Avertissement : attention, voici celle que vous attendiez tous... :
Minerva !
Chapitre septième
Où Mrs Figgs se prend pour Mme l'Ambassadeur
Quelques «Récurvite» et quelques jurons plus tard, le numéro 6, Privet Drive était enfin remis en ordre. Arabella aux fourneaux, Alastor aux rideaux ( pour guetter, bien sûr, les rideaux ça ne sert pas à manger...), ils étaient fin prêts pour la...
«SUUUURRRPPPRRRIIIIIISE !»
Un par un, ils entrèrent dans la maison coquette : Minerva, Horace, Aberforth,... et un grand sorcier majestueux à l'air imposant mais au visage sympathique :
- Hello!
- Hélà !
- Hého !
- Haha !
- Bienvenue, bienvenue mes amis ! s'empressa Mrs Figg. Hé bien, il ne manque plus personne, se réjouit-elle en débarassant ses invités de leurs manteaux- enfin, seulement Horace, qui est un gros frileux (je rappelle que nous sommes en Août...).
Après quoi chacun s'installa autour de la table dressée dans le salon, et les conversations allèrent bon train (je kiffe cette expresssion) pendant que Maugrey distribuait des petits fours salés en guise d'apéritif(celle-là aussi c'est trop bien et même, mon préféré c'est « Voici de petits patés servis en guise d'apéritif »). Mrs Figgs demandait à Minerva ce qu'elle pensait de ses nouveaux chandails, tandis que Horace complimentait Alastor sur le choix de ses boissons. Le sorcier majestueux, quant à lui, observait McGonagall en écoutant distraitement les disgressions philosophiques d'Aberforth, qui semblaient concerner en particulier les agissements d'un certain Tarquin Mc Tavish, enfermé pour la séquestration d'un voisin moldu dans sa bouilloire (je confirme, ceci est du plagiat). Puis, Mrs Figg fit un signe de tête à Maugrey, qui partit à la cuisine pour en ressortir avec un plateau garni, sur quoi elle réclama l'attention de l'assistance et déclara avec prestance :
- Voici de petits patés servis en guise d'apéritif !
Et tout le monde de sourire, puis de se jeter goûlument sur les patés en question.
Après les fameux pâtés, de nombreux plats apparurent comme par enchantement sur la table - par enchantement, après réflexion-, dont un moules-frites pour Horace dont la grand'mère était belge, ce qui lui valut une réflexion d'Aberforth :
- C'est bien ce que je pensais, c'est pour ça que tu préfères une vielle bière toute pourrie à mon whisky Pur Feu...
- J'y peux rien, c'est génétique !
Enfin, les plats furent débarassés et remplacés par un large choix de petits gâteaux en guise de dessert, ainsi que des rochers en chocolats servis par Mrs Figg, dont c'était la réception, après tout. Horace se jeta sur l'unique fondant au chocolat- ses origines suisses, sans doute, ricana Maugrey- mais Mrs Figgs demanda à chacun ce qu'il voulait pour éviter les conflits. Lorsqu'il sembla limpide qu'elle-même mangerait bien tous les gâteaux mais surtout le millefeuille, que Maugrey voulait celui aux noisettes, Aberfofth le petit baba au rhum et le grand sorcier, la tarte aux abricots, il ne resta que Minerva face à la tarte aux framboises. Tout le monde alors se servit et entreprit de savourer son dessert. Cependant, quelqu'un ne mangeait pas.
- Tu n'as plus faim, mon coeur ? lui demanda le grand sorcier.
- Heu... non non... heu... ça va, lui répondit Minerva McGonagall dont le teint reflétait à présent la couleur des fruits de sa tarte.
- Bah alors, ça ! Tu meurs de faim, qui y'a-t-il ! S'exclama Mrs Figg
Minerva rougit de plus belle.
- En fait...
Elle enfouit son visage dans ses mains. Ses larmes coulaient déjà, et la salle avait pris une atmosphère d'émotion, comme si chacun retenait son souffle en attendant la terrible sentence qui retentit dans la pièce :
- Je préfère la tarte aux abricots...
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