Je suis vraiment désolée pour tout le temps que j'ai mit à faire et éditer ce chapitre, je n'ai pas eu beaucoup de temps, et j'avais le bac, mais bon ca n'excuse pas tout, j'espère au moins que ce chapitre vous plaira !


C'est à cet instant qu'elle hurla, de toute ces forces. Ce cri aigu résonna dans toute la maison, ce qui l'étonna étant donné la pression exercée sur son cou. D'un seul cou la pression se relâcha puis deux plus légères se firent ressentir au niveau de ses épaules, puis cette voix, différente de la précédente, nettement plus rassurante, et surtout plus familière.

- Kate, calme toi tout va bien, c'est moi, je suis là…

- Gibbs ?

- Oui, c'est moi, lui répondit il, je suis là maintenant.

Il voulut la prendre dans ses bras lorsqu'elle se débattit violement, frappant de ses poings contre l'intrus devant elle.

- Non, je sais que ce n'est pas Gibbs, lâchez moi, ne me touchez pas, hurla-t-elle toujours en se tortillant pour s'écarter.

Il comprit très vite ce qui venait de se passer :

- Kate calme toi, tu as fait un cauchemar, mais c'est moi, Gibbs. Il lui prit alors les mains et les plaqua sur ses joues, puis les fit défiler sur son visage, en espérant qu'elle le reconnaisse. Avec son index elle traça la ligne de son nez, puis son doigt vint se poser sur ses lèvres qu'elle effleura du bout de ses doigts.

- C'est bien toi, lui dit elle en se jetant à son cou, en larmes, il était là, et … tu étais sorti, et…

- Kate, écoute moi bien, je ne te laisserai jamais, tu m'entends, jamais.

Il avait tant envie qu'elle ait confiance, qu'elle s'ouvre à lui. Il devait avouer qu'il avait toujours eut du mal à comprendre les femmes, bien qu'il ne demandait que ça, mais Kate ne l'aidait pas beaucoup, toujours à se cacher, garder tout pour elle.

- Tu es sure qu'il n'est pas là ? lui demanda-t-elle en enfouissant son visage humide de larmes dans le creux de son cou.

- Kate personne n'est dans cette maison à part nous, lui répondit-il en lui caressant les cheveux, hier soir personne n'est rentré, nous avons dîné, puis on est allé se coucher, tu t'endormais sur le canapé, tu te rappelles ?

Soudain la mémoire lui revint, il ne l'avait jamais quitté, ils avaient dîné et s'étaient disputés au sujet d'aller à l'église.

- Gibbs, je voulais te demander… en fait, hum…

- Oui, qu'est ce qu'il y a ?

- En fait, c'est idiot, ça fait un moment que je voulais te le demander, mais… je voulais savoir s'il était possible qu'on aille à l'église dimanche ?

- Kate, je ne préfère pas,… tu sais, il y aura du monde, et l'endroit n'est pas sécurisé et.

Elle ne le laissa pas finir, elle n'en pouvais plus il fallait qu'elle lui dise :

- Je sais que ce n'est pas sécurisé, Gibbs, c'est une église ! Mais, je n'en peux plus, tous les matins tu pars travailler et je reste ici, enfermée, ça fait une semaine que je ne suis pas sortie ! hurla-t-elle, et j'en ai marre des « ça va aller Kate », ou « tout va rentrer dans l'ordre », tous autant que vous êtes, toujours à vouloir bien faire, me rassurer, ce n'est pas parce que j'ai perdu la vue, que je suis devenue stupide, je vois bien que tout ne va pas bien !

Gibbs qui était assis à l'opposé d'elle, avait un regard désolé, il ne s'était pas rendu compte qu'ils avaient tous essayé de rassurer Kate, avant même de savoir ce qu'elle ressentait, de s'intéresser à elle. Ils étaient tous, tellement inquiets de son état physique, qu'ils étaient tous passés à coté de son moral.

- Je ne retrouverais peut être jamais la vue, et vous ne retrouverez peut –être jamais Ari, et je ne compte pas rester enfermée toute ma vie, je préfère sortir et profiter de chacun des moments passés avec toi, Abby, Tim, Ducky, et même Tony ! Plutôt que de rester aveugle et enfermée, je préfère mourir !

Gibbs se leva brusquement de la table en y posant fermement ses mains dessus, ce qui la fit sursauter :

- Ne redit plus jamais ça, tu entends, plus jamais ! tu ne va pas mourir, je ne te laisserais pas mourir !

- Alors laisse moi vivre ! dit-elle, avant de quitter la pièce pour sa chambre, s'aguillant, comme à chaque fois, des murs.

Gibbs n'avait pas cesser de penser à cette conversation, c'est vers 23h, qu'il décida d'aller lui parler, espérant qu'elle ne dormait pas déjà.

Il poussa tout doucement la porte, en murmurant un petit « Kate ? »

- Oui, fut sa seule réponse.

Il alla donc s'asseoir sur le bord du lit, à ses cotés :

- Tu sais, j'y ai repensé, et tu as raison, il faut tu sortes de temps en temps, et on pourra aller à l'église, mais pas Dimanche il y aura trop de monde que penses tu de mardi, je prendrais ma mati…

- C'est pas la peine, le coupa Kate, ne t'en fais pas.

- Tu ne veux plus y aller ? lui demanda-t-il incrédule.

- Mon frère passe me prendre demain en début d'après midi.

- Pardon ?

- Tu as très bien compris.

- Kate, est ce que tu es inconsciente ? lui demanda-t-il de plus en plus perdu.

- Non, Gibbs je ne suis pas inconsciente, mais désespérée, et comme tu l'as dit, il faut que je prenne l'air, ils ont une maison de campagne à Ridgefield, et je vais m'y installer pendant un moment.

- Katie, tu ne peux pas faire ça…

- Ah oui, et pourquoi ça, qui va me l'interdire, tu n'es pas mon père Gibbs !

- Mais je suis ton patron !

- C'est là que tu te trompes Gibbs, tu n'es plus mon patron, je ne travaille plus au NCIS, depuis ce qui s'est passé, et sache que si je suis venue et restée chez toi, c'est parce que je le voulait bien, tu ne pourras pas m'empêcher de partir si j'en envie.

- Si, Kate, même si cela ne me plais pas, je ferais tous pour ta sécurité, même s'il faut pour cela que tu me détestes.

- Et que vas-tu faire, m'attacher au lit ? le défia-t-elle.

- Non j'appellerais Fornell, et lui demanderais de te placer en protection rapprochée…

La jeune femme entrouvrit la bouche choquée par le culot de son patron, elle ne pouvait pas croire ce qu'il était en train de faire.

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Alors ?