Dons voila un autre chapitre, un petit cadeau de Noël, plutôt ship, je vous laisse lire.

JOYEUX NOEL A TOUS


Elle avait tenu à s'habiller seule, bien qu'elle eut besoin d'aide, elle ne voulait pas être un poids. Elle tenait à se débrouiller toute seule, après tout, si elle restait aveugle, il fallait bien qu'elle apprenne à se débrouiller. De plus, elle savait que Gibbs lui avait fait sa toilette pendant le temps qu'elle était restée inconsciente, elle tenait à garder le peu de dignité qui lui restait. Cependant, il était venu l'aider après l'avoir entendue jurer. Elle n'arrivait pas à savoir si son T-shirt était à l'endroit. Il était rentré dans la chambre. Elle se sentait gênée qu'il la voie en soutient gorge, c'était quand même son patron. C'est quand il l'aida à l'enfiler qu'elle sentit ses doigts glisser de chaque coté de son corps, descendant si doucement de sa poitrine à ses hanches. Elle retint son souffle, tentant de ne pas perdre une miette de cette sensation. C'est quand elle réalisa qu'il s'en était peut être rendu compte, que ses joues devinrent rouges. Gibbs lui n'était pas vraiment à son aise. Les autres jours, elle était inconsciente, c'était différent, mais aujourd'hui, il devait avouer qu'il n'en menait pas large. Sa peau était si douce, il mourrait d'envie de la prendre dans ses bras et de la caresser de ses mains fermes. Tous les deux rougissaient en cœur. Ce fut Kate qui rompit le silence par un timide « merci ».

Une infirmière brisa leur malaise en entrant dans la pièce :

- Je vous amène un fauteuil, dit elle avant de quitter la pièce.

- Gibbs, il est hors de question, que je me fasse pousser dans un fauteuil.

- Katie, s'il te plait…

- Non, je suis peut-être aveugle, mais j'ai encore des jambes !

- Bien, si c'est ce que tu veux, très bien je vais t'aider. Est-ce que tu as tout, on peut y aller ?

- Désolée, oui.

Elle s'en voulait tellement de s'être emportée, il faisait tout pour l'aider, et la seule façon qu'elle avait de le remercier c'était de lui parler comme à un chien.

Il lui prit la main pour descendre du lit, et celle-ci la serra fort en signe de remerciement. Il la guida pour sortir de l'hôpital. Arrivés à la voiture, il lui ouvrit la portière et l'aida à s'installer avant de l'attacher.

Heureusement que sa voiture était équipée d'un GPS, il n'était jamais allé à l'appartement de Kate et elle n'aurait pas pu lui donner les indications. Le trajet se fit dans un silence total, cependant, ce silence ne mettait en aucun cas les deux personnes mal à l'aise étant donné que chacun des deux étaient perdus dans leurs pensées.

Il ouvrit la porte de son appartement. Il ne fut pas surprit du décor intérieur, c'était tout Kate. Une ambiance chaleureuse, avec un décor ancien. Les murs du salon étaient blancs, et une frise dans les tons orangés posée en hauteur égayait la pièce. Tous les meubles étaient anciens, en bois. Des chandelles étaient posées sur le rebord de la cheminée. Une ambiance romantique, on se serait cru dans un compte de princesse. C'était tout à fait Kate.

Elle se dirigea vers sa chambre, en se guidant grâce aux murs. Quand ils arrivèrent dans la chambre, Gibbs ne fut pas dépaysé, toujours le même style. Au lieu de bois, c'était en fer forgé que tous les meubles étaient faits. Quand il vu le lit baldaquin, plein d'idées lui virent en tête. Il se réprima très vite. Des voilages roses pâles étaient pendus au dessus du lit et étaient attachés aux angles. Les murs étaient aussi roses avec une frises plus foncée représentant du lierre. C'est très…rose. Pensa t-il. Tony aurait sûrement vanné Kate avec la chambre de Barbie. Mais Gibbs, après un petit moment de surprise, appréciai la chaleur et le décor petite princesse.

Cependant, il stoppa vite ses petites rêveries par Kate qui lui demanda timidement :

- Gibbs, Gibbs, est ce que tu es là ?

- Oui Kate, quelque chose ne va pas ? Lui demanda t-il inquiété.

- Si si, tout va bien, c'est que je n'arrive pas à trouver mon sac.

- Oui, je vais te le cherché comment est-il ?

Elle lui décrit son sac, pour qu'il sache ce qu'il devait chercher. En fouillant dans son armoire, ses yeux se posèrent sur des sous-vêtements dont il n'aurait jamais soupçonner Kate de porter ça.

Il trouva enfin l'objet recherché, puis il regarda Kate faire son sac qui refusa son aide. Elle mit ses vêtements dans le sac, puis se dirigea vers la salle de bain. Elle attrapa sa brosse à dent, sa brosse à cheveux, son shampooing, puis revint dans la chambre les déposer avant de repartir dans la salle de bains, où il la suivit.

Elle commença à prendre son maquillage mais s'arrêta net se rendant compte qu'elle ne pouvait pas se maquiller, et se mit à sangloter. Gibbs saisit son épaule alors elle se retourna, il l'attira vers lui, l'appuyant contre son torse pour la calmer.

- Gibbs, et si je ne retrouvait pas la vue ?

En réponse il se contenta de la bercer en lui embrassant les cheveux. Il avait tellement envie de l'embrasser, mais il ne voulait pas profiter d'elle, de sa fragilité, non, il ne le ferait pas, pas dans cette situation.

Après le dîner, il proposa de prendre un café, mais elle préféra un thé, étant donné l'heure. Elle était assise sur sa chaise à table, pendant qu'il préparait les boissons. Elle voulait l'aider. Il accepta, au début, il voulait refuser, mais quand il s'était aperçu à quel point elle se sentait inutile, il pensa que c'était mieux pour elle. Elle se débrouilla parfaitement bien en s'aidant de ses mains, elle commençait à arriver à voir dans sa tête une image de la situation.

Une fois la préparation terminée, il lui tendit sa tasse. Elle tenta de l'attraper, mais son geste trop brusque percuta la tasse sans réussir à la saisir. Elle virevolta et s'explosa en mille morceaux sur le carrelage de la cuisine. Le bruit sourd la surprit et lui fit faire un bond que Gibbs ne manqua pas.

- Je suis désolée Gibbs, je m'excuse, je vais nettoyer…

- Kate, Kate calme toi, lui dit il en se baissant pour arriver à son niveau, avant de lui saisir les poignets puis les mains. Ce n'est rien, ne t'inquiète pas, je vais nettoyer, ce n'est pas grave, ce n'est qu'une tasse.

Ils se relevèrent, puis elle se calma, avant de dire un dernier « je suis désolée » et de s'enfuir dans la pièce que Gibbs lui avait désigné être sa chambre.

Il nettoya la pièce avant de se diriger vers le couloir. A travers la porte entrouverte de la chambre, il vit une scène qu'il n'aurait jamais voulu voir. Kate était allongée sur le côté, en boule en train de pleurer. Elle ne sentit pas la présence de son patron. Elle saisit la croix en argent suspendue à son cou et la serra fort dans sa main. Elle priait, le plus fort possible, qu'il l'aide.

Il décida que la laisser, était mieux pour elle. Elle finirai sûrement par s'endormir.

C'est au milieu de la nuit qu'il entendit un bruit, il se releva en position assise, il vit la porte de sa chambre s'ouvrir tout doucement. Puis un petit « Gibbs » timide, tout juste audible, se fit entendre.

- Kate, ça ne va pas ? qu'est ce qu'il y a ? S'empressa t-il de lui demander inquiet.

Mais celle-ci le rassura :

- Si, si tout va bien.

Sa voix tremblait, elle était mal assurée. Elle n'oserait jamais le lui demander :

- Je n'arrive pas à dormir. J'ai…j'ai peur. Elle fit une pause, puis reprit. Est-ce que… est ce que je peux…

On aurait dit une enfant qui se réfugiait dans les bras de son père, à par qu'ici, tous les deux savaient qu'il ne s'agissait pas d'une relation père-fille, ou alors, le syndrome d'oedipe était très fort.

- Bien sur, lui dit-il en se levant pour aller la chercher et la mener au lit.

Elle s'allongea sur le lit, puis il la rejoint juste à coté, passant un bras autour d'elle, en signe de protection.


Voila bon rien de bien concret, mais bon... dites moi ce que vous en pensez.