Voilà le chapitre suivant désolé pour la médecine, c'est pas trop mon truc, si il y a des trucs complètement idiots ou sans rapports !

Et je remercie Nymphadora15, tes feedbacks me font super plaisirs.

Et Merci aussi à kibbsforever, de m'avoir laisser un com' aussi et de m'avoir proposer sa correction ; )

MERCI pour tout à toutes les 2 !

Et les autres n'hésitez pas…

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Gibbs attendait avec le médecin et l'infirmière derrière la vitre pendant que Kate était allongée sur cette table qui s'avança lentement à l'intérieur du scanner.

Elle avait les yeux remplis de larmes. Elle ne voyait rien, tout était noir : elle était effrayée. Jamais elle ne s'était sentie aussi vulnérable, sans défense. Elle avait demandé à ce que Gibbs soit là, mais le médecin lui avait expliqué que ce n'était pas possible. Même si elle l'entendait la réconforter et tenter de l'apaiser, elle n'était vraiment pas bien, il était de l'autre coté de la vitre, dans une autre pièce, loin d'elle.

Après les résultats du scanner, le médecin expliqua à Gibbs ce qu'il s'était passé. Il lui proposa d'aller l'expliquer à sa patiente, cependant, il lui répondit, qu'il la connaissait et que ce serait plus facile pour elle de l'entendre de son mari.

Il se dirigea alors vers sa chambre où elle avait été raccompagnée. Arrivé au niveau de la porte, il s'arrêta. Comment allait il lui expliquer ça ? Il aurait voulu lui dire que tout s'était bien passé, qu'elle n'avait aucun séquelle, mais ça n'était pas vrai. Elle s'en était rendue compte. Il ne pouvait pas lui mentir.

Il leva doucement le poing, puis frappa faiblement contre la porte avant d'entrer.

Kate était allongée sur le lit, la tête tournée de l'autre coté. Cependant, c'est sans la tourner qu'elle demanda :

- Qui est ce ?

- C'est moi, Katie.

Il s'approcha du lit, puis lui prit la main. Elle se retourna alors :

- Gibbs, arrête, dis moi ce qu'il y a. Je ne te vois peut être pas, mais je te connais, pourquoi es tu si silencieux ?

- Katie, le scanner à révélé quelque chose. La perte de ta vue est dû au manque d'oxygène. Il n'y a aucune autre séquelle. Cependant les médecin sont incapables de dire si c'est définitif. Ils disent que tu pourrais retrouver la vue soudainement, ou petit à petit… peut-être jamais.

Il prononça ces dernières syllabes tellement doucement qu'elles moururent dans sa gorge.

Et si elle ne retrouvait jamais la vue, si elle restait aveugle ? Qu'est ce qu'elle ferait ? Elle devrait changer toutes ses habitudes, elle ne pourrait plus jamais voir le soleil, les couleurs, les personnes qu'elle aime…Gibbs. Elle devrait abandonner son travail. Non, si elle restait aveugle, elle préfèrerait mourir.

- Pourquoi ? demanda t-elle en larmes.

- Pardon ? Il ne la comprenait pas.

- Pourquoi est ce que j'ai survécu ?

A cette question, il sentit son cœur se serrer, une question pareille sortant de la bouche de la femme qu'il aimait.

- Mon Dieu, Katie, ne dis pas ça, je t'en prie. Tu es ici car tu devais rester avec nous, car nous avons besoin de toi.

- Je ne vois pas en quoi vous pouvez avoir besoin d'une aveugle inutile…

Il ne la laissa pas continuer.

- Kate arrête, tu n'es pas inutile, tu ne dois surtout pas penser ça.

Le médecin les empêcha de continuer. Il venait parler à sa patiente.

- Excusez-moi de vous interrompre. Comment vous sentez vous ?

La jeune femme acquiesça d'un signe de tête en guise de réponse.

- Bien, je pense que votre mari vous a expliquer ce qui s'était passé ?

Elle fronça les sourcils :

- Mon mari ? vous devez faire erreu…

- Katie, en fait, je…

Alors que Gibbs allait s'expliquer, elle comprit très vite de qui le médecin parlait, elle coupa donc la parole à son pseudo mari.

- Oui, Jethro m'a expliqué. Elle s'empressa de demander : Combien de chance ai-je de recouvrer la vue ?

- Et bien, je dirais environ 60 pour cent.

Il s'arrêta le temps de lui laisser assimiler la nouvelle, puis reprit :

- Nous allons vous garder en observation cette semaine, juste pour s'assurer que tout va bien. Puis vous pourrez rentrer vous reposez chez vous, cependant, il faudra toujours quelqu'un avec vous, votre mari ou un membre de votre famille.

- Docteur j'aimerais rentrer chez moi plus tôt.

- Katie, le docteur t'a dit qu'il fallait que tu restes en observations…

- Mais je ne suis pas bien ici, je ne me sens pas en sécurité.

Gibbs le savait, mais il avait peur pour sa santé.

- Mais je vais rester ici, je ne vais pas te laisser.

Voyant que sa patiente n'était vraiment pas bien, le médecin revint sur ses prescriptions :

- Bien, écoutez moi madame, j'ai cru comprendre que vous aviez dans votre entourage un médecin. Vous pourrez sortir demain en soirée. Mais je veux que ce médecin vous voie une fois pas jour et que votre mari reste avec vous les deux prochaines semaines. Est-ce que c'est bien compris ?

- Oui docteur. Répondirent ils ensemble.

Une fois le médecin sortit, c'est Gibbs qui reprit :

- Demain, on passera à ton appartement, tu prendras ce qu'il te faut, puis tu t'installeras chez moi…

- Non Gibbs, je…

- Kate, ce n'étais pas une question.

- Mais Gibbs, je ne vois plus rien. Je connais mon appartement, je me sentirais mieux chez moi…

- Oui, mais il n'est pas sûr et tu as dit que si tu ne voulais pas rester c'était par ce que tu ne te sentais pas en sécurité. C'est l'hôpital ou ma maison.

What's the hell with him !

Demain elle irait vivre chez son mari.