Je viens de rentrer du travail, je suis fatiguée. J'ai eu trop d'émotions fortes dans la journée.
Frénétiquement, je cherche les clés de mon appartement, quel bordel dans ce sac…comme toutes les filles. J'insère la clé dans la serrure, je pousse la porte et la referme derrière moi. Enfin, un sentiment de bien être se repend dans tout mon corps. Je suis dans mon univers, dans mon monde, chez moi, personne pour me réprimander, personne pour me dire d'arrêter, je suis seule, et même Tomoyo ne me dérangera pas.
On voit la prise de téléphone débranchée et le portable sur la table éteint.
Et là, seulement là, je me laisse aller de tout mon saule, mes pleures, se mélangeant à mes toussotements, donnent un effet pitoyable. Le sang coule sur mes lèvres et mes mains deviennent rougeâtre. J'ai mal au cœur, je suis tellement fatiguée, ma gorge n'en peut plus.
Il n'y aurait qu'un seul moyen de finir tout cela, ce serait d'aller dans l'ancienne université de Toya pour prendre son compte en banque qui était mélangé à l'héritage de papa et maman, mais je ne pourrais pas…connaître la vérité sur sa mort. Cela me fait trop peur, et si il était mort, avec autant de souffrance que moi, si ce n'est plus ? Puisque le jour ou il est mort, c'est à ce moment où il a arrêté de m'envoyer de l'argent. Il a travaillé malgré cette terrible maladie.
Lentement, je me dirige vers ma chambre pour m'affaler sur mon lit. Je m'envole au pays des rêves. Le soleil, l'amour, le bonheur…bizarrement ce rêve me fait peur.
DRINGGGGGGGGGGGGGGG
Fichu réveil, même si ce rêve n'était pas grandiose, j'aurai voulu le continuer…
Tout à coup, j'ouvre les yeux avec horreur, encore, ça va recommencer…
kof kof kof
Je me traîne jusqu'à la cuisine pour grignoter quelque chose.
kof kof kof
J'allume mon portable et vois " 18 appels ".
Tomoyo…elle doit être bouleverser, je devrai peut-être aller la voir. Je me rappelle que mon patron m'avait dit de prendre quelques jours de congés payés…
Je vais y aller, chez Tomoyo. Pour m'excuser, pour tout ce que je lui ai fait subir aujourd'hui.
Fébrilement, je tape le numéro de téléphone de mon patron.
Sans lui expliquer quoi que ce soit, je lui dis que je prends deux jours de congés, et je raccroche.
kof kof kof
Je prends quelques vêtements, quelques objets de première nécessité et part de chez moi.
Je demande le bus, il y en a un qui va directement dans la ville de Tomoyo. Je le paye et m'assoie
kof kof kof
Quelques personne se retourne avec un regard méprisant. Je leur souris en m'excusant.
kof kof kof
J'essaie de faire le moins de bruits possible, mais les gens en on marre de ce bruts de fond. Vite, vite, emmène moi vite jusqu'à Tomoyo-chan…
Les paysages qui passent derrière ma vitre me semble si lointain…une dernière fois, près de Tomoyo…
Voilà, en fin de compte ça a été plus vite que je ne pensais, merci Meumeu, tu m'as aidé ( Meumeu : De rien !)
Merci a vos trois comms, oui, il n'y en a qu'un mais j'ai malencontreusement supprimer ma fic donc je l'ai refait
voilà
R&R
Maki
