Merci d'avoir été aussi patients ! Oulala, c'est certainement maladif cette manie de commencer tout un tas de fic en même temps ; j'essaye de me retenir mais c'est plus fort que moi, bref, encore des millions d'excuses pour l'attente, et hop, voici le chapitre 2 (j'installe les perso donc pas d'impatience, ça devrait démarrer dans le cahpitre suivant, trust me !)
oOo
2 – « Oh, Docteur Beckett ! Je ne vous avais pas vu entrer, mais venez, venez, j'ai là quelque chose qui devrait vous intéresser. »
« Thaminaée, c'est toujours un plaisir de vous suivre … »
Il y avait un petit air taquin dans le regard du médecin et la jeune femme éclata de rire.
« Et bien, non seulement les terriens sont de valeureux guerriers, d'incroyables scientifiques mais en plus, ils sont incroyablement charmants … et charmeurs ! »
Elle passa son bras sous celui de l'écossais.
« Allez, venez, j'ai hâte de vous montrer ce que nous avons trouvé ! »
oOo
Carson Beckett était aux anges.
Depuis qu'il était dans la galaxie de Pégase passer la porte des Etoiles ne lui avait apporté que des ennuis. Il avait beau se jurer après coup, qu'on ne lui reprendrait pas, il tombait toujours dans le panneau du « mais Doc' on a besoin de vous là-bas ! » : tu parles ! Il était le chef médical d'Atlantis, il n'avait pas de temps à perdre avec … avec … quoi ? Des être humains désespérés, leur civilisation détruite par le passage des wraith, comme Ronon. Et comme tant d'autres … comme Perna.
Il lui arrivait souvent de penser à la jeune scientifique. Il se rappelait la douceur de sa voix, ses gestes mesurées, son espoir démesuré dans le vaccin … sa lente agonie dans ses bras.
Carson soupira. Qu'avait il accomplie depuis son désastreux voyage sur Hoff ? Il avait été le pandore d'Atlantis, voilà ce qu'il avait accompli. La mort d'Elia, ce qui était arrivé par la suite à Sheppard, étaient sa responsabilité, sa faute. Il en portait le poids en continuant à essayer d'aider, à essayer de se racheter. Chaque vie qu'il sauvait le soulageait du poids de sa conscience. Un peu.
Il continuait ses recherches sur le rétrovirus. Il était un scientifique de haut niveau, un généticien et parfois, l'éthique se transformait en une notion aux contours flous … Rodney avait expérimenté cette incroyable abandon d'humanité qui va souvent de pair avec la recherche scientifique (2). La soif de trouver, de réussir, Carson aussi la connaissait. Et il l'acceptait. Il avait seulement aussi besoin d'être parfois un médecin. Un simple médecin soignant des plaies et des bosses.
Et c'est pour ça qu'il continuait à participer à des missions d'exploration, tout en grognant bien entendu. Il avait une réputation à sauvegarder, non ?
oOo
« Nous y voilà ! »
La salle dans laquelle Thaminae venait de conduire Carson devait faire une cinquantaine de mètres carrés. Elle était éclairée par des ampoules carrées – fait auquel Carson avait encore un peu de mal à se faire – tenues sur des fils dénudés.
« Ah, vous êtes là … »
La voix était celle de Parsiphaée, la sœur de Thaminaée.
« Bonjour Parsiphaée. »
La jeune femme jeta à peine un regard à Carson et s'adressa à Thaminaée.
« Je t'attends depuis près d'une heure ! Que faisais tu donc ? »
Il y eu un silence tant il était clair que la jeune femme, qui avait reporté son regard sur Carson, semblait croire que sa sœur avait été occupée avec … et bien avec lui en fait.
Carson n'était pas du genre méchant mais il avait un peu de mal à se sentir à l'aise en compagnie de Parsiphaée. Les deux sœurs étaient aussi semblables physiquement qu'elles étaient dissemblables dans … et bien dans tous les reste !
Elles avaient toutes les deux de longs cheveux châtains clairs, des yeux gris. Des jumelles parfaites, l'une étant l'exact reflet de l'autre, mais la ressemblance s'arrêtait là. Les yeux de Thaminaée brillaient d'une flamme vive, nourrie par l'enthousiasme de la jeunesse alors que ceux de Pariphaée étaient froids et ternes. Thaminaée n'arrêtaient jamais de parler, de tout, de leurs découvertes dans ces catacombes, de son travail à l'hôpital, Parsiphaée devait prononcée deux mots toutes les deux heures. Et seulement en cas d'absolue nécessité. Bref, pas un boute-en-train.
« Ooooh Parsi, arrête donc de faire ta mauvaise tête … » Thaminaée se tourna vers Carson. « Venez, ce que je veux vous montrer se trouve par ici. »
Elle le guida vers le fond de la salle sous le regard contrarié de Parsiphaée.
« Voilà. C'est magnifique, n'est-ce pas ! »
oOo
« Ouch, mais … aïye, ouille, arrêtez de me pousser … ouchouchcouch ! »
« McKay, si vous bougiez un peu votre gro-… je veux dire si vous avanciez un peu ! »
« Je fais ce que je peux Okay, alors … Heyyyy, qu'est-ce que vous faites ! »
« Je prends … les choses en mains … voilà ce que je fais … Humpf ! »
Ils étaient coincés. Tout simplement et tout bêtement coincés ! Et tout ça la faute à qui hein ? Au génie toute galaxie confondu, le grand l'unique docteur Rodney McKay !
Après avoir découvert la terre sur une dizaine de centimètres, ils avaient mis à jour une trappe. La vue de celle-ci avait rappelé à John une autre trappe négligemment cachée sous une botte de foin … celle du gentil complexe des Génii. La trappe avait révlée l'entrée d'un tunnel. John avait voulu revenir avec une équipe pour poursuivre les recherches, mais nooooooooooon le grand génie s'était engouffré avec son stupide détecteur d'énergie, son stupide air supérieur de monsieur-je-sais-tout et sa stupide parka rouge avant même qu'il ait eu le temps de dire « non McKay ».
Cet idiot était purement et simplement tombé. Il y avait eu un « aaaaaah » retentissant, un bruit mat, quelques borborygmes et un appel au secours. John était maudit ! S'il lui arrivait quoique ce soit, Carson allait le tuer lui. Le médecin avait été très clair, Rodney était encore en convalescence, donc il ne fallait qui puisse entraver celle-ci.
Bien sûr, John avait essayé de retenir le scientifique en se propulsant derrière lui, mais allez donc retenir près de 80 kilos en chute libre (3) ! Résultat, il était tombé lui aussi, emporté par le mouvement et, histoire que l'histoire soit plus drôle, sous ces chocs répétés, le tunnel leur était ni plus ni moins tombé dessus. Enfin, la partie du tunnel qui se trouvait derrière eux en tout cas. Pouf, plus rien, effondré. Et maintenant, ils étaient coincés.
Parce que les 80 kilos susmentionnés étaient coincés. John allait parler à Carson du régime diététique qu'il avait soi-disant prescrit à McKay, parce qu'apparemment, il ne donnait pas de résultats très probants … en tous les cas, la vue qu'il avait sur le postérieur de McKay confirmait qu'il devait y avoir pas mal d'entorse au dit régime. Dès qu'il serait de retour sur Atlantis, il allait fouiller le labo de Mckay, il était sûr que ce dernier avait une planque de barres chocolatées.
John essaya une fois encore de pousser. Un cri lui répondit.
« Non ! Stop, arrêtez, arrêtez ! Ca ne marche paaaaaaaaaaaaaaaas … »
John insista quand même, ils n'avaient pas le choix, ils ne pouvaient pas rebrousser chemin, donc, ils fallaient qu'ils avancent et pour ça, il fallait que McKay bouge … Et c'est exactement, ce qu'il fit. Comme par miracle, John sentit le corps de Rodney se dégager.
Et tout le tunnel s'effondra sous eux.
TBC (pour celles qui me trouvent un peu dur avec Beckett dans De l'autre coté du miroir, cette fic devrait vous plaire car Beckett y apparaît sous un jour un peu plus glorieux)
(2) Merci à toi Olinne, je me range à ton opinion qui me semble pertinente : on ne parviens pas à un haut niveau de recherche scientifique sans abandonner un peu de sa conscience …
(3) Et voilà qui clos tout commentaire sur le poids de Roro, hein ?
