Une force plus merveilleuse encore.

Disclaimer : Tout est à J.K.R sauf l'histoire de cette fiction débile qui est à moi, na !

Petite note : C'est ma première fic longue, un peu de compassion ! Ca va être très fleur bleue et très guimauvesque, je tiens à le préciser ! Mais aussi très déprimant ! Ceci sera une death-fic et il n'y aura pas de Lemon. En faite je l'ai mis dans HP/SS juste pour les sentiments qu'ils éprouvent l'un envers l'autre. Je vous souhaite une bonne lecture.

Chapitre 1 : Où l'histoire se met en place.

Harry dévala les escaliers, se réceptionna tant bien que mal en bas des marches et reprit son sprint. Il vit une intersection dans le couloir et fit un dérapage impeccablement maîtrisé mais fonça dans une surface molle avant de se retrouver sur les fesses face à la violence du choc.

Monsieur Potter…seriez-vous en train de me fuir ? demanda une voix rauque et sensuelle à son oreille.

Harry frissonna et releva la tête pour se retrouver face à deux yeux onyx absolument affolants.

Je…non, pas du tout Professeur, bégaya l'élève.

En êtes-vous bien sûr ?

Ou…oui monsieur.

Vraiment ? Pourtant c'est après m'avoir vu que vous avez commencé votre marathon dans les couloirs, n'est-ce pas Mr Potter ? susurra Snape en plissant les yeux.

Euh…et bien…c'est que…

Voilà une explication amplement satisfaisante. Je dois avouer que je n'en attendais pas moins de vous, Potter. Néanmoins, je me vois dans le regret de vous annoncer que vous venez de récolter une retenue pour non respect du couvre-feu. Demain, 20 heures, dans mon bureau. railla le Maître des Potions. Retournez dans votre dortoir, Potter.

Il tourna les talons et prit la direction des cachots, laissant Harry seul, assis par terre au beau milieu du couloir. Le Gryffondor se releva souplement et se passa une main nerveuse dans les cheveux avant de se diriger vers sa salle commune.

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Harry émergea doucement du sommeil, il ouvrit les yeux avant de les refermer vivement.

Ron, ferme-moi ces rideaux.

Il faut se lever, Mr Potter ! plaisanta son ami.

Ron…je te jure que si tu ne refermes pas ces rideaux tout de suite, je vais te faire regretter d'être né. Menaça Harry, d'une voix Made In Snape (Nda : M.I.S ).

Le rouquin pouffa, ferma les rideaux et annonça à brûle-pourpoint :

Tu devrais te lever, on a cours de potion dans dix minutes. D'ailleurs, maintenant que j'y pense, tu es rentré tard hier soir…tu étais avec ton cher Severus ?

Harry qui avait finit pas sortir courageusement la tête de sous la couette et sortait du lit se figea. Il se tourna vers le jeune Weasley et blêmit. Ron avait entouré sa propre taille de ses bras et faisait semblant d'embrasser une personne invisible. Il se prit un oreiller dans la figure et éclata de rire. Il releva les yeux et vit son meilleur ami, rouge comme une pivoine, prendre ses affaires et s'enfermer dans la salle de bain en claquant la porte rageusement. Il ricana et secoua la tête avec fatalisme. Bah, peut-être que si il le poussait à bout il se trahirait devant Snape et que ce prof complètement inhibé lui sauterait dessus. Enfin le jour où Snape avouera être amoureux de Harry « Je t'aime » s'inscrira en lettres scintillantes dans le ciel étoilé créé par le plafond magique de Poudlard lors d'un dîner. Il soupira. Ca lui faisait mal de dire ça mais Harry n'avait aucune chance. Même si le Professeur était attiré par le jeune homme, et il l'était ça se voyait comme son nez crochu au milieu de son visage, il ne l'avouerait jamais ni sous la torture, ni sous Veritasérum. Il mit son sac sur son dos et se dirigea vers la classe de Potions. Harry sortit de la salle d'eau cinq minutes après le départ de son ami, fit son sac et regarda sa montre. Merdum. Il lui restait 2 minutes 19 pour atteindre les cachots. Hors, son records était de 2 minutes 34. Il mit son sac sur son dos et sprinta comme si ça vie en dépendait. Il prit plusieurs passages secrets, salua distraitement les personnages des tableaux et Dumbledore et continua sa course folle. Puis il tilta. Dumbledore ! Il fit un dérapage contrôlé et repartit dans le sens inverse. Il rattrapa le Directeur et baragouina vivement :

Voldemort…mal dormi…potions…excuse.

Bien sûr !

Dumbledore lui sourit et lui tendit un papier préalablement écrit et ajouta, alors que Harry repartait déjà en courant après l'avoir remercié :

Il te reste 25 secondes pour arriver aux cachots. Tu pourras battre ton record si tu y arrives.

Il pouffa et tourna les talons pour rejoindre son bureau, sa tâche accomplie. Harry bondit et atterrit sur la rambarde de l'escalier. Il glissa tout le long puis sauta pour se réceptionner sur le sol. Il repartit plus rapidement encore et finit par arriver aux cachots. Il s'arrêta devant la porte et regarda sa montre. 2 minutes 23. Il avait battu son record mais était en retard. Il soupira, s'appuya contre le mur à côté de la porte et entreprit de reprendre son souffle. Finalement, le Gryffondor se redressa, se réajusta et toqua avec assurance à la porte. Il entra et se dirigea vers le bureau.

Vous nous faîtes l'honneur de votre présence, Mr Potter ?

J'ai un mot du directeur.

Vraiment ?

Harry ne répondit pas et tendit le morceau de papier à Snape. Le Professeur le lut puis jeta un regard noir au Survivant qui se contenta de hausser les sourcils avant de croiser les bras et de lui lancer un regard de défi. Severus renifla avec mépris et présenta la place devant son bureau. Le jeune homme s'y assit et sortit ses affaires avant de se mettre au travail.

A la fin des deux heures et après avoir raté une fois de plus sa potion (Difficile de réaliser une potion quand y'a son fantasme dans le coin…), il rejoignit ses amis et se dirigea vers le cours de Défense Contre les Forces du Mal en soupirant. Il allait pouvoir finir sa nuit. La prof, une certaine Katherina Faren, ne savait tout simplement pas de quoi elle parlait et le cours était d'un ennui mortel. Il s'assit à sa place et posa sa tête dans ses bras, il remarqua vaguement que Ron faisait la même chose et que Hermione leur lançait un regard excédé comme à chaque cours. Et comme à chaque cours, à la fin elle les réveilla, les sermonna puis leur donna ses parchemins de notes.

A 20 heures tapantes, il toqua à la porte du bureau du Maître des Potions. La voix du Professeur s'éleva alors, glaciale et menaçante :

Entrez !

Le courageux Gryffondor entra et s'avança dans la pièce. Snape, la tête baissée, corrigeait des copies qui avaient l'air (Nda : pas seulement l'air, elles ont aussi la chanson !) d'être un bon ramassis de conneries d'après le rouge qui raturait les copies de part en part. Il lâcha finalement sa plume et releva la tête. Il fixa Harry qui frissonna sous l'intensité du regard. Arrête de me regarder comme ça ! Ou je te jure que je vais te sauter dessus ! pensa l'adolescent mal à l'aise. Severus haussa un sourcil et Harry rougit, le Professeur ricana puis se décida à briser le silence.

Potter, vous allez me nettoyer ces chaudrons. Sans magie, cela va de soi.

Bien, monsieur.

Il se dirigea vers lesdits chaudrons, s'agenouilla et commença son travail. Aucun mot ne fut ajouté par les deux hommes pendant le temps que durait la retenue. Une fois sa tâche finit, Harry se releva et s'étira sous le regard plus qu'appréciateur de Snape. Enfin il sortit et retourna dans sa salle commune où ses amis l'attendaient.

Où est-ce que tu étais ? demanda Hermione d'une voix inquiète.

J'avais une retenue avec Snape.

Encore ! s'exclama Ron surpris.

Oui, il m'a chopé hier lorsque j'étais hors du dortoir.

Tu devrais arrêter de sortir en douce Harry ! Tu as de la chance qu'il n'a fait que te donner une retenue ! Et si il t'avait enlevé des points ?

Hermione, je pense qu'il aurait pu avoir bien pire qu'un simple retrait de point à Gryffondor comme punition, non ?

Je ne vois pas ce qui pourrait être pire que…

Hermione ! coupa Ron. Il aurait pu être renvoyé !

Quoi ? Oh ! Oui, c'est vrai ! Harry tu aurais pu être renvoyé !

Mais je ne l'ai pas été. Et puis je ne pense pas qu'il puisse me faire renvoyer.

Qu'est-ce qui te fait croire ça ? demanda Ron soudain curieux.

Et bien, je suis l'Elu, hein ? Et si ils me foutaient à la porte, je n'aurais nulle part ou aller et je serais à la merci des Mangemorts et de Voldemort. Alors je pense qu'ils préfèrent que je me balade dans les couloirs et reste à Poudlard plutôt que je disparaisse subitement.

Oui, c'est exact. Mais on est jamais trop prudent Harry ! Je préfèrerais quand même que tu arrêtes de sortir du dortoir chaque nuit. Je veux dire, tu ne dors presque plus ! Tu as des cernes immenses sous les yeux et tu plus pâle encore qu'un cachet d'aspirine !

Un quoi ?

Laisse tomber, Ron. déclara Harry en souriant. Je suis content que tu t'inquiète ainsi pour moi 'Mione mais je t'assure que je vais bien. J'ai juste un peu de mal à trouver le sommeil. J'essaye de dormir mais quand je vois que je n'y arrive vraiment pas alors je sors faire un tour et je reviens toujours au bout de 2 heures grand maximum. Je ne pense pas que rester dans mon lit à me retourner sans cesse soit vraiment une meilleure solution, si ?

Non, bien sûr que non. Mais…commença Hermione.

Pourquoi tu n'essayes pas autre chose ? coupa Ron. Je sais pas moi…le dessin par exemple ! Tu dessines toujours lorsque tu t'ennuis en cours pourquoi tu ne le fais pas dans le dortoir ?

Oui ! C'est une excellente idée ! Ou tu n'as qu'à lire un livre, ou encore réviser tes cours !

Nan, ça Hermione, y'a que toi pour faire un truc pareil ! déclara Ron en riant.

Ron ! s'exclama la gryffondor outrée.

Harry ricana et écouta une fois de plus ses meilleurs amis se chamailler. Ils sont vraiment fait l'un pour l'autre !

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A minuit, Harry se leva, s'habilla et se dirigea sans faire de bruit vers la porte quand la voix du jeune Weasley se fit entendre.

Tu ne dors donc jamais la nuit ? murmura-t-il.

J'ignorais que tu étais réveillé, dit Harry sur le même ton.

Je commence sérieusement à me demander ce que tu fiches quand tu sors.

Je me ballade et essaye d'améliorer ma connaissance du château.

Vraiment ? J'ai une impression de déjà entendu.

Bien sûr puisque je te l'ai déjà dit !

Moi je crois plutôt que tu passes tes nuits avec quelqu'un.

Ron qui s'était redressé dans son lit agita les bras au-dessus de sa tête ce qui, dans la pénombre, lui donnait vaguement l'air d'avoir des tentacules à la place des cheveux. Harry pouffa légèrement puis tourna les talons afin de sortir en souhaitant une bonne nuit à son ami, qui se rallongea en soupirant. Mon pauvre vieux, t'es pas près d'être casé ! Il s'endormit finalement et lorsqu'il se réveilla quelques heures plus tard, le Survivant dormait à poings fermés. Ron s'assit sur le rebord du lit de son meilleur ami et le regarda dormir avant de se diriger vers la salle de bain. Quand il en ressortit et laissa sa place à Seamus, Harry n'avait toujours pas bougé, il s'approcha et le secoua vivement.

Hum ?...

Aller, debout vieux ! On a cours avec MacGo dans un quart d'heure.

Hum…

Si tu te lèves pas, je dis à Malfoy que tu fantasme sur Snape.

Ouai, c'est bon j'me lève.

Toujours dans le coltard, Harry s'extirpa tant bien que mal de son lit et se dirigea en titubant vers la salle d'eau. Il salua Seamus qui en sortait et entra.

Il ressortit bien réveillé et frais et dispo pour une nouvelle journée de cours, il prit son sac et sortit du dortoir accompagné de son meilleur ami.

Chuis sûr que tu as bluffé tout à l'heure.

Ah, tu crois ça ?

Tu oserais me trahir et aller voir Malfoy pour lui dire…Harry se tue subitement.

Me dire quoi, Potter ? demanda ledit Malfoy d'une voix chaude.

Ron éclata de rire, s'attirant un regard sceptique de la part du blond. Harry lui frappa l'arrière du crâne en levant les yeux au ciel de manière excédé avant de finalement se tourner vers le Serpentard.

Rien qui pourrait changer ta vie, Malfoy.

Vraiment ? Pourtant tu as parlé d'une trahison, non ? Et ça, ça m'intéresse !

Ne t'inquiète pas quand tu seras prêt à l'entendre je te le dirai. D'ici là, il faudra que tu oublis.

J'espère que tu sais que je ne laisserai pas cette affaire là où elle est.

Bien sûr ! Mais je ne te dirais rien et Ron non plus. Il marqua une pause et fixa dangereusement Ron. N'est-ce pas ?

Pas de soucis, je serai muet comme une tombe ! répondit-il le sourire aux lèvres.

Bien, alors je chercherai seul. Mais sache, Potter, que je saurai ce que tu me caches. Paroles de Malfoy !

Et bien, c'est à moi de savoir et à toi de trouver, Drake !

Harry sourit de manière trèèèèès Serpentard et entra dans la salle de cours, sous le regard plus qu'abasourdi de son Professeur de Métamorphose. Il s'assit avec Ron au fond et Hermione s'installa devant avec Neville, elle prit frénétiquement des notes dès l'instant où le Professeur MacGonagall ouvrit la bouche. Harry se mit à dessiner des petits vifs d'or un peu partout sur son parchemin avant de commencer à dessiner le visage sévère d'un homme d'une trentaine d'années qui peuplait ses rêves les plus inavouables.

Voilà, un petit commentaire ? Merci.

¤Gaïa¤