Si quelqu'un de votre entourage manipule le feu, évitez de l'énerver. Sinon ça donne ça.
Merci pour els reviews !
" Au fait colonel, vous comptez donner un bain au petit ou pas ?" demanda Riza.
" Un bain ? Parce que ça se lave ça ?" demanda Roy qui tenait Andrew dans les bras.
Riza ferma les yeux et inspira.
" Ca va je plaisantais lieutenant. J'ai juste besoin de connaître la température de l'eau." reprit Roy.
" Pas trop chaude évidemment."
Roy et le petit arrivèrent chez le colonel. Le brun décida de donner son bain à l'enfant. Il dénicha une bassine, qu'il posa dans le bac de sa douche pour le remplir. Quand l'eau fut à la bonne température, Roy y déposa Andrew. Le bébé tapota dans l'eau, éclaboussant tout autour.
" Doucement Andrew ! C'est toi qui prend un bain pas moi." fit Roy en savonnant l'enfant.
Le bébé continua à barboter, pendant que Roy alla chercher du shampooing posé près du lavabo. Quand il se retourna, Andrew avait la savonnette à à la bouche.
" Andrew ! Pose ça tout de de suite ! " s'exclama Roy en se précipitant.
Il arracha le savon des mains du bébé, et essuya sa bouche. Roy décida d'ôter Andrew du bain. Il enveloppa l'enfant dans une serviette et se rua vers le téléphone.
" Allô Riza ? C'est Roy. Andrew vient d'avaler du savon, qu'est-ce que je dois faire ?" dit-il d'un trait.
" Ce n'est sûrement pas très grave. Rincez-lui la bouche." répondit Riza.
" C'est déjà fait, mais quand même, ça peut être grave."
" Ne bougez pas j'arrive." conclut Riza.
Roy raccrocha. Il regarda Andrew, qui avait l'air on ne peut plus normal. Riza arriva rapidement, et Roy lui ouvrit.
" Je devrais l'emmener chez un docteur non ?" demanda Roy inquiet.
" Il en a beaucoup avalé ?" questionna Riza.
" Je l'ignore. J'ai tourné le dos trente seconde, et il avait la savonnette dans la bouche." expliqua Roy.
La jeune femme demanda où se trouvait la salle de bain. Le colonel la lui indiqua, et la suivit. Riza examina la savonnette. Pas de trace de dents dessus.
" Il a simplement dûla lécher. Enfin je me comprends." dit-elle.
" Quelle idée franchement ! Je vais quand même l'emmener voir un docteur, on ne sait jamais." décida Roy.
Il habilla rapidement l'enfant, et sortit avec Riza. Quelques instants plus tard, ils se touvaient chez un médecin. Roy expliqua son cas au toubib.
" C'est le vôtre ?" demanda le médecin.
" Non. Je m'en occupe c'est tout." répondit le colonel.
" Ce n'est pas grave du tout. Vous avez fait le nécessaire déjà."
Le docteur ausculta Andrew. Le bébé attrapa soudain les lunettes du docteur, et les mit sur son nez, provoquant les rires des adultes.
" Tu es un petit coquin toi dis donc." fit le docteur en reprenant ses binocles.
" Woy !" appela l'enfant en tendant les mains vers lui.
Roy s'avança et prit Andrew. Il régla ensuite le docteur, et Riza le ramena chez lui.
" Merci de votre aide, Riza." dit Roy quand elle s'arrêta.
" Mais je n'ai rien fait." s'étonna Riza.
" Si, vous étiez là. Hein que c'est important qu'elle soit là Riza ?" fit Roy à Andrew.
" Za ?" lança Andrew.
" Eh oui, c'est Riza. Répète : Ri-za."
" Viza."
" C'est un bon début ! "sourit Roy en prenant une main au petit.
Il se tourna ensuite vers Riza luyi fit une bise, à la grande surprise de celle-ci.
" Bonsoir."
" Bonsoir colonel."
Elle le regarda entrer chez lui, et agiter la main d'Andrew pour lui faire dire au revoir. Roy alla faire dîner le bébé, et le coucha.
Les jours qui suivirent furent consacrés à l'enquête sur Emilio Rondo. Des filatures furent organisées, des espions furent infiltrés. Mais les résultats étaient maigres.
" Je me demande si nous allons arriver à le coincer." dit Roy un soir.
" Nous y arriverons, mon colonel, ne vous inquiétez pas." répondit Riza.
Roy lui un ses sourires qui faisaient craquer toutes les femmes, elle y compris. Andrew arriva justement près de Riza.
" Viza." fit le petit en s'appuyant sur sa jambes.
Le lieutenant lui sourit et lui ébouriffa les cheveux. Andrew attrapa un doigt qu'il porta à sa bouche.
" Hmm, je vais finir par être jaloux." lança Roy.
Riza lui sourit. Andrew la délaissa, et rejoignit le colonel auquel il fit un grand sourire.
" Ah ben voilà ! "
" Vous voyez, c'est pas demain la veille qu'Andrew vous oubliera." dit Riza.
A la fin de la journée, Roy alla faire quelques courses avec Andrew. Il le posa dans un caddie tandis qu'il prenait les affaires. Mais tout d'un coup, Roy remarqua que son caddie n'était plus là. Et par conséquent, Andrew avait disparu.
" Andrew ?" fit Roy en regardant partout.
Pas de bébé. Il n'avait pas pu s'échapper tout seul, donc on avait soit pris son caddie par inadvertance, soit on venait d'enlever Andrew. Roy parcourut les allées. Soudain, grâce à haute taille, il aperçut son caddie avec le bébé poussé par un homme. Roy sentit la rage l'envahir. Il se précipita vers le kidnappeur.
Hélas, il eut tout juste le temps de le voir monter dans une voiture et démarrer précipitamment. Roy nota mentalement le numéro de la plaque. Puis il se rua vers une cabine téléphonique à l'entrée du parking. Là, il composa un numéro connu par coeur.
" Riza, c'est Roy. On vient d'enlever Andrew, juste sous mon nez. Ce doivent être des hommes de Rondo. Rejoignez-moi au magasin Green Apple avec les adresses de tous leurs repaires. On va aller y faire une descente." expliqua Roy.
" Compris j'arrive."
Roy remercia le ciel d'avoir un lieutenant si efficace. Riza ne fut pas longue à arriver. Roy grimpa dans sa voiture, tout deux foncèrent à la première adresse, un bar mal famé dans les quartiers louches de Central.
Le colonel fit sauter la porte. Il entreprit ensuite de tout brûler autour de lui. Les gens se sauvèrent en criant. Les hommes de mains de Rondo pointèrent leur armes sur lui. Roy fit jaillir de véritables murs de feu entre eux et lui. Riza en profita pour les mettre hors d'état de nuire. Puis le colonel empoigna l'un d'eux.
" Où est Andrew ? " rugit-il.
" Qui ?"
" Le bébé que tes ordures de collègues ont enlevé y a pas dix minutes ! T'as répondre où je te grille comme un steak !"
" Je sais rien j'vous jure !"
Roy le relâcha. Puis il ressortit vivement du bar. Quand Riza fut dehors elle aussi, il se retourna et incendia complètement le bâtiment. Au suivant. Un entrepôt où personne ne savait au juste ce qu'il y avait. Roy recommença à tout brûler, sans se soucier des gens dedans. Le feu envahissait l'entrepôt à une vitesse inouïe. Riza n'avait pas grand chose à faire. On aurait dit que le colonel avait deux bras supplémentaires.
" Andrew, il est où ?" demanda Roy à un type à moitié brûlé.
" Je sais pas ... pitié !"
Roy le relâcha. Deux autres repaires connurent le même sort que les précédents.
Riza n'avait jamais vu son colonel dans un tel état de rage. Il brûlait tous les endroits où ils se rendaient. Tout à coup, un homme surgit avec un poignard à côté de Riza. Il n'eut pas à aller plus loin. Une gerbe de feu l'enveloppa complètement.
" Riza ça va ?" demanda Roy en posant ses mains sur ses épaules.
" Oui, il n'a pas eu le temps de m'atteindre. Grâce à vous." dit-elle.
Roy afficha une expression plus douce, et la fit pivoter dans l'autre sens. La gardant ainsi derrière lui, afin de la protéger, Roy continua à tout brûler alentour. Un autre type surgit droit devant. Nouvelle gerbe orangée.
Roy et Riza visitèrent ainsi six endroits avant de d'arriver chez Rondo. Ce dernier fut plus que surpris de voir tout brûler autour de lui. Puis au milieu des flammes apparut un homme de haute taille. Et visiblement très en colère. Roy avait insisté pour que Riza reste dans la voiture, et l'avait même menottée au volant. La jeune femme avait fortement protesté, mais le colonel était resté inflexible.
Roy claqua à nouveau des doigts vers les hommes de mains qui se précipitaient pour l'arrêter. Rondo regarda avec un certaine frayeur cet homme tout dévaster autour de lui. Roy arriva enfin devant le chef. Emilio mit une main dans sa poche de veste, mais le colonel le projeta en arrière avec une attaque.
" Le gosse que t'as fait enlevé il est où ?" demandaRoy en l'attrapant.
" Va te faire (bip)." répondit Rondo.
Roy se mit à alors à le frapper à plusieur reprises.
" Je te cognerais jusqu'à ce que tu réponde. Et si tu réponds pas, je détruirais tout jusqu'à ce que je le trouve ! " avertit Roy.
Bien sûr, Emilio ne dit rien. Le colonel l'attacha à un poteau, et monta à l'étage. Il fouilla partout. Finalement, Roy entra dans une chambre où Andrew était, assis dans un petit lit.
" Woy !" fit l'enfant en l'apercevant.
" Viens par là mon bilou ! " répondit Roy en le soulevant.
Andrew posa ses mains sur les joues de Roy avec un grand sourire. Roy embrassa le petit sur chaque joue, puis ils sortirent de la chambre. Mustang appela ses subordonnés pour qu'ils viennent embarquer tout le monde.
Après quoi, tous deux rejoignirent Riza, qui avait réussi à se libérer en faisant sauter la chaîne des menottes avec une balle.
" Vous êtes devenu complètement malade ! Qu'est-ce qui vous a pris d'y aller sans moi ? Si je m'écoutais je vous giflerais au moins quatre fois ! Je suis censée vous protéger je vous rappelle ! " cria-t-elle.
Roy la regarda sans rien dire, pendant qu'Andrew la regardait la bouche ouverte. Puis Roy passa une main derrière la tête Riza, l'attira vers lui et l'embrassa. Ce fut au tour de la jeune femme d'être bouche bée.
" Tout à l'heure, vous auriez put être blessée. Je n'ai pas voulu reprendre le risque. Ni maintenant ni jamais. Vous m'êtes bien trop précieuse." expliqua Roy.
Riza rougit. Leurs collègues arrivèrent pour faire le ménages. Roy et son lieutenant partirent avec Andrew. A présent, Andrew ne courait plus aucun risque. Rond allait être emprisonné pour un bon moment, ou bien exécuté. Roy allait donc devoir ramener le petit chez ses parents. Son coeur se serra à cette pensée.
