Nouvelle fic ! Eh ben oui ! Cette fois, le colonel se retrouve dans une situation on ne peut plus compliquée, en tout cas pour lui. Merci pour les reviews sur ma fic précédente, et faites-en autant pour celle-là !
Persos pas à moi, sauf Andrew.
Si Roy avait su ce qu'il trouverait ce matin sur le pas de sa porte, il aurait immédiatement "délégué". Parce que lui, c'est vraiment pas son truc. Mais alors vraiment pas. Pourtant, il faudrait bien qu'il s'y mette un jour, s'il ne voulait pas que la lignée Mustang s'éteigne avec lui. Certes, mais pas maintenant, répondrait-il si on lui posait la question. Eh oui, Roy, mais le destin en a décidé autrement. C'est tombé sur toi, alors assume.
En tout cas, Roy Mustang a eut une sacrée surprise au saut de son lit, ce matin-là. En effet, lorsqu'il ouvrit sa porte pour se rendre au Q.G, il trouva ... un bébé. Dans un couffin, sur son seuil.
" Wé ?" fit Roy interloqué.
" Wah ?" répondit l'enfant sur le même ton.
Puis l'enfant gazouilla en levant les mains vers le colonel, apparemment ravi d'être là. Roy lui, était estomaqué. Qui diable avait déposé un bébé chez lui ? Il regarda autour de lui, personne. En baissant les yeux vers l'enfant, il remarqua un petit papier.
" Prenez bien soin de notre Andrew par pitié, une famille désespérée." lut-il.
" Yayayayah !" fit l'enfant en tendant les mains vers Roy.
Après quelques instants de silence, il se décida à le rentrer chez lui. Le Flame Alchemist posa le couffin sur la table de sa cuisine.
" Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?" demanda-t-il à l'enfant.
" Wiiiiih !"
Roy le regarda gazouiller sans savoir quoi faire. Il regarda l'heure. Il allait être en retard. Pas le temps d'appeler une baby-sitter, d'ailleurs il n'en connaissait pas. Alors, Roy décida d'emmener Andrew avec lui.
Ses collègues le virent arriver avec un couffin dans une main, et le poser sur son bureau. Andrew babilla.
" Ne me dites pas ... qu'il y a un bébé là-dedans colonel ?" demanda Havoc interdit.
" A votre avis ? " répondit Roy.
" Mais ... il est à qui ce bébé ?" continua Breda.
" Si je le savais ! Je l'ai trouvé sur le pas de ma porte ce matin."
Riza arriva à son tour, et remarqua leur nouveau "collègue", avec Roy qui le regardait comme s'il avait un extra-terrestre devant lui.
" Mon colonel ?" demanda-t-elle plus que surprise.
" Ah vous tombez bien lieutenant. Venez par là, j'ai une nouvelle mission pour vous." répondit Roy.
Riza posa ses affaires sur son bureau, et s'approcha.
" Je l'ai trouvé devant chez moi. Il s'appelle Andrew, et vous allez vous en occuper." expliqua Roy en lui donnant le bébé.
" Moi mais ..."
" WOOOOOUUUIIIINN !" hurla Andrew sitôt qu'il fut dans les bras de Riza.
Elle le passa à Havoc, qui le donna à Breda, puis à Fuery, et Falman qui le redonna au colonel. Andrew cessa immédiatement de pleurer.
" Wah !" dit-il en flanquant une claque à Roy.
" Aïe !"
" Je crois que le doute n'est plus permis colonel. C'est VOTRE mission." sourit Riza.
" Mais je ne sais absolument m'occuper d'un bébé !" s'exclama Roy.
" Parce que vous croyez que nous on sait ?" répliqua Breda.
" J'aurais pensé que le lieutenant Hawkeye étant une femme, cela lui serait venu naturellement." reprit Roy.
" Ben voyons ! J'ai déjà assez à faire avec un grand gamin comme vous sans m'occuper en plus d'un bébé." répondit Riza.
Roy tendit Andrew à la hauteur de son visage. L'enfant lui attrapa les mèches et tira.
" Waïeuh ! Mais c'est une brute ce gamin !"
Roy l'éloigna aussitôt de sa tête.
" Vous ne savez pas quel âge il a par hasard ?" questionna Havoc.
" Du tout."
" Posez-le par terre. Que l'on voie s'il marche ou non." dit Riza.
Roy assis Andrew sur le sol. Le petit battit des mains, et s'élança à quatre pattes droit devant lui. Il fila sous le bureau.
" C'est un rapide celui-là !" fit Falman en se baissant.
Les soldats tentèrent de reprendre le petit, mais Andrew se faufila parmi les chaises et sortit de dessous le bureau. Roy s'accroupit non loin de lui. Lorsqu'Andrew le vit, il alla tout naturellement vers lui. Roy le reprit dans ses bras.
" Il doit avoir dans les sept huit mois. Je crois que les enfants commencent à marcher à quatre pattes dans ces âges-là." dit Riza.
Roy le reposa dans son couffin.
" Mmmmemem !" fit Andrew en tendant les mains vers Roy.
" Quoi ? Qu'est-ce que tu veux ?" interrogea le colonel.
Andrew agita les mains et les pieds d'un air impatient. Pris d'une intuition, Roy le reposa par terre. Le garçonnet repartit illico.
" Breda, fermez la porte." ordonna Roy.
Le lieutenant s'exécuta. Andrew crapahutait dans toute la pièce, pendant que les adultes travaillaient. Tous finirent par ne plus trop faire attention à lui. Tout à coup, Roy sentit quelque chose tirer son pantalon. Il regarda sous son bureau.
Andrew essayait manifestement de monter sur ses genoux. Pour le moment, il se tenait appoyé sur les jambes de Roy, et le regardait en se demandant s'il allait y arriver. Le colonel eut un sourire, se pencha et installa l'enfant sur ses genoux.
Andrew tapa des mains sur le bureau, attirant l'attention des autres. Roy continua à écrire. Le petit posa sa menotte sur la sienne. Le colonel sourit à nouveau.
" Oooh que c'est mignon ! Ils sont super attendrissants comme ça ! " pensa Riza en souriant à son tour.
" Le colonel en papa poule ! Elle est pas mal celle-là !" se dit Havoc.
Roy agitait son stylo qu' Andrew essayait d'attraper. Puis le colonel fit courir la mine sur le papier, sous le regard fasciné du petit. Andrew attrapait parfois le stylo, puis regardait à nouveau le crayon courir sur le dossier. Quand il en eut marre de ce jeu, Roy le remit par terre. Andrew se remit à parcourir le bureau en long, en large et en travers.
Le colonel pensa qu'il avait un rendez-vous ce soir. Avec son cadeau du matin, il allait devoir annuler. Quand il eut un moment, il passa un coup de téléphone chez sa conquête du moment.
" Je ... j'ai un empêchement là. On m'a demandé de garder un enfant, et je n'ai vraiment pas le choix." expliqua Roy.
Elle n'eut pas l'air de le croire. Roy Mustang avec un enfant, et puis quoi encore? Pour la convaincre, il attrapa Andrew qu'il fit gazouiller près du téléphone en le chatouillant.
" Et là tu me crois ?" demanda Roy.
" Euh ... oui. Oui oui. Tu dois le garder combien de temps ?" demanda la jeune femme.
" Aucune idée !"
Roy raccrocha, et posa Andrew sur le sol. L'enfant resta assis sans bouger. Le téléphone resonna. On demandait à voir Roy. Il se leva et se dirigea vers la porte.
" Euh colonel ?" fit Riza.
Roy se tourna et l'interrogea du regard. Elle montra le sol à côté de lui. Roy baissa la tête, et découvrit Andrew qui le suivait. Lorsqu'il arriva à sa hauteur, le colonel le prit et alla le mettre dans son couffin.
" Oh non bonhomme ! Toi tu reste là." dit-il.
" Aaaah !" lança Andrew mécontent de le voir partir.
" Je reviens !"
Andrew regarda la porte se fermer. Les militaires guettaient la réaction du petit. Celle-ci ne se fit pas attendre. Le bébé éclata en sanglots après quelques instants de silence.
" J'en étais sûr !" s'exclama Breda en se bouchant les oreilles.
Les soldats se levèrent et tentèrent de calmer l'enfant. Mais Andrew continuade pleurer jusqu'à ce que Roy revienne.
" Qu'est-ce qui se passe ?" demanda-t-il.
" Enfin vous revoilà ! Il a éclaté en sanglots dès que vous êtes parti." répondit Falman.
Roy s'approcha de l'enfant et lui parla d'une voix douce. Andrew se calma petit à petit, au grand soulagement des subordonnés. Le colonel coucha l'enfant, et s'assit à son tour, en gardant une main sur le petit. Andrew joua avec ses pieds, tandis que Roy finissait ses dossiers. Il se demanda soudain ce qu'il allait bien pouvoir donner à manger à Andrew.
" Ca mange quoi un bébé ? Et puis est-ce que ça mange ? Je dois reconnaître que je ne sais absolument rien sur les enfants. Et quand je dis rien, c'est rien !" songea Roy en regardant l'enfant, qui le regardait aussi.
" Et puis, ça ne fait pas que manger quand même. Ca doit dormir aussi. Mais quand ? Et pour le changer, on fait comment ? Sans compter que je n'ai rien de tout ça chez moi ! "
Roy commença à paniquer. Comment allait-il s'en sortir ? Quand il sortirai du bureau, il irait d'aller chercher tout ce dont il pensait avoir besoin. En espérant que ça suffirait et qu'il n'allait pas le garder longtemps.
