NdlA : je suis au travail et je m'ennuie... Pourtant j'ai un tas de trucs à faire, mais pas l'envie.

En tout cas, l'idée de cette petite histoire m'est venu hier alors que j'étais chez ma maman en Normandie et je l'ai écrit en 10 minutes là tout de suite. C'est juste pour le fun.


Le preux chevalier et sa blonde princesse

Elle était énorme.

Riza se tenait debout, figée dans son mouvement. Incapable de pouvoir faire le moindre geste.

La sueur commençait à couler sur sa tempe et sa respiration était difficile. Si elle n'arrivait pas à se calmer, elle allait finir par tomber en syncope.

Son cœur battait la chamade et bon dieu, elle sentit une larme couler sur sa joue.

Riza se maudissait, mais jamais elle n'avait eu aussi peur. Le pire, c'est qu'elle ne se voyait vraiment pas faire usage de son arme de service. Comment justifier ensuite son coup de feu ?

Heureusement elle était actuellement seule, donc personne pour la voir dans cet état, mais d'un autre côté comment allait-elle pouvoir se sortir de là sans dommage ?

C'est alors que la porte s'ouvrit.

D'un seul coup d'œil, Mustang jaugea la situation : la panique dans laquelle se trouvait Riza et l'intruse visiblement responsable de l'état de sa subordonnée.

En deux enjambées, il attrapa un gobelet et une feuille de papier, s'accroupit devant le monstre noir velu et ses huit pattes. D'un geste rapide et précis il l'emprisonna dans le verre à l'aide de la feuille de papier, s'approcha de la fenêtre et y jeta gobelet et bête.

Il se tourna enfin vers la jeune femme et la prit dans ses bras pour la calmer.

« Ca y est, elle est partie. »

Riza se trouvait toute penaude. Elle hocha timidement de la tête pour lui signaler qu'elle avait compris.

« Je suis désolée. C'est plus fort que moi… »

« Tout le monde à ses faiblesses Lieutenant. »

Riza se dégagea de son étreinte.

« Je crois que j'ai besoin de me rafraîchir. »

Elle s'approcha de la porte et se tourna vers son Colonel.

« Colonel… j'aimerai que cela reste entre nous… vous voyez… ? »

Roy la regarda un moment.

« Il en va de soi Lieutenant.

« Merci Colonel.

« De rien Lieutenant. Pour une fois que j'ai pu voler à votre secours et jouer les chevaliers servant. »

Riza lui adressa un sourire radieux.

« Vous serez toujours mon beau chevalier servant à l'armure scintillante. »

Devant l'air ahuri de Mustang, Riza prit conscience de ce qu'elle venait de lui dire et rougit violemment.

« Je vais me rafraîchir… »

« Oui, c'est ça. »

Mais Roy ne pouvait effacer de son visage un sourire béat.

Avec un peu de cran, il trouverait bien l'occasion de lui proposer d'être son chevalier pour une soirée en tête à tête.

Mais ça lui demanderait certainement plus de courage que de se débarrasser d'une petite araignée.


NdlA : j'ai horreur des araignées ! Je ne veux pas qu'elles meurent, je veux juste qu'elles ne croisent JAMAIS ma route ! Et bien sûr, c'est toujours sur moi que ça tombe ces bêtes là...

Bref, voila.