1 fois de plus, tous ces personnages ne m'appartiennent pas... Et pourtant si Auron pouvait etre a moi ne serait ce qu'une nuit... (oulah, je m'egare!) :-p Sinon, ba je sais pas. La, comme vous allez le constater, la relation Lulu/Auron va commencer a se resserer et peut etre a devenir stable. J'en sais rien car ca me fait rire de les voir indecis ces 2 la! (mechante) Donc je vous previens, ca va etre un peu plus chaud le 4e ou 5e chap. Bon, ba ca c'est fait.
Merci a toi Christa77. Ta bien raison de dire qu'Auron est pas imaginatif mais c'est peut etre moi aussi... looool
Comptoir de Rin, Plaine Foudroyée
Je restais la, a regarder cette porte close. Je savais qu'il ne la refranchirait pas d'aussi vite, mais au fond de moi j'esperais le contraire. Je voulais le revoir, m'excuser, lui dire ce que je pense... Je nous en voulais. A moi d'avoir craqué 1 fois de plus alors qu'a la disparition de Chappu je m'etais juré de ne plus m'attacher, et a lui car... il a reussi a trouver 1 faille dans ce personnage si froid et si distant que je me suis crée. Je m'allongeais sur ce lit decidement trop grand et contemplais le plafond. Les eules paroles que je reussi a articuler furent:
- Si seulement tu etais la Chappu... Tu saurais quoi me dire. Tu as toujours su trouver le mot juste...
Je repensais maintenant a celui que j'avais tant aimé, je reflechissais a quoi faire pour retourner la situation avec celui que j'aimais a present... Que j'aimais... Ce sentiment me fit sourire. La situation a laquelle j'etais confrontée ne me convenais plus. Peut etre aurais je du trouver du reconfort aupres de Wakka... C'est mon meilleur ami, il est comme un frere. Non, ca ne serait pas juste vis a vis de lui. Je n'ai pas le droit de lui imposer ca. Il m'a deja vue avec Chappu alors je ne veux pas le trahir une fois de plus.
Yuna... La pauvre petite, elle a deja assez de soucis entre Seymour et Tidus... Comment pourrait elle demeler mon noeud sentimental alors que sa vie est deja tourmentée? Epouser un homme pour qui elle ne ressent rien? C'est une bonne chose, seulement pour Spira, mais pour elle... Pauvre petit coeur fragile. Je n'ai pa le droit de t'embeter avec mes soient disant problemes.
Il n'y a que lui a qui je peux en parler, a qui je veux en parler... J'aimerais tellement que ca l'interesse. Pourquoi ai je si mal a sa simple pensée? Pourquoi ca me fait mal qu'il ne veuille pas de moi? Je sens bien qu'il y a quelquechose qui le tracasse, qu'il n'agit pas comme il le voudrait par rapport a moi. (enfin, je l'espere) J'aurais aimé crier de toutes mes forces contre lui afin de me sentir libre, et lachement, j'aurais voulu partir. Abandonner ce pelerinage pour ne plus le voir mais en meme temps j'aurais abandonné mes amis et je n'en ai pas le droit. Yuna compte sur moi. En tant que Gardienne, qu'amie...
Je decidais donc de sortir me changer les idées. Prendre l'air ne me ferait pas de mal et ca me permettrait de faire le vide. La foudre ne me fait pas peur, cette obscurité entrecoupée d'eclairs non plus. Je trouve meme ca, interessant (faut que j'arrette d'aimer les ambiances lugubres)Je me levais, relacais mon corsage et sortais doucement de ma chambre. Je ne voulais alerter personne. Sans un bruit je descendis les escaliers et arrivais au rez de chaussée. J'ouvrais lentement la porte et m'avancais dans la Plaine.
Je savais exactement la ou je voulais aller. Dans ce petit abri ou nous nous sommes arretés tout a l'heure au Nord vers la foret de macalania. Je poursuivais ma route, me battant lorsqu'il le fallait. La foudre tombait mais jamais proche de moi. Il y avait comme une barriere protectrice qui m'entourait. Decidement la colere a toujours ete un catalyseur chez moi. Je suis capable de grandes choses sous la pression. Ca me fit sourire meme si ce n'etait pas drole.
J'arrivais a cette petite ruine lorsque j'y vis une ombre. Je n'avais pas besoin de me rapprocher d'avantage pour savoir de qui il s'agissait... Je l'aurais reconnu n'importe ou. J'eus un mouvement d'esitation puis decidais de m'y rendre quand meme. Cela ne faisait rien. Lorsqu'il me vit arriver il fut surpris, et se leva. Je penetrais sous cet abri et ne dit rien. Nous restames tous deux quelques minutes en silence. Je sentais son regard sur moi et c'etait insupportable. Pourquoi me regardait il s'il n'y avait rien derriere? Je voulais entendre sa voix, sa voix qui me ferait oublier ma colere, sa voix que j'aimais entendre meme s'il ne parlait que trop peu... Je voulais sentir son odeur, ses mains sur moi, son corps contre le mien...
- Pourquoi? demandais je alors sans me retourner
- Ca n'a rien a voir avec toi, dit il apres un long silence qui me parut une eternité. C'est moi. Je t'avais prevenue mais... il soupire. Je savais que ca se passerait comme ca. Je ne peux pas me permettre ca et pourtant...
- POurtant? dis je en me retournant une legere pointe d'espoir dans la voix.
- J'en meurs d'envie. Mais... je n'ai pas le droit. Je ne veux pas te faire souffrir, mais si on continue tu n'immagine pas le mal que je te ferais.
- Tu veux me faire du mal? Tu penses en etre capable? lui dis je avec quelques tremoli (1)dans la voix
- Jamais! jamais je ne voudrais te blesser et tu le sais mais... tu ne sais pas ce qui m'attend lorsque Yuna aura vaincu Sin. (2)
- Quoiqu'il advienne je suis prete. Et je serai avec toi. Auron, je... j'ai besoin de toi. Je me suis rendue compte que...
- Moi aussi. Et c'est ca qui me fait le plus mal. dit il en caressant mon visage de sa main. Je l'attrappe et pose mes deux mains dessus comme pour la garder plus longtemps. Tu es une jeune femme fantastique. Jamais je n'en ai rencontré comme toi. Tu es belle, forte, courageuse... Je lui souris. J'ai longtemps recherché quelqu'un comme toi sans la trouver et aujourd'hui que c'est fait...
Je me rapproche de lui presque a le toucher et le regarde droit dans les yeux. Son visage se baisse vers moi et j'approche le mien. Nos levres s'effleurent et se caressent. Notre baiser se prolonge quelques minutes, qui me semblent a peine des secondes.
- Nous devrions rentrer, il faut nous reposer avant de reprendre la route, me dit il en embrassant mes mains.
Nous voici de nouveau sur le chemin du Comptoir. Cette fois ci, la foudre semble presque attenuée et les monstres ne nous attaquent pas une seule fois. On aurait dit que tout se mettait en place pour nous accorder un moment privilegié. Moment dont nous n'aurions plus de semblables avant bien longtemps pensais je. Arrivée au Comptoir je vais pour aller me coucher dans ma chambre lorsqu'il me retient par la main. Je me retourne et il m'attire a lui pour m'embrasser. Je reste stupefaite de le voir aussi demonstratif. Comme quoi, tous deux nous nous sommes forgés deux images a l'opposé de ceux que nous sommes vraiment. Nous ne sommes pas si insensibles et depourvus d'humanité que ca!
- Bonne nuit. lache il lorsque ses levres quittent les miennes
- Bonne nuit. lui souris je Au fait, il y a une question que je me pose par rapport a tout a l'heure... dis je un peu genée
- Pourquoi suis je parti alors que tu semblais decidée a ce que... je deviens toute rouge. J'avais peur de profiter de toi. Je ne savais pas si tu etais prete ou si c'etait juste une envie de mon coté, c'est tout. Mais crois moi, j'en avais envie. Tres tres envie. Des images de la scene et des sensations me reviennent. Oh, mon Dieu! J'ai toujours voulu savoir ce qui se cache sous cette robe de cuir! alors crois moi, j'ai resisté.. je deviens encore plus rouge surtout lorsque je me souviens de ce que j'ai senti en posant ma main sur son pantalon... Ca y est j'ai encore envie de lui! Je le regarde de facon coquine et lui dis:
- Je sais. D'ailleurs, je crois deviner que c'est toujours le cas, dis je en fixant un point precis de son anatomie de facon, assez suggestive. Il me regarde interdit et repond: (3)
- Mais tu...
- Bonne nuit, Sire Auron. et je referme la porte de ma chambre.
Je reste quelques secondes le dos collé a cette porte et l'entend taper contre un des murs en etoufant un juron. A ce bruit je souris et me dirige vers mon lit. Il passera une bonne nuit. Ca risque d'etre dur (4) au debut, mais je me fais pas de soucis pour lui. Et sur cette reflexion stupide, mais amusante je m'endors un grand sourire aux levres.
(1) Tremoli pluriel de tremolo (quoi? je suis pas bilingue pour rien!)
(2) Et moi je sais ce qui t'attend mon coeur, oh... non! (excusez moi, je ne dirais rien)
(3) Ca y est, on commence a se lacher
(4) Ha ha ha! Je pouvais pas le passer celui la
