Salut à tous, vraiment désolée pour le retard mais Demon (mon ordi) à attrapé un virus ; Résultat on a dû l'emmener chez le réparateur qui a tout effacé y compris mes traductions de fics ! (J'avais déjà quatre pages pour ce chapitre) d'où l'attente un peu longue ; je suis aussi désolée parce que je ne répondrai pas aux revieuws ndividuellement cette fois-ci, je suis trop lessivée pour ça. Donc un grand merci à tous ; Hermy n'utilise pas ton portoloin et Shenna merci d'avoir fait découvrir cette fic à ta cousine que je remercie d'ailleurs de tout mon cœur pour la très longue review.
HPHPHPHPHPHPHPHP
Harry se trouvait devant un large Manoir. Il y entra automatiquement, ses pas le conduisant vers la dernière pièce au fond du Hall. En chemin, il vit un large miroir accroché au mur. En s'y regardant, il vit qu'il n'était plus Sebastien Frostpine, mais qu'il ressemblait de nouveau à Harry Potter. Il accéléra lorsqu'il entendit du bruit venant de la pièce du fond. Lorsqu'il y entra, il entendit Voldemort parler.
« ...Severus, comment oses-tu désobéir ? Cela mérite une punition. Mangemorts, deux rounds. Faites-lui ce que vous voulez mais je vous interdis de le tuer ou de faire quoi que ce soit qui puisse endommager son talent aux Potions. ALLEZ-Y !
Harry regarda, horrifié, son Professeur être placé sous différentes sortes de sortilèges, encore et encore. Au bout de cinq minutes de cette torture, l'homme arrêta de réagir. Il y avait un regard mort dans ses yeux.
« Severus ? », demanda Harry inquiet. « Est-ce que tu m'entend ? » Il gardait une voix douce et apaisante en essayant de lui emporter autant de chaleur et d'amitié qu'il pouvait.
Severus redressa la tête brusquement. « Harry ? », demanda-t-il d'une voix grinçante complètement incrédule.
« Ca va Severus, » dit Harry doucement. « Je suis là, n'abandonne pas... Il y a des gens qui ont besoin de toi. Encore un moment et tu seras de retour à Poudlard. »
Il leva la main et la posa de façon rassurante sur l'épaule tremblante du Maître de Potions. Les tremblements s'arrêtèrent presque immédiatement, pendant qu'Harry lui transférait des Charmes de Guérison par magie sans baguette.
Dix minutes plus tard, Voldemort parla : « Ca suffit. », déclara-t-il. « Severus, j'attendrai mieux de ta part la prochaine fois » En voyant son serviteur acquiescer, il continua : « Malfoy, Avery, ramenez-le à Poudlard. Laissez le au point de Transplanage de l'école. Quelqu'un finira par le trouver. »
Harry contempla Avery et Malfoy transporter Severus hors de la pièce.
Il se sentit sortir de sa transe. Il ouvrit les yeux et vit qu'il se trouvait de nouveau dans le dortoir des Serpentard. Mais il ne pouvait pas retourner au lit. Pas tout de suite.
Il sortit silencieusement de la salle commune, soigneusement caché par sa Cape d'Invisibilité. Dès qu'il fut dehors, il se mit à courir à toute allure jusqu'au point de Transplanage, situé au bord de la Forêt Interdite.
Lorsqu'il y arriva, il vit son Professeur étendu par terre. Avant d'enlever sa cape, il reprit encore une fois son apparence réelle (celle de Harry Potter). Il s'avança et appela tranquillement : « Professeur ? »
Pendant une seconde, le visage de Severus resta vierge de toute émotion. Puis il s'exclama bouche bée : « Potter ?! » Il essaye de se relever mais échoua.
« N'essayez pas de bouger, Professeur. Vous êtes blessé. », ordonna Harry. Il lança un Charme réparateur pour empêcher le sang de couler. « Je vous ramène à l'école. »
Il mit la main dans une de ses poches et en sortit une bouteille de Potion de Soin qu'il avait préparé plusieurs semaines de cela. « Buvez, Professeur. »
Severus observa la Potion avec prudence avant de lever la main pour essayer de la prendre. Mais bien qu'il essayât de son mieux, il n'y parvint pas : ses mains tremblaient bien trop pour ça.
Harry s'en rendit compte et s'agenouilla près de l'homme. Avec gentillesse, il aida un professeur de Potions assez embarrassé à s'asseoir avant d'élever la fiole jusqu'à ses lèvres.
Son Professeur se détendit alors que la Potion prenait effet. Harry lévita le blessé et entama la trotte jusqu'à Poudlard. Il y eut quelques moments de silence inconfortable.
« Vous êtes censés être mort, Potter », dit finalement Severus.
« Oh, le suis-je vraiment Professeur ? », s'exclama Harry en laissant échapper un rire brusque amer et glacial.
A ce moment-là, ils avaient déjà rejoint le château. Harry ouvrit la porte mais s'immobilisa soudainement. Il avait entendu des bruits de pas qui semblaient venir du couloir situé à sa gauche. Il se vêtit immédiatement de sa cape.
Madame Pomfresh apparut dans son champ de vision. Elle laissa tomber toutes les bouteilles qu'elle portait dans ses bras lorsqu'elle aperçut le corps blessé de son collègue.
« Professeur Rogue ! », dit-elle en se précipitant vers l'homme (toujours en pleine lévitation). Le Professeur de Dumbledore était si inquiet pour vous. Il vous cherche. Venez avec moi tout de suite ! »
Elle passa ensuite en mode infirmière continua à faire léviter son patient jusqu'à l'Infirmerie. Harry sourit en la regardant s'éloigner.
Aaaaaaaaaa
Severus ouvrit les yeux et se rendit compte que Dumbledore était assis sur une chaise à côté de son lit.
« Severus, comment te sens-tu ? », demanda le Directeur, les yeux brillants d'inquiétude.
« Je vais bien », répondit Severus.
Il se sentait quelque peu agacé mais sourit néanmoins. Il essaye de se redresser mais ses muscles courbaturés l'en empêchèrent. Soudain, il se rappela : « Où est Potter ? »
« Harry ? »
« Oui Harry. »
« Severus, il est mort ; tu t'en souviens ? », demanda Dumbledore gentiment.
« Je sais qu'il l'est mais c'est lui qui m'a amené à Pomfresh »
« Sottises. », dit Mme Pomfresh en entrant dans la pièce. « C'est moi qui t'ait trouvé dans le couloir et tu étais bel et bien seul ! »
Severus leur expliqua rapidement ce qui lui était arrivé. « ...Et il m'avait conduit jusqu'au Hall lorsque Pomfresh est arrivée. »
Dumbledore et l'infirmière échangèrent des regards inquiets.
« Peut-être que tu ferais mieux de dormir un peu Severus », dit-elle finalement.
Le Maître de Potions se sentant déjà épuisé de toute façon ne protesta pas. Dès que le Directeur et l'Infirmière eurent quitté la pièce, il plongea dans un sommeil agité. S'il était resté éveillé un peu plus longtemps, il aurait pu voir une personne émerger de l'obscurité.
La silhouette sombre se dirigea lentement vers le lit. Ses yeux vert émeraude se fondirent en bleu glacial alors qu'il regardait le professeur endormi, un sourire de contentement aux lèvres.
Aaaaaaaaaa
Heureusement pour lui, le jour suivant était un lundi. Dès que Harry eut fini de prendre son petit déjeuner, il sortit de la Grande Salle et se précipita vers l'infirmerie.
Il entra à toute vitesse et vit Mme Pomfresh affairée à réorganiser ses potions.
« Est-ce que le Professeur Rogue s'est enfin réveillé ? », demanda-t-il.
L'infirmière le regarda avec surprise. « Il est dans la chambre adjacente, juste là. », dit-il en pointant le fond du corridor du doigt.
Pour la première fois, Harry remarqua qu'une petite porte s'y trouvait effectivement. Il sourit en guise de remerciements et entra dans l'autre pièce.
Son professeur était étendu sur le lit, un livre à la main. Il leva la tête à l'entrée de Harry.
« Professeur ? Comment vous sentez-vous ? »
Le plus léger des sourires vint éclairer le visage de Rogue.
« Sebastien. » Le ton de sa voix s'adoucit quelque peu. « Je me sens beaucoup mieux. Bien que cette agaçante infirmière refuse toujours de me laisser sortir. »
« Eh ! J'ai entendu ça ! », protesta Pomfresh en entrant dans la chambre. « Professeur, vous savez très bien que vous devez rester ici et vous reposer. Vous pourrez sortir demain au mieux.
Elle ressortit de la pièce avec une pile de papiers dans les mains.
« Que s'est-il passé ? », demanda Harry.
Il remarqua à quel point son professeur se raidit et son visage devint réservé.
« Je-je suis désolé Professeur Rogue, dit-il d'une petite voix. Je n'aurais jamais dû vous le demander. »
« Tu n'as absolument rien sur quoi te désoler, Sebastien », en surprenant son élève tant le ton de sa voix était doux. « Je pense, simplement qu'il ne serait pas sage de te raconter de telles choses, surtout à ton âge. »
« Je comprend Monsieur. », répondit Harry. Il était soulagé de savoir que Rogue n'était pas en colère contre lui, mais se sentait étrangement blessé pat le fait que l'homme ait refusé de lui dire ce qui lui était arrivé. Même si il le savait déjà de par sa vision.
« Je vais vous laisser vous reposer maintenant Professeur. »Et ayant dit ces mots, il quitta la pièce se sentant juste légèrement désappointé.
Il était sur le point de retourner dans son dortoir lorsque Draco en sortit. « Hé Sebastien ! », s'écria le blond. Harry fut surpris de voir un sourire franc apparaître sur les traits du jeune Serpentard. « Tu veux aller au terrain de Quidditch avec moi ? »
« Bien sûr », acquiesça-t-il. Il se précipita dans sa chambre et en sortit son Comète 2000.
Harry était déjà dehors et sur le point d'enfourcher son balai lorsqu'il entendit quelqu'un s'approcher d'eux. Il se retourna et vit qu'il s'agissait de Goyle.
« HE MALFOY ! », cria celui-ci.
Il se sentit quelque peu surpris. Depuis les autres appelaient-ils Draco « Malfoy » ? Mais pourtant, maintenant qu'il y pensait, il réalisa qu'il était le seul qui appelait Draco par son prénom. Tous les autres s'en référaient à lui en l'appelant Malfoy.
« Qu'y a-t-il ? », répondit le jeune blond.
« Rusard veut te parler. C'est à propos de ta retenue. »
Draco se retourna vers Harry en poussant un soupir. « Malédiction, j'avais complètement oublié. Désolé, je serai de retour dans une seconde » Et il se précipita vers l'école à toute vitesse.
Harry commença par tournoyer autour du terrain de Quidditch pour s'échauffer. Le Comète était beaucoup plus rapide que son Eclair de Feu. Il répondait au plus léger effleurement de la main et en avoir un était l'un des rêves les plus fous d'un fan de Quidditch qui se respecte.
Après avoir effectué quelques tours de plus (et quelques acrobaties autours des goals), Harry engagea sa manœuvre favorite. Il pointa son balai vers le bas, se dirigea vers le sol à la vitesse de l'éclair. La terre couleur de sienne devint de plus en plus proche. Le vent lui soufflait au visage, soufflant sur ses cheveux déjà décoiffés par la vitesse. Il sentit son estomac se contracter tant il était excité. C'était ce qu'il aimait dans le Quidditch, c'était la liberté, la sensation d'un contrôle total sur lui-même.
A la toute dernière seconde, il arrêta son plongeon, ses pieds frottant contre l'herbe du terrain. Il entendit alors des applaudissements venant de derrière lui.
« Tu es incroyable ! », s'exclama Draco avec incrédulité. « Comment est-ce que tu as réussi à faire ça ? »
Harry haussa les épaules en rougissant.
« Tu devrais rejoindre l'équipe de Quidditch », dit Draco.
« Mais... c'est toi l'Attrapeur de l'équipe pas vrai ? »
Le Serpentard acquiesça avec fierté. « Je suis aussi Capitaine cette année. »
Harry lui dit : « Draco, si je rejoins l'équipe, ce sera seulement pour être Attrapeur, et comme je ne veux pas te voler ta place, je ne rejoindrai donc pas l'équipe. »
Draco eut l'air quelque peu surpris (pour ne pas dire sidéré), avant d'éclater de rire.
« Quoi ? », demanda Harry soudain gênée.
« C'est juste que... je n'ai jamais rencontré un Serpentard qui soit aussi gentil et modeste. D'habitude ils feraient n'importe quoi pour essayer de me battre et prendre ma place. Et puis de toute façon, j'avais pensé devenir batteur dans l'équipe cette année de toute façon. »
« Alors, ça ne te dérange pas ? », demanda Harry avec incrédulité.
Draco eut un grand sourire. « Bien sûr que si ; je ne suis pas un gentil Gryffondor. Mais ça ne me dérange pas tant que ça pour l'instant. Si tu veux essayer d'avoir ce poste, vas-y et ne te laisse pas arrêter par moi. »
Harry sourit. « Merci Draco. »
Après avoir effectué quelques tours de terrain tous les deux pendant une heure, Draco demanda : « Hé, Sebastien, tu connais d'autres figures ? »
Harry prit un air faussement offensé. « Bien sûr que j'en connais ! »
« Alors prouve-le », taquina Draco sans pouvoir s'arrêter de sourire.
Harry soupira. Il venait de se faire prendre au piège en beauté. « Très bien, dit-il. Regarde ça. »
Il prit une grande inspiration, calculant rapidement dans sa tête l'angle qu'il allait faire prendre à son balai comme Godric le lui avait enseigné. Il s'élança dans les airs et commença à faire le tour du terrain. Puis lentement mais avec agilité, il s'éleva jusqu'à ce qu'il se retrouve debout sur le manche son balai. Il prit une grande inspiration, sauta en faisant un saut périlleux dans les airs, laissant son balai s'éloigner loin de lui. Il crut entendre Draco pousser une exclamation, mais il était trop occupé à se concentrer. Il commença à tomber ; le ressentant Harry pointa ses jambes en direction du sol. Il vit que son balai se trouvait bien à l'angle qu'il avait prévu, il fit un autre saut périlleux, tournoyant dans les airs et réussit à attraper le manche à balai juste à temps. Il positionna, se rassit sur son balai, vola par deux fois autour des buts avant de redescendre à terre.
Il se tourna vers Draco et sourit comme un malade en voyant l'expression sidérée de son nouvel ami. Soudain, il entendit quelqu'un derrière lui.
« PAR MERLIN ! COMMENT AS-TU FAIT CA ? »
Il se retourna pour voir un rouquin accompagné d'une fille brune aux cheveux ébouriffés.
« Ron, 'Mione ! », s'écria-t-il en se précipitant vers eux.
« Commet t'as fait ça ? », répéta Ron.
Harry haussa les épaules. « J'ai juste calculé le bon angle qui me permettrait de rattraper mon balai à temps. »
Hermione le regarda. « QUOI ? Mais te rends-tu compte à quel point c'est dangereux de faire ça ? »
« Ca dépend de la personne qui le fait Sang-De-Bourbe.
Harry sentit son cœur manquer un battement en entendant la voix arrogante que Draco avait prise.
« Draco. », siffla-t-il en avertissement d'une voix devenue glaciale.
« Qu'est-ce qu'/il/ fait ici ? », demanda Ron avec dégoût.
« Ronald ! », s'exclama Hermione avec sévérité.
Harry soupira. Ca allait être dur.
« Premièrement, dit-il se tournant vers le blond, Draco aurais-tu l'amabilité de ne pas insulter Ron et Hermione devant moi. »
Il se tourna vers le rouquin. « Et deuxièmement, Ron, n'embête pas Draco ou tu le regretteras. »
Sa voix était pareille à un sifflement bas et long. La température sembla baisser de quelques degrés et Ron s'empressa de hocher la tête.
Draco fit de même après quelques secondes de silence.
Harry se tourna vers Hermione. « Il faut que j'aille à la bibliothèque pour l'essai de sortilèges. Tu veux venir avec moi ? »
Hermione acquiesça immédiatement. « On se retrouve là-bas dans deux minutes », dit-elle en emmenant avec elle un Ron pas très content à l'idée de devoir (encore !) étudier.
« Tu viens Draco ? », demanda Harry d'une voix plus douce. Il fut surpris de voir le regard légèrement blessé dans les yeux du Serpentard. « Est-ce que ça va ? »
« J'vais bien. »La réponse fut brusque.
« Draco, je suis désolé pour tout à l'heure. Je ne voulais pas te crier dessus...c'est juste que...je déteste voir mes amis se disputer. Je sais que tu n'aimes pas Ron et Hermione, mais je ne peux pas le supporter. » Il regarda Draco droit dans ces yeux qu'il avait bleus- gris. « S'il te plait, Draco. Pardonne-moi ? »
Le Serpentard hocha la tête. « Je vais chercher mes livres. », dit-il avec une certaine raideur. « Attends-moi à la bibliothèque. » Et il disparut vers l'école.
Harry soupira. Il pouvait dire de par l'aura de son ami que celui-ci était profondément blessé. Il n'avait jamais réalisé jusqu'à maintenant à quel point le blond pouvait être fragile.
Après s'être installé dans la bibliothèque avec Ron et Draco de chaque côté de lui, il réalisa avec un sentiment d'horreur qu'il avait oublié sa plume.
« J'ai oublié quelque chose, dit-il. Je reviens dans quelques secondes. Hermione, fais en sorte qu'ils ne se disputent pas, d'accord ? »
Après le hochement de tête rapide la fille, Harry sortit de la bibliothèque. Il récupéra sa plume et était sur le point de rejoindre la bibliothèque, lorsqu'il entendit un hurlement de colère. Accélérant l'allure, il se précipita de plus belle. Le spectacle qui l'attendait sur place fut un choc : Harry était par terre, stupefixiée. Ron reculait vers le mur menacé par un énorme serpent alors que la peau pâle de Draco était recouverte de coupures dont la plupart saignaient abondamment.
« Incendio ! », s'écria Ron. Les robes de Draco prirent feu instantanément.
« ASSEZ ! », s'exclama Harry. Pendant une seconde tout le monde s'immobilisa. Il envoya rapidement un jet de glace à Draco pour stopper le feu. D'un mouvement de la main, Draco fut guéri.
L'air craquait de puissance magique mais Harry en avait eu assez. Il utilisa la magie sans baguette pour réanimer Hermione, qui s'empressa à son tour d'éloigner Ron du Serpentard.
Maintenant, le serpent. Harry ne pouvait pas lui parler directement ou les autres devineraient tout de suite qui il était... Il n'y avait qu'une chose à faire.
'Glace, Ombre' appela-t-il télépathiquement. Une seconde plus tard, les serpents étaient entrés dans la pièce. Inconsciemment, il remarqua Ron reculer encore plus alors que Draco levait un sourcil.
Oui, jeune maître ?
Harry leur expliqua rapidement la situation. '...alors pourriez-vous lui demander de partir'
Les serpents exprimèrent leur accord et rampèrent rapidement vers le serpent. Harry les entendit lui expliquer la situation rapidement tout en s'excusant profondément. Quelques minutes plus tard, la bête sortit par la fenêtre, et Ombre et Glace s'installèrent autour de ses bras.
Il se tourna finalement vers les autres. Ron et Hermione avaient l'air ébahi et Draco semblait plus pâle encore que de nature.
« Par Satan, Qu'es-ce que vous étiez en train de FOUTRE ? », siffla-t-il d'une voix venimeuse. « Vous auriez pu vous faire renvoyer, vous auriez pu vous blesser sérieusement tous les trois. MALEDICTION !, qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? »
Ron commença à marmonner quelque chose sous sa barbe. Ce fut une erreur qui lui valut toute « l'attention » de Harry.
« Toi, dit-il d'une voix dangereuse. A quoi pensais-tu en utilisant le sortilège du Couteau ? Ne savais-tu donc pas que Voldemort s'en sert souvent pour torturer ses prisonniers ? Est-ce que tu veux faire souffrir les autres comme Voldemort le fait ? »
Ron secoua rapidement la tête l'air horrifié par cette idée.
« Alors pourquoi l'as-tu fait ? », rugit-il d'une voix glaciale. Il se tourna alors vers Draco.
« Et toi, je croyais que tu aurais fait mieux ! Utiliser le Serpensortia ? Qu'est-ce qu'on aurait pu utiliser d'autre pour faire du mal à quelqu'un ? Pourquoi le serpent ? Mon dieu, mais qu'est-ce QUI NE VA PAS CHEZ VOUS ? »
Harry respira profondément en essayant de calmer sa colère. « Ecoutez, je suis désolé de vous avoir crié dessus », dit-il d'une voix plus calme. « Mais je suis vraiment agacé par votre attitude, je vous laisse seuls pour à peine deux minutes et regardez ce qui se passe. Je ne devrais pas avoir à vous baby-sitter constamment. Essayez d'être plus matures la prochaine fois. Je m'excuse pour avoir crié. »
Il vérifia les auras de ses amis et fut soulagé de voir qu'aucun d'entre eux n'était en colère. Ron avait l'air honteux alors que Draco... attendez un instant, d'après son aura, le blond devait être en train de souffrir !
« Draco ? », demanda-t-il doucement. « Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu es blessé. »
« Je vais bien. », répondit le blond en se raidissant.
Harry ne poussa pas le sujet mais il envoya un faisceau d'énergie régénératrice au Serpentard.
Draco se détendit un peu et sourit en remerciement.
Harry soupira. « On dirait que je n'aurai pas le temps de faire mon essai de Sortilège aujourd'hui. », grogna-t-il. « Allons dîner. »
Et sur ces mots, ils quittèrent tous la pièce.
AAAAAAAAAAAAA
POV de Ron
« ASSEZ ». La voix de Sebastien s'était élevée dans les airs une seconde après que j'aie mis le feu aux robes de cette fouine. Ha ! Il l'avait bien mérité cet imbécile !
Avant que je me rende compte de ce qui se passe, l'incendie des robes de cet imbécile fut éteint, Hermione réveillée et le serpent en-dehors de la fenêtre.
Il avait l'air tellement en colère ! Je pouvais vraiment sentir l'air craquer de puissance. Sebastien devait être extrêmement puissant. Et il a fait de la magie sans baguette. Je sais que c'est vrai, comment aurait-il pu faire tout ça sinon ? Sa baguette n'était même pas sur lui. Mais comment est-ce possible ? Un sorcier a BESOIN de sa baguette s'il veut concentrer ses pouvoirs...
Je me demande encore pourquoi il a choisi Serpentard. Il est clair qu'il possède le courage de Gryffondor et l'intelligence de Serdaigle.
Mais en tout cas, il y a une chose qui est sûre. Je ne mettrai plus jamais Sebastien en colère sauf en cas de nécessité. Il est vraiment pas à prendre du mauvais poil, celui-là.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
POV de Hermione :
Comment? COMMENT EST-CE POSSIBLE ? » Sebastien sait faire de la magie sans baguette ? C'était tout ce à quoi je pensais alors que je me dirigeais vers le la Grande Salle.
Une puissance aussi importante utilisée par magie sans baguette était quasi-impossible. Il n'y a que Dumbledore qui soit capable de faire de petites choses comme nettoyer une table ou éteindre les lumières. Mais Sebastien a réalisé un CONTRE SORT sans sa baguette.
On dirait bien que je vais passer toute la journée de demain à la bibliothèque.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
POV de Draco :
« ASSEZ ! » J'entendis Sebastien entrer dans la pièce à grand fracas, ses yeux bleus, froids et pénétrants brillant dangereusement.
Puis tout à coup, je sentis des morceaux de glace me frapper et éteindre le feu que Weasley avait allumé sur moi. Il ranima Granger et fit sortir le serpent par la fenêtre.
« Par Satan, Qu'es-ce que vous étiez en train de FOUTRE ? », siffla-t-il d'une voix venimeuse. « Vous auriez pu vous faire renvoyer, vous auriez pu vous blesser sérieusement tous les trois. MALEDICTION !, qu'est-ce qui ne va pas chez vous ? »
Je tressaillis intérieurement et sentit les mots me heurter avec la force d'un mur de briques.
Mon épaule me faisait mal là où Weasley m'avait frappé, mais je r'en ressentais à peine la douleur.
Les mots de Sebastien pour quelque raison que ce fut me firent plus mal que n'importe quelle blessure physique pourrait jamais. Je n'avais jamais réalisé à quel point je voulais son amitié, son approbation. Merlin, je suis un idiot. Sebastien doit sûrement me détester maintenant.
Après ce qui me parut une éternité, j'entendis Sebastien s'excuser. Je fus sorti de mes pensées lorsque je l'entendis demander. « Draco, est-ce que ça va. Tu es blessé. » Malédiction, comment pouvait-il savoir que j'avais mal ? »Je vais bien. », marmonnai-je.
Sebastien ne répondit pas mais une seconde plus tard, je sentis un trait d'énergie me toucher et atténuer ma peine. Je souris en remerciement.
Un moment plus tard, je quittai la pièce en suivant Sebastien vers la grande salle.
