumination se fit dans son regard vert.
« Tout le monde sait que vous faites tout votre possible, McKay. » dit calmement John. « Personne n'en doute. Personne. Et l'erreur est humaine. Tout simplement et profondément humaine. C'est en apprenant de nos erreurs que nous avançons. C'est ce qui fait que nous sommes des humains. Pas des dieux. »
Le scientifique garda le silence. Un silence qui s'éternisait un peu trop au goût de Sheppard.
« Ben… Dieu a raté son coup avec nous. » finit par grommeler Rodney.
« Ha ! » s'étonna John.
« On fait trop d'erreurs. »
« Et s'il voulait qu'on fasse notre chemin comme des grands ? » rétorqua le militaire.
« Et pourquoi ça ? »
« Tout simplement parce qu'ils veut nous voir grandir et réfléchir par nous-mêmes, McKay. Le libre arbitre. »
« Le libre arbitre ! Qu'est-ce que vous me chantez là ? »
« C'est faire nos propres choix et nos propres erreurs. C'est devenir ce que l'on veut qu'on soit. Le seul destin qui nous lie c'est de choisir. Notre voie… notre vie… nos routes… nos amis… nos amours… Tout simplement choisir, McKay. Et c'est pour cela que faire des erreurs est humain. »
« Et si cela implique la mort de gens ? »
« Il y a toujours un prix à payer. A nous d'en faire la part et d'en tirer des leçons. »
« C'est bien beau tout ça, mais cela ne répond pas à la question. »
« Si. C'est juste que tout choix a des conséquences. On choisit en connaissance de causes. Mais on ne peut deviner ce que l'on ne sait pas, McKay. Regretter est une bonne chose. Mais le remords continuel n'est pas sain. Cela n'améliore pas les choses, au contraire. »
« Vous êtes philosophe maintenant ? »
Rodney croisa enfin son regard.
« Pf ! Moi ! Non… Juste réaliste. Vous savez bien que, nous les militaires, on n'a pas de cerveau. »
Rodney le considéra un moment, dubitatif, avec une moue cynique sur les lèvres.
« En effet, Major. Mais parfois, ils se réveillent. Parfois… » finit de dire en souriant en coin le Canadien.
John lui sourit en retour dans la même veine.
Puis il hocha de la tête.
« Bon ! Alors ? »
« Alors quoi, Major ? »
« Quand est-ce qu'ils sortent ? »
« Normalement… dans pas longtemps. »
« Vous avez pas plus précis ? » gémit John en se tournant vers le scientifique, le lâchant par la même occasion.
« Ça dépend de ce qu'il y a comme programmes. » haussa des épaules Rodney.
« Je vois… Encore un truc de scientifique quoi… » maugréa John en levant les yeux au ciel.
« C'est ça, oui. Un truc de scientifique. » grinça Rodney.
« Eh ! Je suis militaire moi ! »
« J'avais remarqué, Major. J'avais remarqué… » soupira McKay.
« C'est de la moquerie ça ? »
« Un peu. » concéda le Canadien.
« J'ai eu ce foutu test de MENSA. » protesta John, vexé.
« Des fois… je me le demande. »
« Ha oui ? » s'enquit avec un sourire torve John, pas dupe du cinéma mckayen.
« Vous me laissez aider le Docteur Rayan ? Ou je dois vous rappeler que vous ne voulez pas entendre parler de science ? »
« Faites ! Faites ! » fit John en agitant les bras au ciel en se levant en une parodie d'exaspération.
En partant, il lâcha sans se retourner :
« Dépêchez-vous. Je compte sur vous. »
« Je suis le génie incontesté d'Atlantis, non ? » frima Rodney.
John agita une paume en l'air en s'éloignant.
« Pfff ! Ces militaires… ! Tous pareils ! »
Mais Rodney souriait.
« Pas tous. Non. Pas tous… »
Il revint à son portable et ouvrit cette fois la bonne fenêtre. Ses doigts volèrent sur les touches du clavier.
« Sheppard est un ami. Mon ami. Même s'il est exaspérant ! »
Il se connecta au signal radio du portable de sa collègue scientifique, certain qu'elle apprécierait une aide pour se débarrasser des questions de son chef d'équipe envahissant.
« Il doit l'énerver à poser des questions. Même Sheppard me soûlerait de questions dans ce cas-là. » se dit Rodney.
« Ha ! » s'exclama-t-il, ravi. « Elle me reçoit ! Voyons voir… »
Il considéra les données qui venaient de lui être transmises et tarabusta son clavier de plus belle.
« Le temps nous manque. Mais c'est pas ça qui va m'arrêter ! Ne suis-je pas le plus grand génie des deux galaxies ? »
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- A suivre… -
Notes explicatives :
(1) C'est quoi l'équivalent pégasien ? "Wraith et humain" ? Ou… "Wraith et Runner" ?
