Salut tout le monde ! Je ne pense pas être trop en retard pour cette fic mais je dois dire à ceux qui ne sont pas d'accord qu'avec les stages, camps et vacances, je n'ai plus trop le temps d'accéder à mon ordinateur donc voilà ! bonne lecture !
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Retournement de situtationQuelques instants plus tard, le hibou de Remus revint, sans réponse.
-Ce qu'il nous faudrait, c'est la carte du Maraudeur pour les retrouver, fit Sirius.
-C'est vrai que ce serait le meilleur moyen mais…
-Mais ?
-Mais c'est James qui l'a !
-Et alors, elle est pas à lui à ce que je sache ! Répliqua Sirius.
-Que proposes-tu donc ?
-Voilà mon plan ! On monte dans le dortoir, on prend la carte et on redescend.
-C'est ça ton plan ?
-C'est à peu près ça.
-Mouais…moi, je propose que TU montes dans le dortoir, que TU prennes la carte et que TU redescendes !
-Et toi ? Tu fais quoi dans l'histoire ? L'animal de compagnie ?
-Moi, j'attends que tu reviennes de ta mission en faisant le guet !
-Pas très équilibré tout ça.
-Mais au moins, c'est toi l'unique héro de l'histoire !
-Exact !
Sirius monta alors quatre à quatre les marches de l'escalier et arriva dans le dortoir des sixièmes. Il fut alors paniqué. En effet, comment retrouver la carte du Maraudeur dans tout ce bordel ? Se demanda-t-il. Tout d'abord, retrouver la valise de James ! Oui, ce sera une bonne chose. Tiens, le caleçon à crapauds de James ! Je suis sur la bonne piste !
De son côté, Remus était affalé dans un fauteuil et glandait. Soudain, une fille assez grande et jolie, aux cheveux châtains et au teint pâle traversa la salle commune. Remus se leva alors d'un bond et partit l'accoster. Quelques minutes plus tard, Remus avait repris sa place initiale pour attendre Sirius. Mais qu'est-ce qu'il fout ? Ca fait une heure qu'il est là haut !
Soudain, Sirius apparut, tout essoufflé, et dit d'une voix saccadée :
-Je l'ai trouvée !
-Oh, ça vaut plus la peine ! J'ai croisé Alison Walker et vu qu'elle est dans le dortoir de Lily, elle m'a dit que Camille était à l'infirmerie et que Lily devait sans doute être avec.
-Et tu pouvais pas l'dire plus tôt ?
-Ben, je m'suis dit qu'un petit rangement ferait du bien à notre dortoir !
-Oh toi j'vais te…fit Sirius en approchant ses mains du cou de Remus.
-C'est pas le moment ! Il faut aller voir Pourquoi Camille est à l'infirmerie !
-OK.
Ils commencèrent alors une course éffrénée vers la sortie de la salle commune puis dans les couloirs et les escaliers de l'école.
-Au fait, tu la connais bien cette Alison Walker ? Demanda Sirius, tout essouflé.
-Eh bien, j'ai passé cinq années dans sa classe, répondit Remus avec la même voix saccadée.
-Parfait. Tu me la présenteras ?
-N'as-tu pas toi aussi passé cinq ans dans sa classe ?
-Possible…
-Comment ça, possible ?
-Ben, elles se ressemblent toutes. Tu sais, je sors avec l'une puis l'autre et c'est à peine si je m'en rends compte alors…
-C'est bon, j'ai compris !
-Et puis j'ai pas le temps de retenir tous les prénoms ! Attends, je me souviens d'Ameline, Sandrine, Jessica, Candice,…
-J'ai dit que j'avais compris !
Ils continuèrent leur course et arrivèrent devant la porte de l'infirmerie. En entrant, ils virent un paravant derrière lequel il semblait y avoir de l'agitation.
-Attention, vous me faites mal ! Cria Camille.
-Nous faisons ce que nous pouvons, fit Mme Pomfresh.
-On peut venir ? Demanda Sirius, tout en passant sa tête derrière le paravant.
-Allez-vous en ! Je suis en train de m'habiller ! Faites les partir, faites les partir ! Hurla Camille.
-C'est bon, on s'en va.
Ils s'éloignèrent et entendirent Camille qui disait tout en pleurant :
-Je suis sûre qu'ils m'ont vue, je suis sûre qu'ils m'ont vue…et d'abord, qu'est-ce qu'il faisait là Black ?
-Eh ben, Elle s'énerve pour pas grand chose Camille ! Franchement, des bouts de fesses, j'en vois tous les jours ! Fit Sirius.
-Epargne nous les détails Sirius !
Soudain, la porte de l'infirmerie s'ouvrit à nouveau et Peter entra.
-Ah vous êtes là ! Fit-il.
-Comment savais-tu qu'on était là ?
-J'ai rencontré Alison Walker et elle m'a dit que vous étiez là !
-Mais qui est cette Alison Walker que tout le monde semble connaître sauf moi ? Demanda Sirius.
-En la voyant, à mon avis, tu la reconnaîtras, fit Remus.
-Tu crois ?
-J'en suis absolument certain, répondit Remus en accentuant le « absolument ».
-C'est bon, vous pouvez venir maintenant ! Fit Lily.
-Que s'est-il passé ? Demanda Remus, tout en approchant du lit de Camille.
De son côté, James était perplexe. Qui avait bien pu ranger leur dortoir ? Cela faisait des années que les elfes de maison ne venaient plus ici tellement le bazar était grand ! Ils ne seraient pas venu comme ça sur un coup de tête ! Ca m'étonnerait que ce soit Sirius alors qui ?Remus à tout hasard, mais pourquoi aurait-il rangé MA valise ?
-Que font-ils là ? Demanda Camille en désignant Sirius et Peter.
-Ils sont de notre côté, répondit Remus.
-Alors, que t'est-il arrivé ?
-Camille ici présente à fait exploser le miroir de notre salle de bain ! Répondit Lily.
-Tu as quoi ? Demanda Remus.
-Avec sa main, ajouta Lily.
-Mais tu es folle ? Demanda Remus.
-Non, juste suicidaire, répondit Sirius.
-Sirius la ferme !
-Puis elle a eu la merveilleuse idée de se coucher par terre dans les morceaux de verres, termina Lily.
-Mais c'est hyper dangereux ça !
-Parfaitement d'accord avec toi mon ptit loup ! Les miroirs devraient être interdits ! Fit Sirius.
-Sirius, je t'ai dit de la fermer !
-C'est bon, c'est bon, je me tais !
-Tous ça à cause de Potter, conlut Lily.
-Oh le con ! S'écria Sirius.
-C'est de ma faute, fit Remus.
-Mais non, répliqua Camille, j'ai été stupide de vouloir me faire mal mais ce n'est pas de ta faute !
-Merci de me le dire.
-S'ils sont pas mignons tous les deux en train de pleurer !
-Sirius, tu la veux vraiment ta baffe ? Demanda Camille.
-Et puis d'abord on pleure pas ! Répliqua Remus.
-T'as la larmichette à l'œil !
-On la lui donne sa baffe ? Demanda Remus à Camille.
-Avec plaisir !
Camille sortit de l'infirmerie le lendemain et passa un très bon week-end. A chaque fois qu'elle voyait James, elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Par sa propre bêtise, il se retrouvait maintenant sans ami. Le problème, c'est qu'il se tournait vers d'autres personnes moins dignes de confiance et notamment vers pleins de grosses gourdasses ! La semaine suivante, elle estima que cela ne pouvait pas durer plus longtemps. Un jour, alors que James était confortablement installé dans un fauteuil de la salle commune avec trois filles autour de lui, Camille décida d'aller lui parler.
Tiens, qui vient là ? Demanda James, toi aussi tu veux venir t'asseoir sur mes genoux ? Sache qu'il n'en est pas question !
-Tu n'y es pas du tout Potter ! Grinça Camille, je voulais te parler.
-Soit, mais fais vite, je n'ai pas que ça à faire !
-Pas ici !
-D'accord. Désolé mes tourterelles mais je vais devoir vous abandonner quelques instants.
Camille fit la grimace puis entraîna James en dehors de la salle commune et le poussa dans une classe vide.
-Bon, de quoi veux-tu parler ?
-De Remus, Sirius et Peter.
-Je suis d'accord. A toi l'honneur puisque c'est toi qui voulait me parler.
-Eh bien voilà, je suis mal à l'aise quand je pense que tu es fâché avec les trois autres.
-Oui, surtout que c'est de ta faute ! Je comprends très bien ton malaise.
-Ce n'est pas ma faute Potter et tu le sais très bien !
-Soit.
-Je veux que vous redeveniez amis ! Et je veux de la politesse à mon égard.
-Et un ptit soda bien frais ?
Elle perdit alors patience et envoya son point dans la figure de James. Celui-là retint le bras de Camille avant qu'il n'atteigne sa cible et demanda :
-Q'est-ce que tu as fait à tes mains ?
Camille retira vivement ses mains vers elle et se massa les poignets.
-Quel est cet interêt si grand pour mon bien être tout à coup ? Ca te fait plaisir de savoir que je me suis fait mal ?
-Non, pas du tout. Je me demandais juste ce qui avait bien pu causer de pareilles cicatrices.
-Alors qu'est-ce que tu veux que je te dise ? J'ai cassé le miroir de la salle de bain d'un coup de poing.
-Mais tu es folle ?
-Non, suicidaire !
-Mais pourquoi t'as fait ça ?
-Fait marcher ton cerveau Potter !
-C'est de ma faute ?
-T'as trouvé ça tout seul ?
-Euh…
-j'en ai assez d'être ton souffre douleur ! Je suis pas ton jouet Potter !
Camille s'en alla et claqua la porte de la classe, laissant un James perplexe. Il n'aurait j'amais pensé qu'il pourrait pousser quelqu'un au suicide.
Cela étant fait, Camille retourna dans la salle commune près de Lily, Remus, Sirius et Peter.
-Voilà, je lui ai parlé. A vous de faire le reste, dit-elle aux trois garçons.
-Ca n'a pas été trop dur ?
-Il a été quelque peu irrespectueux au départ puis après il a eu un peu plus de considération.
-Ca ne m'étonne pas de James, fit Remus.
-Plus rien ne m'étonne, répondit Camille.
Ce soir là, ils bavardaient joyeusement à leur table et lorsque James s'approcha du petit groupe, tout le monde devint silencieux.
-Les gars, je peux vous parler ?
-Ouais vas-y, répondit Sirius.
-On pourrait pas aller ailleurs ?
-C'est ici ou nulle part, répliqua Remus.
-Devant tout le monde ? Demanda James à voix basse.
-Devant tout le monde ! Répondit Remus.
-Ben voilà, j'ai bien réfléchi et j'aimerais qu'on redevienne amis.
-Acceptes-tu de respecter Camille ? Demanda Remus.
-Oui, répondit James, d'une petite voix.
Il fit une pause.
-Ca ne veut pas dire qu'on est amis, fit-il alors, en se tournant vers Camille.
-C'est bien ainsi que je l'entends, répondit Camille.
James tendit sa main vers Camille et celle-ci la serra joyeusement.
-James est de retour ! Cria Sirius.
-C'est bon Sirius, gueule pas comme ça ! Tout le monde va t'entendre !
Il s'assit près du petit groupe et commença à manger goulument.
-Potter, tu pourrais manger proprement ! Fit Lily, d'un ton irrité.
-Tu veux bien m'appeler James, maintenant que je me suis excusé ?
-Je suis contente de ce que tu as fait Potter mais moi je ne pardonne pas si vite ! Elle a eu les mains et les genoux déchiquetés à cause de toi !
-Les genoux aussi ? Demanda James.
-Oui et elle a reçu un éclat de verre dans la joue. Heureusement pour toi que ça n'a pas atteind son œil !
James examina alors le visage de Camille et apperçut la petite cicatrice.
-Je suis désolé, fit James à voix basse.
Il regarda de nouveaux Camille. Elle n'était pas si laide que ça après tout, se dit-il. A ce moment, il s'en voulut terriblement de ce qu'il avait fait.
Ce soir là, lorsque Camille alla se coucher, elle était comblée. Elle n'avait jamais eu autant d'amis et là, ce n'était pas n'importe quels amis. C'était les Maraudeurs ! Elle passa alors une très bonne nuit, sans rêve.
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Eh bien voilà encore un nouveau chapitre de fini ! J'espère qu'il vous a plu !
Alors à la prochaine !