D'abord, un grand merci à tous ceux qui me lisent, je crois ne pas l'avoir assez dit, mais je tiens à vous remercier parce que ça me fait très plaisir ! Je sais que je ne poste pas très souvent, mais j'avoue qu'en ce moment, je suis un peu d'ébordée, je dois trouver le temps pour écrire mais pire encore, pour me reconcentrer sur la série. Je ne voudrais pas faire défaut à l'esprit de Jake 2.0 simplement parce que je veux "écrire pour poster". Je tiens à ce que ma fic soit correctement montée... Voilà, c'était juste pour mettre les choses aux claires avec vous ! ;-)

Voici un nouveau chapitre, pas très long, c'est vrai, je vous l'accorde, mais vous apprendre de nouvelles choses à propos du plan de DuMont... bonne lecture.


Chapitre 9 : Proposition

«Si seulement je pouvais faire autrement…

Jake regardait mélancoliquement son verre. Sarah lui souriait.

- Peut-être que tu as le choix, mais que tu ne le sais pas, dit-elle.

Elle se resservit un verre de vin. Autour d'eux, les gens semblaient heureux. Ils riaient, buvaient, faisaient la fête. Jake se félicitait d'avoir laisser le choix du restaurant au soin de son amie, cet endroit était parfait. Un petit restaurant perdu au cœur de Washington qui lui était inconnu jusque là. L'ambiance était chaleureuse, le personnel accueillant. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait à l'aise parmi la foule. Même s'il se sentait toujours plus ou moins préoccupé.

- Je sais que je n'ai pas le choix. C'est tout. On ne peut pas revenir là-dessus…

Jake s'était laissé allé à la confidence. Sarah était au courant des nanites. La première fois, elle l'avait fui, mais ce soir, elle était restée près de lui, à l'écouter. à le conseiller.

- Et si tu prenais quelques jours de vacances?

L'agent Foley se mit à rire. Nerveusement. Des vacances? Après ses deux semaines d'absence, mieux valait ne pas y penser!

- Je crois qu'il y a des limites aux rêves! déclara-t-il.

- Tu es humain Jake, tu as le droit à une vie ordinaire. Nanites ou pas.

- Ce n'est pas aussi simple Sarah…

- Mais si, au contraire, le coupa-t-elle. Arrête de te trouver des excuses et vis un peu bon sang!

Ils se regardèrent dans les yeux, en silence. Jake s'affala sur sa chaise, en soupirant:

- Qu'est-ce que tu proposes?

Elle lui sourit, visiblement satisfaite de sa réaction.

- Je dois me rendre à Los Angeles ce week-end. Si tu veux m'accompagner…

Sarah laissa sa phrase en suspend. Jake n'en revenait. Elle venait de lui faire une proposition. Une proposition qu'il n'aurait jamais refusée, il y avait encore quelques mois de cela. Mais avait-il le droit d'accepter? Pour lui? Pour la NSA? Pour… Il y avait tellement de facteurs à prendre en compte. Il respira profondément avant de continuer.

- Sarah… C'est extrêmement tentant… mais…

- Mais quoi? Tu n'en as pas envie?

- Non! Bien sûr que non, comment peux-tu penser une chose pareille! répliqua-t-il.

- Alors viens avec moi. Tu as besoin de décompresser.

Elle avait prononcé sa dernière phrase tout en laissant ses doigts fins caresser la main de Jake. Lorsque celui-ci s'aperçut de son geste, il retira rapidement ma main, comme s'il venait de se brûler.

- Je ne sais pas Sarah… je ne sais plus… peut-être que tu as raison après tout.

Elle lui sourit.

- Nous allons passé un week-end merveilleux Jake!»

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A l'autre bout du pays, DuMont descendait de la camionnette. Vince Williams lui délia les mains après avoir vérifié qu'il n'y avait aucune issue possible dans le hangar où il venait de conduire son prisonnier. Il prit la mallette et conduisit Flin dans ce qui allait être sa nouvelle «maison»: une chambre immensément grande, éclairé grâce à deux baies vitrées légèrement tintée, enfin d'empêcher qui que ce soit de l'observer. Valerie avait tout prévu, du rasoir à la télévision, en passant par le linge et les magazines coquins.

'Cette femme est vraiment parfaite' pensa-t-il.

Vince le laissa seul, abandonnant sa précieuse mallette aux mains de son nouveau propriétaire. DuMont l'ouvrit délicatement et en sortit un boîtier noir.

«Te voilà enfin…»

Jusque là, il ne l'avait pas encore eu entre ses mains. C'était Warner qui s'amusait à contrôler l'avancement de leur projet. Mais maintenant, il était à égalité. Il tourna l'un des boutons, un petit bruit d'émetteur se fit entendre. Il s'approcha du bureau, sur lequel reposait un ordinateur portable dernière génération, et brancha l'étrange boîtier au disque dur de l'appareil. DuMont s'installe correctement face à l'écran et se mit à pianoter sur le clavier frénétiquement. Jusqu'à ce que le voyant du boîtier s'allume d'une couleur rougeâtre. La connexion était enfin établie.

«Voyons voir si cette puce marche aussi bien qu'elle le devrait» murmura-t-il.

Il commença alors à créer un nouveau message. Entièrement composé d'une succession impressionnante de un et de zéro, classées méticuleusement les uns à la suite des autres. Puis, il transféra le contenu dans la mémoire du boîtier, qui fit le reste du travail…

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L'agent Foley regardait à travers la vitre de son taxi la ville de Washington qui s'illuminait petit à petit alors que la nuit tombait. Quelques minutes auparavant, il avait déposé Sarah chez elle. Le repos s'était merveilleusement bien déroulé. Trop peut-être. Jake ne savait plus quoi penser. Quand il était sortit du véhicule pour aider la jeune femme à rentrer chez elle, Sarah l'avait embrassé sans le prévenir, pour lui souhaiter une bonne nuit. Mais Jake se sentait bizarre: cette situation était idyllique, Sarah Carter, son premier grand amour, lui avait proposé un week-end en amoureux, elle l'avait même embrassé! Et même s'il aurait donné n'importe quoi pour vivre cela, aujourd'hui, il sentait en lui comme un sentiment d'inachevé, de dérive, de tromperie. Voulait-il vraiment (re)prendre une histoire avec elle? Il y pensa toute la soirée. Et plus encore lorsqu'il passa devant le mexicain endormi en bas de chez lui…

Et au même moment, alors que Sarah s'était tranquillement endormie elle aussi, ses maux de têtes reprirent de plus belle. Peut-être étaient-ils même plus violents que les précédents. C'était une sensation désagréable, contre laquelle elle ne pouvait malheureusement pas lutter. Un peu comme si quelqu'un cherchait à s'introduire à son insu dans son esprit…

A suivre...