Chapitre Cinq : Chaque seconde
Série : Naruto
Auteur : Mydaya
Genre : Ce chapitre est surtout mignon, dédié à des personnages qu'on ne voit pas si souvent que ça (voir pas du tout)
Couple : SasuNaru, ShinoSaku, NejiHina, ShikaIno et d'autres...
Disclaimers : Bon je crois que je les ai semé ! voit soudain des hommes en costumes noirs avec des lunettes noires Eh bah nan... -.- Bon, alors les personnages ne sont pas à moi...
Merci à Onarluca, Inunobaka et o-Inuka-o !
Réponses aux reviews anonymes :
Lois : Je suis contente que le chapitre précédent t'ai plu ! C'était la première que j'écrivais sur le couple ShikaIno, alors je me demandais si j'allais décevoir les fans !
Elenthya : Tu n'avais jamais vu le couple ShinoSaku ? Pourtant il y a quelqu'un d'autre qui a écrit sur ce coupe ! Je ne me souviens plus qui sait, mais ça m'avait beaucoup marqué et j'avais commencé à les aimer ensemble, lol. Sinon, les chapitres correspondent aux chansons dans l'ordre. (normalement j'ai rajouté les titres) Bon, je sais, parfois, on ne voit pas le rapport (mais moi si, c'est ça qui compte, non ? lol) Et oui, Kiba n'est jamais clair ;p En tout cas, merci pour ta longue review !
Bonne lecture !
Après le mariage de sa sœur, Hanabi subissait de plus en plus les entraînements de son père. Elle aimait bien s'entraîner, elle aimait bien se surpasser !
Passant de l'eau sur son visage, elle se rafraîchit avec délice. D'un mouvement du poignet, elle enleva l'élastique qui retenait ses cheveux, qui s'épanouirent sur ses épaules.
Elle allait bientôt avoir l'âge de passer le premier examen de l'école ninja de Konoha. Ce n'était pas une épreuve très importante – vu comment son père la faisait travailler – mais l'excitation l'avait déjà gagnée.
Cependant quelque chose la gênait. La maison Hyuuga était une des plus grandes puissances de Konoha, mais ses fondements semblaient dépassés. La preuve : Les anciens avaient commencé à faire changer leurs traditions puisque Hinata et Néji s'étaient mariés. Il n'y avait pas eu d'aménagements notables pour l'instant, mais qui sait ? Peut-être que le futur sera brillant !
Hanabi soupira et se changea pour sortir. Elle indiqua à des serviteurs car ils devaient être capables de la joindre dans un court laps de temps. Tel était le règlement chez les Hyuugas.
Sa famille était la plus prestigieuse, mais elle était souvent méprisée car elle était méprisante. Il faudrait changer ça ! Et puis enfermer les gosses et les obliger à devenir de monstrueux ninjas n'étaient sûrement pas une bonne méthode. Ca devait être ça l'erreur de sa famille ! Hanabi releva fièrement la tête : elle permettrait aux Hyuugas d'être les meilleurs dans tous les domaines !
Elle se fit bousculer par quelqu'un.
— Aïe ! s'exclama le garçon. Pardon !
— Non, c'est moi, répondit automatiquement Hanabi, puis elle fronça les sourcils. On ne s'est pas déjà vus ?
— Ah ! sembla se réjouir l'autre. Je sais que j'étais célèbre auprès des jeunes filles, mais je ne savais pas à ce point ! Retiens bien ce nom : je suis Konohamaru ! Je deviendrais Hokage quand je serais plus grand, quand Naruto ne pourra plus se bouger !
— Naruto... Uzumaki ?
— Ouaip ! C'est mon mentor !
Hanabi s'en souvenait bien. Naruto avait assisté au mariage de sa sœur, avec Sasuke. Enfin... assister... Il avait occupé les coins obscurs de l'immense domaine des Hyuugas avec le dernier des Uchihas. Grâce à lui, elle avait appris certaines choses.
— Il est là-bas ! s'exclama soudain une voix d'adulte.
Konohamaru fit la grimace, se remit rapidement sur pied, puis après un clin d'œil à Hanabi, courut dans la direction opposée de son professeur qui ne semblait pas content du tout.
Hanabi repris son chemin.
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Hanabi s'ennuyait en classe. Elle avait déjà vu tout ça ! A quoi ça servait de lui expliquer à nouveau ce qu'elle connaissait depuis qu'elle avait cinq ans ? Elle aimait bien être une kunoichi mais il lui manquait quelque chose, et c'était frustrant de ne pas savoir.
Quelqu'un lui toucha la jambe. Elle baissa la tête et vit le large sourire de celui qui l'avait bousculé quelques jours plus tôt. Comment s'appelait-il déjà ? Ah oui, Konohamaru. Hanabi avait appris par les serviteurs des Hyuugas qu'il était le petit-fils de l'Hokage actuel.
Konohamaru, donc, lui fit signe de se taire, puis indiqua la porte de sortie du doigt. Ils voulaient sécher la classe ? Iruka ne l'avait pas encore repéré. En plus, Konohamaru n'était pas seul : il avait emmené avec lui deux de ses camarades inséparables. Etre ici ou ailleurs, pourquoi pas, si Iruka ne remarquait rien. Son père ne lui en voudrait pas s'il elle expliquait calmement que Konohamaru allait lui apprendre quelque chose de nouveau – contrairement à ces cours ennuyeux.
Hanabi hocha la tête et se glissa de sa chaise pour atteindre le sol. Sa voisine fit les gros yeux, mais ne dit rien. Un ami de Konohamaru ouvrit légèrement la porte de la salle de classe et les quatre se faufilèrent par là sans se faire voir.
Une fois dehors, ils coururent aussi vite qu'ils purent avant qu'une retentissante retentisse :
— KONOHAMARU ! REVIENS IMMEDIATEMENT EN CLASSE !
Les quatre délinquants accélèrent le rythme. Hanabi allait tourner à droite, mais Konohamaru la retint par le bras :
— Pas par là, c'est une impasse ! Suis-nous, on connaît le chemin par cœur !
— Et on va où comme ça ?
— On essaye d'échapper aux professeurs ! Ca nous entraîne pour devenir des anbus !
Mmh... Des anbus... Hanabi voulait occuper cette fonction quand elle serait en âge.
— Séparation ! ordonna le brun.
Les deux autres se séparèrent d'eux et Konohamaru et Hanabi se cachèrent dans un placard à balais.
La course avait accéléré le rythme cardiaque de la brune. C'était ça, être libre ? Ils pouvaient faire ce qu'ils voulaient et l'excitation était aussi importante ? C'était beaucoup mieux que les cours. Et beaucoup mieux que l'entraînement Hyuuga ! On courrait comme si on allait se faire tuer et on profitait des moments de répits comme si c'était les derniers.
Des pas pressés passèrent devant leur placard mais ne s'arrêtèrent pas. Les deux enfants pouffèrent de rire, soulagés. Mais soudain, la porte s'ouvrit brutalement.
— Oups, laisse échapper Konohamaru.
Kakashi arbora un large sourire dont il avait l'habitude :
— Vous ne devriez pas être en classe, par hasard ?
Il fallait profiter de sa jeunesse, non ?
A suivre...
Mydaya : Bon j'ai été un peu lente à pondre ce chapitre, mais j'espère qu'il vous a quand même plu ! Merci de me reviewer n.n
