Chapitre I
Maman, je n'irai pas là-bas!-
- Arrête de faire la gamine Sarah! Je ne sais vraiment pas pourquoi tu refuses d'y aller, ce sera très amusant, tu pourras faire des tas d'activités!
- Tu peux toujours faire ton discours aux asticots, marmonna Sarah.
- Pardon? fit Mme Parker.
Rien.-
- Donc je disais... Mais qu'est ce que je disais?...Ah oui, tu pourras faire plein de choses et rencontrer des jeunes de ton age
- La colonie c'est pour les enfants, il n'y aura personne de mon âge là-bas! Maman j'ai 16 ans! 16 ans! Et tu veux m'envoyer en colo? Pitié ne fais pas ça! Et pourquoi pas a Alcatraz?
- Très drôle! Sarah, tu sais que c'est pour ton bien. J'aurais aimé passer ses vacances avec toi…mais j'ai un important meeting au USA.
- Et pourquoi est-ce que je pourrais pas rester avec papa, fit la jeune avec espoir.
- Ton père est tout aussi occupé que moi, tu le sais très bien!
- Ce n'est pas juste, fit la jeune fille en croisant les bras sur sa poitrine.
- Arrête de bouder et sors ta valise, voila le bus qui arrive.
- Bah! Si tu pouvais au moins mes Harry Potter!
Mme Parker secoua la tête en un signe de négation.
- Hors de questions, si je le fais tu passeras ton temps a les relire… d'ailleurs je ne sais vraiment pas pourquoi! Tout ce qui t'intéresse c'est ce Malfoy, Snape et un certain croque-mort, alors franchement…
comprendre…, conclut-elle en sortant de la voiture. Voldemort! Hurla sa fille outragée, oh…cherche pas à
Le bus venait de stationner à l'autre bout de la rue. Mme Parker ouvrit le coffre de la voiture et toutes deux s'entraidèrent pour faire sortir la grosse malle du véhicule.
Mme Parker considéra sa fille.
A 16ans, elle était vraiment jolie. Assez grande, elle avait un teint mat, des cheveux bruns mi-longs coupés en effilé.
Mais sa plus grande particularité était ses yeux. Ils étaient magnifiques et Sarah en était très fière : ils étaient grands en amande, bordés de longs cils noirs, et leur couleur était assez inhabituelle, ambrés avec des touches de vert et des éclats d'or.
- Prends soin de toi chérie, et s'il y a le moindre problème tu me contacte, dit sa mère en la serrant dans ses bras.
Un deuxième klaxon retentit.
- C'est bon maman, je dois y aller. Au revoir, dit-elle en embrassant sa mère.
Tirant sa valise derrière elle, elle traversa la route en songeant :
°°Eh bien! Je risque de m'emmerder à mort parmi les morveux!En colonie, mon Dieu!°°
Perdue dans ses pensées, elle n'entendit pas sa mère hurler…
- ATTENTION, cria un passant.
Elle se retourna…Une voiture…Puis plus rien.
Le noir complet.
