Bonjour à toutes !
Voici donc le fameux dénouement.
Pas de réponses personnalisées puisque il n'y a dans vos reviews aucune question à laquelle je puisse répondre maintenant !
Je vous laisse donc découvrir les réponses à vos questions !
MERCI donc à Happy Hermia, Cindy 2008, Liliepotter, Chatonne, Nacao, Cassandra57, Amand1 et Sephora pour leurs reviews récurrentes, mais aussi à mes trois petites nouvelles, C !LOU !LI£, Lamiss12 et dd qui je l'éspère, me suivront dans mes prochaines fics !
Dernier Chapitre la semaine prochaine !
Bisous à toutes et bonne lecture !
Chapitre 14 : Le Pardonhey ! Harmonie !
Gwen ? qu'est ce que tu fais là ?
Je t'ai attendue à la sortie du campus après le cour mais je ne t'ai pas trouvée…alors je suis venue t'attendre devant chez toi ! Tu as appris pour Mme Vouje ?
Heu…non ?
Elle est à l'infirmerie…elle est tombée dans les pommes !
Ca alors…
C'est dingue non ? Bref, on monte chez toi prendre un café ?
Oui. Il faut que je te parle Gwen…
Alors que les deux amies montaient l'escalier qui menait à l'appartement, Hermione repensa à ce qu'il s'était passé ces dernières heures. Le sentiment qu'elle éprouvait était si étrange…un mélange d'inquiétude et de bonheur inexplicable.
Quand elle avait saisi la boule de lumière, tous ses souvenirs étaient reparus : Son statut de sorcière, la douleur de la perte de ses parents, l'exitation de sa romance avec Draco Malfoy, la frustration de son changement de position au sein du monde des sorciers.
Que pensaient-ils d'elle maintenant ? Beaucoup de mal apparement. Elle avait lu un ignoble mépris dans les yeux de Ginny, Draco semblait la haïr plus que tout. Et Harry…égal à lui même. En plus indifférent peut-être…
Elle avait réussi à négocier un peu de temps, en demandant un délai pour dire au revoir à ses amis. Ils avaient accepté. A contre cœur visiblement.
Mais en y réfléchissant bien, il n'y avait que Gwen qui comptait pour elle dans cette vie…
Alors ? Tu voulais me parler ? attends, je vais te servir…
Gwen se pencha vers la table basse, et remplis les deux mugs de café brulant. Hermione l'observa un moment, fixant ses cheveux soyeux et son petit visage avenant. La bienveillance de son amie avait été plus rassurante que jamais. Mais elle devait lui annoncer son départ. Elle devait lui annoncer qu'elles ne se reverraient jamais.
Je vais partir, lacha t'elle tout à coup.
Ah bon ? où ça ? demanda Gwen, étonnée mais pas effrayée.
Tu n'as aucun souvenir de ce qu'il s'est passé en cours, cet après midi, n'est-ce pas ?
Tu parles de notre démonstration en psycho ?
Laisse tomber…
Harmonie, tu es bizzare, tu vas bien ?
Oui…enfin non ! Je vais devoir partir, Gwen…
Tu commence à m'inquiéter…
Je…j'ai retrouvé ma famille. Et mes amis…
Harmonie ! C'est formidable !
Ils vivent en Angleterre.
Oh non…
Je suis désolée…
Mais tu ne peux pas quitter Paris comme ça ! Et tes études ? Et moi…
Tu as d'autres amis non ? dit-elle d'une vois douce, tu m'oublieras vite…
Pas question ! mais…c'est pas si grave ! dit-elle alors, le regard déterminé. L'Angleterre, c'est pas si loin que ça ! Je viendrais te rendre visite…Et toi aussi !
Je crois que ça ne sera pas possible, Gwen…
Mais…Pourquoi ?
J'ai fais pas mal d'erreurs lorsque je vivais là-bas…Et je vais devoir en assumer les conséquences…Et puis…ma famille est très spéciale tu sais…
La conversation dura des heures, jusque tard dans la soirée. Hermione avait dit au revoir à son amie, qui était partie sanglottante, la tête basse. Elle avait pu lire la déception dans son regard, celle qui rend rancunnier…
Ne sois pas triste…Dumbledore acceptera surement que tu la revoies…
Hermione sursauta. Ginny venait de transplaner tout près d'elle, et lui parlait à présent d'une voix douce.
Hermione la toisa avec suspicion, puis protéga instinctivement son ventre de ses mains.
Ne crains rien, je vais tout t'expliquer. Poursuivit-elle avec calme.
Hermione n'eut pas envie de répliquer. Tout ce qu'elle voulait, c'était savoir ce qui s'était passé depuis ces trois dernières années. Savoir pourquoi ses amis étaient restés du côté noir (au vu des apparences), et savoir comment ils s'y étaient pris pour la retrouver. Elle laissa donc Ginny, entamer un long monologue, écoutant chacunes de ses explications avec attention.
Je n'ai que de bonne choses à te dire…contrairement à ce que tu peux croire, nous ne sommes pas mauvais. Nous faisons tous les trois partie de l'ordre, et nous sommes tous les trois devenus aurors.
Tu t'es laissée prendre à ton propre piège Hermione. Depuis le début. Tout d'abord, laisse moi t'anoncer plusieurs nouvelles.
Tes parents sont en vie…Hermione pleura. Elle pleura tant qu'elle eut l'impression qu'il ne resterait plus une goutte d'eau dans son corps. Au fur et à mesure que Ginny progressait dans son histoire, un énorme sentiment de culpabilité se propagea dans son âme, et une boule d'angoisse se forma au creux de son estomac.
Ses parents n'étaient pas morts. Ceux de Ron et Ginny non plus.
Elle appris qu'ils étaient gardiens du secret de la resurection de Dumbledore. Et qu'ils avaient eu recours, pendant tout ce temps, au polynectar, préparé soigneusement par le professeur Teither, allias Severus Rogue. C'est alors qu'elle compris la panique ressentie par Voldemort, le soir de sa mort. Il avait reconnu Bonifus en Dumbledore. Elle compris aussi pourquoi tout le monde s'était montré insensible lors des enterrements qui avaient eu lieu cette année là.
Molly était donc devenue Either et Arthur avait pris l'apparence de Steven. Les stocks de cheveux avaient été prélevés dans des salons de coiffure moldus. Des hommes et femmes aux cheveux longs, pour prévoir un échantillon suffisant pour assurer la potion pendant une année entière.
Ses parents avaient eu recour à la même méthode, et placés sous protection rapprochée au ministère de la magie. Ils occupaient des postes à responsabilités administratives.
Narcissa avait pris l'apparence de Sonya.
On avait aussi fait croire à la disparition du corp d'Arthur Weasley afin de médiatiser l'affaire, et de la faire entrer dans tous les esprits.
Le but avait été de faire croire à Voldemort et autres sorciers noirs, que tout ce petit monde était bel et bien éliminé du monde des sorciers.
Draco, Harry, Ron et Ginny avaient appris tout cela dès la disparition d'Hermione.
Depuis, tout le monde s'était mis à sa recherche.
Un soir, alors que Draco et Harry avaient appris que Dumbledore était en vie, il leur avait demandé un petit service.
Le but étant de ramener Hermione et Ron à la raison, Draco devrait faire croire à sa vulnérabilité en s'alliant à elle dans le monde noir. Eliminer Voldemort avait alors été plus simple. Draco faisait circuler les informations, et espionnait pour le compte de l'ordre.
Ses larmes de joie redoublèrent lorsqu'elle appris ceci : quand Mc Gonnagal avait confisqué les baguettes au cours de l'année, la révision annuelle n'était qu'un pretexte. Simple démarche pour pouvoir modifier les propriétés de celle d'Hermione. En effet, un Avada Kedavra lancé par sa baguette ne produirait plus qu'un profond coma. Ainsi, l'irréparable avait été évité. Tous les sorts mortels qu'elle avait jeté depuis, n'étaient qu'illusion. Les Gobelins de Gringot's se portaient à merveille.
Mais la plus merveilleuse des nouvelles fut celle ci.
Un sortilège de magie ancienne avait été jeté par la mère de Tom Jedusor en personne. La frêle sorcière, qui détenait des pouvoirs divinatoires exceptionnels avaient vu en son fils une ignominie inimaginable. Elle avait su qu'il deviendrait vil et sans remors. C'est alors qu'elle avait eu recours à un sortilège de « retour de vie ».
Celui qui parviendrait à renverser le mage noir, aurait le pouvoir de rendre la vie à quiconque ayant fait les frais de ses pulsions assassines, ainsi qu'à celles de ses hommes de main.
Elle appris alors par Ginny que Lilie et James Potter étaient de nouveau en vie, ainsi que Sirius Black, Maugrey Fol'œil et Padma Patil.
Et bien d'autres encore…
Tout se petit monde faisait désormais partie de l'ordre du Phoenix, en prévision des prochains sorciers qui tourneraient mal, et vivaient dans un bonheur complet.
Mais alors ? Pourquoi ai-je ressenti cette douleur affreuse avant de quitter le manoir il y a trois ans ? Et pourquoi m'avoir fait croire à votre méchanceté ? Pourquoi m'avoir jeté un Doloris ?
Nous n'avons fait que suivre les plans de Dumbledore. Quand tu es tombée malade au manoir, c'était à cause de moi. Après avoir convaincu mon frère de partir sur le champs pour le square Grimmault, je t'ai droguée. Et c'est Dumbledore et Rogue qui ont mis au point le remède. Une potion qui annulerait les effets que produisaient la magie noire sur toi. D'où ce sentiment de culpabilité. Nous n'avions pas prévu ton départ ! Le but était que tu redevienne notre Hermione Granger.
Quand nous avons commencé à te rechercher, Dumbledore a ressenti ton « aura ». Il a su ce que tu avais fait. Il a su que tu t'étais jeté un sort d'amnésie.
Alors il a trouvé le remède. Mais il avait peur qu'en recouvrant la mémoire, les effets de la précédente potion disparaissent. Nous ne voulions surtout pas que tu redeviennes mauvaise !
Il a alors mis au point cette boule de lumière, qui te rendrait tes souvenirs et tes pouvoirs. Nous t'avons jeté un Doloris sur ses ordres, car nous savions qu'en tant que moldue, tu refuserais de suivre nos instructions. Quant à la douleur abdominale que tu as ressentie il ya trois ans, avant de quitter le manoir, elle était due aux effets de la potion…
Hermione n'en revenait pas. Elle n'avait donc commis aucune erreur qui fut irréparable. Personne ne lui en voulait. Ils avaient tous voulu la sortir de l'enfer. Les gens qu'elle aimait étaient en vie.
Allons retrouver les autres maintenant.
Draco m'en veut ?
Draco à plus souffert que n'importe qui lors de ta disparition. Il a souffert le martyre…Vraiment. C'est lui qui t'as retrouvée. A force d'acharnement.
Je veux le voir…fit Hermione entre deux sanglots.
Allons-y. Tout le monde t'attends…
………………………
C'est l'heure des reviews ! La semaine prochaine, l'épilogue.