Voila mon troisième chapitre, en fait je me rend compte qu'il y aura plus de 5 chapitres. J'espère que vous aimerez, dites le moi, laissez moi des feedbacks, ça encourage toujours, même s'ils sont négatifs.

Merci Nymphadora15 pour ton message, mais je ne vais pas tout gaher tu verras la suite lol, ce serai trop beau si je te le disais. N'hésite pas à me dire ce que tu penses de la suite.

Voila merci à tous


Gibbs qui s'était endormi, fut soudainement réveillé par des personnes entrant dans la chambre. Il s'aperçut très vite qu'il s'agissait de l'équipe médicale. Tout d'un coup, les bruits de cette machine qui lui paraissaient horrible, lui paressèrent meurtrier lorsque les bips répétitifs furent remplacés par un bip continu. Toutes ces personnes s'agitaient autour du lit, il se recula pour les laisser passer.

Ils soulevèrent l'unique blouse que portait Kate, et révélèrent son corps recouvert de patchs et de sondes. Ils prirent les électrochocs, puis les posèrent sur ce corps qui lui paraissait si fragile. Il le vu se soulever du lit, une première fois, une deuxième fois, puis une troisième, mais cette fois ci, il se souleva plus haut. Le bip redevint saccadé, les médecins donnèrent leurs consignes aux infirmières, puis l'un d'entre eux demanda à Gibbs de le suivre. Il s'agissait du même que celui qui l'avait emmené dans son bureau.

- Votre femme a manifesté une activité cérébrale cette nuit, c'est plutôt bon signe, cependant, elle vient de s'enfoncer. Je dois vous avouer que son état s'était stabilisé, mais vient de rechuté…

- Combien de chances a-t-elle de se réveiller ? lui demanda t-il en la coupant.

- En considérant cet arrêt, je dirais trente à quarante pour cent.

- Je peux retourner la voir ?

- Si vous la laisser se reposer, je n'y vois pas d'inconvénient.

Il se dirigea vers sa chambre, une infirmière lui faisait sa toilette. Il lui fit signe qu'il allait continuer.

Il saisit le gant et attendit qu'elle sorte. Il le trempa dans l'eau tiède, puis lui passa délicatement dans le cou. Il s'arrêta, ne voyant plus grand-chose par les larmes qui emplissaient ses yeux.

- Je suis désolé Katie, je n'aurais jamais du te laisser. Si seulement j'avais descendu cette pourriture avant qu'il ne… au mon dieu, Caitlin, je m'excuse, tout est de ma faute.

Il resta un instant désarmé devant cette culpabilité.

Puis il reprit son action, en nettoyant le reste de son buste.

Cela, faisait bientôt 5 jours qu'il venait tous les matins. Il avait demandé au directeur une semaine de congé, que celui-ci lui avait accepté.

Quand il arrivait, il regardait son dossier accroché aux pieds du lit. Il avait demandé à Ducky de lui expliquer comment cela marchait et que signifiait tous ces sigles. Il voulait tout savoir sur l'état de santé de Katie.

Cependant, ce matin là, quelques jours après son arrêt, il remarqua ce sigle qu'il ne connaissait pas. Il appela une infirmière.

- Qu'est ce que cela signifie ?

- Il s'agit d'une activité cérébrale.

- Comme l'autre jour, juste avant son arrêt ?

- Oui, c'est exact, cependant, ça peut aussi être une bonne chose, un espoir.

- On m'a déjà dit ça la semaine dernière, mais Kate est toujours inconsciente !

Il commençait à s'énerver. Pourquoi est ce qu'elle ne se réveillait pas.

La jeune femme se sentit très mal :

- Je suis désolé monsieur, je ne peux rien vous dire de plus.

Puis elle quitta la pièce.

Il se mit alors à lui faire sa toilette comme il le faisait tous les matins en lui parlant de l'équipe, du temps qu'il faisait, de son bateau, de tout sauf de ce qu'il ressentait. Il ne voulait pas, il ne pouvait pas, il devait être fort pour elle.

Il passa à son bras droit. Ses bandages n'étaient plus là, cependant on voyant des croûtes aux niveaux du poing, des phalanges et des bouts des doigts. A chaque fois que son regard se posa sur ses mains meurtries, il ne pouvait s'empêcher de la voir dans sa tête essayer de briser le cercueil en pleurant.

Il fut tiré de ses pensées par une très légère tension qu'il sentit sur son avant bras, il dirigea alors rapidement son regard vers elle. Malheureusement, elle ne bougeait pas. Ce n'était qu' une fois de plus son esprit qui lui jouait des tours. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait. A chaque fois un espoir s'éveillait mais s'éteignait aussi vite qu'il était venu.