Salut à tous et joyeux noel, voila un autre chapitre, j'espère que vous aimerez ! Je n'en dis pas plus...
Merci pour vos reviews, ca fait plaisir: D
Cela faisait trois jours que Kate habitait chez Gibbs. Il avait dû retourner travailler, mais il était hors de question qu'elle reste seule. Un agent était chargé de la surveillance de la maison quand il n'était pas là. De plus chaque jour Ducky passait voir comment elle se sentait, et Abby venait dès qu'elle avait terminé ce qu'elle avait à faire. Tony, lui avait plus de difficultés à venir la voir, étant donné que Gibbs s'était arrangé avec le directeur Morrow pour pouvoir quitter le bureau plus tôt et donc Tony devait souvent le remplacer. Il avait envie d'aller voir Kate lui aussi, mais il comprenait que son patron veuille passer du temps avec elle. Même s'il n'avait jamais rien dit, Tony s'était bien rendu compte qu'il y avait quelque chose entre eux. Ils ne leur en avait jamais parlé, il les connaissait très bien. Aucun des deux n'aurait avoué ses sentiments, encore moins à Tony, qui s'en serait servi pour faire du chantage comme il l'avait fait avec la photo de Kate.
- Comment te sens tu ce matin ma chère Caitlin ? lui demanda Ducky.
Kate, qui était assise sur le canapé du salon, ne savait pas si elle devait lui dire la vérité, c'est-à-dire qu'elle était effrayée à l'idée de ne jamais retrouver le mémoire, ou bien mentir et lui dire que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Le médecin voyant son hésitation lui dit :
- Tu sais, même si je ne suis pas ton médecin de famille et que je travaille pour Gibbs, je ne lui dirai rien. Tout ce que tu diras restera entre nous.
- Merci Ducky. C'est que depuis que je me suis réveillée, il n'y eu aucune amélioration. Ma vue n'est pas revenue. Lui répondit elle alors qu'il prenait sa tension.
- Je vois. Mais tu sais si ta vue revient, cela prendra plusieurs jours.
- Je sais, merci Ducky d'avoir accepter de venir tous les jours.
- Mais c'est tout naturel ma chère. Allons, enlève ton chemisier que j'écoute ton cœur.
Celle-ci s'exécuta.
- En tout cas tu as survécu à notre cher Jethro, il n'est pas trop dur à vivre ?
- Non, Gibbs est très compréhensif.
Alors que le médecin effectuait l'action prévue, on sonna à la porte.
- Qui est-ce ? demanda-t-elle.
- C'est moi, Abby.
Kate alla lui ouvrir en reboutonnant son haut.
- Hey, salut Abby.
- Kate, est ce que j'interrompt quelque chose ? fit remarquer le jeune gothique à la vue de son amie se rhabillant.
- Abby, arrête tes insinuations, Ducky écoutait mon cœur.
- Abbygail, tu es là, j'allais justement partir.
Le médecin ne s'y apprêtait pas vraiment, mais il savait que Caitlin se confierait plus facilement à elle qu'à lui. Il préférait donc les laisser toutes les deux entre filles.
- Tu es sure ?
- Oui, je te remercie Caitlin, je passerais demain, mais essaie de te reposer, ta tension est un peu élevée. Sur ce, je vous laisse entre filles.
- Oh mais tu sais Duck, commença Abby, si tu veux partager nos petits problèmes de cœurs, ou de filles, tu peux rester…
Le légiste rit à ces paroles juste avant de sortir.
- Alors Kate, comment vas-tu aujourd'hui ?
- Aussi mal qu'hier, ironisa son amie, je n'arrive pas à dormir…
- C'est sûr, dans les bras de Gibbs, il y a mieux à faire que dormir… Dit elle avec un ton plein de sous entendus.
- Abby ! Je t'en prie, je n'aurais jamais dû te parler de ça.
- Si, si tu as bien fait, mais Tony me racontes ses nuits avec toutes ses conquêtes…
- Tu es un cas désespéré Abby, soupira-t-elle.
- C'est bon j'arrête, ce que tu peux être rabat-joie.
Les deux jeunes femmes s'étaient installées dans le salon.
- Que s'est il passé, depuis que je suis partie du NCIS.
- Oh, et bien pas grand-chose, Gibbs est encore pire que d'habitude, pourtant tu as l'air d'apprécier sa présence ?
- Si tu savais, plaisanta-t-elle, il est adorable, parfois même trop, je casse pratiquement tous les jours quelque chose, et la seule chose qu'il dit, c'est que ce n'est pas grave, ce n'est pas de ma faute.
- Kate, Gibbs est un peu comme nous tous, nous essayons de te comprendre, de te mettre à l'aise, et de t'aider.
- Je sais Abby, et je ne lui en veux pas, à vous non plus d'ailleurs, c'est juste que j'aimerais qu'il agisse normalement, en plus je ne peux même pas voir son visage ni ses yeux. Parfois, ils ont une expression indéchiffrable, mais parfois, ses yeux en disent tant que l'on sait ce qu'il pense. Aujourd'hui, je suis obligée de croire tout ce qu'il dit.
- Mais peut être que tout ce qu'il dit est la vérité, il le pense vraiment. Je connais Gibbs, et je sais qu'il ne profiterait pas de la situation. Ducky m'a dit une fois, qu'il était différent avec ses ex-femmes, il parait qu'il était adorable, comme sous le charme, c'est peut être le cas avec toi ?
- Abby,je t'en prie, tu es en train de me comparer à ses ex-femmes !
Pendant plusieurs heures les jeunes femmes parlèrent du même sujet. Abby, par ce moyen, arrivait à faire sourire Kate, en parlant de façon si futile, mais le sujet étant elle et Gibbs, elle arrivait à savoir ce que pensait Kate. Elle lui confiait ce qu'elle voulait, et ce qu'elle ressentait.
Ce soir là Gibbs était rentré tôt, il avait décidé et promis à Kate qu'il allait lui préparer un merveilleux dîner.
Kate, elle était assise, sur le canapé, à écouter les informations. C'était une des rares chose qu'elle pouvait faire. Elle avait envie de lire, mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait même pas dessiner, chose qu'elle faisait très souvent quand elle n'était pas bien. Mais ce qu'elle voulait le plus ces jours ci, c'était aller à l'église se recueillir, prier. Mais la journée, elle ne pouvait pas, elle n'avait pas le droit de sortir. Et le soir, quand Gibbs était là, il était trop tard. Elle n'avait même pas oser lui demander, mais elle s'était décidée, elle lui demanderait d'y aller dimanche.
- Kate, je suis vraiment désolé, je viens de me rendre compte que j'ai oublié de passer à la pharmacie prendre tes médicaments…
- Ce n'est rien Gibbs tu iras les chercher demain…
- Non Kate, il n'y en a plus du tout, et tu dois les prendre au dîner, en te couchant et demain matin.… Je vais aller les chercher à la pharmacie juste à coté, ça ne me plait vraiment pas de te laisser toute seule…
- C'est bon Gibbs, la coupa-t-elle, tu peux y aller !
- Tu es sure, demanda-t-il.
- Oui, vas-y.
Il revint quelques instant après :
- Gibbs, lui dit elle, je voulais te demander si dimanche nous pourrions aller à l'église ?
En réponse, ce sont deux bras forts qui s'enroulèrent autour de la taille, et la serrèrent contre lui. Elle sentit la chaleur de son corps l'envahir, mais elle ne comprenait pas vraiment pourquoi il avait fait cela. Kate ma chère, si tu arrêtais de te poser toutes ces questions. Sur cette pensée, elle s'abandonna à cette étreinte, et saisit de ses mains ces bras forts qui l'étreignaient.
- Gibbs ? Fut le dernier mot qu'elle prononça.
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