Bonjours tout le monde ! Voilà le chapitre 3 tant attendu (dans mes rêves). Le chapitre quatre (le chapitre de fin !) arrive… eh bien le plus tôt possible. J'ai presque fini la traduction et je dois tout taper à l'ordi. En attendant, voici le trois !

Bonne lecture !

Chapitre 3 : Intéressant de te rencontrer ici

Cher Harry

Les indices n'étaient pas vraiment utiles, je suis d'accord. C'était voulu. Si tu espérais quelque chose de plus important, tu regardes sûrement la mauvaise personne. Je ne fais pas partie de ton fan club de Poussoufles de cinquième année. Ni des Gryffondors de sixième année ou dans le genre.

Désolé pour ta retenue. Cependant ton commentaire sur l'hippogriffe était déplacé et parfaitement inutile. Mais il m'a fait rire.

Et je mérite vraiment de connaître quelque chose de ta vie privée. Je t'ai déjà donné une demi-douzaine de détails me concernant. Je suis d'ailleurs surpris que tu n'aies toujours pas compris qui je suis. Pas que je m'en plaigne.

En attendant ta prochaine lettre,

Anonyme.

PS : Hedwige ne m'aime pas, donc reviens aux hiboux de l'école.

La lettre était arrivée par le courrier du matin —cette fois-ci apporté par un minuscule hibou noir qui paraissait heureux d'avoir un travail. « Tu sais quoi, Ron ? » dit Harry en souriant, « Je crois que tu as discuté avec mon amoureuse. Je ne fais pas partie de ton fan club… Gryffondors de sixième année ou dans le genre. » Il haussa les sourcils en le regardant.

« Oui, Harry, c'est moi, content que tu l'aies enfin découvert. » répondit Ron. « Vas-tu venir chez moi pour que nous fassions passionnément l'amour dans mes –Comment elle dit ?– draps de soie et de velours ? »

« Seulement après que l'on se soit vernis les ongles ensemble. » répondit Harry.

Hermione était resté pensive pendant leur discussion et ne leur avait porté qu'un intérêt limité. « Tu devrais lui demander à ce que vous vous rencontriez un de ces jours. » Elle haussa les sourcils. « Ne mentionnait-elle pas le bal d'Halloween un peu plus tôt ? Rencontre-la là-bas. »

« Comme si elle allait accepter. Tu as lu les lettres, tu sais qu'elle veut rester Anonyme. »

Hermione haussa les épaules. « C'est toi qui voit. Mais tu ne voudrais pas savoir de qui il s'agit ? »

oOoOoOo

Bien sûr qu'il le voulait. Il le voulait même si fort qu'il ne prêta pas attention au cours de Potions et ne prit pas de notes, préférant répondre à Anonyme.

Anonyme,

Tout d'abord, Hedwige aime tous ceux qui ne laissent pas tomber sa cage quand elle est à l'intérieur. Alors ne commence pas. A moins que tu l'aies réellement fourrée dans une cage puis laissée tombée. Mais pourquoi par Merlin aurait-tu fait ça ?

Et je connais enfin, quelque chose d'utile sur toi, je t'en remercie.

En échange, quelque chose sur moi. Mon second prénom est James. Je déteste les personnes chez qui je vis, et ils me le rendent bien. Et je suis allergique au pamplemousse. Je n'aie vraiment rien de secret ni de scandaleux à te dévoiler.

Retenue de nouveau ce soir à la même heure (et pour un mois encore), donc n'attends pas d'autres lettres de ma part avant demain.

Harry

Il laissa dériver la plume sous son nom, traçant des arabesques sous la lettre. D'accord, c'était un peu fleur bleue, mais ça semblait bien. Presque flirteur.

Non. Il ne serait pas flirteur avec une inconnue.

Eh bien, c'était un peu tard maintenant.

Il envoya la lettre avec le hibou surexcité entre deux cours, et fut aussi distrait pendant le cours de Défense Contre les Forces du Mal. Il flottait sur son nuage, les yeux dans le vague et un sourire inconscient accroché au visage, quand Ron lui donna un coup de coude dans les cotes.

« Il n'y a plus Hermione, tu te rappelles ? » siffla-t-il. « Prends des notes toi-même ! »

« Et pourquoi pas toi » répondit Harry irrité en soufflant. Ron lui lança un regard significatif : ils savaient tous deux ce que ça aurait été. Harry soupira et sortit un morceau de parchemin.

Mais à chaque pause du cours, il dessinait des arabesques sur les bords du parchemin.

oOoOoOo

Pendant qu'ils déjeunaient, un grand corbeau plongea vers la table des Gryffondors et se posa devant Harry.

« Dieu soit loué » chuchota Ron.

Hermione secoua la tête. « C'est quelqu'un d'autre. Regarde ce n'est pas le hibou noir. »

C'était une enveloppe vierge, cachetée. Harry brisa le sceau et sortit la lettre.

« Ce n'est pas ton amoureux ? » demanda Ron déçu.

« J'espère bien que non » répondit Harry. « C'est de Moony. Il dit qu'il m'a trouvé un place d'Auror pour après Poudlard si j'en ai envie. »

La mâchoire de Ron se décrocha. « Passe-moi ça. » Il prit la lettre et la parcourut rapidement. « Il ne ment pas ! » dit-il éberlué à Hermione.

Hermione lui tapa gentiment le poignet ; Bien sûr qu'il ne ment pas. Félicitations, Harry. »

« Merci » répondit Harry hébété. Il reprit la lettre et la fourra dans sa poche. « Je dois lui répondre cette après-midi. » Il passa une main dans ses cheveux. « Wow. »

oOoOoOo

C'était le second cours de Soin aux Créatures Magiques auquel il ne prêtait pas attention. Mais quand il avait parlé à Hagrid de la lettre de Moony, il avait été projeté au sol par l'enthousiasme débordant du demi-géant.

Donc il en avait déduit que Hagrid comprendrait.

Il venait de finir sa réponse à Moony quand Hermione poussa devant lui un morceau de parchemin : Harry, je suis heureuse pour toi, mais tu ne seras jamais Auror si tu rates tous tes cours. Fais attention !

Il releva les yeux vers elle, et en réponse elle fronça les sourcils d'un air désapprobateur. Il replia la lettre et se tourna pour écouter Hagrid.

« Les Malagrifs tachetés ne sont pas réellement dangereux, sauf lorsque quelqu'un les blesse. » Il fit une pause. « Bon, d'accord, ils peuvent être dangereux. Mais ils peuvent aussi être très dociles si vous ne les agressez pas. » Il s'approcha de l'aquarium et passa un doigt sur la carapace de la créature. « Vous voyez ? Ils sont gentils, il faut juste être doux avec eux – Aïe ! »

Harry regarda dans l'aquarium et remarqua que l'une des pinces de la créature était fermement accrochée au doigt de Hagrid. « Fichu créature ! Pas avec le Quidditch qui commence dans une semaine ! » marmonna-t-il. Il souleva sa main, le Malagrif toujours agrippé à son doigt. « Euh, je dois m'occuper de ça. Le cours est terminé. »

Tout le monde se dépêcha de ranger ses affaires à la hâte. « Venez » dit Hermione en se levant de sa chaise. « Je connais un baume qui pourrait l'aider. Oh, pauvre Hagrid. Allons-y. » Ron la suivit, mais Harry resta en arrière.

« Harry » appela Ron en revenant sur ses pas. « Tu ne viens pas ? »

« En fait » commença Harry d'une voix hésitante. « Je pensais aller à la Volière pour envoyer cette lettre avant le cours de Défense. »

Hermione le regarda d'un air exaspéré. « Est-ce que ça ne peut pas attendre ? »

« Je n'ai plus de soirées, tu te rappelles ? » se défendit Harry. « Il sera content, Hermione. »

« Oh, vas-y » dit-elle d'une voix irritée. « Viens, Ron. » Elle attrapa le poignet de Ron et courut après Hagrid en l'appelant à tue-tête. « Hagrid ! Avez-vous du thé ou du jus d'orange ? »

oOoOoOo

Harry roula le parchemin et chercha dans ses poches un bout de ficelle. Il en trouva un qu'il noua autour de la lettre. Puis il poussa la porte de la Volière pour trouver Hedwige.

Il n'était pas seul ; Draco se tenait debout sur un tabouret et tentait tant bien que mal d'attirer un hibou. Un minuscule hibou noir surexcité.

Draco se retourna en entendant Harry claquer la porte. « Potter » salua-t-il en descendant du tabouret. Il cacha rapidement la lettre dans sa poche. Mais pas avant que Harry ne l'ait vue. Un rouleau de parchemin de luxe. Attaché avec un ruban noir.

Harry leva les yeux sur Draco, et chacun des deux sut. Damned. « Hum, je devrais y aller maintenant. » dit Harry maladroitement.

« Ouais, tu devrais » répondit calmement Draco.

Harry quitta la Volière en vitesse, la lettre pour Moony tout à fait oublié à présent. Les couloirs étaient déserts ; tout le monde était encore en classe. Il ne voulait pas parler à Ron et Hermione. Il se sentait légèrement honteux à l'idée de tout leur raconter. Donc il se dirigea vers le dortoir, pensant à Draco tout le long du chemin.

Il allait être malade.

Fin du chapitre–