Voila j'espère que le second chapitre vous plaira et n'hésitez pas à me laisser des commentaires ca encourage toujours ; )
merci nymphadora15 pour ton com ca m'a fait plaisir ! n'hésite pas à me dire ce que tu penses du 2
Les quelques secondes que mit Gibbs à atteindre le bureau lui parurent une éternité, tout se mélangeait dans sa tête, les pires scénarios se créaient à chaque pas qu'il faisait. Pourquoi l'emmenait il dans son bureau pour lui donner des nouvelles de Katie ? Que lui était il arrivé ? Et s'il était arrivé trop tard ? Et si ils n'étaient pas arrivé à la sauver ? Non, ce n'était pas possible, il ne pourrait pas vivre sans elle, son cœur se serait arrêté en même temps que le sien. Mais tout ne s'était pas bien passé, il le savait, sinon le médecin lui aurait déjà donné de ses nouvelles. Mon dieu que lui était-il arrivé ?
Ses questions laissées en suspension s'arrêtèrent une fois dans le bureau.
- Comment va-t-elle ? s'empressa-t-il de demander.
- Melle Todd a manqué d'oxygène, elle est restée plus d'une heure et demi enfermée.
- Est-ce qu'elle …
Non, il ne voulait pas le dire, il n'aurait même pas voulu le penser, mais c'était malheureusement plus fort que lui. Il devait savoir.
- Oui.
Il relâcha alors l'air qu'il avait emprisonné dans sa poitrine sans le vouloir. En ce moment ci, il n'était maître ni de ses émotions, ni de son corps, ou encore de ses pensées.
- Cependant, comme je le disais, par ce manque, ses organes n'ont pu recevoir d'oxygène. Elle est dans le coma, nous ne pouvons savoir si des séquelles se feront ressentir avant son réveil. Malheureusement nous ne savons pas non plus quand est-ce qu'elle se réveillera, et je ne vais pas vous cacher que le plus tôt serai le mieux.
Gibbs n'en croyait pas ses oreilles, pour la deuxième fois en une heure, ils ne savaient pas, mais où avaient ils emmener Katie, sa Katie.
- Est-ce que je peux la voir ?
- Oui, mais pas longtemps, elle doit se reposer. Je vais vous conduire à sa chambre.
Il sortit de son bureau suivit de Gibbs.
Il ouvrit la porte de la chambre et laissa passer l'homme. Il lui expliqua pourquoi toutes ces machines ?
- Nous avons du la mettre sous respirateur artificiel, ses poumons sont oxygénés régulièrement.
Gibbs restait immobile, impuissant devant cette scène, ou plutôt cette image, sans vie, elle était là allongée, dans ce lit à coté de toutes ces machines. La pièce était à la fois si calme et si bruyante de ces machine. A chaque battement de son cœur un bip se faisait entendre, à ce son s'ajoutait ceux du respirateur. Ces derniers étaient pires, seul lorsque l'oxygène était insufflé dans son corps un bruit de sifflement étouffé était perçut.
Il s'approcha du lit doucement il la regarda, son visage était tel celui d'un ange, mais le tube qui traversait sa gorge trahissait la réalité. Il voulut prendre sa main lorsqu'il remarqua les bandages. Il se retourna avec un regard d'incompréhension sur le médecin qui comprit ce qui le perturbait.
- Nous avons du bander les extrémités de ses doigts qui étaient en sang. Nous avons penser qu'elle a essayé de s'extirper du cercueil. Elle a sûrement tenté de casser le bois.
Il s'arrêta un instant. Puis reprit :
- Vous, m'avez dit que vous étiez de sa famille ?
Gibbs ne sut que répondre, son père, son mari, son patron, non il lui demanderait peut être de sortir.
- Son mari.
- Bien, je vais aller prévenir vos amis de l'état de votre femme, et leur dire qu'ils ne pourront la voir que demain.
Gibbs s'approcha du lit et caressa sa joue. Il prit ensuite une chaise et s'assit tout près du lit en prenant délicatement sa main.
- Oh, mon Dieu, Kate, je suis désolé, je n'ai pas réussi à te trouver à temps. Maintenant tu es dans ce lit, inconsciente. Je ne voulais pas raccrocher ce téléphone, c'était la seule chose qui me reliait à toi. Je t'aime Katie, depuis que tu es arrivée, j'ai essayé de cacher mes sentiments, parfois, c'était plus difficile alors je déguisais en plaisanterie. J'avais tellement peur que tu découvres ce que je ressentais et que ce ne soit pas réciproque, que j'ai été très souvent désagréable. Depuis que je t'ai serré dans mes bras à bord d'Air Force One, j'ai su. Je pensais juste qu'il s'agissait d'une sensation passagère. Mais je n'ai pas pu résister à t'engager. Il n'y avait plus aucun doute, j'étais charmé.
Gibbs resta à lui parler pendant presque une heure avant qu'une infirmière n'entre dans la chambre. Elle releva les constantes qui s'affichaient sur toutes ces machines, elle regarda ses pansements. Elle vit que l'homme tenait une de ses main dans les siennes.
- Monsieur je vais vous demander de sortir, les visites sont terminées. Vous pourrez revenir demain.
- Je vais rester ici cette nuit. Lui dit il tout naturellement sans lever le regard du visage de Kate.
- Monsieur, je m'excuse, mais vous ne pouvez pas. Vous pourrez la voir demain à partir de 10 heures.
Sans réfléchir, il sortit sa plaque du NCIS.
- Bien Monsieur, je ne peux rien dire. Cependant, il lui faut du repos, si j'étais vous, je la laisserais, ne serait-ce que pour sa santé.
Gibbs s'emporta même si il savait qu'elle avait raison et qu'il pouvait attendre dehors :
- Ecoutez, si cette femme est ici, c'est parce que je l'ai laissé, et n'ai pas pu la protéger, et un homme l'a enterré vivante. Vous croyez vraiment que je vais la laisser.
Celle-ci se sentit très mal.
- Je m'excuse monsieur, vous pouvez rester, mais promettez moi de vous faire discret.
- Je le serai.
Puis elle quitta la pièce en le laissant seul avec la malade.
