Yep ! 3ème chapitre ! Histoire de vous faire patienter jsuqu'à demain. On retrouve notre papa poule et ses fidèles subordonnnés, qui tâchent de savoir d'où veitn Andrew.
Roy fut réveillé de bonne heure par les pleurs d'Andrew. Il se leva et amena le bébé avec lui dans la cuisine.

" Tiens qu'est-ce que tu pense de ça ?" lui demanda-t-il en lui faisant goûter un petit pot.

Andrew eut l'air de trouver ça bon. Roy le fit manger sans trop de difficultés. Après quoi, il le changea et tous deux allèrent au Q.G. Ce que les subordonnés apprécièrent moyennement. Le colonel aménagea un tiroir dans lequel il déposa Andrew. Puis il donna un hochet acheté la veille.

" Il faudrait quand même voir à retrouver les parents de cet enfant. Il y avait un papier quand vous l'avez trouvé ?" demanda Jean.

" Oui. Dessus il y avait son prénom et le désespoir de ses parents." répondit Roy.

" Nous devrions jeter un oeil aux registres de la mairie. On y trouvera sûrement qui sont les parents d'Andrew." proposa Riza.

" Je vous en prie, faites. Lieutenant Breda, vous en serez également." dit Roy.

Les deux soldats quittèrent la pièce pour se rendre à la mairie. Ils demandèrent à consulter les registres de naissances. Au vu de leur statut militaire, leur requête fut facilement acceptée. Riza et Heymans cherchèrent dans celui de cette année.

" Oh la la la ! Il y en a une quinzaine ! Comment savoir lesquels sont les bons?" interrogea Breda.

" C'est pourtant simple lieutenant." répondit Riza.

" Vous voulez aller les voir tous !" s'exclama-t-il.

" Vous avez une meilleure idée ?"

Riza releva les adresses, pendant que Breda appelait Falman et Fuery en renfort.


" Havoc ! Eteignez-moi cette cigarrette immédiatement ! Vous voulez empoisonner Andrew ou quoi ?" lança Roy.

" Pardon.".

Andrew s'agita dans son tiroir. Il s'assit, et regarda le lieutenant. Roy lui carressa la tête tout en écrivant.

" Vous avez essayé la tétine au fait ? Ce serait peut-être mieux que votre doigt." reprit Havoc.

" Oui mais il la recrache à chaque fois."

Andrew finit par sortir du tiroir, et se promena dans la pièce. Il arriva près du lieutenant, dont il tira la veste.

" Qu'est-ce qu'il veut ?" interrogea Jean.

" Rien je pense. Votre veste doit l'amuser."

Andrew tira dessus tant qu'il put, entamant sérieusement la patience de son propriétaire. Jean la lui ôta gentiment des mains, et s'assit dessus. Le bébé décida de partir à la recherche d'un nouveau jouet. Quelques instants plus tard, Roy releva la tête, étonné de plus entendre l'enfant.

" Où est le petit ?" demanda-t-il.

Jean regarda autour de lui et sous le bureau. Tous deux se levèrent et le cherchèrent.

" Nom de ... Qui a laissé la porte ouverte !" s'exclama Roy.

Jean et lui se précipitèrent au dehors. Andrew n'était pas dans le couloir. Ils se séparèrent pour le retrouver. Ce fut Jean qui le trouva, dans la salle de repos des secrétaires.

" Il est à vous ce bout de chou ?" demanda l'une d'entre elles en lui donnant.

" Pas vraiment non. Mais je m'en occupe un peu." répondit Jean.

" Oh c'est trop mignon !"

Les filles semblaient s'extasier devant eux. Havoc oublia complètement le colonel. Celui-ci parut furieux en le découvrant en train de pérorer avec Andrew dans les bras. Il tendit simplement le bras vers le couloir, mais ses yeux flamboyaient. Jean s'excusa auprès des filles, et sortit.

" Et en vitesse ! fit Roy entre ses dents. Et donnez-moi ce gosse."

Havoc lui rendit le bébé, et fila sans demander son reste.

" Dis donc toi, qu'est-ce qui te prends de me faire une frayeur pareille ?" fit Roy à l'enfant.

Le petit posa une main sur sa joue en babillant. Roy soupira et repartit. Dans le couloir, il croisa des collègues qui s'étonnèrent de le voir avec. Il ne leur dit pas exactement d'où il venait, mais qu'il s'en occupait. Une fois dans son bureau, il ferma bien la porte et revint à son bureau. Là, il installa Andrew sur ses genoux.


Heymans et Riza frappèrent à leur dixième porte. Une femme entrouvrit précautionneusement la porte.

" Madame Norton ?" demanda Riza.

" Que voulez-vous ?"

" Je suis le premier lieutenant Hawkeye et voici le lieutenant Breda. Nous recherchons les parents qui auraient déposé une bébé devant la porte de notre colonel. L'enfant s'appelle Andrew. Savez-vous quelque chose ?"

La femme la regarda longuement avant de répondre.

" Non je ne sais rien. Au revoir."

Elle referma la porte, mais Riza la bloqua.

" S'il vous plaît. Ce n'est qu'un bébé. Il a besoin de ses vrais parents."

" Je ... je ne ... non. Allez vous-en !"

" Pas avant de tout savoir."

Riza la repoussa plus fortement et entra carrément. Breda referma la porte. La femme n'était pas rassurée du tout à présent.

" Rassurez-vous, nos vous ferons aucun mal. Nous voulons juste des réponses." reprit Riza.

" Vous travaillez pour lui hein ? Je vous dirais rien du tout !"

" De qui parlez-vous madame ? Nous sommes simplement des militaires." intervint Breda.

" Et si ça vous intéresse, sachez qu'Andrew va très bien. Il est entre de bonnes mains." ajouta Riza.

Elle les dévisagea. En réfléchissant bien, il était peu probable qu'il leur ait envoyé des hommes de mains déguisés en militaire. Invraisemblable même. En même temps, ils avaient l'air de savoir où était le bébé.

" Vous dites que mon enfant va bien ?" reprit-elle d'une voix inquiète.

" Oui ne vous en faites pas. Le colonel Mustang s'en occupe, et croyez-moi Andrew ne risque rien avec lui." sourit Riza.

" Venez suivez-moi. Nous serons plus à l'aise pour discuter au salon."

Les soldats la suivirent, et elle les pria de s'asseoir.

" Je suis bien la mère d'Andrew. Mon nom est Elénaore Norton. Si j'ai déposé mon bébé chez votre supérieur, c'est parce que mon mari et moi ne savions plus quoi faire. Voyez-vous nous sommes pauvres, et avons juste de quoi subvenir à nos besoins." commença-t-elle.

" Auriez-vous décidé d'abandonner votre fils ?" questionna Breda.

" Non bien sûr que non. Il n'en a jamais été question. Andrew est la chose la plus précieuse que nous avons. Nous l'avons conduit là-bas pour le protéger."

" De quoi au juste ?" continua Riza.

" Je ne sais pas si je dois vous le dire. Ca pourrait mettre mon mari en danger vous comprenez." répondit Eléanore.

" Oui nous comprenons ça. Seulement, quoi que ce soit qui vous menace, vous ne pouvez pas garder éternellement le silence. Autrement ce cauchemar ne va jamais finir. Ou très mal."

" Nous sommes là pour vous aider. Je suggère de ne pas en parler à votre mari, pour un temps. Comme ça, il sera en relative sécurité." compléta Breda.

" J'en doute. Je prends déjà un gros risque en vous faisant entrer chez moi. Mais puisque vous êtes là, autant aller jusqu'au bout. Voilà : mon mari a des dettes, et un homme lui a promis de l'aider à les régler en échange d'un ou deux petits services. Hélas, ces petits services n'étaient pas vraiment légaux. Quand mon époux s'en est aperçu, il a voulu tout abandonner. Mais on ne quitte pas ce genre d'employeur avec une simple lettre de démission. Depuis, il en veut à notre fils. Il a déjà essayé de l'enlever, pour l'obliger à continuer. Nous avons donc eu l'idée de mettre notre enfant à l'abri en le confiant à quelqu'un." raconta Eleanore.

" Pourriez-vous dire de qui il s'agit ?" demanda Riza.

" Il s'appelle Emilio Rondo."

" Whoh ! C'est un sacré morceau. Il est bien connu des services de polices, mais on a jamais rien pu prouver contre lui." fit Breda.

" Si nous arrivons à prouver que c'est Rondo qui en veut à votre fils, on pourra le faire tomber pour tout le reste. Il risque d'en prendre pour perpétuité." dit Riza.

" Rondo est très rusé. Il ne s'attaque pas aux gens directement." annonça Eléanore.

" Moi j'appelle ça de la lâcheté. En tout cas, merci de vos explications. Ne vous en faites pas, madame Norton, nous nous occupons de tous." termina Breda.

Les soldats se levèrent, et prirent congé. De retour au Q.G, ils relatèrent leur découverte au colonel. Riza vit briller une flamme de colère dans les yeux charbon de son supérieur. Quand elle la voyait, ce n'était vraiment pas bon signe.

" Je vois. On va s'occuper de ce cas. Priorité absolue bien sûr." annonça Roy.

" Woy." fit Andrew.

Les trois soldats tournèrent la tête vers le petit. Il regardait le colonel debout dans son tiroir-lit.

" Woy !" reprit l'enfant.

" Woy ? C'est quoi ça encore ?" s'étonna Roy.

" J'ai comme l'impression ... qu'il essaie de dire Roy." fit Riza.

Roy la regarda avec de grands yeux. Andrew l'appelait alors ?

" Mais comment connaît-il votre prénom ?" interrogea Breda.

" Il a dû entendre les autres m'appeler par mon prénom. Mais je n'aurais jamais cru qu'il le retiendrais." répondit le colonel.

" Woy !" continua Andrew.

Roy sourit au bébé et lui passa la main sur la tête, l'enfant tendit les mains vers lui, et le colonel le prit sur ses genoux. Ses subordonnés retournèrent à leur bureau. Andrew éclata de rire. Roy le chatouillait de temps à autre.

" Mais c'est qu'il s'y attache à ce bambin ! Ca va être dur la séparation." songea Riza.

En attendant, Roy semblait prendre très au sérieux son rôle de père provisoire.