Réponses aux reviews :

Cindy 2008 : Voici la début des explications, mais il faudra attendre la fin de l'histoire pour le dénouement !

Moggliesmad : Merci beaucoup, j'espère que la suite te plaira autant !

Nananis : Je ne peux pas encore répondre à tes interrogations, il faudra lire la suite ! disons oui et non dans un premier temps…

Merci pour vos encouragements ! A lundi prochain !

Chapitre 3 : Flash Back

Le trio s'appretait à prendre le Poudlard Express pour entâmer leur septième année. Molly et Arthur Weasley les avaient accompagnés avec la voiture du ministère par mesure de sécurité. Deux aurors sur le qui-vive encadrait tout ce petit monde. Ginny avait passé la fin de l'été chez les jumelles Patil et devait arriver d'une minute à l'autre pour dire au revoir à ses parents.

Harry avait passé un été plutôt agréable pour la première fois depuis de nombreuses années. Les Weasley étaient venus le chercher chez les Dursley à la fin du mois de juin, avec l'accord du professeur Mc Gonagall et l'aval du ministère de la Magie. Il avait passé tout le mois de juillet en compagnie de Ron, Hermione et Ginny. Il en était ravi. Il avait connu de grands moments d'angoisse, seul à Privet Drive, il se remémorait sans cesse la scène de celui qu'il avait considéré comme un mentor durant 6 longues années. Ce souvenir lui était insuportable.

Bill et Fleur s'étaient mariés, la cérémonie fût magnifique et malgré quelques cicatrices, l'attaque de Greyback n'avait pas affecté le comportement du second fils Weasley.

Tout le monde en fût soulagé, surtout Rémus Lupin qui s'était préparé à son grand désarroi, à devoir enseigner au jeune homme les règles élémentaires afin d'assumer au mieux son nouveau statut de Loup-Garou citoyen.

Hermione et Ron étaient sortis ensemble durant l'été. Mais ils avaient vite convenus, d'un commun accord, qu'ils étaient trop proches pour ce genre de relation. Ils avaient vite rompus, préférant sauver leur amitié.

Ginny était partie au mois d'Août chez les sœurs Patil. Personne n'ignorait les raisons de ce départ imprévu. Le fait de devoir passer l'été entier en compagnie de Harry alors qu'ils avaient rompus quelques mois auparavant était insuportable pour elle comme pour lui. Harry ne voulait pas la mettre en danger, et elle le comprenait. Pourtant, elle se sentait prête à le soutenir plus que jamais. Mais jamais il n'aurait accepté de la mêler à sa lutte contre le Lord noir. Il était prêt. Quand le jour viendrait où il devrait le combattre, il le vaincrait. Il en était sur. Ce monstre avait fait trop de mal autour de lui. D'abord il avait tué ses parents. Ensuite il avait essayé de le tuer. Puis il était revenu et avait tué Cedric. Et une foule d'autres sorciers était passés entre ses mains meurtrières. Enfin, cette ordure de Draco Malfoy avait tenté de tuer Dumbeldore, sur ordre de son cher Seigneur et maître. Il avait échoué puis cette raclure de Rogue s'était chargé de la petite affaire. Oh, Draco avait été innocenté bien sûr… Cet été, durant son procès, il avait été remis en libérté sous de futiles pretextes. Etroitement surveillé par des agents du ministère, il n'était plus libre de ses mouvements. Mais ce n'était pas suffisant pour Harry. Cette fouine aurait dû être enfermée à Azkaban pour de longues années. Et Rogue courait toujours…

Lui aussi il le tuerait de ses mains. Il vengerait Dumbeldore…

Maman ! Papa ! cria une tornade rousse à quelques mètres de là

Oh ma chérie ! répondit une Molly larmoyante ! tu as passé de bonnes vacances ?

Oui maman, ça va papa ? Sur un hochement de tête de son paternel, elle se tourna vers ses amis. Hermione ! Tu m'as tellement manqué ! Toi aussi fréro… Elle se tourna, mal à l'aise vers Harry. Comment vas-tu ? reprit-elle doucement.

On fait aller…répondit-il, son regard éloquent plongé dans le sien. Elle le pris dans ses bras et le serra si fort qu'il lui rendit son étreinte tendrement.

Allez les enfants, les interrompis Arthur. Vous allez finir par manquer le train ! Ta mère et moi, dit il en s'adressant à Ginny, allons remercier Mr et Mme Patil, alors embrassez-nous, et filez !

Après quelques minutes d'étreintes et d'embrassades, le quatuor monta dans le train à la recherche d'un wagon libre.

Durant une bonne demi-heure, les amis discutèrent avec sérieux de leurs hypothèses sur le déroulement de cette nouvelle année scolaire.

Je me demande qui va bien pouvoir reprendre le poste de défense contre les forces du mal… commença Ron.

Peut-être le professeur Slugorn ? suggéra Hermione

Oui mais dans ce cas, qui enseignerait les potions ? répliqua Ginny

Superstitieux comme il est, je pense qu'il préfèrera rester aus potions, lacha enfin Harry

Oui, c'est fort probable admit Hermione. En tout cas, reprit-elle, le positif dans tout ça, c'est que nous ne verrons plus ces ordures de Malfoy et Rogue ! Oui harry, gronda-t'elle en observant la mine déconfite de son ami, je sais que tu ne veux pas en parler, mais au moins maintenant, nous savons à quoi nous attendre !

Je le savais moi, à quoi nous devions nous attendre ! s'énerva-t'il, mais bien sûr, il a fallu attendre qu'ils tuent Dumbeldore et détruisent le visage de Bill pour que vous admetiez que j'avais raison !

Cet élan soudain de colère fit taire tout le monde. Ginny pleurait doucement, Ron regardait par la fenêtre, le regard perdu dans le vide, et Hermione lui lançait un regard de reproche.

Ok, je suis désolée d'avoir lançé le sujet… s'excusa t'elle.

Comment peux tu être aussi sûre que nous ne reverrons pas Malfoy ? repri soudain Ron sur le ton de la conversation.

Tu ne lis donc pas les journaux ? gronda la Gryffondor, voyons dit-elle non sans ironie, tu sais bien que la sublissime famille de sang-pur que représente les Malfoy convoite la presse pour chacune de leurs actions ! Eh bien, figures toi, que de peur des représailles des élèves de Poudlard, Narcissa Malfoy à décidé d'inscrire son fils à des cours par correspondance… Traduction, des professeurs particuliers viendront enseigner à domicile !

Pfff ! souffla Harry avec mépris

Soudain, la petite bande fût interrompue par la porte qui s'ouvrit doucement. Draco Malfoy se tenait là, les yeux cernés et gonflés, la mine stupéfaite.

Pardon, dit-il doucement les yeux baissés, je ne pensais pas tomber sur…vous.

Il allait rebrousser chemin quand Harry se leva d'un bond en hurlant à pleins poumons.

Qu'est ce que tu fous là Malfoy !

Je…je ne savais pas…pardon…dit-il en tentant de s'échapper.

Tu n'as rien à faire à Poudlard ! Dégage ! hurla-t'il de plus belle.

Harry, calmes-toi, lanca Hermione timidement, vas t'en Malfoy, dit elle fermement au grand blond.

Non, repris Harry enragé, je veux savoir ce que tu fous là ! Pourquoi es-tu ici ? lança t'il d'un ton menaçant.

Oh, je sais ce que tu me reproches répliqua Draco, la mine triste, je sais ce que vous me reprochez tous…

Non, tu ne sais rien du tout, le coupa Harry, sinon tu ne serrais pas là !

Arrête ! cria Malfoy, tu ne sais pas de quoi tu parles ! tu ne sais ce qu'il est capable de faire lança t'il les yeux rougis

Ah oui ? répliqua Harry au bord de la crise de nerf, oh mais attends que je me souvienne…il à tué mes parents, c'est vrai !

Arrête l'ironie Potter ! Si ta mère avait été en vie ? L'aurais-tu sacrifiée pour sauver Dumbeldore toi ? Il menaçait de la tuer Potter ! C'était elle ou Dumbeldore ! Alors pardon d'avoir voulu sauver ma mère ! cria t'il la voix pleine de rage en tournant les talons.

Et je te signale, poursuivit-il le regard plein de reproches, que je n'ai PAS tué Dumbeldore. C'est Rogue qui l'a fait. Tu devrais le savoir, tu étais présent ce soir là, non ? Et il claqua la porte derrière lui.

Ron et Ginny restaient interdits devant la scène qui s'était déroulée sous leurs yeux. Hermione massait doucement le bras d'un Harry stupéfait.

Comment est-il au courant de ta présence ce soir-là ? osa Hermione

Ils m'ont cité au procès. J'ai témoigné par écrit contre Malfoy.

Plus un mot ne fût échangé jusqu'à l'arrivée du train dans la gare de Poudlard. Pendant tout le trajet, chacun était perdu dans ses pensées, chacun abordait cette nouvelle année avec apréhension.

Hermione avait éprouvé une certaine compassion pour Draco. Il était revenu métamorphosé de ces vacances. Il avait troqué son habituel sourire mesquin et son regard d'un bleu prétentieux pour un air mélancolique. Son regard était vide, impassible. « Arrête de penser à lui, se dit elle. Après tout le mal qu'il a fait, c'est bien fait pour lui. »

Dans le parc, l'air était si humide qu'ils se serrèrent les uns contre les autres pour se tenir chaud. Leurs robes de sorcier prévues pour l'automne ne les protégeaient pas du froid qui s'infiltrait à travers le tissu.

« L'hiver est en avance cette année » pensa Hermione à regret.

Il se hâtèrent de pénétrer dans le grand hall. Hagrid dirigea les premières années dans la grande salle. Hermione remarqua qu'ils étaient moins nombreux d'années en années. Sans doute les parents avaient-ils envoyé leurs enfants à Beaubâtons, craignants de nouvelles attaques à Poudlard.

« C'est normal » pensa-t'elle. Ils se dirigèrent à leur tout vers la grande salle pour y prendre le festin de début d'année, et entendre le discours de leur nouvelle directrice.

Ils furent surpris tout d'abord de voir la chaise de Dumbeldore, trônant, vide, au milieu des professeurs.

Mc Gonagall avait eu la délicatesse de prendre sa place habituelle, sans doute par respect pour la mémoire de leur défunt directeur et ami.

Malfoy était entré sous les regards assasins de la plupart des autres élèves. Il avait pris place au bout de la grande table des serpentards, prenant soin de se mettre à l'écart des autres. Il resta là, le regard figé sur ses mains.

Tout le monde ayant pris place, la répartition des élèves de première année pû commencer. A la grande surprise générale, aucun élève ne fût placé dans la maison Serpentard. La cérémonie terminée, Mc Gonagall se leva de son siège pour entâmer son discours.

Chers élèves, commença t'elle. Comme les plus fins esprits ont pû le remarquer dit elle dans un sourire sarcastique, aucun élève cette année n'a été placé dans la maison Serpentard. Le bruit des rumeurs des conversations commençant à s'élever, elle poursuivit d'un ton plus ferme.

En effet, beaucoup de choses vont changer cette année. A commencer par l'élimination définitive de la maison en question. Des cris de protestations se firent vite entendre de part et d'autre de la salle.

Silence! cria t'elle.

Hermione risqua un œil vers Malfoy, toujours la tête baissée. Elle sentait le coup venir. Si la maison Serpentard était fermée, il faudrait bien faire quelque chose de ses élèves…

Donc, je disais, repris le professeur, visiblement vexé de ne pas imposer le même respect qu'Albus Dumbeldore, que la maison de Serpentard allait être supprimée. Nous en avons beaucoup discuté avec vos professeurs, et dans un soucis d'homogénéïté, nous avons décidé…de procéder cette année, à une répartition exeptionnelle.

En effet, les élèves de Serpentard vont être répartis dans les trois autres maisons. Ne perdons pas de temps, commençons tout de suite. Vous viendrez, à l'appel de votre nom, vous placer sous le choipeaux magique.

Dans un brouhaha réprobateur, le choipeaux commença l'appel.

Sarah Adams !

Les quatres amis n'en revenaient pas de ce qu'ils venaient d'entendre.

Gryffondor !

…

Milicent Bulstrode !

Ils se regardèrent, tous choqués à l'idée de passer cette Septième année non seulement sans Dumbeldore comme directeur, mais qui plus est en étant obligés de partager leur salle commune et leurs dortoirs avec ces seprents.

Pouffsoufle !

…

Drago Malfoy !

Par Merlin, pourvu que…

Gryffondor !

Nooooooon ! s'écria Harry

Un problème Potter ? réprimanda la directrice le regard menaçant sous la mine honteuse de Draco.

Non…aucun, professeur, répondit Harry désespéré.

…

Pansy Parkinson !

…

Serdaigle ! continua le choipeau imperturbable.

Quand la répartition fût terminée, la directrice reprit :

Bien ! je demanderai maintenant aux Serpentards de faire preuve d'humilité et aux élèves des maisons d'accueil de faciliter au maximum l'adaptation des nouveaux arrivants, dit- elle en jetant un œil insistant à Harry. Il baissa les yeux. Draco était parti s'assoeir le plus loin possible du quatuor, à l'autre bout de la table.

Par ailleurs, je vais maintenant vous présenter vos nouveaux professeurs.

La porte de la grande salle s'ouvrit sur un Lupin souriant et une Tonks intimidée. Ils prirent place de part et d'autre d'Hagrid.

Le professeur Lupin, continua Mc Gonagall, reprendra son poste de troisième année, à savoir qu'il enseignera la défense contre les forces du mal. Consciente d'avoir déclanché une future polémique au sein des élèves, elle ajouta rapidement : Ceux dont les parents seraient inquiets en ce qui concerne la…condition du professeur Lupin, commença-t'elle sous le sourire amusé de ce dernier, je serai ravie de leurs fournir les arguments nécéssaires à leur approbation.

Quant au professeur Tonks, au vu des nouvelles fontions qui me sont attribuées, elle me remplacera pour assurer les cours de métamorphose.

Sur ces mots, que le festin commence ! conclue t'elle dans un sourire qui se voulait accueillant.

Bah, au moins une bonne nouvelle au milieu de cette avalanche de mauvaises surprises ! commenta Ron

Mouais…dit Harry la mine renfrognée.

Et ils dînèrent en silence.

« Il va falloir faire preuve de courage et d'une grande patience ! » se dit Hermione en grimpant les escaliers qui menaient à la salle commune des Gryffondors. Elle se dirigea directement dans le dortoir des filles. Elle avait refusé de se joindre à la conversation pleine de protestations de Ron et Harry. Ginny l'avait rejointe quelques minutes plus tard. Elles avaient un peu discuté de la nouvelle situation, ravies malgré tout de ne pas avoir à partager leur chambre avec une Serpentard, puis s'étaient endormies de bonne heure, fatiguées de leur journée.

Harry et Ron, quant à eux, avaient discuté des heures avant de monter dans leur dortoir. Ils avaient découvert, avec horreur, qu'une malle portant les initiales M.G reposait aux pieds d'un des lits.

Malfoy allait passer l'année dans la même chambre qu'eux. Il n'était pas encore monté se coucher et les deux amis préférèrent s'endormir avant son arrivée.